Sujet: [+18] Le dernier coup de fil avant le point de non-retour ! Ven 4 Fév - 18:43
Le dernier coup de fil avant le point de non-retour !@Rose E. Taylor & Warren Cooper Près de 24h après ma conversation ultimatum avec Adrien, il avait gagné. Il avait Rose entre ses griffes et il menaçait de lui faire du mal si je ne faisais pas ce qu’il demandait. Je connaissais Adrien et je savais pertinemment qu’il tiendrait parole car il n’était pas du genre à s’en prendre aux femmes mais je savais aussi que s’il n’avait pas le choix il ferait ce qu’il faut. Suite à notre briefing pour connaître chaque détail de ma future mission, je me retrouvais seul dans mon lit, l’esprit fortement embrumé de pensées plus ou moins positives. J’avais réussi à négocier à ce que Rose ait accès à un téléphone portable pour que je puisse lui parler. Je savais qu’elle sous surveillance permanente par les hommes d’Adrien mais je voulais aussi garder un œil sur elle d’une certaine manière et en l’ayant au téléphone pour prendre de ses nouvelles c’était le meilleur moyen d’en avoir et dans le même temps de ne pas perdre la tête à l’idée de la perdre.
Je reçus alors un sms me disant que Rose serait joignable au numéro qui s’affichait sur mon écran mais j’avais eu le droit également à une énième mise en garde de ne rien dire à propos de ma mission sous prétexte qu’elle meure en direct au téléphone. Rose ne devait en aucun cas savoir ce que je faisais et je ne me faisais pas d’illusion sur le fait que nos appels seraient enregistrés et écoutés. Pourtant je m’en fichais, je ne voulais qu’une chose, entendre sa voix.
Alors que j’étais confortablement installé dans mon lit, la couette recouvrant seulement la partie basse de mon corps, je composais aussitôt le numéro fourni par sms pour tomber sur une voix d’homme. Pas de bonsoir ou même de présentation mais seulement un sarcasme :
“ Tu n’as pas perdu de temps. - La ferme et passe-la moi. - Tu sais que tu n’as pas le droit de parler de… - Ouais je sais c’est bon, je veux entendre sa voix et pas la tienne.”
Pour toute réponse, j’eus le droit à un soupir avant d'entendre des pas et des bruits sourd, signe que l’on donnait le téléphone à quelqu’un. Et puis une respiration saccadée, sûrement à cause de pleurs. Un air désolé s’installa sur mon visage alors que j’engageais la conversation :
“Rose? C’est Warren. Est-ce que tu vas bien? Tu es bien traitée?" ️ 2981 12289 0
Dernière édition par Warren Cooper le Sam 26 Fév - 12:24, édité 1 fois
24heures. Cela faisait déjà 24h qu’elle était enfermée dans ce logement, sans être pour autant maltraitée. Elle n’avait pas accès à Internet, ni au téléphone. Elle ne pouvait pas savoir ce qui se passait dans le monde extérieur... Est-ce que ses collègues étaient à sa recherche ? Elle avait une garde dans la journée, peut-être qu’ils allaient s’inquiéter ? Qu’est-ce que les policiers allaient trouver chez elle ? Son téléphone était entre ses mains lorsqu’on l’avait enlevé... mais il lui avait échappé d’entre les mains et était tombé sur le sol de sa chambre. Combien d’appels manqués y aurait-il ? Combien de sms d’inquiétude allait-elle lire si un jour, elle retrouvait son téléphone et sa maison ? Et Mia qui allait sans doute s’inquiéter ? Les deux jeunes femmes avaient passé une belle soirée quelques jours après la rencontre entre Rose et Warren. La vétérinaire avait promis à sa meilleure amie de lui présenter le jeune homme, loin de se douter que la mission d’Adrien était lié aux Mitchell. Rose était loin de se douter que Henry était en danger. Si elle l’apprenait... Comment allait-elle réagir ?
Rose était assise sur le lit de la petite chambre qui se trouvait dans l’endroit secret d’Adrien O’Connor. Ce dernier avait tenu sa promesse de ne pas la laisser dans cette pièce sans vie de l’entrepot. Rose ne savait pas où elle se trouvait, ses yeux avaient été bandés pendant le trajet. Elle savait seulement qu’elle était surveillée et qu’elle ne pouvait pas faire n’importe quoi. Toutes les fenêtres avaient des barreaux pour éviter qu’elle s’échappe. De toute façon, elle n’en avait pas la force. Les larmes avaient tant coulés sur ses joues ces derniers temps. Elle n’était pas vraiment inquiète pour elle, mais pour Warren. Parce qu’il avait replongé à cause de cet homme. Elle ne voulait pas qu’il se retrouve en prison. Elle ne voulait pas qu’il soit de nouveau blessé comme lors de leur rencontre. Est-ce qu’elle le supporterait ? Par sa faute, Warren avait du replonger. Si elle avait été plus attentive, si elle s’était défendue est-ce que la finalité des choses n’aurait pas été changer ? Elle serra le coussin contre elle et étouffa un sanglot.
Lutter pour sa vie était une chose, mais avoir peur de perdre celui donc elle était tombée amoureuse était une autre. Elle ne comprenait pas vraiment ce qui se passait en elle. Jamais elle n’avait ressenti quelque chose d’aussi fort pour quelqu’un. Elle était persuadée qu’à trente ans, elle venait de trouver l’homme de sa vie. Pourtant, ce n’était pas le plus calme, le plus tranquille des hommes, mais son passé ne lui faisait pas peur. Rose était du genre à donner une seconde chance à tout le monde. Est-ce qu’elle pouvait s’en mordre les doigts ? Peut-être, mais pour Warren, c’était tout réfléchi. Les gens allaient sans doute lui dire qu’elle était folle, mais ce n’était pas grave. Depuis trente ans, il n’y avait rien de fabuleux dans sa vie et maintenant qu’elle trouvait l’homme parfait à ses yeux, il y avait quelques petits contre temps, mais ce n’était un soucis pour elle. Sa vie était pimentée dans un sens. Mais le fait qu’elle se soit fait enlever pour le forcer à reprendre du service, ça, elle n’était pas d’accord. Elle l’avait plusieurs fois dit à celui qui la surveillait au cours des dernières 24 heures, mais il faisait la sourde oreille, lui donnant qu’une carte pour des repas à emporté. Ce n’était pas avec ce genre de repas que la jeune femme allait reprendre des forces, mais tant pis. Elle mangeait un peu, mais mettait le reste au frigo pour manger plus tard. Elle n’avait pas spécialement faim. Elle continua de serrer le coussin contre sa poitrine lorsque la porte de l’appartement s’ouvrit. Pour une raison déraisonnée, la jeune femme se leva d’un bond, pensant voir Warren apparaitre sur le pas de la porte. Faux espoir bien sûr. Il était sans doute chez lui... Le garde qui était devant elle tenait un téléphone et le lui tendit sans rien dire. Alors, elle savait qui était au bout du fils. Sa respiration n’avait pas repris son cours normal alors ce fut une respiration saccadée qui se fit entendre. Et la voix de Warren qui résonna dans le téléphone, lui demanda si elle allait bien et si elle était bien traitée. Le fait d’entendre sa voix valait milles mots. Elle sentait ses jambes tremblées alors pour ne pas tomber au milieu de la pièce, elle se dirigea vers le petit fauteuil au salon et se pelota dedans, serra le téléphone contre son oreille comme pour chercher à entrer dedans. Le garde était là, à coté d’elle. Il n’allait sans doute pas la laisser tranquille, mais elle n’avait rien a cacher alors elle essaya de ne pas y prêter attention.
«Warren...»
Sa voix était cassée par les pleurs et parce qu’elle ne parlait pas des masses. Elle essaya de contenir toutes les émotions qui montaient en elle.
«Je veux rentrer chez moi...»
Sa voix se brisa une nouvelle fois. Elle ne voulait pas pleurer mais c’était plus fort qu’elle. Le garde qui se trouvait derrière elle paraissait mal à l’aise avec la situation. Voir une femme pleurée, il ne savait jamais comment faire. Alors, il se déplaça jusqu’à la porte d’entrée pour éviter de voir la tristesse de la prisonnière.
«Ils... ils ne m’ont pas fait de mal si c’est ce qui t’inquiète. Ils m’ont changé d’endroit... Je ne peux pas te dire où, j’avais les yeux bandés pendant tout le trajet... Ils me font livrer à manger, même si je n’ai pas faim... A savoir si je vais bien...»
Elle laissa sa phrase en suspend. Rose n’était pas connue pour être dépressive, mais en ce moment, elle s’avoua presque vaincu. Qu’est-ce qui arriverait si Warren ne réussissait pas sa mission ? Qu’est-ce qu’elle deviendrait ? Elle secoua la tête et se recroquevilla un peu plus sur le fauteuil avant de demander :
«Et toi ? Comment vas-tu ?»
Elle avait besoin de se changer les idées et demander des nouvelles à Warren était la meilleure des solutions.
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Sujet: Re: [+18] Le dernier coup de fil avant le point de non-retour ! Ven 4 Fév - 18:58
Le dernier coup de fil avant le point de non-retour !@Rose E. Taylor & Warren Cooper Entendre sa respiration, son désarroi et sa tristesse fut comme si je me prenais un uppercut qui me mettait K.O. en un coup. Mon cœur se serra et j’eus le réflexe d’éloigner le téléphone de mon oreille quelques secondes à peine pour ne pas qu’elle puisse entendre que je soufflais un bon coup pour me reprendre. Je l’avais rendue malheureuse indirectement certes mais je l’avais fait pleurer et cela me brisais le cœur. Je voulais avant tout son bonheur et voir son sourire sur ses lèvres. Elle était un véritable rayon de soleil dans ma vie merdique alors penser que par mes actions passées, elle avait pu verser des larmes, cela me faisait mal, vraiment mal. Une telle culpabilité qu’aussitôt je songeais à ce que serait notre vie si nous nous étions connus différemment.
Et les échos de sa voix me ramenèrent à la dure réalité de notre vie et de notre situation. Je n’avais pas le choix, je devais poursuivre ma mission, la sauver elle et la sortir de ce pétrin où elle était par ma faute. Elle voulait rentrer chez elle et sa voix sonnait telle une supplique désespérée…
“Oohh ma princesse, je suis tellement… tellement désolé. Je ne pourrais jamais assez te demander pardon.”
J’aurais tant voulu la rassurer, être avec elle, la prendre dans mes bras et lui dire qu’elle ne risque rien mais le fait est que je ne suis même pas certain de la revoir prochainement. Je ne sais absolument pas comment ma mission va se passer car il y a une grande part d’improvisation dans mon plan et je crains qu’il tourne mal. Je suis tout seul pour berner plusieurs personnes qui se connaissent bien alors ce n’est clairement pas des plus évident. Alors que je réfléchis tout en culpabilisant de plus bel, Rose me décrit rapidement ses conditions de vie. Je constaste alors qu’Adrien a bien tenu parole - comme toujours - et qu’il veille à ce qu’elle soit bien traitée. Le but principal étant de me faire plier et non de la mettre en danger véritablement. Son plan avait d’ailleurs parfaitement marcher puisque j’étais là, prêt à faire du mal à un homme pour mener à bien un contrat d’Adrien.
“Ouais je sais ce n’était pas une bonne question… Jsuis con.. mais je deviens nul quand je suis loin de toi tu sais… Je voulais savoir surtout si tu étais bien traité et tu dois te nourrir c’est important.”
Et la question que je redoutais arriva, comment j’allais… Clairement pas bien mais je ne pouvais le lui dire, je ne pouvais pas lui parler de ce que j’avais fais ces derniers jours et je ne pouvais pas lui dire que j’allais bien car cela serait lui mentir et ce n’était pas acceptable non plus pour moi alors je respirais un bon coup, résigné à ne pas être totalement franc avec elle.
“Ben, j’ai connu mieux mais c’est surtout que j’ai peur de retomber dans des vieux travers… Mon passé m’a rattrapé Rose et tu es ma bouée pour ne pas sombrer.”
Voulant retrouver une conversation un peu plus triviale et joyeuse et surtout ne voulant pas tomber en déprime alors que je pouvais entendre sa voix:
“Il m’arrive parfois de songer à ce que l’on pourrait vivre si… si l’on s'était connus autrement … Tu sais, pas dans une ruelle sombre avec moi en sang à deux doigt de la syncope. On serait tout simplement sortis ensemble sans prise de tête et sans soucis, je t’aurais emmené au restaurant avant de t’embrasser en te ramenant chez toi… et j’aurais rêvé de ce baiser durant des heures avant de te rappeler pour te revoir la semaine suivante… Imagines-nous sur un petit nuage en train de faire connaissance au fil des rendez-vous, ayant la boule au ventre à chaque fois que l’on se revoit et songeant à notre prochaine rencontre...”
J’avais un ton plus amusé et plus détendu. Je voulais me changer les idées d’une certaine manière mais je voulais aussi rendre la soirée de Rose un peu plus supportable et plus belle.
“J’ai envie de t’offrir ce genre de rendez-vous après tout ça… De t’offrir la vie que tu mérites d’avoir… D’être digne de toi.” ️ 2981 12289 0
La voix cassée, Rose avait été soulager d'entendre Warren, cependant, elle n'avait pas réussi à cacher sa tristesse ou son désespoir... Il n'avait pas besoin de ça, avec cette mission qui les ramenait dans le passé du jeune homme. Bien sûr, la vétérinaire ne connaissait pas tout du jeune homme, mais elle avait envie de connaître ce qui s'était passé dans sa vie pour qu'il en arrivé là. Sans jugement, juste savoir ce qu'elle devait savoir. Tout le monde avait son jardin secret, Rose la première, aussi elle n'allait pas chercher la petite bête si Warren n'avait pas envie d'entrer dans les détails. Mais le jeune homme lui en avait déjà beaucoup dit. Elle avait confiance en lui et elle espérait que l'inverse eteit vraie, mais elle n'en doutait pas.
Entendre sa voix était aussi apaisant que triste. Rose se rendit compte que Warren lui manquait encore plus qu'elle ne le pensait et ça faisait mal. Lorsqu'elle lui dit qu'elle voulait rentrer chez elle, elle entendit la tristesse dans la voix du jeune homme. Tant et aussi longtemps qu'il n'aura pas mener sa mission a bien, la vétérinaire allait rester à cet endroit aussi longtemps que nécessaire. Heureusement que ce n'était pas l'endroit où elle avait été emmener la première fois ! La voix de Warren la ramena a la réalité lorsqu'il lui dit qu'il était tellement désolé, qu'il ne pourrait jamais assez lui demander pardon.
"Non... Arrête s'il te plaît... Tu avais ta vie avant moi, c'est un fait. Je savais dans quoi je m'engageais. Je pense...je pense que tout le monde mérite une deuxième chance... Arrête de te rendre coupable. Si cet homme avait un coeur, il ne t'aurait pas demander de faire cette mission !"
Sans doute des propos naïfs de la part de la jeune femme qui ne connaissait pas le milieu. Rose était du genre à voir le bon dans chacun. Peut être que c'était une mauvaise idée ? Si elle s'en sortait de cette histoire, peut être qu'elle allait revoir ses positions ?
Pour répondre à la question de Warren, Rose lui décrit les conditions dans lesquelles elle était détenue. Cela pourrait être pire bien sû, mais elle se sent mal dans cet endroit qui n'est pas chez elle... Son travail le manque, elle pense a Mia qui n'aura pas de ses nouvelles... La vétérinaire essayait toujours d'envoyer un SMS par semaine a sa meilleure amie. Le dernier commençait à dater et surtout, le dernier resto lui rappelait a quel point les Mitchell lui manquaient. Elle était loin de se douter que la mission de Warren concernait Monsieur Mitchell. Elle rajouta a l'intention de son petit ami qu'elle ne savait pas si elle allait bien ou pas. Seule dans cet endroit, c'était difficile. Warren s'excusa en lui disant qu'il devenait nul loin d'elle et c'était surtout pour savoir si elle était bien traitée et surtout, elle devait manger, c'était important. Rose essuya les larmes qui coulaient de novueau sur ses joues et répondit :
"Je vais essayer. Au moins, ils ont de bons goûts en matière de nourriture."
Tentative veine de faire une blague. Pour se changer les idées, Rose demanda à Warren comment il allait. Sans doute pas bien. On lui avait imposé cette mission en prenant Rose en otage et elle lui demandait comment il allait ? La jeune femme se mordit la joue, mais écouta ce que son petit ami lui dit. Bien sûr qu'il avait eu de meilleurs moments, elle n'en doutait pas. Il avait peur de retomber dans ses travers. Son passé l'avait rattrapé et elle était sa bouée de sauvetage. Rose ferma les yeux un instant, serrant le téléphone contre son oreille comme si elle pouvait se fondre dedans pour rejoindre Warren.
"Tu ne vas pas sombrer Warren... Tu n'es plus seul... Aussi incroyable que cela puisse paraître, je serais toujours là. Je suis peut être fille, mais la nuit où je t'ai sorti de la rue, je savais que nous allions être lié d'une manière ou d'autre..."
C'était presque a la vie à la mort maintenant. Sa famille serait sans doute folle si elle sortait avec un "criminel", mais elle se fichait pas mal de l'avis des autres. Comme la conversation était un peu déprimante, Warren changea de sujet, ce qui n'était pas une mauvaise idée. Rose l'écouta lui dire qu'il lui arrivait parfois de penser à comment ils auraient pu vivre s'ils ne s'étaient pas rencontrer dans cette ruelle. La jeune femme eut un petit sourire derrière le téléphone malgré les larmes qui menaçaient de nouveau de couler. Il lui dit qu'ils auraient enchaîner les rendez vous, la boule au ventre a chaque rendez vous, apprenant à se connaître. Rose bougea pour changer de position sur le canapé. Avant qu'elle ne puisse dire quoique ce soit, Warren rajouta qu'il voulait lui offrir ce genre de rendez vous après tout ça, lui offrir la vie qu'elle méritait, d'être digne d'elle. Rose secoua la tête. Être digne d'elle ? Il l'était déjà en acceptant cette mission parce qu'elle était retenue en otage.. Elle prit une inspiration avant de lui répondre :
"Tu crois qu'on se serait rencontrer si je ne t'avais pas sorti de cette ruelle ? J'ose croire que si la vie t'as mis sur mon chemin ce soir là, ce n'était pas pour rien. Est-ce que l'on se serait rencontrer ailleurs ? Je ne sais pas, tu sais entre mon boulot et moi, c'est une grande histoire d'amour et je sors rarement..."
Warren faisait des efforts pour changer de sujet et rendre la conversation plus joyeuse et elle, que faisait-elle ? Elle cassait l'ambiance.
"Excuse moi... Je ne sais pas ce qui m'arrive, je n'ai jamais été comme ça... Je n'ai pas pour habiter de rester enfermer..."
Elle prit une inspiration avant de reprendre :
"Bien sur qu'il m'arrive de penser à nous si on ne se serait pas rencontrer dans cette ruelle. Peut être serais-tu passer a la clinique ? Peut être que l'on se serait rencontrer lors de mes rares sorties avec Liz, une amie qui a le don de m'entraîner partout ! Ou alors, simplement dans la rue ?"
Malgré elle, le sourire qu'elle avait perdu revenait un peu.
"Ou peut être lors de mes soirées au restaurant avec Mia, ma meilleure amie ? Il y a tant de possibilités... On aurait pu se chercher, les frissons des premiers rendez vous... J'ai toujours rêver qu'un homme me raccompagne jusqu'à chez moi, m'embrasse pour me souhaiter une bonne nuit et peut être un peu frustrée si cet homme part sans chercher autre chose... Tu sais, c'est bien un homme respectueux, mais parfois, quelqu'un d'un peu "rentre dedans"... C'est hyper sexy..."
Rose se mit à rougir lorsque son garde du corps passa devant elle pour aller à la cuisine. Elle cacha son visage dans sa maison et murmra a Warren :
"Je crois que mon garde du corps pense que je joue au téléphone rose avec toi... La honte"
Elle écarta ses doigts avant de voir l'homme repasser et aller dans une autre pièce.
"C'est bon, il est parti... Où j'en étais moi ? Ah oui... Les rendez vous suivants seraient tout aussi magique. Pas besoin de grands restos... Apéro dinatoire à la maison devant un film, c'est tout aussi bien..."
Rose joua avec ses cheveux de sa main libre. Oui, ce serait magique. Puis, une autre question vient dans les pensées de Rose. Est-ce qu'elle pouvait poser la question ? Après tout, qui ne tente rien n'a rien ?
"J'ai une autre question, tu n'es pas obligé de répondre tout de suite..."
Elle prit une profonde inspiration et lui demanda, timidement :
"Tu as... Tu as déjà penser à avoir des enfants ?"
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Sujet: Re: [+18] Le dernier coup de fil avant le point de non-retour ! Ven 4 Fév - 20:18
Le dernier coup de fil avant le point de non-retour !@Rose E. Taylor & Warren Cooper Comment j’avais pu être aussi con? Comment j’avais pu être aussi négligeant? Je me maudissais intérieurement tout en écoutant la voix que Rose qui était une douce caresse dans mes échos vide de mon cœur. Elle était tellement importante à mes yeux que la perdre serait pire que la mort. L’entendant me parler d’Adrien me fit tiquer. Certes j’avais une dent contre lui mais je n’aimais pas voir de colère dans les mots de Rose. Et elle avait du mépris pour O’Connor, j’en étais certain :
“Et s’il n’avait pas de cœur, tu ne serais plus en vie à l’heure qu’il est. Il est puissant Rose. Mais une fois tout ça terminé, je ne lui devrais plus rien. C’est un homme de parole et j’ai la sienne. Alors je vais faire ce que je dois faire et ensuite l’on sera à nouveau tous les deux.”
En parlant, je me rendais compte que j’essayais de me convaincre tout autant que j’essayais de la convaincre. J’avais envie de croire à une fin heureuse même si je n’étais pas optimiste de mon côté. Il fallait que je tente de l’être pour elle. Elle m’explique tout de même comment elle est traitée et je hoche la tête machinalement. Ce n’est pas l’idéal mais elle est bien installée et cela me rassure en un sens. Je n’aurais pas supporter de la savoir dans le trou à rats où je l’ai enlacé pour la dernière. Bordel, ses bras me manquent, son odeur… Je veux sentir son parfum encore et encore… Elle me demanda comment j’allais et j’avais dû lui mentir à demi-mots afin de ne pas l’inquiéter ou la rendre encore plus malheureuse. Et pourtant, je sentais qu’elle compatissais à mes mots. Dans le fond, je me raccrochais à elle, à la bonne étoile qu’elle était pour moi, à la joie et au bonheur qu’elle m’apportait depuis que j’avais fait sa connaissance. Ses mots étaient puissants, forts, solides. Elle me fit sourire à la pensée de la ruelle. Dieu seul sait ce qui se serait passé si elle n’avait pas été là cette fameuse nuit. Dans un murmure ma seul réponse fut :
“Je t’aime tellement…”
Comme un aveu à demi-mots, j’avais parlé avec mon cœur, avec mes tripes. Je venais de dire qu’elle était ma bouée et elle en retour venait de me prouver que j’avais raison. Même dans les moments les plus sombres, elle était et serait toujours ma lumière, mon rayon de soleil. Dans le but de la “remercier” de ses propos mais également parce que je n’voulais pas que cette conversation reste déprimante, j’avais volontairement changé de sujet afin de partir dans un songe, un rêve d’une autre vie, d’une autre rencontre, d’une autre histoire entre nous. Une histoire sans prise de tête, sans conflits, sans passé intrusif. Une histoire romantique et belle comme elle le méritait depuis le départ. Je voulais être digne d’elle, digne de son amour, digne de son courage, digne de sa personne…
Rose ne semblait pas entendre mes rêves et mes songes… Elle était trop triste pour penser à autre chose. Mais dans ses paroles je retins quelques mots qui m’arrachaient un sourire léger mais tout de même présent. Elle pense que je lui suis destiné. Que, quelque part, j’étais fait pour elle… elle pense vraiment cela et cela me fait chaud au cœur… Je lui serais destiné… Je reste songeur un instant à cette idée et Rose reprend. Elle s’excuse dans la foulée mais je ne réponds pas je la laisse poursuivre. Elle a besoin de parler. En l’entendant parler, un nom me frappa soudain… Mia ! Est-ce que c’était la même Mia de ma mission? Non, c’était pas possible… Je me faisais des idées… Je l’écoute, reviens à la conversation … Elle me trouve sexy parce que je suis “rentre dedans”. J’ai alors un petit rire à la pensée de notre premier baiser.
“Tu étais tellement belle, comment j’aurais pu résister… Et encore j’étais blessé à notre rencontre.”
Dans un murmure, elle me parle de son geôlier. Je pouffe de rire à l’idée qu’il pense que l’on peut avoir ce genre de conversation.
“Ça lui apprendra à écouter aux portes.”
Je la sens sourire, mon idée fonctionne et je souris également. Je crois qu’elle comme moi avons besoin de parler d’autres choses alors autant poursuivre sur cette lancée. Je me cale avec un second oreiller derrière la tête pour bien lui parler.
“Tu cuisines bien en plus alors je serais ravie de partager un apéro dinatoire, dans le canapé… Avec le pop corn pendant un film qui fait peur pour que tu puisses te blottir contre moi…”
Je soupire. La fin de ma phrase est un chouia plus triste… Mes yeux se baissent naturellement alors que je lui avoue :
“Tes bras me manquent… tu me manques tellement…”
Même en essayant de lui changer les idées, je ne peux m’empêcher de penser à la réalité de la situation. Moi en pleine mission suicide et elle emprisonnée je ne sais ou dans New-York. J’étais resté songeur, pensif et Rose m’interpella en me posant une interrogation :
“Vas-y, dis-moi.”
J’attrapais ma bière posée à côté du lit et je pris une gorgée alors que je l'entendais me parler d’enfants. J’avalais de travers ma boisson tout en me redressant en avant sur mon lit.
“Argh!!”
Je grogne un coup pour me reprendre avant de poursuivre.
“Désolé, j’étais en train de boire… Euhmhmm …”
Je ne pus m’empêcher de créer un silence… Est-ce que j’y avais pensé… Oui forcément mais ce n’était pas très réjouissant comme songes… puisque mon enfance avait été clairement pourrie… Le silence devient trop long… réponds-lui abruti :
“Euh… Oui, j’y ai déjà pensé mais … mais … disons que mon enfance n’était pas des plus sympa et je crois que j’ai un peu peur de refaire la même chose que mes parents m’ont fait…”
Putain, j’avais été honnête. Peut-être même un peu trop avant de penser qu’elle aussi aurait pu y penser :
La situation était tellement bizarre que Rose ne savait pas quoi en penser. Ils étaient tous les deux au téléphone, à se parler comme s’ils ne s’étaient pas vu de parler de la journée à cause de leurs travails respectifs. Mais la réalité était tout autre. Rose était retenue dans un appartement qui ne lui appartenait pas, avec un homme pour seul compagnie et il n’était pas de meilleur compagnie justement. Il la surveillait et elle détestait. Elle se sentait comme un animal en cage, a tourné en rond. Et le pire, c’était qu’elle ne pouvait rien y faire tant que Warren n’aura pas effectuer sa mission.
Rose n’en voulait pas à Warren, oh non. Elle savait que chaque personne avait un passé et celui de son amoureux venait de le rattraper. Mais elle savait aussi les bonnes intentions du jeune homme pour remontrer la pente. Il était juste là au mauvais moment. Elle n’aimait pas beaucoup cet Adrien, mais Warren lui dit que s’il n’avait pas de coeur, elle ne serait plus en vie. C’était sans doute une certitude, cet homme semblait avoir beaucoup de pouvoir. Warren le confirma dans ses dire. Il rajouta que lorsque ce sera terminer, il ne lui devrait plus rien. Elle espérait vraiment que le jeune homme ai raison. Être tous les deux. C’était ce qui la gardait éveiller un peu Rose. Se retrouver avec Warren, loin de s’imaginer que la tournure des évènements allaient les mener à une fuite et des larmes.
La vétérinaire écouta les rêves de Warren, mais triste, elle les zappa un peu. Ce n’était pas intentionnel, mais elle se sentait tellement démuni par cette situation… Elle n’avait pas l’habitude d’être coincer à quelque part, de ne pas pouvoir donner des nouvelles à ses proches. Certains devaient se demander pourquoi elle ne répondait pas au téléphone, d’autres se demandaient sans doute pourquoi elle n’était pas au travail… Il y avait tellement de personnes qui devaient se demander où se trouvait Rose Taylor. Peut-être même que certains allaient se présenter chez les policiers pour faire part de sa disparition ? Cela ne faisait pas encore 48h, alors peut-être qu’ils n’allaient pas le faire tout de suite. Rose répondit aux questions de Warren, lui parlant du fait que si les choses se seraient passées autrement, peut-être qu’ils se seraient rencontrer ailleurs, dans une situation différente ? Elle pouvait sentir le sourire dans le souffle de Warren au téléphone. Tout en continuant de discuter, Rose se rend compte que son garde du corps passe au moment même où elle parle du coté rentre dedans de Warren et elle se sent honteuse. Même une simple conversation entre amoureux, elle ne peut pas l’avoir sans que quelqu’un n’écoute. Warren pouffe de rire au bout du fil et le coeur de Rose se met à battre un peu plus vite. Il lui dit que ça lui apprendre à écouter aux portes. La jeune femme rigole doucement. Penser à autre chose, c’était tout ce qu’elle avait de besoin. Warren rajouta qu’elle cuisinait tellement bien, qu’il serait prêt à partager un apéro dinatoire avec elle, puis le pop corn pendant un fils d’horreur pour qu’elle puisse se blottir contre lui si elle avait peur. C’était cliché, mais elle aimait bien l’idée.
« J’aime beaucoup l’idée… »
Warren soupira au bout du fil et Rose sentit sa tristesse lorsqu’il lui dit que ses bras lui manquaient, qu’elle lui manquait tellement… La jeune femme savait que c’était le cas parce qu’il n’aurait pas chercher à la joindre si ça avait été le contraire si ?
« Tu me manques aussi… tellement… »
Pour changer les idées de tout le monde, elle demande à Warren si elle peut lui poser une question, une question donc il n’est pas obligé de répondre tout de suite parce qu’elle sait que ça peut faire peur. Elle pose sa question au mauvais moment apparemment parce qu’elle entendre Warren s’étouffer avec quelque chose.
« Warren ? Est-ce que tout va bien ? »
La jeune femme s’était redressée sur le canapé, légèrement inquiète. Le jeune homme lui explique qu’il était en train de boire. Rose secoue légèrement la tête avant de se rendre compte qu’il y avait un silence. Un long silence. Elle n’aurait sans doute pas du poser la question. Au moment où elle allait dire à Warren de laisser tomber qu’il lui répondit. Il lui dit qu’il y avait déjà penser, mais que son enfance n’était pas des plus sympas et qu’il avait un peur même de refaire la même chose que ses parents. La jeune femme pouvait comprendre, mais elle savait aussi que déjà, si Warren émettait le souhait de ne pas être comme ses parents, c’était déjà une grande avancée. Rose entendit la question de Warren sur le fait de vouloir des enfants. Elle dit :
« Tu sais, je n’ai pas eu la meilleure des enfances non plus. Je suis la petite dernière d’une famille de trois enfants. Mon frère a douze ans de plus que moi et ma soeur, dix ans de plus. Je n’étais pas prévue et on me la fait sentir toute mon enfance. Mais ce n’est pas grave, j’ai appris à vivre avec. Lorsque j’étais petite, je me suis blessée à la cuisse en tombant d’une clôture en métal… Même en convalescence à la maison, personne n’est venu me demander de mes nouvelles, c’était tout juste si mes parents ne m’en voulaient pas de m’être blesser. Tu comprends, une hospitalisation, ça coute cher ! Mais c’est ok. Je n’ai sans doute pas eu la même enfance que toi… Je le sens dans ta voix que ça a été difficile, tu n’es pas obligé d’en parler, c’est ok aussi d’accord ? »
Elle laissa quelques secondes à Warren avant de reprendre :
« Jusqu’à présent, je n’avais pas penser avoir des enfants parce que j’étais toute seule. Je me suis toujours dis que j’aurai peut-être des enfants un jour, mais ce n’était pas un obligation. J’ai… J’ai toujours peur d’être comme mes parents, de faire une différence entre mes enfants si j’en ai plusieurs. L’envie d’avoir un enfant est venue un peu plus fortement lorsque j’ai passé la barre des 30 ans en juin dernier et lorsque je t’ai rencontré. Je me suis rendue compte que j’avais envie de fonder une famille… avec toi. Tu ne seras pas comme tes parents et je ne serais pas comme mes parents d’accord ? On va se soutenir l’un et l’autre et on sera toujours là l’un pour l’autre ? J’ai vraiment envie de fonder une famille avec toi… J’ai juste hâte que cette histoire se finisse… »
Elle se projetait peut-être un peu trop Rose, mais elle avait envie d’y croire. Elle venait de tomber amoureuse de cet homme qu’elle avait sauvé dans cette ruelle un soir où elle était en intervention pour un animal. C’était une vérité. Maintenant, est-ce que la vie allait les aider et faire en sorte que les choses se passent comme ils le pensaient ? Ca, c’était moins sur.
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Sujet: Re: [+18] Le dernier coup de fil avant le point de non-retour ! Dim 13 Fév - 13:55
Le dernier coup de fil avant le point de non-retour !@Rose E. Taylor & Warren Cooper Finalement, j’avais voulu faire en sorte de contacter Rose afin de l’aider à lui changer les idées et notre conversation oscillait entre rêves inavoués et révélations plus sérieuses sur notre avenir et nos passés. C’était assez étrange comme conversation mais c’était également salvateur et apaisant. Parler avec ma Rose était d’une facilité déconcertante. Je pouvais parler de tout et de rien avec elle, je savais qu’il n’y aurait pas de jugement, jamais. Elle m’acceptait comme j’étais avec mes défauts, mes embrouilles et mon passé. Elle m’avait choisi tout entier et je savais que le jour où elle est tombée amoureuse de moi, j’ai été le plus chanceux des hommes.
Je lui parlais alors de mes envies de soirées chill avec elle, des mes idées de rendez-vous galants que j’aurais aimé faire avec elle et que peut-être nous ferions par la suite. Mes idées lui plaisent et je souris bêtement derrière mon téléphone à l’idée d’être romantique. Moi qui ne l’ai jamais vraiment été, je crois que je trouve en moi l’envie de l’être pour elle.
Et puis vint une question à laquelle je ne m’attendais pas… Les enfants. J’étais en train de boire au moment où j’entendis ses mots et il me fallut quelques secondes pour me reprendre suite à ma gorgée passée de travers. J’avais un peu éludé la question en parlant de ma famille mais Rose avait les mots… Elle me parla d’elle, de sa famille. Le mépris, l’ignorance, la sensation de ne pas être désirée. Je fronçais les sourcils à l’idée qu’elle ait pu avoir une enfance pareille. Je l’écoutais en silence. Je dois avouer que je n’avais pas franchement envie de parler de mes parents alors autant l’entendre me parler d’elle… Mais elle s’orienta bien rapidement sur ses désirs de devenir mère. et surtout sur ses désirs de fonder une famille… avec moi.
Je déglutis à l’idée d’être père. J’avais toujours cette colère, cette rage que mon père avait. Lui la faisait ressortir en me tapant dessus et j’avais toujours eu cette crainte de faire pareil - même sans le vouloir. Je tiquais alors silencieusement lorsque Rose affirma que je ne serais pas comme mes parents. Dans un premier temps, je ne répondis qu’à ses derniers mots …
“Je … Moi aussi, j’ai hâte que tout cela soit terminé, que je puisse te retrouver.”
Je déglutis à nouveau et me résignais dans l’idée qu’il fallait bien que je lui donne une réponse. Alors je fermais les yeux un instant pour trouver les mots qui seraient parfaits pour exprimer mes pensées les plus profondes :
“Avoir des enfants est une responsabilité … Je… J’ai pensé à te parler d’avoir une famille, c’est une envie aussi pour moi… avec toi… Mais c’est une étape… une grande étape pour nous deux et je veux qu’on prenne aussi du temps pour bien nous connaitre tous les deux…”
Un sourire se forme sur mes lèvres :
“J’aimerais avoir une fille… une princesse…”
C’était bête à dire mais c’était mes mots, mon ressenti, je voulais des enfants mais pas dans la précipitation et pas par obligation :
“Elle aurait tes yeux… ton sourire…”
Toujours mes yeux clos, je songeais au visage de Rose, sa beauté, outre lui faire des enfants, j’aurais d’autres envies bien plus sensuelles sur l’instant.
Se changer les idées, c’était une bonne idée. Warren lui manquait tellement… C’était presque douloureux de le savoir loin d’elle. Parce qu’elle voulait qu’il soit près d’elle, qu’elle soit dans ses bras juste pour se rassurer, pour se dire qu’elle ne rêvait pas cette partie de sa vie. Mais ce n’était pas possible… Elle était enfermée dans cet appartement avec son garde du corps qui semblait sur le point de lui demander de lui rendre son téléphone… Elle essaya de ne pas y prêter attention.
Ils parlèrent de tout et de rien et surtout, vient le sujet auquel Rose avait beaucoup penser ces derniers temps : Les enfants. Sur le coup, Warren avait faillit s’étouffer avec sa boisson, mais il se reprit assez rapidement en lui disant que oui, il y avait pensé. Il ne parla pas de sa famille, mais Rose sentait qu’il avait vécu quelque chose de difficile. Elle lui parla de son enfance parce que ce n’était pas quelque chose qu’elle cachait. C’était comme ça. Elle était la petite dernière qui n’était pas voulu mais qu’on avait gardé parce que c’était mal vu d’avorter dans la petite ville où Rose était née. D’un coté, la jeune femme était contente d’être là. Parce qu’elle avait toujours aimé la vie malgré tout. Elle n’avait jamais été violenté, c’était déjà ça. Peut-être que quelqu’un d’autre n’aurait pas supporter cette ignorance de la part de ses parents, mais pour Rose ça avait été libérateur. Elle avait pu partir pour New-York beaucoup plus facilement pour faire ses études. Après avoir parler de son enfance, la jeune femme parla de son envie d’être mère avec Warren. Rose lui dit alors qu’ils ne seraient jamais comment leurs parents, peu importe ce qui s’était passé dans la vie du jeune homme. Elle ne savait pas ce qui s’était passé, mais elle avait la conviction qu’il n’allait pas être comme eux… Elle avait confiance. Après le monologue de Rose, Warren lui dit qu’il avait hâte que tout soit terminé, qu’il puisse la retrouver. La jeune femme sourit derrière le téléphone. Oui, c’était le moment que tout se termine, loin de s’imaginer la suite. Warren finit par répondre à sa question en lui disant que avoir des enfants, c’était une responsabilité, il avait parlé d’avoir une famille avec elle parce qu’il en avait envie, mai c’était une étape, une grande étape pour tous les deux et il voulait qu’ils prennent le temps de bien se connaitre tous les deux. La jeune femme prit un moment avant dire :
« Oui, il faut qu’on apprendre à se connaitre avant tout chose, mais je sais qu’on va bien s’entendre tous les deux. »
Elle retrouva son sourire quand il lui dit qu’il aimerait avoir une fille, une princesse. Rose l’entendit lui dire qu’elle aurait ses yeux et son sourire… avant qu’il ne lui demande si elle était couchée. Sur le coup, elle ne comprit pas tout de suite, avant de comprendre et de répondre :
« Je suis au salon… Je doute que mon garde du corps me laisse partir avec son téléphone… attends… »
Rose se lève alors du canapé et voit son garde du corps qui est à la cuisine. Comme s’il avait un radar, ce dernier se lève d’un bond du tabouret et s’approche d’elle.
« Tu comptes allez où ? Tu restes là, je dois garder un oeil sur toi. »
Rose le regarde pendant quelques secondes avant de lui dire :
« J’ai des envies de femme… Et j’ai mon petit ami au bout du fil et je n’ai pas envie de vous en faire profiter. Si vous tenez à la vie, restez bien à la cuisine, sinon, je dis à votre patron que vous êtes quelqu’un de dégoutant qui écoute aux portes ! »
Rose n’est pas certaine que ces paroles soient entendu, mais contre toutes attentes, le garde du corps retourne à la cuisine, mécontent. La vétérinaire en profite pour se réfugier dans sa chambre et refermer la porte. Il n’y avait pas de verrou, alors elle glissa une chaise sous la poignée de porte. Elle n’avait pas très envie d’être interrompu dans sa conversation… Elle se glisse sur le lit et dit :
« Je suis là et je suis dans ma chambre… J’ai du bloqué la porte avec une chaise parce que je crains que mon garde du corps soit un peu… pressé de retrouver son téléphone… Mais je suis tout à toi ! »
Lui dire ce genre de mots la fit frissonner… Oui, elle était totalement à lui, depuis ce soir où elle lui avait sauvé la vie.
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Sujet: Re: [+18] Le dernier coup de fil avant le point de non-retour ! Dim 20 Fév - 16:41
Le dernier coup de fil avant le point de non-retour !@Rose E. Taylor & Warren Cooper Cette femme est parfaite. Elle comprenait ce que je voulais dire même quand j’avais du mal à m’exprimer. Elle voyait le positif en moi alors que je ne voyais que le négatif le plus souvent. Elle devinait chacune de mes allusions. Et nous passions sans difficultés d’un sujet plus sérieux comme la conception de la famille ou le fait d’avoir des enfants à un sujet tout à fait plus osé comme lorsque je lui demande où elle se trouve exactement. L’entendre me dire d’attendre me donne le sourire aux lèvres alors que j’écoute attentivement l’échange entre Rose et le garde du corps.
Je reste bouche bée dans mon lit alors que j’entends son assurance et sa réplique cinglante. Et le pire c’est que cela fonctionne puisque visiblement il la laisse faire. Bon Dieu que j’aime cette nana, elle a tellement d’assurance, tellement de répartie. Heureusement je suis allongé dans mon lit, sinon il m’aurait fallu une chaise…
J’entends alors la porte qui se ferme et je patiente le temps qu’elle s’installe. Lorsqu’enfin je l’entends à nouveau elle m’explique ce qu’elle a fait je ne peux retenir un petit rire.Mon naturel revient au grand galop et je parle un peu sans réfléchir :
« Tu sais que tu es unique toi alors… J’en reviens pas que tu aies osé lui parler comme ça… »
J’ai un léger rire moqueur avant de reprendre :
« Tu serais à mes côtés je te ferais l’amour rien que pour ton côté rebelle. »
J’aurais pu me raviser mais finalement je repris un air plus sérieux :
« J’adorerais t’embrasser dans le cou, caresser tes cheveux, glisser ma main sous son t-shirt pour profiter un peu plus de ton corps… »
J’aurais pu continuer mais je n’sais pas, peut-être d’un peu de retenue qui m’en empêcha… Pourtant mon corps me confirmait clairement que j’avais envie d’elle mais je n’étais pas un expert dans ce genre de méthodes…Un peu hésitant, je révélais alors à Rose une petite faiblesse dans mon idée :
« Je dois t’avouer que j’aimerais satisfaire tes envies de femmes mon ange mais je ne suis pas doué pour ce genre de méthodes… euh… Il faudrait que je dise à voix haute ce que je voudrais te faire… C’est ça ? Mon dieu, il y aurait tant à dire…»️ 2981 12289 0
Parler de famille fait ressentir à Rose qu’elle a envie de fonder quelque chose avec Warren. Elle n’a pas envie d’être comme ses parents, ignorant presque qu’ils avaient un troisième enfant, Rose. Elle n’avait jamais prit ça comme un malheur, mais plutôt comme une chance. Elle s’était vite rendu indépendante et le jour où elle était partie pour New-York, elle n’avait pas eu de difficulté à le faire puisque personne n’avait pleurer son départ. Rose se demandait parfois si sa famille avait des sentiments tellement ils étaient froids. Elle n’avait presque pas de nouvelles, même pour son anniversaire… Elle se secoua un peu lorsque Warren lui demanda si elle était dans sa chambre. La jeune femme lui confirma que non avant de se lever avec l’intention de partir dans la chambre justement. Elle se doutait bien de ce qui allait se passer par la suite. Le garde du corps revient vers elle pour lui demander où elle allait. Sans doute voulait-il garder un oeil sur elle, mais Rose lui dit qu’elle avait des envies de femme et qu’elle n’avait pas très envie qu’il en profite. Et elle le menaça de tout dire à son patron s’il écoutait au porte. Le laissant retourner à la cuisine, la jeune femme se dépêcha de retourner dans sa chambre en bloquant la porte avec une chaise. Après s’être installé sur le lit, elle reprend le téléphone dans lequel Warren lui dit qu’elle était unique, qu’il n’en revenait pas qu’elle ai osé parler au garde de la sorte. Rose eut un petit rire.
« Je crois qu’il va pas s’en remettre tout de suite en plus ! »
Warren reprit en lui disant que si elle était à ses cotés, il lui aurait fait l’amour tout de suite, juste pour son coté rebelle. Rose ferma les yeux en rigolant.
« Hum, et j’en aurai bien profiter… »
La jeune femme entend le jeune homme lui dit qu’il adorait l’embrasser dans le cou, caresser ses cheveux, glisser sa main sous son t-shirt pour profiter de son corps… La jeune femme sentait déjà son corps se réchauffer peu à peu juste avec ses paroles. Il lui manquait tellement, c’était presque pas normal d’avoir ce manque… La jeune femme soupira doucement et entend l’hésitation dans la voix de Warren qui lui avoue qu’il aurait aimé satisfaire ses envies de femme, mais qu’il n’était pas doué pour ce genre de chose. Il lui demanda s’il devait dire à haute voix ce qu’il voudrait lui faire. Il y avait tant à dire. La vétérinaire rigola doucement au téléphone, oubliant presque qu’ils ne pouvaient pas se voir avant que la mission de Warren soit terminé… Et loin de s’imaginer que ce serait encore plus long par la suite… Elle s’allonge sur son lit et lui dit :
« Oui, c’est ça… Par exemple, tu es allongé sur ton lit, je viens dans la chambre, faiblement vêtue… Imagine ce que tu veux… Je m’approche du lit et je viens grimper dessus avant de venir m’allonger à tes cotés… Je commencerais par venir effleurer ton bras avec mes doigts, et remonter jusqu’à ton torse, parce que j’imagine que tu es torse nu… Puis, je viendrais t’embrasser dans le cou, doucement en continuant mes caresses… »
Rose sentait son propre corps répondre au scénario inventé, mais elle se doutait que c’était aussi le cas pour Warren. Pourvu que rien ne vienne interrompre ce moment…
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Sujet: Re: [+18] Le dernier coup de fil avant le point de non-retour ! Sam 26 Fév - 12:22
Le dernier coup de fil avant le point de non-retour !@Rose E. Taylor & Warren Cooper Elle avait un don, ce n’était pas possible autrement. Elle avait un don pour me faire sourire et me dire les mots qu’il faut au bon moment. Elle avait un don pour me rendre fou d’amour pour elle.
Je la savais désormais seule, dans sa chambre allongée dans son lit et la seule envie que j’avais désormais était de la rejoindre et de lui faire l’amour comme jamais. De lui prouver que je pouvais la rendre heureuse, que j’étais un mec bien pour elle.
Mais je n'étais pas un adepte de ce genre de choses. Faire l’amour au téléphone ce n’était pas… mon truc. C’était quelque chose que je n’avais jamais fait. Je l’avouais alors à ma tendre Rose et comme à son habitude elle me comprenais et m’expliquais même en quelques mots le fonctionnement. Me donnant même les premières indications.
Je fermais les yeux, l’imaginant alors avec son débardeur de nuit et son short. Elle était tellement sexy dans cette tenue qui mettait ses courbes en valeurs. Elle s’approcherait de moi, s’allongerait à mes côtés en caressant mon torse et en m’embrassant dans le cou. J’avais des frissons rien que de songer à l’idée de ce qu’elle ferait si elle était vraiment là. Un gémissement m’échappa alors que je me mordais la lèvre tout en lui répondant :
« Hummm… Rose, faut pas me parler ainsi… Je suis déjà… enfin tu vois quoi… »
J’avais du mal à m’exprimer mais j’étais d’ores et déjà à l’étroit dans mon boxer. Je songeais au fait que c’était à moi de la faire languir alors je tentais quelques mots à mon tour :
« Je … Je ne resterais pas sur le dos si tu t’allonges, je me mettrais sur toi, embrassant tes lèvres, ton cou, descendant peu à peu au niveau de tes seins. Je les caresseraient en même temps que je les mordilleraient…. Mon autre main se glisserait sous toi dans ton dos afin de te rapprocher de mon corps pour que tu puisses sentir à quel point j’ai envie de toi. »
Sans le lui dire, ma main se posait alors sur mon boxer, glissant sous le tissu, je commençais à me masturber en imaginant la main délicate de Rose à la place de la mienne.️ 2981 12289 0
Rose avait réussi à se défaire de son garde du corps, mais le savoir pas très loin ne la rassurait pas trop. Bon d’accord, elle avait son téléphone entre les mains, oui elle allait dire ou faire des choses qui ne laissaient pas place à l’imagination, mais il pouvait bien la laisser tranquille une petite demi heure non ? Elle avait besoin de ce temps avec Warren parce qu’elle ne savait pas quand elle allait pouvoir lui reparler… et surtout, elle ne savait pas que la suite des évènements n’allaient pas être joyeux du tout. Mais pour l’instant, elle devait se concentrer sur Warren, sur eux deux.
Une fois dans la chambre et installée dans le lit, Rose guide doucement Warren dans ce nouvel exercice. Il n’est pas très à l’aise, ça se ressent, mais ce n’est pas grave, elle sait qu’il va très bien réussir. Lorsqu’elle lui parle, elle l’entend gémir légèrement et elle a une légère décharge dans son corps. Oui, elle adore l’entendre… Elle essaye d’enlever son pull pour ne rester qu’un débardeur et avec son jogging. Il commence déjà à faire chaud dans la chambre et elle se sent déjà toute chose… Elle entend Warren lui dire qu’il ne faut pas lui parler comme ça parce qu’il était déjà… enfin, elle voyait très bien. Elle se mordit la lèvre inférieure en attendant ces mots. Oui, elle se doutait bien dans quel état il devait être.
« Alors je suis contente que mes mots glissent sur toi ainsi… »
Puis, Warren s’essaye à l’exercice. Elle ferme les yeux pour l’écouter, il lui dit qu’il viendrait l’allonger sur le lit pour venir au dessus d’elle, l’embrassant sur ses lèvres, son cou et descendant jusqu’à ses seins. Des caresses et des mordillements que la jeune femme peut presque ressentir réellement tellement elle fond d’amour pour cet homme. Elle glisse une main sous son débardeur et caresse doucement ses seins comme si c’était Warren qui le faisait. L’autre main de Warren se glisserait sous elle pour la rapprocher de lui, se serrer contre elle pour qu’elle puisse ressentir tout son envie. Rose continue de se mordre la lèvre pour ne pas que son garde du corps l’entente… Elle coince le téléphone contre son oreille et son épaule et fait descendre sa main libre contre son ventre et la glisse doucement sous son jogging et son sous vêtement.
« Je me serrais contre toi un peu plus, je passerais mes mains dans tes cheveux avant de t’attirer vers moi pour que tu viennes m’embrasser de nouveau contre mes lèvres. Je glisserais mes mains sous mon débardeur pour le retirer, avant de reposer mes mains dans tes cheveux, dans ton cou, pour t’attirer contre moi un peu plus. Sentir ton corps contre moi, ta chaleur, tout toi… »
Elle sentait que les larmes étaient en train de lui monter aux yeux. Elle devait se reprendre. Dans une voix légèrement tremblante, elle rajouta :
« Je descendrais mes mains dans ton dos et je passerais mes jambes autour de ta taille. Venir à moi, c’est tout ce que je veux… »
Un gémissement s’échappa de ses lèvres lorsqu’elle intensifia ses caresses contre son intimité et ses seins. Warren lui manquait trop…
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Sujet: Re: [+18] Le dernier coup de fil avant le point de non-retour ! Jeu 3 Mar - 17:08
Le dernier coup de fil avant le point de non-retour !@Rose E. Taylor & Warren Cooper Le ton de la conversation avait changé et pas en mal. Nous étions passés de la conversation sérieuse sur ses conditions de détentions, à une conversation plus rêveuse axée sur nos projets et désormais nous étions sur une conversation passionnante orientée vers nos pulsions mutuelles.
Depuis qu’elle s’était isolée, qu’elle avait parlé de façon insoumise à son geôlier, que je la savais allongée sur son lit, seule et à mon écoute, mon excitation avait monté en flèche. Depuis que nous avions amorcé cette conversation érotique qui lui faisait du bien autant qu’à moi, je me caressais tout en lui parlant de ce que je pourrais lui faire.
Elle reprit la parole et ses mots étaient tout autant efficaces que si elle avait été là. Je me sens plus dur, plus sauvage dans mon excitation. Je gémis d’un son rauque à ses paroles qui me laisse entendre qu’elle se caresse également. Sa voix tremblait mais pas de peur non, plutôt d’excitation. Son gémissement était comme le mien, en proie à nos pulsions les plus secrètes.
« Ooohhh Rose… Hummm »
J’accélère légèrement le mouvement de va et vient sur mon membre alors que je continue notre action imaginaire :
« Je t’embrasserais en même temps que je te pénètrerais … D’abord doucement avec tendresse… Tout en te caressant tes formes, que cela soit tes seins ou tes fesses… J’aime tout ton corps en entier Rose. Et puis progressivement j’intensifierais mon mouvement pour te donner de plus en plus de plaisir. Je veux t’entendre … Imagines moi en toi, dans un mouvement rapide. No respirations s’accélèrent et je grogne de plaisir contre toi… »
Je me caressais avec vigueur désormais et mes grognements de plaisir devenaient réels puisque j’imaginais le corps de Rose, nue, sur le miens en train de se mouvoir sur moi pour que nous puissions jouir à l’unisson.
C’était presque irréel ce qui se passait entre eux. Pourquoi est-ce qu’ils étaient obligé de le faire au téléphone alors qu’ils auraient pu être ensemble ? A cause de cette stupide mission… Elle voulait rentrer chez elle, elle voulait que Warren soit là, qu’il la prenne dans ses bras, qu’il lui fasse l’amour comme jamais… Mais non, elle devait se contenter de le faire par téléphone. Ce n’était pas la même chose, mais pour l’instant, elle devait s’en contenter… Warren semblait prendre plaisir à ce petit moment alors, elle continua, elle aussi dans sa foulé. Elle venait de lui dire qu’elle passerait ses mains dans son dos et ses jambes seraient autour de sa taille. Il gémissait, elle aussi… Elle s’imaginait les doigts de Warren à la place des siens. Il continua en lui disant qu’il continuait tout doucement, l’embrassant une fois en elle, avec tendresse. Les caresses continueraient de plus belle. Il lui dit qu’il aimait son corps tout entier. Elle frissonna encore plus. Il rajouta qu’il allait intensifier le mouvement, il voulait l’entendre, lui donnant toutes les idées pour qu’elle monte assez rapidement au ciel… Elle entendait clairement que Warren était déjà bien haut lui aussi.
« Tes mouvements feront monter déjà pas mal. Mais je prendrais le dessus… Je te ferais basculer, pendant que tu resterais encore en moi, je prends les commandes, j’intensifie les mouvements… »
Clairement Rose n’allait pas tenir le coup, ses mouvements contre son intimité devenaient de plus en plus fort, plus rapide et quand Warren prononça son prénom, la jeune femme ne pouvait plus tenir…
« Warren ! »
Son corps se tendit tout d’un coup, dans un long gémissement. Le téléphone lui échappa de l’épaule et c’est avec une respiration rapide qu’elle reprit ses esprits doucement… Et elle se rendit compte une nouvelle fois qu’elle était toute seule… Elle se posa sur le coté, replaça ses vêtements et sentit les larmes lui montées aux yeux… Elle attrapa le téléphone et d’une voix tremblante dit :
« Warren… Je veux être avec toi… »
Elle retenait ses sanglots parce qu’elle ne voulait pas que le jeune homme se sente mal. La mission allait être terminer bientôt… Elle l’espérait…
« Je t’aime. »
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Sujet: Re: [+18] Le dernier coup de fil avant le point de non-retour ! Mar 8 Mar - 5:10
Le dernier coup de fil avant le point de non-retour !@Rose E. Taylor & Warren Cooper Tentant d’oublier l’espace d’un instant la situation merdique dans laquelle j’étais et qui m’avait obligé à m’éloigner d’elle, je voulais songer à nous et notre amour qui pour une fois dans ma vie était une démonstration d’affection sincère et réciproque. J’aimais cette femme autant qu’elle m’aimait. Je prenais du plaisir autant qu’elle en prenait et c’était d’autant plus intense lorsqu’elle reprit la parole.
L’imaginer en train de prendre le dessus, en train de s’affirmer et de me donner encore plus de plaisir tout en s’en offrant à elle… Je gémissais alors que mon membre se durcissait encore plus qu’il ne l’était déjà.
« Rooose… »
Je me raidissais de tout mon être alors que je sentais mes mains se souillées et mes draps devenant humide mais je m’en fichais. L’extase était là et j’avais jouis en même temps qu’elle. Ma satisfaction était là. Pourtant ma frustration était tout autant importante. Me rendant compte qu’une larme avait coulé sur ma joue en même temps, je l’essuyais bien vite d'un revers de la main en me relevant d’un coup.
J’entendais des petits bruits au téléphone, signe que Rose était en train de se réinstaller. Je me levais alors rapidement du lit, nu, pour aller me chercher un gant de toilette afin de me nettoyer grossièrement. Je mis le téléphone en haut-parleur en le posant non loin de moi le temps d’enlever les draps pour les jetés en boule.
La douce voix brisée de Rose se fit entendre et mon sang ne fit qu’un tour. J’attrapais le téléphone en m’asseyant à même le matelas pour lui parler.
« Ohhh ma belle, moi aussi je veux être avec toi. Je te promets que je vais nous sortir de cette galère rapidement. Je vais tout faire pour. Tu as ma parole Rose. Je t’aime tellement tu sais ça hein? »
J’avais cette impression horrible de lui faire vivre un enfer. Si proche l’un de l’autre puisque je savais que nous étions dans la même ville et pourtant si loin puisque l’on ne pourrait pas se revoir avant que j’ai terminé cette putain de mission. Elle était triste et c’était en partie de ma faute. Non c’était totalement de ma faute en réalité.
« Je suis désolé de te faire souffrir ma belle. C’était pas le but… »
Soudain, j’entendais une voix masculine. Je compris rapidement que le garde qui surveillait Rose était entré dans sa chambre…
« Rose? Ça va? Roooose ? »
En panique à l’idée de ne pas pouvoir lui reparler avant un moment, je m’étais remis debout, faisant les cent pas dans l’appartement, attendant qu’elle me réponde… ️ 2981 12289 0
Le septième ciel fut atteint en quelques minutes seulement, mais Rose savait qu’elle voudrait plus. Plus de Warren, plus de son corps contre le sien, moins de solitude. voilà ce qui faisait rêver Rose actuellement, mais elle ne pouvait pas l’avoir. Une fois redescendue, Rose reprit le téléphone avant de dire à Warren qu’elle aimerait être avec lui et qu’elle l’aimait beaucoup. Elle l’entendait s’activer dans sa chambre, sans doute pour se nettoyer un peu, mais elle l’entendit de nouveau quand il lui dit qu’il voulait être avec elle, qu’il allait tout faire pour les sortir de cette galère rapidement. Rose le croyait. Il était là, il cherchait des solutions, loin de se douter de ce qui pourrait se passer par la suite. Il rajouta qu’il l’aimait tellement. La jeune femme eut un petit rire et lui affirma qu’elle savait tout ça. C’était le meilleur des petits amis, malgré son passé. Elle n’avait jamais vraiment eu de relation stable et aujourd’hui, elle avait envie que ça change. Elle voulait faire sa vie avec Warren. Ce dernier s’excusa de nouveau de la faire souffrir, que ce n’était pas le but. Rose secoua la tête et commença :
« Ce n’est pas de ta faute, c’est de sa faute à… »
Rose entendit le bruit de quelqu’un qui allait forcer la porte. Elle avait bien installé une chaise sous la poignée pour éviter que le garde du corps ne vienne la déranger, mais il n’était pas de cet avis. Il vient défoncer la porte, faisant voler la chaise à l’autre bout de la pièce, faisant sursauter Rose au passage.
« Ca suffit maintenant, tu me rends mon téléphone maintenant ! »
Rose recula sur son lit, le plus loin possible de l’homme, le téléphone toujours à la main.
« Encore quelques minutes, s’il vous plait. »
Elle le vit s’approcher d’elle et pendant un cours instant, elle eut l’impression qu’il allait lever la main sur elle. Alors, elle se protégea de ses bras, le téléphone a porté de l’homme qui l’attrapa violamment et le porta à son oreille.
« Ca suffit maintenant, tu as eu ce que tu voulais, tu as fait ce que tu avais à faire, à utiliser ta main pour te soulager, maintenant ça suffit. Tu as quelque chose à faire pour le boss il me semble. Maintenant, c’est fini. »
Et il raccrocha au nez de Warren. Rose avait gardé la même position de défense, osa maintenant le regarder. Warren allait devenir fou. Il n’allait pas comprendre qu’elle n’était pas en danger. Rose se redressa un peu plus et regarda son garde du corps en lui disant :
« Vous n’avez pas de coeur, vous n’êtes même pas capable d’attendre quelques minutes pour retrouver votre téléphone ? Qu’est-ce qui se passe, vous avez votre catin à appeler ? »
Rose sut qu’elle était allé trop loin quand elle le vit revenir vers elle rapidement, mais il ne la toucha pas. Le boss n’aimait pas qu’on touche aux femmes. Rose était retombée assise sur le lit, mais n’avait pas peur. Elle défiait même l’homme. Ce dernier reprit :
« Ne compte plus sur moi pour recevoir un coup de fil de ton petit ami. C’est terminé. »
Rose le regarda partir et éclata aux sanglots lorsqu’il passa la porte, cette dernière ne pouvait plus se fermer puisqu’il l’avait cassé. Elle ne savait pas combien de temps elle allait devoir attendre pour rassurer Warren, mais une chose était sure : Le garde du corps allait sans doute avoir des soucis avec Warren ou le boss…
FIN DE RP POUR ROSE
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Sujet: Re: [+18] Le dernier coup de fil avant le point de non-retour ! Mar 8 Mar - 10:34
Le dernier coup de fil avant le point de non-retour !@Rose E. Taylor & Warren Cooper Le vacarme qui s’était fait entendre m’avait fait penser à une porte que l’on enfonce mais je n’étais sûr de rien. J’appelais Rose mais elle ne me répondit pas à moi mais bien à la voix masculine que j’entendais en fond. Visiblement énervé et impatient, le « garde du corps » de Rose s’énervait après elle.
Mon sang ne fit qu’un tour lorsque j’entendis le souffle fébrile de Rose avant de ne plus rien entendre durant quelques secondes. Et puis l’interlocuteur changea en même temps que je me raidissait - mais pas de la même manière que tout à l’heure. Mon poing libre se serrait en même temps que ma mâchoire alors que je grognais en entendant ses paroles :
« Espèce de fils de pute. »
Il avait raccroché sans même que je puisse offrir un dernier mot à Rose. J’éloignais lentement le téléphone de mon oreille. La rage était en moi comme un feu me dévorant de l’intérieur. Je voulais tout casser autour de moi à commencer par ce foutu téléphone mais j’en avais cruellement besoin. A la place, ce fut donc la bouteille de bière vide que j’attrapais avant de la lancer contre le mur. Elle exposa mais j’en avais rien à foutre. La table basse vola aussi pour se retrouver sans dessus dessous.
« MERDE ! »
Je lâchais mollement le téléphone sur le lit sans draps. J’avais besoin de me calmer sinon j’avais tout cassé. Une douche, une bonne douche ouais ça me fera du bien… De toute façon j’avais plus rien à faire pour ce soir… Cette mission allait devoir se régler et vite que je puisse la revoir… ou pas.
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