[18+] Juste une fois, pour le plaisir. [ft Gabriel]

Nous sommes attirés l’un par l’autre, c’est plus fort que nous. Nous pouvons bien essayer de résister autant que nous le voulons, au final nous restons deux êtres qui s’attirent de manière absolument incontrôlable. D’ailleurs là, je n’ai pas pu résister à ses lèvres, il a fallu que je l’embrasse comme si ma vie en dépendait. J’avais peut-être résisté jusqu’à présent mais là, c’était trop. Ses lèvres sont si douces contre les miennes, et je perds toute notion de résistance. D’un coup j’ai envie de me donner à lui, totalement, que ce soit sérieux ou non. Il n’y a plus de patron, plus d’employé, juste deux hommes qui ont un besoin inconditionnel de l’autre. Il me répète que c’est une seule fois oui … Une seule et unique fois, pour le plaisir, sans conséquences. C’était ça que nous nous étions dis la première fois ? Mais n’y pensons plus pour l’instant nous verrons ça après … jusqu’à la prochaine fois. Je n’arrive plus à penser de toute façon pour le moment, je ne pense qu’à lui, qu’à ce que nous nous apprêtons à faire. Car je ne suis pas dupe, je vois bien qu’il en a autant envie que moi. En même temps, nous sommes pleins de sous-entendu depuis que nous avons commencé à bosser ensemble et lui le premier. Je sens alors sa langue contre mes lèvres, demander l’accès à ma bouche et je ne me pose pas trop de questions, lui laissant accéder avec plaisir. Nos langues viennent alors danser sensuellement, quelque chose que nous ne nous étions pas permis la première fois chez lui.

Je le sens alors poser ses mains sur mes fesses et j’affiche un peu de surprise contre ses lèvres. Mais je souris aussi. C’est agréable d’enfin se laisser aller avec lui, c’est même peut-être encore plus intense tellement nous nous sommes retenus. Il me soulève alors pour m’emmener m’asseoir sur son bureau, se calant entre mes jambes sans rompre le baiser. Et c’est alors que je sens ses mains glisser son mon haut, me déclenchant une décharge électrique. Ce que c’est bon de le sentir ainsi à nouveau contre ma peau … Il me retire alors mon haut mais cette fois, il ne repose pas ses lèvres sur les miennes. Je bascule la tête en arrière lorsqu’il les pose sur mon torse, sa langue remontant doucement dans mon cou et me donnant des frissons de désirs. Et encore plus lorsqu’il se met à parler. Baptiser ce bureau … Je ne sais pas a quel point il image ou non ces mots, mais cela allume un feu ardent en moi. « Baptisons donc ce bureau oui ... » Lui soufflais-je alors plein de désir alors que son regard me fait chavirer. Et doucement, c’est à mon tour de laisser glisser mes mains sous son haut. Je le regarde alors avec un petit sourire malicieux, mais timide tout de même. « Et si on commençait par se mettre à égalité pour ça ? » Moi aussi j’ai envie de profiter de son torse musclé. Pourquoi se priver d’une si belle vue après tout ? Il a un corps d’Apollon, autant en profiter !

Ce n’était pas censé se passer comme ça. Ça ne devait être qu’une fois, une seule et unique fois, pour le plaisir, sans conséquences. Nous devions être sérieux, être des collègues qui travaillent ensembles et n’ont pas ce genre de pensées. Mais non avions craqués. C’était au fond inévitable tant nous étions attiré l’un par l’autre comme des aimants. D’ailleurs, je ne résiste pas à faut de lui retirer son haut à lui aussi, ce qu’il me laisse faire. Il est vraiment beau … ce corps musclé qui se dessine sous mes yeux me fait presque baver. Sentir sa peau contre la mienne est encore meilleur. Mes mains glissent dans son dos en même temps que les siennes mais lui continu sur mes côtes et descend jusqu’à déboutonner mon pantalon. Je me mords la lèvre inférieure de désir alors que lui mordille la fine peau de mon cou. Il se recule alors et je le laisse faire à contre-coeur, mais c’est pour mieux se déshabiller totalement.

Le spectacle est exquis et je me sens même de plus en plus à l’étroit dans mon caleçon. Je ne suis d’ailleurs pas le seul dans cet état car lorsqu’il enlève le dernier bout de tissus qui masque l’objet de tous mes désirs, je peux voir toute son excitation ce qui me fais me mordre la lèvre à nouveau. Il se rapproche alors de moi et je le laisse guider ma main jusqu’à son sexe que je prend entre mes doigts. Je me mets alors doucement à le caresser, alors que les mots qu’il me glisse sont absolument grisant. « Fête ce contrat comme il se doit ... » Lui soufflais-je alors pour seule réponse. Ma seconde main glisse en même temps sur l’une de ses fesses que je caresse également pendant qu’il me mord l’épaule, mon cou.  Je sens sa main dans ma nuque pour bien me maintenir mais qu’il ne s’inquiète pas, je ne compte aller nul part, je veux juste totalement m’abandonner à lui actuellement. Alors mes mains continuent leur travail, caressant ses fesses et son membre, y mettant même un peu plus de pression et de vitesse pour lui faire du bien.

C’était pourtant évident que nous allions craquer. Et au final, je crois que nous savons très bien l’un et l’autre que nous nous mentons à nous même en disant que ce sera la dernière fois. Comme nous avons menti la dernière fois en disant déjà que ce serait le cas. C’est comme si nos corps avaient été conçus pour ça, pour s’attirer comme des aimants, pour se toucher … pour s’imbriquer parfaitement et ne former plus qu’un. Mes mains continuent leurs travail, l’une d’elle contre ses fesses, l’autre contre sa verge que je caresse avec de plus en plus de pression. Je souris lorsqu’il me dit qu’il compte bien profiter, une dernière fois, après qu’il se soit bien rapproché entre mes cuisses. Au final, je suis gagnant moi aussi. Peut-être qu’on aurait du faire un contrat court, et le renouveler régulièrement tiens ! Je me mordille la lèvre en le sentant mordre ma peau. C’est si bon … j’aime le côté un peu bestial de Gabriel, du moins j’ai aimé ça l’autre jour et là, c’est comme s’il me le remontrait, un peu. C’est un amuse-bouche diront nous, car je me doute bien que ce côté bestial va vraiment ressortir un peu plus tard. C’est alors que tout en continuant de maintenir ma nuque, il vient lui aussi s’installer sur le bureau. Mon regard suis le siens, mais déjà, il attrape mon bras pour me faire lever moi. Il parle et ses mots sont si … grisants. J’ai presque senti un frisson me parcourir. J’avais eu un peu peur la dernière fois mais là, je me sens plus confiant, je sais maintenant et surtout … j’ai envie de lui procurer beaucoup de plaisir.

Ses mots sont clairs en tout cas, et je crois que je n’ai pas besoin d’attendre qu’il me dise quoi faire, c’est à moi de prendre les initiatives désormais et je vais le faire avec grand plaisir. Assis ainsi de toute façon, il n’y a qu’une chose que je puisse faire pour accéder à ses désirs et doucement, je me baisse donc pour venir me mettre à genoux entre ses cuisses à lui. Je ne l’ai pas lâché un instant du regard et ma tête est donc penchée en arrière pour le regarder. C’est étrange mais je crois que je me sens bien aussi. Je prends alors son membre entre mes doigts, le caressant à nouveau doucement. « Je vais exaucer tes souhaits ... » Lui soufflais-je alors doucement avant de rompre enfin le regard qui nous liait. Ma bouche vient d’abord déposer des baisers tous le long de son sexe, et finalement, je le prends en bouche, juste le gland pour commencer. J’y exerce une petite pression, je joue de la langue autour. Je veux déjà voir l’effet que cela lui fait, avant d’aller plus loin, et avec en moi une pointe de malice.

J’ai tellement envie de lui donner du plaisir … En réalité, je n’ai jamais pris autant de plaisir dans une partie de jambe en l’air qu’avec lui je crois, alors évidement, mon corps tout entier attend que cela se reproduise. A genoux, je viens donc prendre soin de son membre avec ma bouche, comme il me l’a indirectement demandé. J’y vais doucement au début, voulant faire monter la tension entre nous, mais ce n’est visiblement pas assez rapide à son goût. Alors qu’il me caressait les cheveux, je sens qu’il les agrippe pour me forcer à changer de rythme, et aller plus en profondeur. Je le laisse faire, n’osant pas m’y opposer mais n’en ayant surtout pas l’envie. Je ne me l’explique toujours pas, mais qu’est-ce que j’aime lui laisser le contrôle. Je n’aurais jamais cru ça et pourtant, j’y ressens un plaisir incroyable, psychologique, un vrai lâcher prise. Et à l’entendre, lui semble apprécier aussi, il a l’air d’aimer ma bouche. Il en rajoute même en donnant quelques coups de bassin qui me font perdre la tête tant je ne contrôle plus rien et que mon esprit a du mal à réagir, et puis finalement il me repousse pour se lever. J’en profite pour reprendre un peu mon souffle qui a été mis à rude épreuve ces dernières minutes, mais je n’en ai pas beaucoup le temps car monsieur veut vite passer à la suite.

Il me fait me relever pour aussi vite me plaquer sur le bureau, bureau qui n’avait jamais rien vu de tel avant aujourd’hui ! Je le sens caresser mes fesses, je sens son sexe contre moi, et cela me fait me mordiller la lèvre. Ça aussi je n’aurais jamais cru le penser un jour, mais bordel j’ai hâte qu’il me prenne, qu’il insère son membre dans mon cul et vienne le ramoner. Finalement, sa main revient dans mes cheveux et lorsqu’il les tire, je n’ai d’autre choix que de suivre le mouvement pour me redresser. Mes mains à moi s’appuient contre le bureau pour être stable, tout en lui laissant la meilleure vue sur mon postérieur. « Moi aussi j’ai envie de toi … baise-moi s’il te plaît ... » La tension est si forte entre nous que ça en deviendrait presque vital ! Je suis forcé de me redresser encore un peu plus lorsqu’il tire à nouveau sur mes cheveux, et c’est à ce moment-là qu’il se glisse en moi, m’arrachant un cri de douleur, mais qui je le sais sera très vite surpasser par le plaisir qu’il va me donner. « Hum Gaby ... » Lâchais-je alors que mon cœur bas fort dans ma poitrine et que déjà j’ai du mal à trouver mon souffle. Il mordille la peau de mon cou, mon épaule … que c’est bon de le sentir en moi, de le sentir m’infliger ce traitement exquis … j’en veux plus … tellement plus.

Il aime me faire languir. Il prend tout son temps pour venir m’offrir ce que j’attends tellement, mais qu’il attend lui aussi. Jusqu’alors, je ne m’étais jamais posé de question. J’avais toujours pris sans demander, que je ramène des femmes ou des hommes dans mon lit, la manière dont nous le faisions était toujours la même, je gérais les choses. Et je ne prenais pas vraiment le temps de faire durer les choses, en général nous nous étions déjà tellement chauffés avant dans les bars où je passais que nous étions déjà brûlant et allions droit au but. Mais là avec Gaby, c’est comme si je réapprenais à faire l’amour. D’une autre façon, et qui me plaisait terriblement. J’aime qu’il gère les choses, qu’il décide, j’aime m’abandonner totalement à lui, lui confier mon désir. Oh oui je veux qu’il me baise, et lui aime visiblement que je lui demandes ainsi ce qui me fait sourire. Il s’est alors inséré en moi d’un coup sec, me faisant crier de douleur et de plaisir en même temps. Enfin … Au fond malgré ce que nous avions pu dire l’un et l’autre, malgré nos grands discours de juste une fois, pour le plaisir et sans conséquences, nous n’attendions que ça l’un et l’autre c’est évident. Tout aussi évident que nous craquerons encore par la suite ! Il reste là, en moi, et je sens mon cœur tambouriner fort dans ma poitrine.

Je sens alors sa main attraper ma nuque et il me fait pencher, poser ma tête sur le bureau. Je lâche un petit gémissement, sentant son membre en moi par la même occasion, et alors il commence son œuvre. Et mon dieu que c’est bon ! Il n’y va pas de mains morte, il me pilonne littéralement et je me sens déjà manquer de souffle. Mes poumons ont bien du mal a gérer, tout comme mon cœur qui a du mal à oxygéner mon cerveau. Il me fait totalement perdre la tête ! Chaque geste qu’il fait accentue encore le plaisir. Lorsqu’il serre ma nuque, puis qu’il vient agripper mon bassin des deux mains … Nos deux corps ne font qu’un et je ne me fais pas prier pour crier mon plaisir dans ce bureau. « Oh oui Gaby … continue … continue encore … s’il te plaît ... » J’ai bien du mal à lui répondre, ma respiration étant tellement saccadée ! Seulement, il trouve le moyen d’accélérer encore le rythme. Il y a quelque chose de bestial chez lui, et de terriblement excitant, qui ne fait que décupler le plaisir que je prends. Je veux voir la bête féroce qu’il est, je ne demande que ça. « Putain Gaby ... » Soufflais-je à nouveau, prenant un plaisir fou, me donnant l’impression que je ne pourrais jamais ressentir plus de plaisir qu’actuellement !

Il me rend totalement accro à lui. J’ai l’impression que jamais je ne prendrais plus de plaisir à me donner aux plaisirs charnels avec quelqu’un d’autre que lui. C’est si bon de le sentir ainsi en moi, me pilonner sans ménagement … j’ai l’impression de voir un prédateur dont je suis la proie, et c’est absolument grisant. Il ne ménage pas ses forces, je sens bien qu’il donne tout ce qu’il a et l’inverse m’aurait frustré. Tête posée sur le bureau, mes mains sont juste au dessus et mes ongles se sont presque incrustés dans le bois tant j’essaye de m’y raccrocher. Il me fait perdre la tête, je n’ai plus tellement les idées clairs tant j’ai du mal à trouver mon souffle et oxygéner correctement mon cerveau. Il veut m’entendre encore, mais moi je n’arrête pas de crier mon plaisir. Car de la douleur, il n’y en a plus tellement désormais, juste un plaisir immense que j’essaye de combler, me faisant monter toujours plus haut sans réussir à en voir le bout. Mais ai-je vraiment envie d’en voir le bout ? Ai-je vraiment envie que ça s’arrête ? Je n’en suis pas certain. « C’est si bon Gaby ! Putain que c’est bon ! » Lui lâchais-je, totalement haletant et alors que ma peau doit se faire plus glissante tant la température est élevée dans ce bureau ! Et puis d’un coup, je le sens s’arrêter en moi, me frustrant légèrement. Je ne comprends pas sur le coup, pourquoi il fait ça, mais c’est au ton de sa voix lorsqu’il prononce mon prénom que les choses s’éclaircissent. Il est proche de l’orgasme lui aussi, il veut prolonger le bonheur. « Vas y Gaby … s’il te plait ... » Lui dis-je presque implorant. Et je le sens alors se remettre en mouvement. Il reprend vite son rythme infernal me refaisant littéralement gueuler dans ce bureau qui n’avait jamais rien vu de tel avant.

Et puis finalement, je peux sentir cet orgasme qui l’envahit. Et de mon côté, c’est la goutte d’eau qui achève de me faire grimper au septième ciel. Je sens une vague de chaleur me traverser de toute part, un spasme fort alors que mes ongles se plantent plus fort encore dans le bureau. « Gaby ... » C’est tout ce que j’arrive à lâcher tant j’en perds la tête. C’est si bon … Je sens que ses mouvements ont ralentis, son plus saccadés, et je me mord la lèvre en le sentant lui, mordre mon épaule. Oh oui j’ai envie qu’il me mange, tout entier … « Il ne faut pas … qu’on recommence ... » Lui dis-je toujours haletant, essayant plus de me convaincre moi-même qu’autre chose. Nous avons pris un tel pied tout les deux … craquer serait sans doute beaucoup plus agréable, mais nous ne pouvons pas nous le permettre. Je suis son patron, il est mon employé … ce n’est pas possible moralement ! Alors je me contente de reprendre mon souffle, profitant de ces derniers instants en moi, comme s’il s’agissait des derniers puisque c’est censé être le cas.

Nous en devons plus jamais recommencer. Terminé, nous avons bien pris notre pied, c’était … magique. Mais nous ne devons plus jamais recommencer. Nous devons être professionnel. Aussi surprenant que puisse être cette situation, je suis le patron et lui est mon employé. C’est toujours aussi improbable c’est vrai, mais c’est le cas. Je ne suis pourtant pas le genre à suivre les règles habituellement, mais peut-être est-ce le fantôme du vieux Dion qui me pousse à respecter cette place qu’il m’a laissé. Quoi que, si le fantôme du vieux Dion est toujours entre ces murs il est peut-être choqué le pauvre ! Mais ces pensées commencent à être un peu étranges, alors je vais me contenter de continuer à me dire que c’est malheureusement fini, que tout ça restera un court mais beau chapitre, et que désormais notre relation doit devenir exclusivement professionnelle. Lui semble dans le même état que moi en tout cas, essayant de se convaincre lui-même par ses mots. Il fini par se retirer de mes fesses et je reste là un moment, toujours haletant.

Je me redresse quelques secondes après et attrape mes affaires quand il me les tend, me retenant de toucher sa main au passage. Ça pour être parfait … oui c’était parfait. C’est plutôt que ce soit la dernière fois qui ne l’est pas. Je m’habille alors à mon tour. Je suis tout transpirant mais de toute façon, avec mes vêtements crasseux du garage je ne suis pas sur que ce soit bien grave. Mon regard ne peux s’empêcher de glisser sur lui par moment pendant qu’il enfile ses fringues, et je me maudis de le faire alors que j’essaye tant bien que mal de me convaincre que je ne dois plus m’intéresser à sa plastique de rêve. Et puis finalement, une fois habillés, il m’annonce qu’il va se remettre au boulot, à trier ses papiers. Je ne réfléchis pas, me disant que je vais retourner bosser moi aussi, et j’acquiesce donc. Je frissonne en le sentant me frôler en passant à côté de moi, me mordant doucement la lèvre, et finalement j’essaye de me remettre les idées en place. Ce n’est qu’une fois de retour dans l’atelier que je percute. Nous sommes tellement perturbés par cette attirance impossible et ce que nous venons de faire que nous en avons oublié que nous devions trinquer à son contrat puis manger. Du moins, trinquer à son contrat et l’arroser nous l’avons fait. Et plus que de raison. Mais pour le reste, nous l’avons oublié tant nos pensées sont parasitées par le reste ! Devant le capot de ma voiture, je me sens un peu bête d’ailleurs. Mais tant pis, j’y retournerais tout à l’heure. Après tout, nous avons encore le temps pour ça !