Conférence d'Anthropologie [Samantha & Thomas]

Conférence d'Anthropologie @Samantha Lewis & Thomas Hamilton6 Avril 2022 - Staten Island University Hospital

J’avais ouvert les yeux quelques minutes avant que le réveil ne sonne. Non pas que j’avais assez dormi mais simplement parce que j’étais assez préoccupé. Ces derniers temps, j’avais eu beaucoup à faire. Comme tous les jours en soit mais bon, peut-être la fatigue accumulée ou le fait que mon anniversaire approchait en même temps que l’anniversaire de la perte d’Izaline.

J’avais finalement sorti le bras de sous les draps pour arrêter le réveil avant de me lever pour aller directement sous la douche. D’une certaine manière, elle cacha les quelques larmes qui avaient pu couler sur mes joues alors que je pensais à Izaline. J’étais remis de son décès mais l’anniversaire de sa mort était toujours une période compliquée et parler d’elle était toujours difficile. Remettant mon collier accompagné de mon alliance à la sortie de la douche, j’avais pris le temps de bien m’habiller (costume gris foncé, chemise blanche) pour aller voir mes premiers patients de la matinée avant d’aller à la conférence. Même si je n’étais pas au top niveau moral, dès lors que j’avais quitté ma maison, j’avais affiché un sourire de façade et une carapace pour ne laisser personne voir mes potentielles faiblesses.

Ma tournée fut faite entre moins de deux heures et j’étais toujours à l’heure pour le début de la conférence qui m’intéressait le plus. Elle débutait pour 9h. 8h45 j’entrais dans le hall principal de l’hôpital qui avait organisé la conférence sur le thème « Anthropology Culturelle et Visuelle ». Cette conférence m’avait été proposée pour mieux connaitre et reconnaitre les origines de l’espèce humaine. Mais c’était surtout l’occasion pour moi de pouvoir apprendre et me faire de nouvelles connaissances dans le même temps. Une fois le badge accroché au col de ma veste de costume, je me dirigeais tranquillement vers l’amphithéâtre prévu pour les conférences de toute la journée. Personnellement je n’aurais surement pas l’opportunité de rester toute la journée. Certes je n’avais pas de rendez-vous à mon cabinet mais je pouvais toujours être appelé à n’importe quel moment par mes patients.

M’installant dans le milieu de l’amphi, je saluais plusieurs collègues avant de parcourir le programme. La journée débutait dans quelques minutes avec le Professeur Samantha Lewis pour son exposé de sa thèse.

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Mes journées se ressemble de plus en plus ainsi que mes soirées, avant il y avait Simon qui agrémenter l’une ou l’autre, mais depuis qu’il m’a avouer ses sentiments au mois de février j’ai mis un stop à notre relation par peur de m’attacher de nouveau comme avec Liam et de souffrir de nouveau. Alors depuis février je l’évite le plus possible, dès que je vois qu’il est dans un bar j’en change pour que cela ne soit pas dur pour lui, car je sais qu’il l’a mal vécu, mais c’est un peu de sa faute aussi c’est lui qui avait dit pas d’attache alors j’ai monter un mur autour de mon coeur pour ne pas souffrir de notre relation de plan cul régulier, mais lui sait attaché alors que moi pas du tout, les fois où je commençais à ressentir des choses il ressortait sans arrête cette phrase du non attachement alors je réformer mon mur. Alors depuis la fin de notre relation je sors toujours, mais encore plus depuis que j’ai appris que Simon était dans le coma à cause d’une overdose. J’ai essayé d’aller le voir, mais il y a toujours des membres de sa famille avec lui et je sais que je ne suis pas là bien venue.

Hier soir, comme souvent je suis sortie dans un bar, je me suis fait payer des verres et je suis rentrée toute seule, car depuis Simon je n’est plus couché avec personne de peur que la personne s’attache. Je suis réveillé par mon téléphone qui sonne en continue alors que je n’est pas de cours à donner aujourd’hui, mais merde qui vient me déranger aussitôt que ça. Je cherche mon téléphone partout et après 5 bonnes minutes de recherche je le trouve enfin. Il a y marqué directeur hôpital Staten Island, j’ouvre alors des yeux ronds, merde la conférence, je réponds au téléphone et m’excuse des millions de fois en disant que j’ai travaillé tard sur des copies et que je me suis endormi en oubliant le jour que nous étions. Mon excuse est toute pourrie, mais elle a l’air de passer. Je sors donc de mon lit en quatrième vitesse, j’ai déjà 20 mins de retard, je devais arriver la bas en avance pour voir à quel moment je passe etc. Je cours jusqu'à ma douche et en prends une rapidement je ne peux pas arriver là-bas en sentant la vodka de la vieille. Je cours ensuite à mon dressing pour m’habiller le plus rapidement possible, je n’est pas le temps de me maquiller entièrement alors un peu de blush et de mascara feront l’affaire, je cours ensuite en bas pour prendre mon sac avec tout ce qui concerne la conférence et je sors en claquant la porte.

Après 10 minutes de cours dans les rues de New-York j’arrive enfin à l’hôpital de Staten Island, je suis bien contente d’habiter dans ce quartier ce qui m’a fait gagner beaucoup de temps, je rentre en courant dans l’hôpital présente mon badge et me précipite dans l’amphithéâtre qui est déjà bondé de monde. Le directeur de l’hôpital me fait les gros yeux car je suis en retard, je m’excuse de nouveau et je le précipite au pupitre pour parler.

- Bonjour à tous excusez-moi de mon retard, je n'ai pas vu le temps penser hier soir alors que je peaufiner les derniers points pour la conférence de ce matin.

Allez Sam tu peux le faire c’est aussi simple que quand tu es en cours.

- Alors commençons. Comme vous le savez tous sinon vous ne seriez pas ici ce matin, je suis Samantha Lewis professeur en Anthropologie à l’université de New-York et ce matin je vais vous parler de la thèse que j’ai mise en place depuis maintenant presque 3 ans.

Je leur parle alors de ma thèse sur les femmes plus présente que ce que disent les livres d’histoire. J’avais commencé à travailler dessus avec Liam, mais il s'était vite arrêté à cause de son travail qui lui prenait trop de temps. J’ai donc fini cette thèse seule puis surtout après notre séparation. Et me voilà aujourd’hui en train de la présenter devant des anthropologues, des médecins, des journalistes et je ne sais pas encore quoi. Après presque 3 heures à parler de ma thèse et à répondre au diverse question, on annonce une pause dû au retard je m'en excuse encore une nouvelle fois et je vais dans la salle où les boissons seront servis ainsi que de quoi manger car il est déjà plus de12h30, je vais directement à la table des hors-d'œuvre, car je n’est rien ingurgité depuis hier soir sauf de l’alcool et mon estomac commence à etre retourné dans tous les sens.

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Conférence d'Anthropologie @Samantha Lewis & Thomas HamiltonIl est près de 9h30 lorsque la Professeur entre en trombe dans l’amphithéâtre. D’une certaine manière, cela m’a permis de prendre mon téléphone durant 30 minutes environ pour répondre aux mails et aux messages que j’avais reçus. J’étais à présent libre jusqu’au début de l’après-midi, sauf urgence d’un patient.

Alors qu’elle se complaint en excuses, je souris à la constatation que si certaines personnes sont satisfaites de cette excuse, d’autres comme moi ne sont pas si dupes. A sa tenue et son visage fatigué, l’on devine assez facilement qu’elle n’as pas dû faire que préparer la conférence. Mais je ne lui en tiens pas rigueur pour autant. Elle est là c’est le principal. Et puis elle ne tarde pas à commencer, ce qui est un autre bon point puisqu’en général les conférenciers ont tendance à se satisfaire en longs discours avant de vraiment entrer dans le vif du sujet.

Elle explique sa thèse et ses recherches durant trois belles heures qui ne manquent pas de me plaire. J’en apprends beaucoup, je découvre, je suis intéressé et cela se sent qu’elle est une passionnée qui aime son métier et qui se plaît à en parler. L’heure du midi arrive bien rapidement avec la sonnerie de fin de conférence. Pour ma part je suis satisfait d’une part du contenu de la conférence et d’autre part de ne pas avoir été interrompu par un appel de patient. C’est un fait suffisamment rare pour être mentionné.

Une fois la conférence terminée, je constate que j’ai encore un peu de temps devant moi avant de retourner à mon cabinet. Je prends le temps de ranger mes affaires et mes notes le temps que l’amphithéâtre se vide. Ajustant ma veste je me dirige vers la salle de restauration qui permet également un temps de parole entre conférenciers et spectateurs. Je ne mets pas longtemps à remarquer la présence de la Professeur Lewis qui se tient prêt du buffet. Cependant dans le doute, je ne suis pas certaine que la nourriture soit la seule chose dont elle ait vraiment besoin. Me dirigeant vers le buffet du matin, je me sers deux cafés avant de me diriger vers elle pour lui en proposer un :

« Je pense que ce café sera parfait pour accompagner les amuses bouches Professeur Lewis. »

Je lui souris en montrant que j’en ai pris un également, elle ne sera donc pas seule dans cette situation. Je suis moi-même un grand adepte du café étant donné que je fais des journées à rallonges. Après avoir bu une gorgée je me permets alors d’entamer la conversation :

« Conférence très intéressante ce matin Professeur, merci beaucoup. Cela m’a permis d’en apprendre plus dans ce domaine qui reste encore un peu flou pour moi. »

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J’arrive en retard pour ma conférence et malgré que certaines personnes sourient, d'autres me regardent avec un regard de réprobation, mais je n’en tiens pas rigueur je m’en fiche complètement de ce qu'ils peuvent bien penser de moi. Je commence alors à leur parler de ma thèse je ne parle pas pendant des heures avant de rentrer dans le vif du sujet, car je déteste ce qui le font et surtout que je suis en retard de 30 mins alors autant ne pas faire perdre de temps à tout ses gens enfin pas encore plus que ce qu’ils n’en ont déjà perdus à m’attendre.

Après 3H à la présentation de ma thèse et après avoir répondu au diverse question, il est enfin l’heure de la pause du midi. Je me précipite au buffet, car j’ai incroyablement faim, je n'ai rien avalé depuis hier soir sauf mes verres de vodka ce qui n’est pas nourrissant du tout. Je prends une assiette et je me sers de tout ce qu’il y a sur la table des hors-d'œuvre pour commencer. Je suis contente que personne ne vienne pour me parler, mais cela m’étonne à la fois et d’un seul coup un homme brun arrive vers moi. A en croire sa silhouette, il doit faire dans les 1M75 pour environ 65 Kgs et au vu de ses petits rides il doit avoir grand maximum 40 ans. Je fais souvent ca quand je m’ennuie à un endroit je regarde les gens et grâce à l’anthropologie j’essaie de découvrir leur âge, leur taille et poids mais aussi leur origine. Cela fonctionne mieux avec un corps sans chair, mais cela m’amuse quand même. Il me tend un café et me dis qu’il serait parfait pour accompagner mes amuses bouches je souris et le remercie infiniment intérieurement.

- Merci beaucoup, j’allais justement aller m’en chercher un. Vous m'évitez de devoir aller au milieu de tous ces requins qui vont me faire des reproches.

Je rigole en disant cela, car je sais que c’est aussi dans mon boulot de répondre au question que l'on pourrait me poser ici, mais je n’est clairement pas envie. Il me sourit, boit une gorgée et je fais de même. Mon dieu il n’est pas mauvais, mais n’est pas comme je l'aime, rien ne vaut un bon café qui vient du café juste en bas de chez moi. Je souris à ce qu’il me dit, il a l’air vraiment gentil.

- Merci à vous, Docteur Hamilton, mais vous pouvez me tutoyer je n'aime pas tout ses chichis. Si j’ai pu vous aider j’en suis ravie. C’est ma première conférence en tant qu’intervenante et j’étais très stressée à vrai dire.

Je suis franche en lui disant que je n'aime pas faire de chichi, c'est très peu pour moi. Je sais être respectueuse et vouvoyer les gens même si eux me tutoie. Je mange un amuse bouche et je lui tends mon assiette pour qu’il se serve s'il a envie de quelque chose, il doit avoir faim il est tout de même 12H30 et étant médecin il doit manger sur le pouce, alors autant profiter aujourd’hui, même si ce n’est pas le grand luxe enfin je ne suis pas du genre à manger dans les restaurant étoilés, plus à manger un bon fast food.

- Vous êtes médecin généraliste ou médecin spécialisé??

Je lui pose cette question, car il connait peut-être Liam, repensais à lui est dur, mais je n'est malheureusement pas le choix Liam a fait partit de ma vie pendant 5 ans et je dois passé à autre chose.

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Sometimes

I tell myself that I was not born in a good way, like I came out of my mother upside down and the words I hear I hear them upside down, the people that I should love I hate them and the people I hate...

Conférence d'Anthropologie @Samantha Lewis & Thomas HamiltonLa matinée s’est déroulée à une vitesse que je n’aurais pas cru possible et pourtant, nous avons passé l’heure de midi et j’avais réussi à assister à une conférence en entier sans avoir été interrompu, j’avais pu apprendre beaucoup de choses mais également, et dans une moindre mesure, me reposer un peu. Rester assis pendant plusieurs pour écouter une Professeure très intéressante et non pas avoir à courir partout durant des heures durant. Si j’aimais profondément mon métier, je voyais tout de même que ma fatigue devenait pesante. Pour autant, je ne me ménageais pas des masses, préférant le contact de mes patients à la solitude de ma maison.

Arrivant dans la salle de réception, j’avais alors pris le parti de profiter de la pause déjeuné pour faire connaissance de la maîtresse de conférence qui semblait fortement avoir besoin d’un café. Bienveillant comme à mon habitude, je lui propose alors la boisson chaude tout en la remerciant de son exposé. Elle est reconnaissante et sa remarque me fait sourire :

« Vous pensez vraiment que tous vous ferons des reproches ? »

Légèrement amusé par sa remarque, je songeais tout de même au fait qu’elle n’avait pas tout à fait tort. Certains hommes qu’ils soient médecins, professeurs ou simples philanthropes ont toujours une certaine image de la femme. Je n’adhère pas toujours à leurs propos en effet et je peux alors comprendre qu’une femme se sente mal à l’aise en leur présence. Cependant, la Professeur Lewis ne semble pas me trouver comme les autres requins, ce qui me fait plaisir dans une certaine mesure. Je hausse alors les sourcils lorsque je me fais la réflexion de comment elle peut savoir mon nom de famille avant de me souvenir que c’est écrit sur le badge qui est accroché à ma veste.

« Vous … Tu as été très bien. Le tutoiement n’est pas mon fort, je le crains, veuillez m’excuser de ce fait si je mélange un peu les deux. »

Dès lors que je ne connais pas suffisamment la personne, j’ai toujours eu tendance à utiliser le tutoiement mais à sa demande, je tenterais de faire l’effort.

« Hélas, votre stress s’est un peu fait remarqué mais cela n’as rien enlevé au contenu qui pour ma part était très intéressant. Je me suis toujours intéressé à l’anthropologie de manière générale, je trouve que pour soigner les patients cela aide dans une certaine mesure et dans certains domaines. Reconnaitre au premier coup d’œil une ethnie, des habitudes de vies, des origines… Les patients sont tout pour moi mais la plupart ne me disent pas tout et il est important de correctement interpréter leur communication non verbale et l’anthropologie aide à la lecture de cette communication. »

Elle me tend son assiette mais je lève la main doucement pour décliner sa proposition. Si une certaine faim serait de mise pour tout être humain normalement constitué, je n’ai pas énormément d’appétit en ce moment. Mais je ne veux pas penser à mes tristesses passées pour l’instant, je préfère rester dans la conversation avec la Professeur.

« Je suis médecin généraliste et médecin de famille. J’ai une patientèle très hétéroclite et surtout des pathologies diverses et variées qui vont du simple rhume d’un nourrisson à une maladie dégénérative pour les plus anciens. Et vous ? Hormis les conférences dont celle-ci était votre première, vous enseignez ou exactement ? »

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Une personne s’avança alors vers moi et me tendis un café que j’acceptais avec grand plaisir. Je le remercie et engagé la conversation avec lui, contrairement aux autres médecins, professeurs et autres il était venu me voir, je pensais devoir passer l’heure du midi seule près du buffet ou dans une salle de conférence. Les hommes présent ici avait beaucoup de mal avec les femmes qui faisait des conférences et encore plus quand cette femme était aussi jeune que moi, il était pour la plupart vieux jeune ou voulais le respect de leur ainés et n’allais surement pas venir me parlé, mais le Docteur Hamilton le fit. Je souris à ce qu’il me dit.

- Non peut-être pas tous, les plus âgés surement et les autres seront surement de leur côtés pour avoir leur reconnaissance.

Même si on est 2022 beaucoup de médecin homme on encore du mal avec les médecins du sexe opposé au leur et aujourd’hui j’ai réussi à leur prouvé que mes travaux était remarquable, enfin je serai arrivé à l’heure je pense que cela aurait été encore mieux pour les remettre à la place, mais j’avais parfois un mauvais karma et encore plus ces derniers temps.

- Merci c’est gentil, je comprends j’avais parfois aussi du mal, mais avec mes élèves j’ai voulu instaurer une confiance entre eux et moi alors maintenant c’est pour moi une habitude. Je ne suis pas pour autant mal élevé même si on pourrait croire le contraire.

Surtout que j’ai en grande partie été élevé par mon grand frère donc la politesse était une chose assez importante pour lui et notre mère.

- Oui je me doute que le stress c’est fait sentir, mais je sais que je suis capable de tenir deux heures devant des requins alors je ne peux que m'améliorer à l’avenir. Je suis heureuse que mon exposé vous ait plu alors, cela fait presque 3 ans que je travaille là-dessus. Oui l’anthropologie est une belle science cela nous permet de beaucoup de chose, comme mieux connaître l'être humain, mais aussi en un coup d’œil connaître plein de chose qu’une personne en face de nous ne veut pas nous dire.

Je m’amuse d’ailleurs souvent à observer les gens et à conclure des choses sur eux ou à deviner des choses qu’il ne me dise pas ou s'il me mente par exemple. Je lui propose mon assiette, mais il refuse pour ma part je ne me fais pas prier et attrape avec ma bouche un petit sandwich n’ayant plus de main libre entre mon assiette et mon café. Je vois une ombre passer sur le visage du docteur Hamilton, l’anthropologie permet vraiment de faire attention a tout les petits détails chez les gens.

- C’est un très beau métier que vous exercez, mon…la personne qui m’a aidé au début de ma thèse est aussi médecin mais à l'hôpital. Moi…je suis professeur d'anthropologie à l’université de New-York, mais j’aimerais devenir par la suite anthropologue pour la police un jour un vieux rêve.

J’ai toujours voulu travaillé avec la police, puis quand j’ai démarré mes cours d’anthropologie le métier de professeur, m’a alors fasciné et j’en est oublié ce rêve et il y a eu Liam et je me suis dit qu’être professeur serait plus simple pour nos emplois du temps alors qu’en vérité ce fut tout l’opposé. Maintenant que je n’est plus personne dans ma vie j’ai repensé à cela il n’y a pas très longtemps et je me suis dit qu’il serait peut-être temps de sauter le pas.

@Thomas Hamilton

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Conférence d'Anthropologie @Samantha Lewis & Thomas HamiltonVisiblement affectée par les remarques que pourraient faire les doyens de l’ordre des doctorants à son égard, la Professeure Lewis semble sur la défensive par automatisme. Si elle ne me connait pas encore, elle apprendra que je ne suis pas ce genre de Médecin et encore moins aussi acariâtre que mes collègues. Etre médecin est pour moi une vocation et non un but de s’enrichir ou alors d’être le premier et le meilleur dans le domaine. Cependant, elle n’a pas tout à fait tort lorsqu’elle évoque des êtres en quête de reconnaissance, j’aurais même tendance à comparer les doyens à une cour de Paons qui se pavanent pour voir qui a les plus jolies plumes et les autres tournant autour et flattant leurs égos avec fougue pour entrer dans les bonnes grâces de celui qui sera alors élu maître de ce zoo. Cela pourrait également être comparé à une fosse aux lions ou les jeunes doctorants, les femmes et les passionnés n’y trouveront jamais leur place. C’est pour cela que je ne participe pas tout le temps à ce genre de rassemblement mais que parfois, pour s’enrichir en termes de connaissances il est important de s’y joindre.

Je jette alors un œil au groupe que la Professeure a désigné du regard avant de me recentrer sur elle en buvant une gorgée de café. Elle me propose le tutoiement, si je n’y suis pas réfractaire, je n’y suis pas non plus un grand habitué contrairement à elle. A ses dires, elle use de cette méthode pour être plus proche de ses élèves. C’est tout à son honneur et ces derniers mots me font sourire :

« Je n’ai jamais rien pensé de tel. »

Finalement la conversation dévie sur la conférence qui vient de se produire. Je me hasarde à lui confirmer que son anxiété s’est fait sentir tout en lui confirmant la pertinence de son intervention. Elle est relativement fière d’elle et je suis certain que c’est tout ce qu’elle doit retenir de cette matinée. J’acquiesce silencieusement ses paroles, n’ayant pas la volonté de rajouter quoi que ce soit. A la place c’est elle qui s’intéresse à ma personne. Je lui parle alors un peu de moi tout en rebasculant l’intérêt vers elle. Elle collabore également avec des médecins ce qui est une bonne chose pour elle et pour moi. Je songe alors à l’idée de collaborer avec elle en cas de besoin mais l’idée restera une idée pour moi pour l’instant. La professeure me parle alors de ses ambitions de carrière. Je souris doucement en répondant :

« C’est tout ce que je vous souhaite dans ce cas. »

Je sens une présence dans mon dos qui m’oblige alors à laisser la place, pensant qu’il s’agit de quelqu’un qui souhaite accéder au buffet, mais à la place, je reconnais aisément le collègue qui m’interpelle :

« Nooonn, le Docteur Hamilton en chair et en os. Tu as laissé tes patients pendant plus d’une heure pour une conférence ? C’est possible ça.
- Bonjour à vous aussi Docteur Williams et oui, j’ai réussi à m’accorder quelques heures, mais c’est exceptionnel. C’était uniquement pourvoir l’intervention du Professeur Lewis. »

Je me tourne alors vers la Professeure pour faire les présentations.

« Professeur Lewis, voici un collègue de Philadelphie, le Docteur Williams, spécialiste en chirurgie reconstructrice si je ne me trompe pas…
- Et en cours de spécialisation également en chirurgie orthopédique et traumatologique. Ravi de vous rencontrer en personne Professeur Lewis. Très intéressante votre conférence. J’ai beaucoup appris. »

Le docteur approchant facilement la cinquantaine, tout autant grisonnant et fatigué que moi, se tourne alors à nouveau vers moi tout en me tapant doucement sur l’épaule.

« Vraiment Hamilton, ça fait plaisir de te croiser à ce genre de conférence. Il faut que l’on s’appelle à l’occasion.
- J’ai toujours le même numéro, n’hésites pas.
- Je n’y manquerais pas. J’aimerais beaucoup qu’on puisse reparler de nos jeunes années. Bonne journée à tous les deux. »

La mention de nos jeunes années me laisse un triste frisson qui me parcourt l’échine. La pensée de mon passé inclut forcément Izaline et ce n’est pas facile pour moi de songer à elle en cette période. Je voudrais partir là tout de suite, fuir le plus loin possible de toutes ces personnes. Je n’ai pas besoin que l’on s’apitoie sur mon sort, et je n’ai pas non plus besoin que l’on tente de me réconforter. La seule qui y arrive désormais c’est Callie et elle n’est pas là. A la place, je pose ma tasse de café pour opter pour quelque chose de plus fort. Les bouteilles sont à dispositions ainsi que les verres alors je me permets de me servir une coupe de champagne tout en proposant, d’un geste de la bouteille, au Professeur si elle en désire aussi.

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Je suis comme toujours sur la défensive quand je viens ici, mais je suis bien obligée de m'imposer au milieu de tous ses requins, ses médecins qui pensent que nous sommes encore au siècle dernier et que les femmes doivent rester à la maison pour s’occuper de celle-ci ou des enfants. Mais je me fiche de ce qu’ils peuvent bien penser, j’adore l’anthropologie et je fais le métier que j’aime. Enfin j’aimerais faire un autre métier par la suite, mais je dois d’abord prendre un peu d’expérience et ensuite me lancer. Dans moins de 5 ans je pense que je me lancerais dans la carrière d’Anthropologue pour la police de New-York, rien ne peux m'empêcher de faire cela. Je souris avec lui quand je parle de mon éducation, le docteur Hamilton n’a rien à voir avec tous les autres requins et cela me fait du bien de ne pas être seule pour une fois.

- C’est un réflexe pour me défendre des requins excusez-moi.

La conversation avec le docteur Hamilton devient un peu plus amicale si je veux dire ainsi, on apprend à se connaître l’un l’autre, je suis de nature très curieuse j’aime apprendre à connaître les gens que je rencontre et cela m’aide aussi dans mon travail. J’examine le docteur Hamilton discrètement pour en savoir plus sur lui sans qu’il ne dise quoi que ce soit sur lui. Je l’écoute me parler un peu de lui tout en buvant mon café. Cela me fait tellement de bien, cela me réveille vraiment beaucoup et avec la nourriture que je mange, cela fait partir les dernières traces d’alcool que j’ai dans le sang. Je lui parle de mon vieux rêve de devenir anthropologue pour la police et il me souhaite de réussir, je souris.

- Merci à vous.

J’ouvre la bouche pour parler de nouveau au professeur Hamilton, mais une personne nous interromps pour accéder au buffet, enfin c’est ce que je pensais, mais il connait le docteur Hamilton, je souris et les écoute discuter. J’allais partir me cherché de nouvelles choses à manger pour laisser les deux amis parler, mais le docteur Hamilton me présente à son ami, je souris et je sers la main du dénommé docteur Williams.

- Enchantée docteur Williams et bon courage pour votre nouvelle spécialisation.

Je fini mon café en les écoutant, ils ont donc faire leur études ensemble, je n’aurais jamais penser que le docteur Hamilton avait dans les 40 voir 50 ans, non ce n’est pas possible, au vue de ses rides, de sa façon de se tenir, il a entre 35 et 40 ans. Je souris au docteur Williams.

- Ravie de vous avoir rencontré docteur William. Bonne journée à vous aussi.

Je reporte mon attention sur le docteur Hamilton qui a l’air contrarié, je fronce les sourcils et quand il me propose une coupe de champagne je hoche la tête en souriant.

- Vous allez bien docteur Hamilton?? Vous avez l’air un peu plus songeur que toute à l’heure??

Je ne sais pas trop si je dois me mêler de cela mais c’est plus fort que moi, je n’aime pas voir de la tristesse dans le regard des gens, surtout que cette tristesse à l’air d’être en rapport avec l’amour, je saurais le reconnaître entre mille surtout depuis Liam et encore plus depuis Simon…

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Conférence d'Anthropologie @Samantha Lewis & Thomas HamiltonCela se voyait à sa manière de me répondre et surtout de parler des autres doctorants présents. Visiblement elle n’avait pas toujours été très respectée dans son domaine, fait relativement navrant d’ailleurs puisqu’elle semblait parfaitement qualifiée et connaisseuse de son domaine d’activité. Pour ma part, je n’avais pas d’à priori sur elle avant de la voir à cette conférence. J’avais toujours cette tendance à ne juger personne de manière générale dès lors que l’on ne connaît pas la vie de ladite personne.

La conversation est plutôt plaisante d’ailleurs puisque l’on parle de nos métiers respectifs et que fondamentalement c’est le genre de sujet que je maîtrise et qui me passionne. Mais, lorsque finalement le docteur Williams nous interrompt, cela réveille en moi cette part sombre que je tente de cacher ces derniers jours dès lors que je suis en public. Cette part éternellement envahie par Izaline. Avec les années, la douleur n’est plus la même. Elle n’est plus tranchante et dévorante. Non, elle est devenue diffuse et sournoise. Izaline me manque c’est un fait mais cela me rappelle surtout que je suis seul et que je songe de plus en plus à l’idée que je finirais mes jours seul. Mais comme je suis en public je tente de faire face, le sourire aux lèvres face à mon confrère qui me réclame de lui rendre visite plus souvent.

Après la promesse - qui sera sûrement oubliée d’ici peu - de se revoir rapidement, je reporte mon attention sur la Professeure mais c’est différent et je ne me fais pas d’illusion. Vu son métier, elle va le remarquer très rapidement. Alors je me prépare à cet assaut de questions qui va m’être toujours aussi pénible malgré les années de deuil. Penser à Callie, même si elle n’est pas présente me fait du bien intérieurement. Elle connaît ma douleur, elle me connaît et dans le pire des cas, je pourrais toujours la contacter pour parler avec elle si besoin.

J’opte alors pour une boisson plus alcoolisée mais surtout j’invite la demoiselle qui me tient compagnie à me suivre. J’ignore si c’est une bonne idée pour elle vu son teint de peau mais sa vie personnelle ne me regarde pas alors je fais comme si elle était parfaitement réveillée. Comme je m’y attendais, elle me demande pourquoi mon expression de visage à changer. Je termine de servir nos verres, laissant alors un petit blanc dans la conversation s’installer et je décide de choisir mes mots avec soin mais également de jouer carte sur table :

« Repenser à certaines périodes de ma vie passée m’atteignent plus que de raison…. Je suis veuf depuis plusieurs années maintenant et les jeunes années dont parlait le docteur Williams sont des années que j’ai passé avec ma défunte épouse. Elle était également médecin. »

Je me doute que la conversation ne prend pas la tournure que peut-être la jeune femme espérait mais pour une raison qui m’ait inconnue, je ressens l’envie de jouer cartes sur table avec elle. Je lui laisse cependant le temps de digérer la révélation que je viens de lui faire et entame mon verre que je termine d’une seule traite.

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♫ Conférence d'Anthropologie Feat Thomas ♫

Je sais que je peux peut-être passer pour une féministe ou je ne sais pas, mais j’ai tellement eu de mal à m’integré dans ce milieu, que je ne veux pas perdre ma place, je veux prouver à tout ses médecins qui m’ont critiquer par le passé que je suis une bonne anthropologue et que je mérite ma place ici autant, voir plus qu’eux tous, car j’apporte un vent de fraicheur à des découverte aussi vieille voir plus vieille qu’eux. Je me retrouve alors à discuter avec le docteur Hamilton, un médecin qui n’a rien à voir avec les autres, qui me félicite pour mon travail et qui me dit que malgré ma nervosité j’ai fait une super conférence et je suis très fière de moi. Je le remercie et nous commençons à discuter et je dois dire que la discussion est plaisante. Cela me change des conversations avec mes élèves ou encore avec mon verre de bourbon le soir après ma journée de boulot. Ce verre c’est mon petit plaisir le soir après ma journée de cours, enfin ce verre, je devrais dire ces verres, car je dois bien l’avouer depuis presque 3 mois j’ai un petit problème avec l’alcool… je bois beaucoup pour oublier l’homme que j’aime, un homme qui est actuellement dans le coma par ma faute, il sait suicider en avalant plein de drogue pour ne plus souffrir à cause de moi et du faite que je n’est pas eu le courage de lui avouer mon amour, tous les jours j’essaie d’aller le voir et tout les jours les infirmières ne m’autorise pas à le voir, je rentre donc et je noie mon chagrin dans l’alcool encore et encore jusqu’à m’endormir et le lendemain je reprends les cours et ainsi de suite depuis le 20 Mars.

Nous parlons donc, mais nous nous faisons interrompre par un collègue et ami du Docteur Hamilton, je les écoute parler et quand le Docteur Williams s’en va, je me retrouve de nouveau avec le Docteur Hamilton. C’est à ce moment que je remarque que quelque chose ne va pas. Je suis une fine observatrice. Il m’invite à boire une coupe de champagne et je ne refuse pas, j’en est bien besoin pour ne plus penser à Simon, car je revois en boucle sa déclaration et la façon horrible que je lui est dit que je ne l’aimais pas alors que c’est faux, je l’aime comme jamais je n’est aimais avant. Je lui pose alors la question, mais il ne me réponds pas tout de suite, il nous serre d’abord nos verres, puis il me donne le mien et je le remercie avant de boire une gorgée, les bulles pétille dans ma bouche et ma gorge et cela me fait du bien. Je l’écoute alors et je souris alors tristement, je ne comprends que trop bien ce qu’il ressent enfin un peu, car Simon n’est pas mort, il est juste dans le coma, mais je l’est perdue à jamais quand je ne lui est pas avouer que moi aussi j’avais des sentiments pour lui.

- Toutes mes condoléances pour votre femme, je ne peux pas dire que je comprenne les sentiments que vous ressentais, car je n’est jamais été mariée, mais rescemment j’ai perdue une personne qui est très cher à mon coeur, elle n’est pas morte, mais c’est tout comme et repenser à nos souvenirs ensemble, me rends très triste.

Je ne sais pas pourquoi je lui est dit tout cela, il est le premier à qui je parle de Simon, je n’en est même pas parlé à Adrien, je sais qu’il se connaisse et j’ai peur qu’il réagit mal en l’apprenant alors je garde cette petite parenthèse entre Simon et moi, rien que pour moi, je souris de nouveau tristement au docteur Hamilton et au moment ou j’allais reprendre la parole pour changer de sujet et ne pas le laisser avec ses souvenirs douloureux, le doyen arrive et m'interromps.

- Ah vous voilà enfin Professeur Lewis, je vous cherche depuis toute à l’heure, je voudrais vous présenter à de vieux professeurs de l’université qui ont trouvé fort intéressant votre point de vu et voudrez débattre avec vous.
- Oh bonjour Monsieur le Doyen, avec plaisir, j’arrive tout de suite. Laissez-moi le temps de prendre congés du Docteur Hamilton.

Il hoche la tête, souris au docteur Hamilton et s’en va aussi vite qu’il est venu en m’attendant un peu plus loin. Je me tourne vers le docteur Hamilton et je souris.

- Excusez-moi docteur Hamilton, je suis obligée d’y aller si je veux garder mon boulot.

Je prends une serviette en papier blanc et le stylo dans la poche du docteur Hamilton et j’y indique mon numéro de téléphone.

- Appellez-moi si vous voulez poursuivre cette discussion sur mon exposé ou si vous voulez parler de quoi que ce soit d’autre.

Je lui dis au revoir et je pars rapidement, car je vois que le doyen s’impatiente et que même si il a était très courtois avec moi devant le docteur Hamilton, il ne me porte pas vraiment dans son cœur. Je pars donc vers lui, avec mon verre à la main, je sens que je vais en avoir bien besoin.

HRP:

@Thomas Hamilton

Codage par Libella sur Graphiorum

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Sometimes

I tell myself that I was not born in a good way, like I came out of my mother upside down and the words I hear I hear them upside down, the people that I should love I hate them and the people I hate...

Conférence d'Anthropologie @Samantha Lewis & Thomas HamiltonParler de mes patients n’avait jamais été une difficulté particulière, bien au contraire, parler de mon métier, de ma passion était presque une source de motivation et d’inspiration. Pourtant il n’était plus question de cela lorsque la professeure Lewis s’adressa à moi pour me demander mon ressenti, mon sentiment intérieur quant à la situation. Par un abus de faiblesse ou bien par simple sympathie envers la demoiselle, je me livre alors à elle, lui révélant ainsi la source de mon air mélancolique. Elle a alors des mots touchant à mon égard, des mots qui me font réfléchir à ma situation et au fait que je suis loin d’être le seul, loin d’être à plaindre.

Alors que je m’apprêtais à lui répondre, nous sommes à nouveau interrompus par le doyen. Homme un peu rustre, il ne prend même pas la peine de tâter la conversation et d’attendre le moment opportun, voulant comme à son habitude être satisfait le plus rapidement possible. Je fais alors silencieusement le lien avec les requins mentionnés plus tôt par la professeure. Lorsque celui me sourit, je lui rends un coup d’œil cordial. Il ne me porte pas dans son cœur, je le sais, j’ai refusé plusieurs de ses propositions, ce qui l’a toujours plus ou moins déçu et frustré.

A la place je préfère me concentrer sur Samantha qui me donne son numéro de téléphone. Je lui souris et m’intéresse à elle plutôt qu’au doyen des requins.

« Pas de soucis, je ne vais pas m’attarder non plus, des patients m’attendent à mon cabinet. »

Je la regarde prendre mon stylo et son attention me fait sourire. C’est une belle personne que j’aimerais davantage connaître et aider potentiellement au besoin.

« Soyez certaine que je l’utiliserais pour la bonne cause Professeure Lewis. »

Le doyen se racle la gorge, signe de son début d’impatience. Je me tourne vers lui et lui sourit avant de saluer comme il se doit de le faire la Professeure Lewis qui s’en va alors avec lui, non sans un brin d’agacement.
Pour ma part, je jette alors un coup d’œil à la serviette que je tiens alors en main. Une très belle rencontre, je dois dire. Mon téléphone vibre dans ma poche, l’instant de repos est terminé, le travail m’attend. Je sors rapidement de la salle de restauration pour recevoir l’appel avant de me mettre en route mais alors que j’arrive à ma voiture, je reprends mon téléphone pour écrire un message à Samantha Lewis, Professeure en Anthropologie et connaissance très intéressante.

HRP:

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