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 Somnolence et confidences [pv Juliet]

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MessageSujet: Somnolence et confidences [pv Juliet]   Somnolence et confidences [pv Juliet] EmptyDim 20 Mar - 18:05

Somnolence et confidences @Juliet Stewart & Henry MitchellCela faisait quelques jours que Jessica m’avait attaqué. Depuis cet instant, tout le monde était sur ses gardes. Elle avait été libérée le soir-même mais aucun n’avaient eu à faire à nouveau à elle. Mia et Tyler était sous bonne garde et j’avais également commencé les démarches pour que Juliet soit protégée et moi également. Je voulais trouver deux personnes de confiance où qui me soit bien recommandés alors oui j’étais un peu exigeant à ce niveau-là.

Il faisait nuit et je n’avais pas vu les heures passer. Bien entendu comme souvent j’avais sauté le repas du soir mais ces derniers jours, l’appétit n’était pas franchement au rendez-vous. Tout le monde était rentré chez eux. Les gardes du corps, Juliet, mes enfants… Il ne restait plus que moi. Je savais que je devrais rentrer et me reposer mais le travail c’était ce qui me permettait de ne pas trop réfléchir à mes autres problèmes alors comme souvent dans ces cas-là, je passais des heures sur des dossiers commerciaux, répondant aux mails internationaux car dans d’autres pays, il faisait jour.

Vers 22h30, je me servis un verre de whisky que je posais à côté de mon dossier en cours de relecture avant signature. Non pas qu’il était soporifique mais peut-être que la fatigue l’emportant sur  le travail, j commençait à m’endormir. Je luttais mais les lignes du rapport que j’avais sous les yeux se confondaient et il m’arrivait alors à plusieurs reprises reprendre la même phrase… Et puis plus rien.

J’étais de ce fait affaler sur mon bureau, mon ordinateur toujours allumé, mon portable vibra à la réception d’un sms de Mia me demandant pourquoi je n’étais pas encore rentré et avec pour seul compagnie une lampe de bureau faiblement éclairée et un verre de whisky à peine entamé.
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MessageSujet: Re: Somnolence et confidences [pv Juliet]   Somnolence et confidences [pv Juliet] EmptyDim 20 Mar - 18:34



Somnolence et confidences
Henry Mitchell & Juliet Johnson
Jessica Hartman, veuve noire qui aurait dû demeurer fantôme du passé, a refait surface il y a quelques jours. Cette femme qui a su conquérir le cœur si doux d’un homme déjà blessé par le passé, qui a su le détruire à nouveau en essayant de le tuer et en s’en prenant également aux enfants… Il est peu de personnes sur cette Terre que je n’aime pas, mais elle… J’ai du mal à me dire qu’elle est de nouveau libre et prête à bondir sur quiconque est proche d’Henry. Ça m’effraie d’ailleurs. N’a-t-elle pas déjà fait une crise de jalousie à cause de moi ? Je me souviens combien elle était odieuse avec moi alors que je n’étais rien d’autre qu’une secrétaire. C’est toujours ce que je suis d’ailleurs.

Dans un soupir, je repose mon attention sur la télévision, assise sur mon canapé. Je réalise que je n’ai pratiquement pas écouter une seule seconde mon épisode de la Loi et l’Ordre. J’ai la tête ailleurs. Même ma tisane entre mes mains est devenue froide. Je me lève donc pour aller à la cuisine. C’est là que j’entends mon téléphone vibrer et je vais le prendre. À cette heure, c’est normalement mon frère qui m’appelle mais cette fois, c’est Mia. Intriguée, je réponds. Avec les derniers événements, je suis inquiète. « Mia ? » Elle me demande si son père était toujours au bureau quand je suis partie. « Oui, pourquoi ? Tout va bien ? » Elle semble inquiète, me disant qu’il n’est pas rentré et qu’il ne répond pas à ses messages non plus. Ça ne lui ressemble pas de ne pas répondre à ses enfants, à moins d’une réunion, mais à cette heure, c’est peu probable. Elle soupire au bout du combiné et me dit de laisser tomber, qu’elle va aller voir elle-même au bureau. Je réagis alors rapidement. « Non. Non Mia, restes en sécurité, d’accord ? Je vais aller voir moi-même au bureau. Je te donne des nouvelles dès que j’y suis, d’accord ? » Elle s’inquiète pour moi, mais je la rassure. Je crois fermement n’avoir rien à craindre à comparé à elle. De toute façon, je tiens énormément aux Mitchell et je ne veux pas qu’ils se mettent en danger.

Après avoir raccroché, je m’habille et enfile mes chaussures avant de partir en voiture en direction du bureau. Ça change de partir en soirée ainsi. Je n’ai pas trop l’habitude de faire ce trajet à cette heure. Quand j’arrive, je gare ma voiture dans le garage souterrain du bâtiment et montre ma pièce d’identité de la compagnie au gardien de sécurité. Il me laisse entrer sans broncher et je me rends immédiatement à notre étage. Je suis immédiatement rassurée en voyant la faible lumière émaner de son bureau. Quand je vois qu’il dort par la fenêtre de son bureau, je souris et écrit vite fait à Mia que son père s’est endormi mais qu’il va bien. J’entre ensuite doucement dans le bureau, question de ne pas le réveiller brusquement. Il a assez de stress dernièrement, je préfère faire les choses en douceur.

À proximité de lui, je regarde son visage faiblement éclairé et sourit tendrement. C’est une vue dont je ne me lasserai jamais je crois. J’enregistre cette image dans ma tête et éloigne le verre de whisky de lui pour éviter une catastrophe, surtout à côté du portable. Je viens ensuite poser une main délicate, tendre, dans son dos. « M. Mitchell… » Ma voix n’est que murmure. Je le laisserais bien dormir, mais il va avoir des courbatures en restant ainsi. « Henry, il faut se réveiller. »


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MessageSujet: Re: Somnolence et confidences [pv Juliet]   Somnolence et confidences [pv Juliet] EmptyDim 20 Mar - 18:42

Somnolence et confidences @Juliet Stewart & Henry MitchellLa douce caresse que je sentais dans mon dos m’apaisa en même temps qu’elle me réveilla. J’ouvris alors les yeux en me redressant à l’appel de mon prénom. Le temps que je comprenne où j’étais, qui était à côté de moi et ce que je faisais là, mes yeux clignèrent plusieurs fois… Joignant mes mains pour qu’elles recouvrent mon visage le temps de me réveiller complètement… Puis mon visage tourna doucement vers ma secrétaire. Un sourire doux et calme s’afficha sur mon visage à la vue du sien : Juliet. Comme à son habitude elle avait sur moi un regard attentionné mêlé à une part d’inquiétude. Elle s’occupait de moi depuis tellement d’années qu’elle semblait me connaitre par cœur. Doucement je me repris en me redressant pour lui répondre :

« Juilet ? Euh… Je suis désolé mais qu’est-ce que vous faites ici à cette heure ? »

J’étais un peu dans le gaz dans le sens où je devais complétement me réveiller pour lui tenir une conversation plus agréable. Je me tournais entièrement vers elle. Lorsque mes yeux se posent sur elle, je la détaille avec attention. Son attitude n’est pas tout à fait la même que lorsque nous sommes en pleine journée de travail mais c’est normal. Lorsque nous sommes seuls tous les deux, la complicité naturelle qui s’est installée entre nous au fil des années revient doucement. Elle est plus douce et plus attentionnée et je suis moins autoritaire avec elle, devenant plus ce que je pense être pour elle un « ami » qu’un patron. Pour elle, la journée était terminée depuis longtemps et je l’avais vu partir du bureau pour rentrer chez elle alors de fait je m’inquiète. Me levant doucement, je pose naturellement ma main  sur son avant-bras en plongeant mon regard dans le sien :

« Il y a un soucis, tu as un soucis Juliet? »

Je me rends compte que je suis proche d’elle. Trop proche peut-être… Je me racle la gorge en reculant d’un pas, rompant le contact que j’avais avec elle. Mes yeux se reposent sur mon bureau en bazar et je voudrais me justifier devant mon comportement et le fait que je l’ai surement inquiétée.

« Je suis navré, je … euh… disons qu’au condo c’est plus tendu que je l’aurais voulu… du coup je crois que j’ai tendance à travailler plus… »

En effet, depuis que j’avais annoncé le retour de Jessica dans nos vis à tous, Mia et Tyler m’en voulaient encore un peu. Enfin ils n’étaient plus autant en colère mais ce n’était pas la grande joie à l’appartement. Et inconsciemment j’avais plus tendance à rester tard et à travailler pour penser à autre chose. C’était souvent ce que je faisais quand quelque chose me tracassait, je me plonge dans le travail. Je sens toutefois que la présence de Juliet à mes côtés est apaisante. Elle a toujours eu cet effet bienveillant sur moi. Un effet que j’apprécie ressentir à son contact et à sa proximité. En prenant mon téléphone, je vois un message de Mia et plusieurs appels manqués. Je relève les yeux vers Juliet, un mince sourire aux lèvres :

« C’est Mia qui t’envoies ? »

Mon regard plonge alors dans le sien et durant quelques secondes, je perds pieds, j’oublie tout ce mes soucis, tous mes tracas. Juliet a ce pouvoir sur moi et là, maintenant il est le bienvenue. Là, maintenant j’ai besoin d’elle à mes côtés.
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MessageSujet: Re: Somnolence et confidences [pv Juliet]   Somnolence et confidences [pv Juliet] EmptyDim 20 Mar - 18:44



Somnolence et confidences
Henry Mitchell & Juliet Johnson
Monsieur Mitchell se réveille et aussitôt, il me demande ce que je fais ici à cette heure. Il est évident que je n’ai rien à faire ici. Il est tard et le bureau est fermé depuis un long moment. Je vois bien qu’il est dans le pâté et qu’il n’est pas encore tout à fait réveillé alors je ne dis pas grand-chose. Je me recule d’un pas à la place quand il se lève – même s’il se rapproche en se levant – et je vois alors que l’inquiétude déforme son visage. Il me demande si j’ai un souci et je souris alors tendrement. « Tout va très bien, ne vous inquiéter pas. » Je comprends pourquoi il me le demande par contre. Son ex-femme, une femme dangereuse qui ne m’a jamais aimé, est à nouveau en liberté et après s’en être prit à Henry, toute la famille Mitchell est inquiète qu’elle tente autre chose pour s’en prendre à son entourage. Et j’en fais partie, apparemment.

Naturellement, la barrière du vouvoiement tombe et mon patron devient mon ami. Il est si près de moi et étrangement, je ne recule pas comme je le ferais près de n’importe quel homme qui entre dans ma bulle personnelle. Henry, lui, ne me gêne pas. Il faut dire que ça ne m’embêterait pas de partager ma bulle avec lui. Il recule pourtant d’un pas en rompant notre contact visuel et il me présente alors ses excuses. Je secoue légèrement la tête pour faire signe que ça va, même s’il ne me regarde pas. Je comprends ce qui se passe. Je ne vis pas avec eux, mais je connais assez la famille Mitchell pour comprendre ce qui se passe dans leur vie. La situation est tendue, même s’ils restent professionnels au travail. Quelqu’un d’autre que moi ne verrais pas la tension. Mais moi, j’ai vu les enfants de mon patron grandir. J’ai vu mon patron évoluer dans cette vie difficile qu’il a pu vivre. Je les connais très bien. Je les aime également comme s’ils étaient de ma propre famille.

« Ne t’en fais pas, je comprends. Avec tout ce qui se passe, la situation est difficile pour tout le monde. C’est normal. » Je ne suis pas plus du côté de Henry que de Mia ou Tyler. Il est certain que si j’avais été à la place de mon patron, j’aurais sans doute fait la même chose. Mia et Tyler sont très importants à mes yeux aussi, après tout. « Par contre, rester seul n’est peut-être pas la meilleure idée. » Je l’inviterais bien à la maison pour lui offrir un refuge, mais j’ai peur que cette invitation paraisse malsaine alors je me tais. « Je suis là si tu as besoin, d’accord ? » Je n’aime pas le savoir seul, autant physiquement que dans sa tête. Il a toujours eu tendance à s’isoler et j’ai peur qu’il se morfonde.

Je le regarde prendre son téléphone et voit alors un sourire léger apparaître sur son visage. Il me demande alors si Mia m’envoie et je souris un peu plus. « Elle était inquiète alors elle m’a téléphoné pour savoir si tu étais toujours ici quand je suis partie. Elle allait venir mais je lui ai dis que je viendrais moi-même. Je préférais qu’elle reste en sécurité. C’est trop dangereux qu’elle ou Tyler sortent en ce moment, surtout à cette heure. » À nouveau, nous échangeons ce regard, un regard que j’échangerais bien plus souvent avec lui si c’était possible, un moment qui ne dure que quelques secondes mais que je chéris à chaque fois. « Tu sais… Je tiens beaucoup à eux. Je m’en voudrais s’il leur arrivait quelque chose si j’ai le pouvoir de l’éviter. » Mon sourire devient un peu plus léger, mais la sincérité reste là.


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MessageSujet: Re: Somnolence et confidences [pv Juliet]   Somnolence et confidences [pv Juliet] EmptyDim 20 Mar - 18:50

Somnolence et confidences @Juliet Stewart & Henry MitchellLa présence de Juliet à mes côtés a toujours été naturelle pour moi et pourtant ce soir, je suis différent. Peut-être parce que le contexte professionnel n’est pas présent en cet instant. Si la proximité avec elle me fait humer son parfum enivrant, je me reprends rapidement afin de remettre une certaine distance et même si cela me déplait légèrement je tiens à respecter son espace.

Elle me répond naturellement et avec douceur qu’elle comprend et que ma réaction est normale. C’est agréable de me sentir soutenu même si je sais pertinemment que Juliet ne prendra jamais partie entre moi et mes enfants et c’est très important pour moi qu’elle garde son libre arbitre et son indépendance. Mia et moi-même la soumettons à une certaine pression constante et à un travail de dingue alors je tiens à ce qu’elle puisse rester libre de dire ce qu’elle pense et nous donner son avis quand cela est nécessaire.

« Merci Juliet. »

Je la regarde, le sourire aux lèvres et je sens quelque chose dans ma poitrine que je n’ai pas ressentie depuis bien longtemps. Un silence de plusieurs secondes s’installe mais ce n’est pas le genre de silence gênant que l’on voudrait combler dans la foulée. Non c’est un silence doux et apaisant comme une bulle de coton qui se développe autour de nous alors que nous avons le regard plongé l’un dans l’autre. La pensée de l’embrasser me traverse l’esprit un instant. Maudit soit Tyler de m’avoir mis ses idées dans la tête. Maintenant je me rends compte que je pourrais regarder Juliet différemment…

Elle reste d’autant plus bienveillance avec moi qu’elle me précise que même si la situation au condo n’est pas glorieuse, il n’est pas bon que je reste seul. Du coup, la belle Juliet devant moi me propose d’être là si besoin. Mon regard s’attendri naturellement alors que je lui réponds doucement :

« Merci, je sais que tu es là pour veiller sur moi… mais qui… qui veilles sur toi ? »

Inquiet à nouveau pour elle, j’avais toujours cette peur qu’elle se perde comme moi dans le travail. Finalement, elle n’avait pas d’enfant et pas d’époux… Et pas de petit ami à ma connaissance… Sa vie c’était son travail et j’étais son patron. Du coup, Juliet avait toujours eu tendance à s’occuper de moi sans que je prenne le temps de prendre soin d’elle.
Dernièrement j’avais tout de même opté pour lui prendre un garde du corps. Un certain Oliver Barnes. L’homme semblait clean et les recherches qui avaient été faites sur lui me laisser penser que Juliet serait entre de bonnes mains.

Finalement je fais éclater notre bulle de coton en prenant mon téléphone qui clignote dans tous les sens. Je vois que j’ai reçu plusieurs messages et appels manqués de Mia et je comprends rapidement que c’est Mia qui a prévenu Juliet. Cette dernière me confirme que ma fille était inquiète pour moi. Et c’est Juliet qui s’est proposée de venir vérifier où j’étais pour garder mes enfants en sécurité.
Mes yeux se teintent d’inquiétude. Certes Juliet a protégé mes enfants mais qui la protège, elle, en cet instant ? Mes yeux se perdent à nouveau dans les siens lorsqu’elle m’annonce tenir à mes enfants comme si c’était les siens. Je suis touché par sa douceur et sa bienveillance à l’égard de ma famille. Elle ne voudrait pas qu’il leur arrive quelque chose et soudain je réalise tout autre chose.

Je pose alors mon téléphone et m’approche de Juliet en conservant le contact visuel avec elle. Ma main se glisse naturellement le long de son bras pour finir dans la sienne alors que je parle à voix basse :

« Et s’il t’arrivait quelque chose à toi par ma faute, jamais je ne pourrais m’en remettre. Je … tu comptes pour moi tu sais… »

Mes mots sont peut-être déplacés mais je mets quelques secondes à m’en rendre compte… Pourtant je garde ma main dans la sienne et mon pouce glisse sur le dessus de sa main comme s’il tentait d’en mémoriser chaque millimètre. Mes yeux descendent lentement de ses yeux pour s’égarer sur ses lèvres mais je me retiens. Ce n’est pas professionnel, ce n’est pas digne d’un Président Directeur Général, ce n’est pas si facile pour moi… Je déglutis difficilement et finalement je baisse les yeux :

« Tu es tellement importante dans ma vie Juliet. J’ignore si tu te rends compte à quel point. »

Mon aveu ressemble à l’aveu d’un enfant qui a fait une bêtise. Je n’ose plus la regarder, mes yeux sont fixés sur ma main qui enlace la sienne. Mais est-ce vraiment une bêtise d’éprouver à nouveau quelque chose pour quelqu’un. Est-ce que ce n’est pas plutôt une peur irascible de souffrir à nouveau ? Est-ce que cette peur m’empêcherais de voir que Juliet elle aussi tient ma main dans la sienne et qu’elle n’as pas fui en courant sous mes paroles ?
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MessageSujet: Re: Somnolence et confidences [pv Juliet]   Somnolence et confidences [pv Juliet] EmptyDim 20 Mar - 18:58



Somnolence et confidences
Henry Mitchell & Juliet Johnson
Qui veille sur moi ? C’est une bonne question. J’ai toujours eu l’impression que c’était lui, vu comment je suis traitée ici, mais je ne peux pas lui répondre une chose pareille, n’est-ce pas ? Je ne dis donc rien. Je me contente de le regarder comme il me regarde, comme s’il m’enveloppait dans une bulle protectrice avec son simple regard. Je me sens en sécurité là, sous ses yeux. Plus que je ne l’ai jamais été. Peut-être est-ce parce que son regard sur moi est soudain… différent ? Sans ajouter quoi que ce soit, je le regarde aller prendre son téléphone en gardant jalousement secret les sentiments qui m’envahissent.

Henry me demande alors si c’est Mia qui m’a demandé de venir, alors je lui réponds, comme quoi j’ai préféré venir moi-même pour qu’elle reste en sécurité. Je lui avoue alors que je tiens à ses enfants et que je m’en voudrais s’il leur arrivait quelque chose. J’ai passé plus de temps avec la famille Mitchell dans ma vie que de temps passé sans eux, sans les connaître. C’est évident qu’ils sont importants pour moi. Henry pose son téléphone et se rapproche de moi à nouveau. Mon cœur accélère. Je le sens. Sa main vient prendre la mienne. Je suis surprise un peu par ce geste, mais sans trop l’être non plus. Je ne vais certes pas m’en plaindre en tout cas.

Ses mots alors m’atteignent droit au cœur. Je compte pour lui. Je le savais, du moins je m’en doutais, mais l’entendre de sa bouche me touche tellement. « Toi aussi tu comptes pour moi. » Est-ce que je rêve ou ses yeux viennent de regarder mes lèvres ? Non, j’ai dû me l’imaginer. Quand il baisse les yeux, je me sens rougir légèrement. Il me dit des mots qui me touchent en plein cœur. J’ai envie d’entendre entre les lignes qu’il a les mêmes sentiments que moi. J’en ai sérieusement envie. « Henry… »

Je crois que je n’ai jamais prononcé son prénom sur ce ton, avec autant de gentillesse et surtout de tendresse dans la voix. Ma main serre la sienne un peu plus, comme pour lui faire comprendre que je ne veux pas la lâcher. « Toi aussi tu es très important dans ma vie. » Je donnerais littéralement tout ce que j’ai pour lui et ses enfants, même ma vie. Doucement, ma main de libre vient se poser sous son menton pour qu’il relève les yeux. Je souris alors légèrement dès que son regard est dans le mien. « Ne baisse pas les yeux. Tout va bien. » Ma main caresse doucement sa joue, comme pour le rassurer plus que pour autre chose, mais aussi pour lui faire comprendre que je ne compte pas reculer quand il s'approche de moi ainsi. Cette proximité m'est précieuse. « Tout ira bien. » J’ai envie d’y croire. Il faut rester positifs. Nous devons rester forts. Et pour une fois dans ma vie, j’aimerais être forte aux côtés d’Henry, au lieu de l’être en admirant son dos.


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MessageSujet: Re: Somnolence et confidences [pv Juliet]   Somnolence et confidences [pv Juliet] EmptyDim 20 Mar - 19:03

Somnolence et confidences @Juliet Stewart & Henry MitchellSa présence à mes côtés est à la fois grisante, touchante, bienveillante mais également enivrante et désirable. Je me rends compte que j’aime de plus en plus lorsqu’elle est près de moi. Est-ce que ce sont les paroles de mes enfants à son égard qui me font la voir différemment ou alors est-ce que c’était sous mon nez depuis le début et je commence seulement à m’en rendre compte. Juliet compte pour moi plus que je ne veux bien me l’admettre mais surtout, elle compte pour moi malgré les barrières que je fixe autour de mon cœur pour m’attacher à nouveau à quelqu’un. Elle compte pour moi malgré le fait qu’elle soit une collègue de travail et que j’ai moi-même interdit les relations entre collègues. Elle compte pour moi malgré la distance que je me suis toujours efforcé de maintenir. Elle compte pour moi après tant d’années passées à ses côtés. Elle compte pour moi…. Sa façon d’être à mes côtés, sa façon de me parler lorsque nous sommes tous les deux, sa façon de prononcer simplement mon prénom comme si sa vie en dépendait… Son regard sur moi, ses lèvres qui se mordillent quand elle réfléchit, sa petite mèche de cheveux rebelle qui pointe le bout de son nez sur son visage lorsqu’elle travaille, son sourire en toutes circonstances… Tout chez elle me plait de plus en plus et je m’en rends compte seulement maintenant, après tant d’années à vouloir me trouver quelqu’un, après tant d’années à avoir souffert parce que je ne me suis jamais tourner vers les bonnes personnes… Je réalise là maintenant que la bonne personne était peut-être devant moi depuis le départ.

Je sens sa main qui serre la mienne alors que je lui annonce qu’elle est importante dans ma vie et à ma vie. Je me rends compte que j’ai rarement parlé avec autant de sincérité et de tendresse envers une femme. Je me rends compte qu’elle fait de moi un autre homme. Non … elle me révèle qui je suis réellement au fond de moi. Elle me fait me sentir vivant. Elle me rassure et je relève doucement les yeux vers elle.

Juliet, pourrais-je oser dire ma Juliet un jour ? Elle est tellement belle, tellement douce et délicate, tellement précieuse à mon bonheur, tellement tout que je plonge à cœur perdu dans ses yeux et que je reste muet quelques précieuses secondes durant lesquelles je l’admire tout simplement. Elle me dit que tout ira bien et ces mots-là dans sa bouche, je pourrais presque y croire tellement ils semblent sincères. Oui, avec elle, j’ai ce sentiment que tout ira bien, que nous pourrions être heureux.

Sans la quitter des yeux, ma main remonte doucement pour se caler dans son cou, mon pouce caressant sa joue et le bout de mes doigts se faufilant dans sa nuque sous ses cheveux. Je pense que je pourrais presque l’embrasser ici, là, maintenant. Nous sommes seuls et sans pression, nous sommes bien mais il y a encore cette petite voix dans ma tête qui m’en empêche. Alors je reste là, le regard fixé dans le sien, ma main caressant sa peau douce qui fait monter en moi une envie folle de la toucher encore et encore… L’embrasser revient à nouveau à mon esprit… Je regarde furtivement ses lèvres…

Je ressens son envie à elle d’être également proche de moi. Nos corps se frôlent alors que j’approche lentement mon visage du sien. Je ferme lentement les yeux devant une proximité évidente mais à l’instant même où j’aurais pu enfin l’embrasser et goûter à ses lèvres passionnées, je me résigne. Je relève la tête et lui embrasse le front avant de la prendre dans mes bras. Je la serre contre moi, comme pour me faire pardonner de ne pas avoir réussi à passer à l’action et alors je passe lentement une main dans son dos, je glisse mon visage dans son cou, dans ses cheveux ou je murmure tendrement :

« Avec toi, je le sais, tout ira bien. Je suis tellement heureux que tu fasses partie de ma vie. Sans toi, je serai totalement perdu ma Juliet. »

Mes mots qui sortent de ma bouche sans permission viennent directement de mon cœur et je l’ai fait. Je l’ai appelée ma Juliet parce qu’elle compte tellement pour moi que je ne peux pas me résigner à l’ignorer mais je ne suis pas encore prêt à passer à l’étape d’après.
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MessageSujet: Re: Somnolence et confidences [pv Juliet]   Somnolence et confidences [pv Juliet] EmptyDim 20 Mar - 19:05



Somnolence et confidences
Henry Mitchell & Juliet Johnson
Cette proximité… C’est comme si soudainement, dans le chaos de la vie d’un homme d’affaire brisé par les femmes qui ont partagé sa vie et celle de sa secrétaire qui regarde son dos depuis si longtemps, le temps nous donnait enfin ce moment que nous avions attendus. Je peux ressentir qu’Henry ressent les mêmes choses que moi. Sa main dans la mienne, sa proximité, son souffle, sa confidence… Tout me le fait comprendre. J’ai enfin l’impression d’avancer. Il faut dire que je n’ai jamais vraiment essayé de faire le moindre rapprochement. Je sais ce que Henry pense des relations entre collègues et ça ne m’a jamais vraiment gêné non plus. Le voir tous les jours me suffisait amplement. J’aime le regarder, l’admirer de loin. Quand il est concentré dans son travail, il est magnifique. C’est un homme passionné par ce qu’il fait et c’est toujours magnifique à mes yeux, chaque fois que j’ai la chance de le voir faire.

J’essaie de le rassurer, de lui dire que tout ira bien. Je ne sais pas si j’essaie de me convaincre moi-même ou si c’est lui que je veux convaincre, mais je sens que mes mots le touchent. Mon cœur s’accélère alors que sa main vient se poser dans mon cou. Ses doigts dans ma nuque provoquent des frissons sur tout mon corps et si je ne le connaissais pas aussi bien, je me serais déjà laissé fondre dans ses bras, sur ses lèvres. Mais je n’en fais rien. À la place, je le regarde, me doutant bien qu’il ressent la même chose. En revanche, je sais qu’il ne fera rien. Du moins, je m’en doute. J’ose espérer pourtant. Peut-être suis-je beaucoup plus romantique que je ne le croyais.

Mon corps est très proche du sien, plus proche qu’il ne l’a jamais été. Il approche son visage du mien alors que ma poitrine touche son torse. Ça y est ? C’est maintenant que je vais avoir droit à un baiser ? Je ferme les yeux, espérant enfin goûter ses lèvres, mais ce moment n’arrive pas. À la place, ses lèvres touchent mon front et je souris légèrement en coin. J’aurais pensé être davantage déçue, mais je ne le suis pas tant que ça. J’ai malgré tout l’impression d’avoir fait un pas de géant avec lui, vers lui, et lui vers moi. Ses bras alors me prennent pour me serrer contre lui et je me laisse aller à cette étreinte, posant ma tête sur son épaule. J’ai envie de m’accrocher à lui comme si ma vie en dépendait, mais je me contente de le serrer contre moi également. Quand son visage se cache dans mon cou, je passe ma main dans sa nuque, caressant tendrement celle-ci avec mon pouce.

Ses mots chatouillent mes oreilles délicieusement. SA Juliet. Il l’a dit, je n’ai pas halluciné, n’est-ce pas ? Il me dit qu’il est heureux de faire partie de ma vie et j’ai envie de lui répondre la même chose. Je le laisse terminer et sourit. « Moi aussi Henry. Pour rien au monde j’échangerais ma place. Je veux juste… » Oserais-je ? Il m’a déjà fait comprendre à sa façon qu’il me voulait près de lui, n’est-ce pas ? Alors qu’est-ce que j’ai à perdre. « Je souhaite juste être près de toi. Peu importe la façon. Je veux pouvoir veiller sur toi. » Ma voix devient alors un murmure. Je ferme les yeux. Je n’ose même pas le regarder après ce que je viens de dire.  Je ne sais même pas comment je pourrai le regarder demain. « Je serais perdue sans toi aussi. »


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MessageSujet: Re: Somnolence et confidences [pv Juliet]   Somnolence et confidences [pv Juliet] EmptyDim 20 Mar - 19:07

Somnolence et confidences @Juliet Stewart & Henry MitchellEst-ce qu’il était raisonnable d’être au travail à cette heure-là? Je ne crois pas. Est-ce qu’il était raisonnable d’être en compagnie de ma secrétaire alors que les bureaux sont vides? Je n’en n’étais pas certain. Est-ce qu’il était raisonnable d’être si prêt d’elle et de lui faire une déclaration? Définitivement non. Et pourtant… Pourtant j’étais là, dans mon bureau à cette heure tardive, en tête à tête avec Juliet et nous étions à une distance que la bienséance aurait reniée à coup sûr. Et cela ne semblait pas nous déranger le moins du monde. C’était même plutôt l’inverse, comme si nous attendions en réalité cela depuis des années.

Mais suis-je seulement prêt à y croire? Suis-je seulement prêt à oser aimer à nouveau pour prendre le risque de souffrir à nouveau? Suis-je seulement capble de remettre en question mon amitié de longue date avec elle pour quelque chose qui certes serait plus beau mais également bien plus compliqué dans ma vie. Quand je vois son sourire sur ses lèvres, j’ose imaginer que oui, je suis prêt à prendre tous les risques mais lorsque je l’observe il y a toujours cette petite voix dans le fond de mon esprit qui me conseille de patienter, d’attendre le bon moment… Et vu tout ce qui se passe dans ma vie ces derniers temps, ce n’est clairement pas le bon moment…

L’entendre me dire qu’elle est bien là où elle est, qu’elle se sent à sa place, qu’elle veut veiller sur moi, qu’elle aime veiller sur moi et qu’elle aussi serait perdue sans moi, tout cela me réchauffe le cœur et je ne peux rien faire d’autre que lui sourire. Mais je voudrais également être entièrement honnête avec elle car je sais que se livrer comme elle le fait n’est pas évident. Je suis et resterais son patron.

Délicatement, je glisse l’une de mes mains dans la sienne pour lui faire comprendre que je suis et que je resterai là. De l’autre main, je le place sous son menton pour lui relever le visage et l’obliger à rouvrir ses beaux yeux et me regarder. Je perds décemment toute notion de courtoisie et de relation patron/secrétaire en cet instant. Je ne vois qu’une femme merveilleuse et je comprends alors que je ne peux pas me mentir à moi-même plus longtemps :

« N'ai jamais honte d’être honnête avec moi. Ne baisses pas les yeux, tu es une femme extraordinaire Juliet. J’ai de la chance… Je… »

Finalement je craque sous la frénésie de cet instant. Laissant mon cœur me guider et non plus ma raison, je m’approche de son visage et alors que je ne suis plus qu’à quelques centimètres d’elle, je ferme les yeux. La seconde suivante, mes lèvres se sont délicatement posées sur les siennes. Ma main qui était sous son menton glisse jusque sur sa nuque pour rendre ce baiser plus doux et plus passionné alors que celle qui tenait sa main se glisse dans le creux de ses reins. Je sens alors cette vague de chaleur et de plaisir qui me parcourt, une sensation grisante et euphorisante que je n’avais pas ressenti depuis tellement longtemps. Je sens mon cœur qui bats à tout rompre dans ma poitrine comme s’il avait attendu cela depuis tellement longtemps. Elle est douce, délicate, précieuse et je compte bien chérir et profiter de ce moment, de ces quelques secondes avant de redescendre sur Terre avec tous les problèmes et les complications que ce baiser va engendrer.
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MessageSujet: Re: Somnolence et confidences [pv Juliet]   Somnolence et confidences [pv Juliet] EmptyDim 20 Mar - 19:08



Somnolence et confidences
Henry Mitchell & Juliet Johnson
Les yeux baissés, je réalise l’ampleur de mes mots. Je viens de lui révéler, sans être trop directe, comment je me sens, ce que je ressens à son égard. J’aurais sans doute dû me taire, même s’il m’a fait la même confidence juste avant. Je connais la règle. Il préfère que les relations au bureau restent professionnelles et j’ai respecté mes distances durant toutes ces années. Pourtant aujourd’hui, je n’y arrive pas. Tout en moi est attiré par Henry. Mais je n’ai rien à perdre je crois. Rien, sauf peut-être lui. Car je sais qu’au fond de lui, il se fait une guerre. Mais s’il perd la bataille aujourd’hui en s’autorisant ce rapprochement, qui sait si demain il ne gagnera pas la prochaine ? Je crois que c’est ce qui m’effraie le plus.

Sa main sous mon menton m’oblige à relever les yeux et croiser à nouveau ce regard dans lequel j’aime me perdre à tous les jours. L’admirer de loin, je sais faire. Je suis même devenue pro depuis le temps. Il me dit de ne jamais avoir honte d’être honnête. Je n’ai pas honte. J’ai peur. C’est pour ça que j’ai baissé les yeux. Mais comme il me demande de ne pas les baisser, je hoche faiblement la tête et l’écoute me complimenter. Je voudrais sourire à ce compliment mais je préfère attendre qu’il finisse sa phrase laissée en suspens juste avant. J’ai peur qu’il revienne sur ses paroles, ce qui est en train de se passer, mais en fait il ne dit rien de plus.

Son visage s’approche alors du mien et mon cœur bat plus vite qu’il ne l’a jamais fait. Quand il ferme les yeux, je fais de même et comble l’espace entre nous, posant mes lèvres sur les siennes. Ses mains se déplacent sur mon corps et me font frissonner. Doucement, l’une des miennes vient caresser sa nuque tandis que l’autre entoure ses épaules. Ce baiser est délicieux et j’essaie d’imprimer chaque détail dans ma mémoire, presque même l’empreinte de ses lèvres sur les miennes. J’ai peur qu’il regrette plus tard alors je souhaite en profiter pleinement et m’en souvenir parfaitement. Je profite, répond au baiser, ressentant dans tout mon corps des émotions, des sensations que je n’ai pas ressenties depuis longtemps… très longtemps. Je ne suis même pas certaine que mon ex-mari ait provoqué de telles sensations même à nos débuts.

Certes, j’ai beau me sentir comme si j’étais au paradis avec le goût de sa bouche sur mes lèvres, mais toute bonne chose à une fin. L’air commençant à me manquer, je pose mon front contre le sien en fermant les yeux, n’osant pas m’éloigner. Je ne m’étais même pas rendue compte que mes yeux s’étaient humidifiés, mais quand mes paupières se ferment, une larme perle sur ma joue. J’inspire profondément et rouvre les yeux pour le regarder. J’ose même afficher un sourire, le genre de sourire qu’il n’a jamais vu sur mon visage. Mais mon sourire ne reste pas longtemps.

Je baisse les yeux quelques secondes avant de me rappeler qu’il m’a dit de ne pas faire ça. Je relève donc le regard pour le plonger dans le sien. Mon cœur palpite et je tremble légèrement. J’apprécie énormément ce moment, mais je suis trop rationnelle pour ne pas craindre qu’il considère cela comme une erreur, un simple moment de faiblesse, parce que pour moi c’est bien plus que cela. « Henry… » J’inspire à nouveau profondément, visiblement tourmentée. Il veut que je sois honnête par contre, alors je vais répondre à sa demande, comme je l’ai toujours fait en tant que secrétaire. « Tout ça… ce rapprochement… Ça compte énormément pour moi. » Pourquoi est-ce que j’ai mal au cœur ? J’ai l’impression que quelqu’un vient de l’empoigner pour l’écraser. « Alors si tu comptes me dire que c’était une erreur… » Je baisse les yeux et secoue légèrement la tête, comme si j’essayais de repousser cette possibilité qui, visiblement, m’effraie. « En fait… Je n’aurais pas le choix de l’accepter, mais… » J’ai du mal à trouver mes mots. Sans doute que faire un pas en arrière m’aiderait pour me ressaisir. Être aussi près de lui me brouille l’esprit, c’est évident. Pourtant, je n’en ai pas envie. Mes pieds sont collés là, et mes mains n’ont pas bougées. « Je… Je n’ai pas envie de t’entendre me dire ça, mais si c’est ce que tu penses… Ne me fais pas de faux espoirs, s’il te plaît. La situation est compliquée pour toi. Je le comprends, mais c’est le cas pour moi aussi et je… » J’inspire profondément. J’ai peur de perdre le contrôle de mes émotions. Je ne peux pas me le permettre. Je dois garder la tête haute, qu’importe ce qui arrivera.

J’expire, comme si je venais d’accepter une fatalité qui ne me plaisait pas. « Dis-moi si je dois te dire que c’est une erreur et qu’il ne vaut mieux pas recommencer, ou si je dois te dire le contraire. » Voilà. Si c’est moi qui lui dit, alors ce sera peut-être plus facile pour nous deux. Évidemment, je sais que pour moi ça ne sera pas le cas, mais si ça peut l’être pour lui, alors je le ferai. Ça fait parti de mon travail d’une certaine façon de lui faciliter la tâche, non ?


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MessageSujet: Re: Somnolence et confidences [pv Juliet]   Somnolence et confidences [pv Juliet] EmptyDim 20 Mar - 19:11

Somnolence et confidences @Juliet Stewart & Henry MitchellÊtre en sa compagnie faisait de moi un autre homme. Avec elle, je n’étais pas l’homme d'affaires, le président directeur général, le big boss ou encore le père de famille…. Avec elle, j’étais un homme, un vrai homme qui se sentait apprécié pour ce qu’il était vraiment et pas pour l’image qu’il donnait de lui. En même temps, à ses côtés j’étais toujours moi-même, vraiment moi-même, sans filtre, sans retenue, sans carapace si ce n’est celle qui est autour de mon cœur brisé. Et puis elle a su mettre des pansements, prendre soin de moi, me réparer en somme et maintenant je ne pouvais plus nier qu’à ses côtés, j’étais tout simplement sous le charme, sous son charme.

Et puis il y a eu ce baiser, cette tentation tant refoulée qui s’est enfin exprimée avec tout le tourment que je subis ce moment, je suis à la fois soulagé et anxieux de la suite, je ne pense pas à tout cela alors que mes lèvres sont sur les siennes, que ma langue frôle la sienne, que mes mains touchent son corps. Je veux profiter de cet écart de conduite que je m’offre alors, que je nous offre. Lorsque nous reprenons enfin notre souffle, elle souffle mon prénom et je ne peux que rouvrir les yeux en soufflant à mon tour :

« Juliet, ma Juliet… »

Mais alors que j’aspire à profiter un peu plus de ce moment, elle reprend le dessus, m’obligeant alors à légèrement m’éloigner pour la regarder dans les yeux. Ma main dans le creux de son dos reste cependant en place alors qu’elle fait ce que je lui demande, elle s’ouvre à moi avec honnêteté pour me dire ce qu’elle ressent. Je l’écoute en silence et je la laisse finir alors qu’elle semble être dans une folie de tourments à son tour. Elle doute de mon geste, elle a peur que je fasse machine arrière, que je pense que c’est une erreur… Je ne réponds pas tout de suite car d’une part je cherche mes mots et d’autre part, j’essaie de réfléchir également à ce que je pense de tout cela. Et puis elle continue, alors que je reste silencieux et je comprends alors que la voir apeurée, triste et potentiellement malheureuse m'atteint de plein fouet. Alors je repose à nouveau ma seconde main sur son épaule, la glissant progressivement dans sa nuque alors que mon autre main presse son corps pour qu’elle se colle à nouveau à moi. Je l’embrasse à nouveau sans lui demander son avis cette fois-ci, car je veux lui prouver mon ressenti. Ce baiser est plus fougueux, plus passionné et je le prolonge même en bougeant nos corps pour faire demi-tour et la coincer entre moi et le bureau. Alors je la fais légèrement reculer en marmonnant entre deux baisers :

« Ce n’est pas une erreur… Pas de mon point de vue… C’est… inattendu mais… »

Je l’embrasse encore et encore, allant nonchalamment sur le coin de ses lèvres et glissant lentement pour me retrouver dans cou alors que mes mains la presse un peu plus contre mon corps brûlant d’un tout nouveau désir pour son corps. La retenue n’est plus de rigueur et je laisse mes émotions et mes désirs prendre le dessus :

« Tu ne seras jamais une erreur Juliet. »

Je me redresse un instant pour recroiser à nouveau son regard et je laisse entendre tout de même le fond de mes pensées :

« Cela ne sera pas sans conséquences certes mais je ne veux pas y penser maintenant. »

Nous sommes seuls dans ce bâtiment, nous sommes sur la même longueur d’ondes et j’ai envie de rester encore un peu l’homme qu’elle voit en moi. J’ai envie de profiter de cette petite bulle de bonheur alors je l’embrasse à nouveau en rajoutant encore plus de fougue et de désir, tout ce que j’éprouve pour elle en cet instant, se ressent alors dans mes gestes et dans mes démonstrations d’affections pour elle.
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MessageSujet: Re: Somnolence et confidences [pv Juliet]   Somnolence et confidences [pv Juliet] EmptyDim 20 Mar - 21:03



Somnolence et confidences
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Je ne peux qu’être honnête envers moi-même. J’attends ce baiser depuis si longtemps que j’ai peur que ce ne soit qu’un coup de tête, une illusion d’un soir qui sera partie dès demain et qui ne causera que des malaises à l’avenir. Nous ne sommes plus tout jeunes lui et moi, et bien que j’aime énormément le goût de ses lèvres et que j’ai envie de m’accrocher à son cou et lui offrir tout ce que je peux lui offrir aujourd’hui, j’ai également assez de respect pour ma personne pour ne pas tomber aussi bas. Si notre histoire ne doit pas se poursuivre après ce soir, je préfère ne pas commencer à l’écrire, tout simplement. Je me plais à être seulement son amie, sa secrétaire. Je voudrais bien plus, mais je saurais bien m’en contenter, comme je l’ai toujours fait. Du coup, je préfère être honnête avec lui, ne laisser aucun non-dit entre nous.

Je lui explique ce que je ressens, mais avec difficulté. J’ai peur qu’il me dise que c’est une erreur, mais j’ai également peur qu’il le ressente et ne le fasse pas juste à cause de ce que je lui dis. Tout ce que je veux, c’est qu’il soit heureux. C’est tout ce que j’ai toujours voulu pour lui et ses enfants, alors je ne veux pas qu’il décide de se taire pour m’épargner. Alors je lui offre simplement de le dire à sa place si c’est ce qu’il souhaite. Je le fixe du regard, la tête haute. Je ne peux pas me permettre de flancher d’une quelconque façon. Il me faut rester forte à tout prix. J’ai peur de sa réponse, mais elle ne tarde pas à arriver.

Sa main se pose sur mon épaule pour glisser jusqu’à ma nuque alors que son autre main m’attire contre lui pour coller nos corps encore ensemble. Je suis un peu déstabilisée sur le coup, m’étant attendu à ce qu’il parle ou qu’il reprenne de la distance pour redevenir professionnel. Je ne m’attendais pas à une telle démonstration comme réponse. Ses lèvres reprennent les miennes en otage et alors je comprends – du moins j’espère – que c’est sa façon de me répondre. Son baiser est plus fougueux et je ne peux répondre qu’avec la même passion quand il me coince entre lui et son bureau. Puis alors sa voix résonne dans la pièce entre deux baisers. Il ne considère pas ce qui se passe comme une erreur. Seigneur, je crois n’avoir jamais entendu de mots aussi doux à mes oreilles. Comme lui, je trouve que c’est inattendu – même si j’ai rêvé et attendu cela pendant des années – mais ce n’est pas une erreur. Et c’est d’ailleurs ce qu’il me dit après avoir égaré ses lèvres sur mon cou pendant que ses bras me serrent plus fort contre lui.

Il commence à faire chaud dans cette pièce. Mes mains s’égarent et ça me prend toute ma force pour ne pas le repousser un peu pour défaire sa chemise et son pantalon. Je m’offrirais tout entière à lui si je m’écoutais, mais je ne m’écouterais pas. Pas ce soir. Pas maintenant. Pas comme ça. Quand il recule la tête un instant et me regarde, je fais de même aussi, en profitant pour reprendre mon souffle un peu. Il me dit qu’il n’a pas envie de se soucier des conséquences maintenant et je le comprends tellement. Du coup, il m’embrasse avec encore plus de passion et je fais la même chose. L’une de mes mains se retrouve sur sa nuque et l’autre dans son dos. Il réveille en moi le feu d’un vieux volcan, des sentiments, des désirs, des besoins que je n’avais pas ressenti depuis mon mariage avec Brian. Des larmes montent à mes yeux tant mon bonheur est immense.

Je poursuis le baiser avec lui pendant un moment encore avant de finalement m’arrêter doucement, posant mon front contre le sien pour reprendre mon souffle. Ma peau bouillonne, mon cœur bat à tout rompre et mes larmes coulent sur mes jours. Je les essuie, le sourire aux lèvres. Ça se lit sur mon visage que je suis simplement heureuse, soulagée. J’ai cru que ce jour n’arriverais jamais. « Désolée… » Je ris légèrement, me sentant ridicule de pleurer, puis me reprend. Je le regarde alors puis vient caresser sa joue. « Je… » C’est ridicule, je sais que je n’ai absolument aucune crainte à avoir, que je peux lui dire absolument tout ce que j’ai sur le cœur, mais je me sens embarrassée malgré tout. J’ai l’impression d’être une adolescente face à son premier amour. Il faut dire que le seul homme que j’ai aimé avant lui, c’était bel et bien mon amour d’adolescent, que j’ai marié par la suite. « Je rêve de cela depuis tellement longtemps. » J’inspire et soupire, comme pour me retenir de pleurer alors que l’émotion me coupe le souffle tellement c’est intense. « Je m’en contentais… d’avancer derrière toi, te regarder, t’admirer de loin… Ça me suffisait. Tant que j’avais une place, aussi petite soit-elle, dans votre famille… À toi, Tyler et Mia. » Je ne veux pas les exclure. Ils sont également très importants pour moi. Ils l’ont toujours été. « Je n’ai jamais eu besoin de plus… mais maintenant… » Maintenant je ne pourrais plus m’en contenter. Pas après ces baisers intenses que nous venons de nous offrir. Ma phrase reste coincée dans ma gorge et au lieu de la dire, je viens me blottir contre lui. J’ignore quelles conséquences cette relation pourrait avoir, mais je suis prête à tout affronter pour ne pas avoir à faire marche arrière. Aujourd’hui, Henry a ralenti pour que je puisse marcher à côté de lui. Je ne veux plus reculer.


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MessageSujet: Re: Somnolence et confidences [pv Juliet]   Somnolence et confidences [pv Juliet] EmptyJeu 24 Mar - 19:05

Somnolence et confidences @Juliet Stewart & Henry Mitchell C’était comme si je vivais un rêve éveillé. Les derniers jours étaient loin d’être évidents et pourtant… Pourtant j’avais le sourire aux lèvres, pourtant je sentais mon cœur battre à tout rompre dans ma poitrine, pourtant elle me rendait heureux. Juliet. Elle me faisait littéralement oublier le moindre de mes soucis. Quand bien même, accepter de me mettre avec elle, officiellement parlant, allait me créer encore d’autres contraintes et problèmes, je n’avais pas envie de songer à cela pour l’instant. Préférant songer à elle, uniquement à elle et à nous par la même occasion.

Elle n’est pas une erreur, je le savais déjà mais elle avait besoin de l’entendre alors en plus de l’embrasser à nouveau, je lui ai dit à haute voix ce que je pensais de la situation tout en lui confirmant que non, elle n’était en aucun cas une erreur, un moment d’égarement, ou même une faute de parcours. Non, Juliet n’était rien de tout cela à mes yeux, elle était tellement importante que j’avais choisi de me mettre des œillères et d’occulter mes sentiments. J’avais pris cette décision à la fois pour nous protéger, protéger notre amitié et notre complicité mais aussi et surtout pour me protéger moi. J’avais trop peur de souffrir à nouveau. Peut-être ai-je été trop prudent mais ces derniers jours me prouvait que la vie était courte alors j’avais saisi cette opportunité. Et la douceur de ses lèvres sur les miennes, l’odeur divine de ses cheveux, la passion de ses caresses, tous ces petits détails qui me confortaient dans l’idée que le fait d’avoir sauté le pas était un très bon choix.

Ses baisers et ses caresses se font plus tendres, plus passionnées. Les yeux clos, je me laissais enfin aller dans ses bras, sous ses mains. Juliet me donnait l’impression d’être l’homme dont elle avait toujours rêvé et je me sentais véritablement Homme avec un grand H à ses côtés. Pourtant lorsqu’elle se recula et que je vis son visage, je perdais un instant mon sourire en voyant ses larmes.

« hey… »

Ma voix se voulait douce et dans un léger mouvement alors qu’elle essuyait un côté de son visage, ma main caressa son autre joue pour retirer les larmes. Mon regard sur elle se voulait protecteur et je lui caressais le bras pour la soutenir et lui permettre de parler librement. Elle savait qu’elle pouvait tout me dire. Elle relève les yeux sur moi et je plonge dans son regard. Elle cherche ses mots et je me montre patient et je reste silencieux.

Enfin elle me parle et je comprends alors qu’elle n’est pas malheureuse mais soulagée. Cela se voyait sur son visage mais j’attendais la confirmation verbale. Elle m’aime et cela depuis longtemps. Dans l’ombre, elle ne disait rien, dans l’ombre elle m’a soutenu durant tant d’années alors que tout comme je ressentais quelque chose pour elle, elle aussi ressentait quelque chose pour moi. Lentement j’ouvre la bouche sans parler, comprenant alors qu’elle m’avouait ses sentiments aussi profond soient-ils et aussi lointains soient-ils. Alors qu’elle laisse sa dernière phrase en suspends, je la termine pour elle :

« Maintenant je compte bien rattraper ces années perdues. »

Je croise à nouveau son regard et y reste car oui elle n’était pas la seule :

« Oui Juliet, mes sentiments pour toi ont évolués depuis longtemps mais je les avais fait taire pour ne pas souffrir je pense. Maintenant que j’ai enfin réussi à sauter le pas, je ne te quitte plus. Tu es… »

Je marque une pause parce que ma main caresse sa joue tendrement, attrapant une mèche de ses cheveux blonds pour la replacer derrière son oreille.

« Tu es tellement belle Juliet, aussi belle et douce avec moi que tendre et attentionnée avec mes enfants. Tu es celle qui me connaît le mieux et qui me comprend le mieux. Je ressens tellement de choses à ton égard que j’ai eu peur mais là avec toi maintenant je sais que je n’ai pas à avoir peur. »

Je m’approche d’elle pour l’embrasser tendrement avant de murmurer ces derniers mots :

« Maintenant tu n’es plus seule, je suis là. »

Je l’embrasse à nouveau en posant délicatement ma main dans son cou. Le goût de ses baisers me procure un plaisir intense et je gémis légèrement en l’embrassant de façon plus prolongée, plus intense, mêlant ma langue à la sienne alors que je m’avançais pour l’asseoir elle sur mon bureau.

Je sais que nous n'irons pas plus loin que des baisers et des caresses ce soir et ce n’est pas ce que je veux. Je veux lui faire la cour, je veux l’emmener dans les plus beaux restaurants, je veux la rendre heureuse comme elle le mérite mais ce soir, en cet instant, je veux surtout qu’elle prenne conscience de sa valeur à mes yeux.

« Maintenant tu fais partie de ma famille, tu as ta place à mes côtés, avec Tyler et Mia… C’est juste… »

J’avais eu un instant d’hésitation mais pas pour notre nouvelle relation mais pour la publication de cette relation justement :

« C’est juste qu’il va falloir la jouer fine et intelligente et je dois préparer les choses pour pouvoir m’afficher publiquement avec toi sans que tu en souffres. »
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MessageSujet: Re: Somnolence et confidences [pv Juliet]   Somnolence et confidences [pv Juliet] EmptyLun 28 Mar - 1:46



Somnolence et confidences
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Je me sens totalement ridicule. Je ne suis plus une adolescente alors j’ai l’impression que je ne devrais pas pleurer de la sorte. Pourtant, l’émotion est si forte que je ne contrôle plus rien. Je n’ai plus aucun contrôle sur mes émotions. Henry vient de combler un manque que j’avais dans mon cœur, un manque que j’avais refoulé tout au fond de mon être. Évidemment, Henry s’inquiète en me voyant pleurer et c’est la dernière chose que je voulais. C’est bien pour cette raison que je souris. Je lui présente mes excuses et essuie mes larmes sur l’une de mes joues. Sur l’autre, Henry s’en occupe. Je lui explique le fond de ma pensée, le bonheur que je ressens et l’amour que je lui porte depuis si longtemps. Ma dernière phrase reste en suspens, mais il décide de la terminer en me disant qu’il compte maintenant rattraper les années perdues. Mon sourire devient plus grand alors que j’appuie ma joue dans sa main, réponse tendre et silencieuse à ce qu’il vient de me dire.

Mon regard s’ancre au sien et je l’écoute attentivement. Je bois ses paroles une par une, apprenant qu’il avait également des sentiments pour moi, des sentiments refoulés et je comprends totalement pourquoi il ne voulait pas y répondre. Après ses derniers déboires amoureux, n’importe qui aurait eu peur. Après tout, sa dernière épouse a bien essayé de le tuer, sans oublier la façon dont elle s’en est prise à Mia et Tyler. Mais maintenant, je suis heureuse de savoir qu’il se sent prêt et qu’il ne veuille plus me quitter. Il replace doucement une mèche de mes cheveux derrière mon oreille et je frissonne. Il poursuit ensuite sa phrase, me complimentant sur mon apparence, mais surtout, il me fait le plus beau compliment en me parlant de ses enfants. À mes yeux, Mia et Tyler ont toujours été importants alors ce fut toujours naturel pour moi de faire attention à eux. En revanche, qu’il le reconnaisse me touche énormément, car je sais qu’il n’y a rien de plus important pour Henry que ses enfants.

Il m’avoue ne plus avoir peur maintenant qu’il est là avec moi et vient ensuite m’embrasser. Je réponds avec tendresse à son baiser. Ses derniers mots me font frissonner. Son baiser qu’il m’offre ensuite est à nouveau passionné. Sa langue se mêle à la mienne et le fait qu’il avant m’oblige à m’asseoir sur son bureau. Quand le baiser se termine, il me dit que je fais désormais parti de sa famille, avec ses enfants, mais il semble ensuite hésiter. À mon tour, je viens poser une main sur sa joue, comme pour lui indiquer qu’il peut tout me dire, se confier à moi. Et alors il m’avoue qu’il ne veut pas afficher notre relation publiquement pour l’instant. Je comprends sa démarche. Il veut me protéger. Avec Jessica qui a menacé sa famille et qui ne m’a jamais aimé non plus, je sais que ça doit le rendre nerveux. Jessica ne me fait pas vraiment peur. Du moins pas par rapport à ma propre sécurité. J’ai peur qu’elle s’en prenne à lui et aux enfants, mais pas à moi. Ma main caresse doucement sa joue alors que je lui souris malgré tout. « Henry, je n’ai pas besoin de m’afficher publiquement avec toi pour t’aimer. Je comprends ta démarche et je la respecte. Tant que tu m’aimes, tant que toi, Mia et Tyler vous êtes en sécurité et heureux, je n’ai besoin de rien d’autre. Le reste viendra quand le temps sera venu, mais rien ne presse. » Doucement, je pose un baiser sur ses lèvres avant de venir l’enlacer pour le serrer dans mes bras. J’espère arriver un peu à le rassurer de cette façon. « Je t’aime Henry. Je vous aimes, toi et tes enfants. Le reste, c’est secondaire. »


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MessageSujet: Re: Somnolence et confidences [pv Juliet]   Somnolence et confidences [pv Juliet] EmptyDim 17 Avr - 9:42

Somnolence et confidences @Juliet Stewart & Henry MitchellJe crois que je n’avais autant été soulagé d’oser enfin dire ce que je ressentais à quelqu’un et encore plus à cette femme exceptionnelle qui comptait tant à mes yeux. Juliet était là depuis tellement longtemps, elle me connaissait peut-être mieux que je ne me connaissais moi-même. Elle était cette lumière dans ma vie sans que je ne m’en rende compte. Au fil des années notre relation professionnelle est devenue une véritable amitié et ces derniers temps, je ne rêvais que de l’embrasser pour autant je n’avais rien fait… rien jusqu’à ce soir. Et finalement j’en étais le plus heureux des hommes. Sentir le contact de sa peau sous mes doigts, sentir la douceur de ses lèvres sur les miennes, sentir la tendresse de son regard sur moi, sentir qu’elle était là pour moi et que désormais je serais là pour elle.

Non, elle n’était plus seule, non je n’étais plus seul. J’avais tenté d’avoir les mots pour lui faire comprendre qu’il ne s’agissait pas d’une quelconque erreur, qu’il ne s’agissait pas non plus d’une lubie de patron. Non, j’avais des sentiments pour elle et si j’avais fait le choix de me laisser aller à mes sentiments, ce n’était certainement pas pour reculer désormais.

Nos baisers se mêlent à mes paroles pour la réconforter et je me rends alors compte que je ne peux m’empêcher de la toucher désormais. Conservant une main soit dans la sienne, soit à longer son bras, soit dans son dos. Je ne voulais que la sentir encore et toujours à mes côtés.  Pourtant je n’ai de cesse de réfléchir encore et encore à la manière dont annoncer les choses au reste du monde et surtout à mes enfants. Comme à son habitude, Juliet est tendre et compréhensive avec moi. Sa caresse sur ma joue, ses mots doux à mes oreilles… Elle m’aime. Je reste interdit à ses paroles tant elles sont belles  à mes yeux. Je la regarde avec douceur avant de la laisser m’embrasser et de m’enfouir dans son cou lorsqu’elle me prend dans ses bras. Je me sens bien avec elle, je me sens moi-même et surtout je suis plus apaisée à l’idée qu’elle ne m’en veuille pas de conserver un peu cette nouvelle relation secrète. Elle m’aime et alors je relève doucement mon visage pour plonger mon regard dans le sien à nouveau. Sans un mot, je l’embrasse à nouveau avant de coller mon front contre le sien pour lui murmurer à mon tour ce que je ressens pour elle sans que pour autant les mots ne soient les mêmes :

« Je… Je tiens à toi tellement Juliet mais ces mots que tu arrives à dire pour moi, je ne suis pas certain de pouvoir te les dire dès maintenant. Je… J’ai trop souffert par le passé… Mais ce que je ressens pour toi est infiniment plus grand que tout le reste, sauf Mia et Tyler. Vous êtes tous les trois ce que j’ai de plus cher au monde. Et jamais plus, je ne te mettrais de côté, jamais plus, je ne te tiendrais à l’écart. »

Reculant d’un pas pour pouvoir l’admirer, je glisse ma main dans la sienne en gardant un léger sourire aux lèvres malgré la peur qu’elle me laisse tomber par faute de ne pas réussir à aligner ces fameux trois petits mots.

« Dès que toute l’histoire avec Jessica sera derrière nous, je t’emmènerais en voyage, rien que nous deux pour que nous puissions rattraper le temps perdu. Qu’en penses-tu ? Accepterais-tu de passer un peu plus de temps avec moi ? »

Je réalise également qu’il se fait tard et pourtant je n’ai pas encore envie de la laisser. Je voudrais plutôt la raccompagner chez elle afin qu’elle soit en sécurité. Lentement je relève alors une main pour glisser ses cheveux entre mes doigts en l’observant avec douceur, elle est tellement belle, comment pourrais-je lui résister. Mes doigts arrivent au bout de ses cheveux ondulés blonds et glissent lentement sur ses courbes, caressant avec délicatesse les côtés de ses seins pour ensuite descendre le long de ses hanches avant de se poser sur le creux de ses reins. Je me rapproche à nouveau d’elle. Juliet pourra alors sentir toute la tendresse que j’ai à lui offrir et tout l’amour que j’ai à lui donner. Pressant légèrement ma main sur le bas de son dos afin que son corps se rapproche du mien, je me tiens debout devant elle et pourtant je suis suspendu à ses désirs. Elle peut faire de moi ce qu’elle veut en cet instant, je suis prêt à tout lui donner.

« Tu es mon diamant Juliet et je compte bien te chérir avec toute l’affection que tu mérites. »
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MessageSujet: Re: Somnolence et confidences [pv Juliet]   Somnolence et confidences [pv Juliet] EmptyMer 4 Mai - 22:55



Somnolence et confidences
Henry Mitchell & Juliet Johnson
Je l’aime. Je n’ai pas réfléchi, c’est sorti tout seul, et je réalise seulement maintenant que j’ai prononcé ces mots. En même temps, je les ressens depuis si longtemps, je me suis imaginé des milliers de fois lui dire ce que je ressens alors c’est presque devenu naturel pour moi. Suis-je gênée ? Un peu. Mais je ne regrette absolument pas. J’ai la tête bien haute, sur les épaules. Henry a toujours été l’homme de ma vie. Et ses enfants… Je les toujours aimé comme s’ils étaient les miens. Mia, cette femme si forte qui s’est toujours relevée à chaque fois qu’elle a été brisée. Tyler, ce jeune homme au grand cœur, amusant mais aussi maladroit. Ils m’ont tous les deux charmés dès leur plus jeune âge. Je me souviens encore des moments où Mia venait s’installer avec moi à mon bureau pour dessiner sur un papier d’imprimante tandis que Tyler faisait courir son garde du corps, ou bien les moments ou c’était moi qui jouais avec Tyler, courant doucement pour qu’il m’attrape, puis le rattrapant à mon tour. Mes souvenirs avec eux font parti des plus précieux que j’ai, tout comme ceux que j’ai avec leur père. Ces mots, je les lui ai dits à lui, mais je les ressens aussi pour ses enfants.

Mais lui, qu’en pense-t-il ? Sur le coup, je suis nerveuse. Peut-être aurais-je dû contrôler mes paroles plutôt que de parler sans réfléchir. Non… Dans ses yeux, c’est de la douceur que je vois et je décide de poser mes lèvres sur les siennes encore une fois avant de le serrer dans mes bras, espérant le rassurer. Je lui rappelle encore ces mots, insistant cette fois sur le fait que j’aime aussi ses enfants. Le reste m’importe peu. Il relève alors son visage pour me regarder puis m’embrasse à nouveau. Mes mots ne semble pas le laisser indifférent, ce qui me rassure et fait battre mon cœur un peu plus fort. Son front se colle ensuite au mien puis il murmure dans cette nouvelle intimité qu’est la nôtre. Les yeux fermés, je l’écoute attentivement. Il ne sait pas s’il pourra me dire les mêmes mots mais ça n’a pas d’importance. Ses mots font amplement le travail et je ne lui demande pas plus. Là où nous sommes aujourd’hui, c’est déjà un énorme pas que nous avons franchi. Je souris tendrement à sa promesse de ne plus jamais me mettre de côté. Je ne me suis jamais vraiment sentie à l’écart non plus. Ce n’est pas le sentiment que j’avais en l’admirant de loin.

Il recule et je serre sa main quand il prend la mienne. Moi aussi j’ai un sourire aux lèvres. Ce jour sera à jamais gravé dans ma mémoire. Il me dit qu’il m’emmènera en voyage quand Jessica sera de l’histoire ancienne. Il me demande si j’accepterai de passer du temps avec lui et je souris davantage. « Évidemment que j’accepte. » Je n’ai pas besoin de ça. Notre vie au bureau me plaît beaucoup. Mais lui, bourreau de travail comme il est, qui projette de partir en voyage avec moi, laissant derrière lui ses enfants et son empire… La voilà la plus belle preuve d’amour qu’il pouvait me faire. Les mots d’amour n’ont aucune importance quand Henry Mitchell nous promet de mettre son travail de côté. « Je me doute que tu sais que ce n’est pas nécessaire à mes yeux, mais juste le fait que tu le proposes, ça me touche beaucoup. » Pendant que je parle, il se rapproche et sa main passe de mes cheveux à mon corps pour finir dans le creux de mes reins. Il comme mon corps au mien alors que mes bras passent autour de son cou. Ce regard suffirait à m’enflammer. Je lui donnerais absolument tout ce que j’ai ce soir tellement je l’aime. J’aurais pu lui donner tout ça bien avant, même sans promesse de son amour, et il aurait pu en profiter facilement, sans le savoir. Mais je sais qu’il ne l’aurait jamais fait. Il me dit ces mots qui me font frissonner. Du désir, c’est ce que je ressens. Ma main vient se glisser dans ses cheveux derrière sa tête. Mon regard témoigne de ce que je ressens. « Que nous méritons, Henry. Et ce diamant continuera de briller tant qu’elle pourra poser les yeux sur toi. » Doucement, mes lèvres viennent se poser sur les siennes, démarrant un nouveau baiser lent, doux, mais tout de même passionné. Ma main de libre se pose entre ses omoplates alors que l’autre caresse toujours ses cheveux. Je continue de l’embrasser un moment, le baiser étant de plus en plus passionné au fil des minutes, jusqu’à ce que je me rappelle que Mia l’attend toujours. Le cœur battant et le souffle court, je décolle mes lèvres des siennes. « Tu… Je ne veux pas briser le moment… Mais Mia… Elle était inquiète… » Je n’aime pas avoir à briser ce moment, mais ses enfants… les enfants doivent passer avant. Mia est capable d’angoisser très facilement, surtout depuis la dernière attaque de Jessica sur son père. Cette histoire a ouvert des blessures et a apporté beaucoup de craintes. « Je m’en voudrais de continuer de profiter alors que derrière, elle s’inquiète pour toi. »
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MessageSujet: Re: Somnolence et confidences [pv Juliet]   Somnolence et confidences [pv Juliet] EmptyVen 6 Mai - 18:03

Somnolence et confidences @Juliet Stewart & Henry MitchellDire que cette soirée s’annonçait triste à mourir en plus d’être solitaire… Et finalement je me retrouve dans les bras de celle qui est ma secrétaire mais également celle qui fait battre mon cœur. Mon esprit de visionnaire cinquantenaire ne l’avait vraiment pas vu venir celle-là. Je pense tout de même que c’est la situation qui veut ça. La possibilité d’être en danger, la prise de conscience que la vie est courte et pourtant cela fait bien des années que je connais Juliet. Je l’ai embauchée en 1996. Purée déjà 25 ans que nous nous connaissons, 25 ans qu’elle me supporte, 25 ans qu’elle m’épaule quand cela ne vas pas et qu’elle me félicite après chaque victoire. 25 ans. Un peu moins de la moitié de ma vie. Nous avons évolués ensemble, nous avons appris ensemble, nous avons mûris en semble et désormais c’est avec elle que je veux vieillir. C’est avec que je veux finir mes jours. Elle, la belle et douce Juliet.

Maintenant que nous nous sommes rapprochés, tous les mots que j’ai tant tardés à exprimer me viennent avec un peu plus de facilité. J’arrive à mieux parler de mes sentiments et surtout j’arrive à m’ouvrir à elle. Elle me permet d’être un peu plus moi-même. Je lui demande alors si elle veut partir en voyage avec moi. Je voudrais passer du temps avec elle et rien qu’avec elle. Laisser un peu de côté l’entreprise. Je sais que l’entreprise c’est mon bébé, j’y ai investi toute ma vie dedans mais il est vrai que j’y ai laissé tellement de temps que j’ai pu parfois passer à côté de ma vie justement. Mia est tout à fait capable de reprendre les rênes un temps alors autant en profiter quand toute cette histoire sera derrière nous.

« C’est nécessaire pour moi, mais aussi pour nous. »

Peut-être que je me fais légèrement plus insistant ou intime en cet instant mais nous ne sommes plus des enfants et je pars du principe ou si j’ai envie de la toucher, je la touche tout simplement – du moment qu’elle est consentante cela va de soit – et dès lors que j’ai réussi à me « déclarer » à elle, j’ai littéralement eu envie de la couvrir entièrement de baisers et de me fondre en elle. Le lieu n’est pas propice à ce genre d’échange alors je me retiens mais je sens son souffle dans mon cou, je sens ses frissons quand je caresse son corps. Elle me désire autant que je la désire. Peut-être retrouvons-nous alors une seconde jeunesse en cet instant. Le fantasme de la secrétaire diront certains mais je sais qu’elle est bien plus que cela. Elle est ma Juliet, elle est celle qu’il me faut, elle est celle qui me rend heureux. Nos baisers deviennent plus langoureux, plus sulfureux. Je sens l’attraction qui s’intensifie alors que mes caresses se font aussi prenantes que mes baisers sur ses lèvres, sur sa peau. Et puis elle se retire doucement, tendrement, me faisant revenir à mes préoccupations et à mes obligations.

« Oui… »

Je comprends la démarche et je recule d’un pas pour lui laisser de l’espace. C’est une déchirure mais ce n’est pas triste. Au contraire, c’est la promesse de retrouvailles plus prometteuses. La quittant des yeux un instant je l’écoute et je lui réponds aussitôt :

« Tu as tout à fait raison. Je vais lui envoyer un message. »

Je regarde mon bureau et d’un coup d’œil j’aperçois mon téléphone que j’attrape d’une main mais de l’autre j’attrape la main de Juliet. Je ne veux pas qu’elle s’échappe, je ne veux pas qu’elle parte.

« Je voudrais te raccompagner Juliet. S’il te plaît. »

Je lui lâche la main quelques secondes le temps de pianoter un petit message réconfortant à ma fille, lui dire que je suis avec Juliet, que je m’étais endormi, que je vais bien, que je la raccompagne et que je rentre après. Et puis je glisse alors mon téléphone dans la poche de mon pantalon pour reprendre la main de Juliet. De l’autre j’attrape ma veste et referme le pc. De toute manière, je n’arriverais pas à travailler plus ce soir, autant tout remettre à demain.

« On y va ? »
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MessageSujet: Re: Somnolence et confidences [pv Juliet]   Somnolence et confidences [pv Juliet] EmptyLun 27 Juin - 14:30



Somnolence et confidences
Henry Mitchell & Juliet Stewart
Quand Henry pose sa patte sur moi, j’ai l’impression qu’il laisse une délicieuse empreinte invisible mais indélébile sur ma peau. C’est comme si j’avais attendu ce moment si longtemps que je cherche à enregistrer chaque mot, chaque mouvement, chaque sensation quand il pose les mains sur moi et quand je pose les miennes sur lui. J’ai envie d’enregistrer dans ma rétine chaque trait de cet homme que je regarde avec admiration depuis si longtemps. J’ai été silencieuse dans mes désirs, dans mon amour, pendant toutes ces années et maintenant, Henry me regarde différemment. Qu’aie-je fais pour que les choses changent si soudainement ? Rien. Il réalise son amour sans doute parce qu’il est inquiet pour moi, et s’il y a bien une chose de bien que Jessica aura fait, c’est bien réveiller cet amour pour moi en lui. Mais ne nous méprenons pas : Je la déteste toujours autant.

Je suis bien, je suis prête à faire les plus belles folies avec lui, mais… Je ne peux pas. Le souvenirs de la voix inquiète de Mia au téléphone me rappelle à l’ordre et c’est donc le souffle court que je met fin à notre baiser pour le lui rappeler à lui aussi. Il recule, compréhensif et probablement d’accord lui aussi. Je sais que dans son coeur, il n’y aura jamais rien de plus important que ses enfants. Et c’est une des raisons pour lesquelles je suis tombée amoureuse de lui dès le début. Son implication dans la vie de ses enfants, son amour pour eux, il n’y a rien de plus touchant à voir. Ça a touché mon âme. Je ne veux rien changer à ça. Je veux que Mia et Tyler demeurent sa priorité. Je veux qu’ils soient notre priorité à tous les deux.

Il s’éloigne et me dit qu’il va envoyer un message à sa fille. Je hoche donc la tête et reprend mes esprits doucement. J’allais m’éloigner pour lui donner son espace mais il attrape ma main et je lui souris, la serrant à mon tour comme pour lui montrer que je reste là. Il me dit qu’il aimerait me raccompagner et alors je pense à ma voiture garée dans le stationnement souterrain. Je hoche encore la tête. « D’accord… Je vais juste prévenir la sécurité que ma voiture restera là pour la nuit. » Ils font tous un très bon travail et bien qu’ils aient le numéro de plaque de chaque voiture qui a accès au stationnement, je préfère prévenir pour qu’ils ne se posent pas de question. Surtout au vu des derniers événements qui se sont produits. Plus ils ont d’informations, plus facile sera leur travail. Demain matin, je prendrai un taxi.

Je tends le bras pour attraper le téléphone du bureau d’Henry et compose l’extension de la sécurité. On me répond assez rapidement. J’explique à l’agent de sécurité que ma voiture va être là pour la nuit et je leur donne la marque, le modèle, la couleur de ma voiture ainsi que mon numéro de plaque, question de bien m’identifier. Je ne parle jamais aux employés de nuit après tout. Quand c’est fait, je raccroche et regarde Henry qui me demande si je suis prête. Je hoche donc la tête. Ma main à nouveau dans la sienne, je me rends avec lui dans le stationnement et entre dans sa voiture. Ça me fait bizarre d’être assise ici sans n’être que sa secrétaire.

Bientôt, nous sommes garés devant ma maison et après un dernier baiser qui me donne envie de l’inviter à l’intérieur, je me résout à le laisser partir pour qu’il rejoigne sa fille. Je ne regrette absolument pas d’être venu ici à la place de Mia. Cette soirée fut fructueuse. Seulement maintenant, j’appréhende la journée de demain. Y aura-t-il un malaise ? L’important sera de rester professionnels, surtout devant les autres. Je respecte la volonté d’Henry de cacher les choses pour le moment. De toute façon, notre amour ne concerne que nous, n’est-ce pas ?
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MessageSujet: Re: Somnolence et confidences [pv Juliet]   Somnolence et confidences [pv Juliet] EmptyJeu 7 Juil - 12:01

Somnolence et confidences @Juliet Stewart & Henry MitchellSi la soirée s’est bien mieux déroulée que prévue, elle touche à sa fin bien malgré moi. Me rapprocher de Juliet a été certes déterminant pour me redonner le sourire et même si je songeais à lui avouer mes sentiments de plus en plus ces derniers temps j’avais toujours repoussé. Pourtant ce soir j’avais enfin sauté le pas en plus de me rendre compte que cette attirance et cet amour était réciproque. Mon bonheur était total de ce point de vue là, me faisant presque oublier tous les autres tracas que je pouvais avoir en ce moment. Ce fut finalement Juliet elle-même qui me rappela à la réalité de notre situation, nous orientant vers une séparation inévitable pour la fin de soirée.

Compréhensif, je m’éloignais d’elle un instant pour prévenir Mia que j’allais bientôt rentrer. Je la prévins également que j’allais faire un détour pour raccompagner Juliet afin qu’elle ne soit pas seule avant de moi-même rentrer au condo. La réponse ne se fit pas attendre et malgré la surprise de savoir ma fille encore éveillée à cette heure tardive, j’eus un léger sourire à sa réponse. Elle me demandait de prendre soin de Juliet et de faire attention sur la route. Elle allait même surement attendre que je sois rentré pour s’endormir. Je glissais mon téléphone dans ma poche au moment où Juliet raccrochait le téléphone de mon bureau. Un instant mes yeux se pose sur ses formes, je ne peux retenir une pensée que je la trouve somptueusement belle. L’instant suivant, sa main est à nouveau dans la mienne et nous quittons mon bureau. Je sais que, dans les couloirs, les caméras de surveillance de la société peuvent nous voir alors je conserve simplement une main dans la sienne malgré tout mais je ne fais pas de geste plus attentionné. Pareil dans l’ascenseur qui pourtant aurait pu être plus propice aux contacts et dans le parking qui n’est que faiblement éclairé.

Alors que je m’installe au volant, je pose mes yeux sur elle pour lui sourire avant d’attraper sa main pour y déposer un baiser sur ses doigts, puis je mets le contact de la voiture et file en direction de la maison de Juliet. Je sais déjà où elle habite et je connais déjà la route pour m’y rendre. La conversation dans la voiture est plutôt minime voire inexistante mais la fatigue commence doucement à se faire sentir. Lorsque je me gare devant chez elle, je me penche vers elle pour l’embrasser en lui sommant de faire attention à elle et lui dire à nouveau que je l’aime. Cette femme sait me faire redevenir un véritable homme et j’aime cette sensation. Finalement, je la laisse partir et reprend la route une fois que je suis certain qu’elle est bien en sécurité chez elle.

Une fois rentré à mon tour chez moi, je croise Mia avec qui j’échange quelques mots sur la société mais pas sur ma relation avec Juliet. Je n’ose pas encore lui dire même si je sais qu’elle n’est pas dupe. C’est ma fille après tout. Une fois seul dans ma chambre, j’attrape à nouveau mon téléphone en enlevant ma chemise et envoie un dernier message à Juliet pour lui dire que je suis bien rentré chez moi qu’elle ne s’inquiète pas. J’ajoute également que pour la suite de la semaine et notre travail à la Mitchell Corp, tout ira bien et qu’ensuite nous pourrons prendre du temps tous les deux.

Fin du RP.
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