The hardest test of a life Feat Callie

♫ The hardest test of a life Feat Callie ♫

28 Avril 2022

Depuis ce matin j’ai des douleurs horribles dans le ventre, je ne comprends pas d'où cela peut venir. J’ai eu mes règles normalement, il y a deux semaines et j’ai bien mangé ce matin, c’est peut-être dû à l’alcool que je bois en grande quantité en ce moment, enfin je dis en ce moment, mais c’est surtout depuis tout ce qu’il m’arrive depuis plus de 6 mois maintenant. Entre la séparation d’avec Liam après 5 magnifique années de relation, la rencontre de Simon qui nous a conduit à avoir une relation basé exclusivement sur le sexe et qui a finit par lui qui à eu des sentiments pour moi et que j’ai repoussé pour le protégé de moi, qui a finit par faire une overdose à cause de toute la drogue qu’il prends à cause du viol de sa jumelle, mais aussi et en grande partie à cause du faite que je l’est repoussé. J’ai d’ailleurs essayer d’aller le voir, pour parler avec lui, pour m'expliquer, mais avant son overdose à chaque fois que j’étais devant chez lui je faisait demi-tour et après son overdose, on m’a toujours refuser l'accès, ce que je peux comprends, mais j’avais besoin de le voir pour lui dire que moi aussi j’avais des sentiments pour lui, que ce drame m'avait ouvert les yeux. Je ne peux pas le voir alors je bois pour essayer d'oublier mes sentiments pour lui, car je sais que toutes mes chances avec lui sont perdues. Je bois pour oublier que j’ai était trop stupide pour ne pas comprendre avant que j’avais des sentiments pour lui. Je bois pour oublier que Liam est partie et m’a laissée seule, il sort avec une vétérinaire du prénom de Rose, c'est mon frère Adrien qui me l’a dit.

Je me retrouve donc seule avec mon cœur brisé et des bouteilles d’alcool et actuellement une douleur au ventre qui m'empêche de marcher. Je n’ai pas d’autres fois, je vais devoir quitter l’université et me rendre à l'hôpital pour voir d'où vient le problème. J’espère ne pas croiser Liam, sinon je ne tiendrais pas. Je dis aux étudiants de partir que le cours est terminé. Je rassemble mes affaires sur mon bureau et alors que je m'apprête à me lever. J’ai un vertige et je tombe par terre, j’entends mes étudiants qui se précipite vers moi en criant et la c’est le trou noir, je ne ressens plus que la douleur dans mon ventre. J’ai l’impression que l’on m’arrache les entrailles, que l’on me donne encore et encore des coups de poignards dans les ventre.

Je me fais transporter en urgence après que mes étudiants et appelais les pompiers. Je me retrouve donc à l'hôpital, toujours dans inconsciente.

@Callie Miller

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Sometimes

I tell myself that I was not born in a good way, like I came out of my mother upside down and the words I hear I hear them upside down, the people that I should love I hate them and the people I hate...

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28 avril 2022

Journée aux urgences obstétriques... Journée que j'ai commencé il y a plusieurs heures. J'adore mon métier mais parfois c'est un peu fatiguant. J'enchaine les gardes en ce moment. Et aujourd'hui on vient de m'emmener une patiente. Elle a été récupéré sur son lieu de travail par les pompiers qui l'ont déposé aux urgences. Ils ont fait quelques examens et se sont rendus compte qu'elle faisait une fausse couche donc ils me l'ont emmené. Elle est inconsciente et perds beaucoup de sang. Son corps a des contractions, on le voit à son ventre qui durcit. Je n'attends pas, je commence par une échographie et aucun doute... Fausse couche tardive, le cœur du bébé ne bat plus. Nous allons devoir faire des analyses poussées sur le foetus... Je n'aime pas ça... D'après ce que je vois elle en est à environ 15 semaines de grossesse... Je pense déjà à ce que je vais devoir annoncer à la mère, à tout ce que je vais devoir lui expliquer... Et je n'aime pas ça... Mais il ne faut pas y penser. Je n'ai pas le choix, je dois appeler l'anesthésiste pour qu'il pratique une anesthésie générale immédiatement. Elle perd trop de sang... On l'installe au bloc et une fois qu'elle est endormie je procède au curetage avec l'aide d'un collègue après que le foetus soit sorti naturellement. Je m'assure que tout aille bien et je donne le bébé pour le faire nettoyer et pour faire le nécessaire. Mes collègues font quelques prélèvements et pratiquent une écho sur son tout petit corps. Comme je le craignais il avait un problème cardiaque, une malformation...

Nous installons la jeune femme en salle de réveil et je m'installe sur la chaise à côté de son lit. Hors de question que je la laisse seule... Elle va vouloir prendre des nouvelles de son enfant, vouloir savoir si tout va bien pour sa grossesse... Et je vais devoir lui annoncer la terrible nouvelle. Je la regarde, elle semble si calme, apaisée, mais je sais que d'ici quelques minutes les choses vont changer. Sa vie à elle va changer aussi... Et cela me rappelle un peu Thomas... Et la perte de sa femme et son bébé... Mon esprit dérive vers lui mais je ne dois pas y penser. Je ne dois pas non plus penser à l'absence de ma meilleure amie. Ce n'est vraiment pas le moment... Cela fait un petit moment désormais mais cela reste comme si ce drame avait eu lieu la veille...

@Samantha Lewis

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28 Avril 2022

Je perds connaissance en plein milieu de mon cours, mes élèves appellent directement les pompiers et ils arrivent très vite pour me prendre en charge. Je suis donc rapidement conduite aux urgences. Ils me font plusieurs examens mais je ne reprends toujours pas connaissance. Mon corps subit des choses mais moi je suis dans un sorte de rêve ou je revis un moment de ma vie

Un doux rêve, je revis la soirée où Simon m’a avoué ses sentiments, nous sommes tous les deux dans mon salon après avoir manger ensemble. On passe un bon moment comme souvent depuis le mois de Janvier, on ne fait que coucher ensemble comme il le veux. Parfois on mange chez moi aussi un truc rapide mais jamais de sortie à l’extérieur sauf dans un bar pour boire un coup ensemble et après rentrer et baisée mais c’est tout. J’aime bien ce que nous vivons tous les deux, cela est simple, sans prise de tête et j’en est bien besoin avec Liam qui refait sa vie avec sa nouvelle copine, il m’a vite oublié. Je rigole avec Simon et il finit par prendre un visage grave et je fronce les sourcils. Je lui demande alors ce qui lui arrive, il me regarde et il m’avoue ses sentiments. Il me dit qu’il m'aime depuis un petit moment. Moi je le regarde j’ai les sourcils froncés, j’ai déjà vécu ce moment, je lui est dit ce jour là que moi non. Et il a fini dans le coma à cause d’une overdose. Je m’approche de lui alors que la dernière fois je ne l’avais pas fait. Je prends ses mains et je viens caresser sa joue doucement et je le force à me regarder dans les yeux. Je lui dit alors que je l’aime. Je ferme les yeux et je pose mon front contre le sien. Je savoure ce moment de tendresse entre nous deux. Je rouvre les yeux et Simon a disparu, je panique et je regarde partout autour de moi. Je sens une douleur dans le ventre et je fronce les sourcils encore plus.

- Si…mon…Simon

J’ouvre les yeux en grimaçant de douleur, je ne vois rien pour le moment, après avoir cligné plusieurs fois des yeux, je réalise que je suis dans une chambre d’hôpital. Je panique un peu, je ne comprends rien. Je grimace encore en portant ma main à mon ventre, j’ai horriblement mal.

@Callie Miller

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28 avril 2022

Le curetage s'est bien passé, elle n'aura pas de séquelle, elle pourra avoir d'autres enfants un jour. Le fœtus lui a été placé dans un petit lit en attendant de le mettre à la morgue. Je me doute que ma patiente va vouloir la voir une fois... Il s'agissait d'une petite fille. Après avoir été me nettoyer je me suis installée dans sa chambre. Je ne veux pas laisser ma patiente seule, surtout après ce qui vient de se passer. Elle risque de ne rien comprendre... J'ai prévenu mes collègues de me déranger qu'en cas d'urgence.

Je la vois soudain ouvrir les yeux et se mettre à paniquer. Elle appelle un homme mais ce n'est que moi qui suis présente... Elle semble souffrir... Je me lève doucement et modifie l'écoulement de la perfusion qu'elle a et j'ajoute un peu de morphine pour la soulager.

- Mademoiselle Lewis ? Vous êtes à l'hôpital. Je m'appelle Callie, je suis votre médecin. Les pompiers vous ont emmené ici. Vous souvenez vous de ce qui s'est passé ?

Je ne peux pas lui parler de but en blanc de ce qu'elle vient de traverser, j'ai besoin de savoir déjà de ce qu'elle se souvient, j'ai besoin de la laisser émerger un petit peu... Il va falloir qu'elle comprenne bien ce que je vais lui annoncer par la suite... je ne dois pas laisser de place au doute. Ce que je vais annoncer n'est pas du tout facile... Je l'ai déjà fait plus d'une fois cette annonce mais cela est toujours si dur... Et encore... Le plus difficile reste à venir, lorsque je vais lui amené le corps de son enfant... Et lui demander ce qu'elle désire faire...

Je reste debout, près du lit et j'attrape doucement sa main pour la tenir dans la mienne. Je lui souris un peu tristement. Les mots se mélangent dans ma tête, je prépare ce que je dois lui dire mais... C'est compliqué. Comment annoncer à une maman qu'elle ne connaitra jamais son enfant ? Qu'elle va devoir choisir entre un enterrement ou une incinération ? Il va falloir qu'elle le déclare mort né... Tellement de papiers à remplir... Mais je serais là pour l'aider, et au besoin je ferais venir une assistance sociale pour qu'elle l'aide et je ferais venir un psychologue.

@Samantha Lewis

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28 Avril 2022

Je me sens bien avec Simon dans mon rêve enfin pour moi ce n’est pas un rêve c’est la réalité, je me sens enfin complète, enfin moi même pleinement. Et je suis avec Simon, mon Cowboy, on passe un moment chez moi, à regarder la télé et à manger un repas chinois devant un film. Nous sommes dans les bras l’un de l’autre et d’un seul coup, un bébé pleure, je regarde Simon et je souris en lui disant que cette fois-ci c’est à lui d’aller voir notre fille, que toute à l’heure c’est moi qui suis aller la voir. Il sourit, m'embrasse et se lève pour aller dans mon bureau qui n’a plus l’air d’être mon bureau, mais une chambre de bébé. Je le regarde ramener notre fille et je souris, il me dit qu’elle veut voir sa maman et je la prends dans les bras en lui faisant un bisous sur le front je la regarde, elle est belle, elle ressemble à Simon au niveau du visage et des yeux, mais elle a des petits cheveux roux qui ressemble au miennes, elle est magnifique. Elle représente notre amour, c’est notre petit bonheur. Mais je ressens une douleur dans le ventre qui me fait me plier en deux je redonne le bébé à Simon et je me tord de plus en plus de douleur. Simon grimace et me dit qu’ils vont m’attendre qu’un jour je les rejoindrais et que l’on sera enfin heureux.

Je cligne des yeux et je suis éblouie par des néons au-dessus de moi. Je grimace et je gemis de douleurs, j’appelle Simon mais ce n’est pas lui que je vois quand j’ouvre les yeux, mais je vois une femme rousse près de moi, elle me parle et me dit que je suis à l’hôpital et que les pompiers m’ont emmené ici et elle me demande si je me souviens ce qu’il sait passer. Je tourne ma tête vers elle et je l’a regarde en grimaçant encore un peu, j’articule avec difficulté.

- Non…enfin j’étais en cours je crois…

Je ne sais même pas pourquoi je suis dans un lit d’hôpital et que j’ai si mal que ça au ventre. Je regarde mon médecin, elle est belle, elle doit être un peu plus âgée que moi tout au plus 35 ans.

- Je…j’ai soif, je pourrais avoir à boire s’il vous plaît, désolée de vous demander cela.

Je tente de me redresser et une douleur me prend au bas ventre, je grimace et je gémis encore de douleurs, j’ai une bouffée de chaleur qui le prend à cause de la douleur. Callie m’attrape la main et je tourne mon regard vers elle, elle a un regard triste, un regard que je connais bien, que Liam a déjà eu quand il devait annoncer une mauvaise nouvelle, un regarde que tous les médecins ont quand quelque chose de grave est arrivée.

@Callie Miller

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28 avril 2022

Ma jeune patiente finie par se réveiller. C'est maintenant que les choses vont être compliquées... C'est maintenant qu'il va falloir que je sois forte et que je garde le masque de la douceur et de la bienveillance sur moi, alors que j'ai juste envie de pleurer pour elle... Au vu de la douleur, je vais devoir faire couler un peu plus de morphine dans sa perfusion. Je commence à lui parler et tente de savoir ce dont elle se souvient. Mais... Elle ne me donne pas les informations que j'attends. Parler avec douceur... La rassurer...

- C'est bien cela. Vous étiez en cours et avez inquiétez vos élèves qui ont appelé les pompiers. On vous a conduit directement aux urgences gynécologiques et vous avez été prise en charge immédiatement par moi-même.

Je surveille son visage pour avoir ses réactions, pour comprendre et réagir au mieux. Est-ce qu'elle va comprendre qu'il y a eu un souci avec son bébé ? Elle me demande alors de l'eau. Je me lève rapidement. Je règle le débit de la perfusion et je rempli un verre d'eau que je lui donne doucement.

- Ne vous redressez pas trop mademoiselle.

Une fois qu'elle a bu je prends sa main délicatement tout en rapprochant un peu le siège pour que je sois bien proche de son lit. Je me racle la gorge et je commence à parler mais je ne dis pas tout d'un coup.

- Je sais que vous vous demandez pourquoi vous êtes ici et ce qui vous est arrivée. Vous avez fait une fausse couche tardive. Le fœtus était malade, un problème cardiaque. Vous étiez suivi par qui pour votre grossesse ? Il vous avait déjà parlé de ce petit cœur malade ?

Il faudra que je lui demande les premières échographies pour voir si on pouvait déjà remarquer le problème cardiaque. Car on peut le voir dès la sixième semaine. Il aurait du voir l'anomalie et conseiller à cette jeune femme d'avorter... Je ne comprends pas pourquoi il ne l'a pas fait. Je compte bien faire payer ce médecin, porter plainte contre lui. Faire endurer une fausse couche à cette jeune femme est amorale, est si peu professionnel. Nous devons procéder à une autopsie sur le petit corps pour voir les dégâts sur son cœur, nous verrons à quel point il était endommagé... Je serre un peu plus fort la main de la jeune femme. Je déteste tellement cette partie de mon métier... Annoncer des mauvaises nouvelles de ce genre aux futures mamans... Elle devait tellement l'attendre ce petit pour avoir décidé de le garder malgré la malformation, tout du moins si son gynécologue l'a bien informé de l'état de santé du fœtus... J'oscille entre colère et tristesse avec cette patiente mais rien ne se voit sur mon visage... Je me veux rassurante, calme, douce... Elle a besoin de tout cela... Et elle a besoin de son conjoint.

- Voulez-vous que je fasse appeler quelqu'un pour vous ?

Je n'ai pas envie qu'elle soit seule pour affronter cette dure vérité... Pour affronter la mort de son enfant toute seule... Je suis là, oui, mais cela n'a rien à voir. Je ne suis ni une amie, ni de la famille. Il lui faut son entourage, les gens qu'elle aime.

@Samantha Lewis

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28 Avril 2022

J’ai le cerveau encore toute embrumé, je n’arrive pas à savoir si ce dont j’ai rêver est la réalité ou alors un rêve enfin si je le sais, mais je n’est pas envie que ce ne soit qu’un rêve j’ai envie que ce soit la réalité, que tout ce qui sait produit ces derniers mois ne soit qu’un cauchemars, que Simon n’est pas fait une overdose de drogue pour se suicider à cause de moi et aussi à cause de ce qui est arrivé à Sienna, je veux lui avoir dit que moi aussi je l’aime, car putain qu’est ce que je l’aime ce con… Je me réveille à l'hôpital, je connais bien ce lieu, car je venais souvent ici pour voir Liam, mais cela me paraît être une autre vie, une autre Sam que je ne suis plus désormais, je ne regrette en rien comment ma vie à changer depuis notre séparation. Je regrette d’avoir écouter Simon sur le faite de ne pas s’attacher, sur le faite que cela ne devais être que du sexe entre nous deux, j’aurais du l’aimer et attendre que notre relation ne se finisse ou alors qu’il m’aime, j’aurais réussis et au moment ou il m’aurait dit qu’il m’aimais j’en aurais fait autant. Elle me parle d’urgence gynécologique mais je ne comprends pas bien pourquoi.

- Je ne voulais inquiéter personne, c'était seulement une petite douleur dans le bas ventre.

Je ne me suis même pas inquiété moi-même surtout que j’ai eu mes règles il y a une semaine…enfin je crois…je ne sais même plus a vrai dire et je sais que je me suis toujours protégé avec Simon durant toute notre relation. Quand je lui demande de l’eau car j’ai la bouche sèche, elle se précipite vers moi, régle le débit de ma perfusion ce qui va calmer mes douleurs au ventre et me donne un verre d’eau en me disant de ne pas trop me redresser. Je prends le verre d’eau et le bois d’une traite.

- Merci à vous…Ca va allez ne vous en faite pas je suis dure.

Mais en vérité je le suis sauf pour ce qu’elle me dit ensuite. Elle prend ma main et je la regarde de façon confuse, je connais ce visage, cette expression. Je l’écoute et je buggue, non elle se trompe, je n’étais pas enceinte, je l’aurais su, j’aurais vu les changements sur mon corps. Je secoue la tête, non je n’est pas perdue de bébé, elle sait trompé de dossier, les larmes monte sans que je ne m’en rende compte. Mon cerveau tourne en boucle sur les deux phrases suivent: “Vous avez fait une fausse couche tardive. Le fœtus était malade, un problème cardiaque” et je me rappelle de la quantité d’alcool que j’ai bu depuis février, depuis que Simon m’a dit qu’il m’aimait et que je lui avait dit que moi non, je pleure à chaude larme à présent. Non je ne suis pas enceinte, enfin je ne l’étais pas c’est pas possible, je suis médecin j’aurai dû le voir.

- Je…non…je n’étais pas enceinte…j’ai eu mes règles…j'ai fait attention…j’ai pas eu de relation depuis février.

Et en redisant février je me rappelle du soir ou j’ai vu Simon pour la dernière fois, où on a fait l’amour sur mon canapé juste avant qu’il ne m’avoue ses sentiments et je me rappelle alors qu’il n’a pas mis de préservatif alors qu’il en mettait toujours d’habitude, mais je n’est pas tilter sur le moment trop prise dans le feu de l’envie, du désir et de mes sentiments refoulé. Elle me demande si je veux qu’elle appelle quelqu’un mais mon cerveau est toujours en mode bug, je ne peux pas prévenir Simon, il vient de sortir du coma et Adrien doit être occupé comme toujours avec son boulot ou Laura et ses problèmes avec son ex.

- Non…je…je n’est personne à appeler…

Je pleure toute les larmes de mon corps à présent, j’avais un bébé en moi il y a encore quelque heure, un bébé de Simon et moi, je veux le voir, j’ai besoin de le voir.

-Je veux voir mon bébé…donné moi mon bébé…

Je hurle presque, je ne sais même pas si elle comprend ce que je dis tellement je pleure. Je viens de perdre un bébé et je me rappelle la petite fille que j’ai vu dans mon rêve avec Simon. Je comprends leur phrase, le Simon dans le rêve est celui que j’ai tué lors de son suicide, c’est mon cow-boy et le bébé est celui que je viens de perdre, ils sont mort tout les deux par ma faute, car je suis un monstre, j’ai tué les deux personnes les plus importante pour moi. Je pousse un cri horrible qui a dû s'entendre dans tout l'hôpital, mais je m’en fiche, je veux mon bébé, je veux mon Simon, je veux retourner dans mon rêve et être avec eux pour toujours.

@Callie Miller

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28 avril 2022

Cela arrive souvent, les gens n'écoutent pas assez leur corps... Une douleur dans le bas ventre quand on est enceinte n'est pas à prendre à la légère. Il vaut mieux déranger pour rien que d'agir quand il est trop tard... Mais pour elle, dans tous les cas, le résultat aurait été le même... L'enfant qu'elle attendait n'était pas viable... Je déteste son gynécologue... Je vais lui coller un procès au cul... Je vais le faire radier de l'ordre des Médecins. Pourquoi la laisser porter un enfant qui n'attendra jamais la fin de grossesse ? Un enfant qui ne vivra jamais ? Un enfant déjà mort avant même de naitre ? Oui son cœur devait battre à l'époque mais cela se voyait forcément que le cœur était trop petit, trop atrophié...

- Dans votre état vous auriez du... Mais je vous comprends, il n'est pas facile de demander de l'aide et d'inquiéter les gens...

Je suis un peu comme elle. J'ai tendance à être là pour les autres et à m'oublier un peu... A ne pas demander d'aide quand j'en aurais besoin car ce qui compte avant tout c'est de faciliter la vie de mon entourage, de faire du bien autour de moi. J'aurais été dans son état je ne sais pas trop comment j'aurais réagi... J'aurais peut être attendu la fin de mon service avant d'aller aux urgences... Je ne sais pas...

Je lui donne son verre d'eau et je souris tristement quand elle me dit qu'elle est dure... Mais je sais d'avance qu'elle ne va pas l'être... Comment pourrait-elle restée dure face à ce que je m'apprête à lui dire ? Mais je serais là pour l'aider... Pour la conseiller, en attendant que quelqu'un vienne la rejoindre. Parce qu'il ne faut pas qu'elle soit seule pour vivre son deuil... Il faut que sa famille l'entoure, que son conjoint vienne la voir... Il ne faut pas qu'elle vive cette étape si cruelle sans personne pour la prendre dans ses bras et la rassurer... Je connais sa réaction... Je sais qu'elle va culpabiliser... Alors que son gynécologue a du la prévenir de l'état de santé du fœtus, de son petit cœur atrophié... Mais dans ces cas-là, la future maman culpabilise toujours... Et refait le monde avec des si... Et si j'avais fait ci et si j'avais fait ça... Mais le résultat aurait été le même...

Par contre je ne m'attendais pas du tout à sa réaction... Je fronce les sourcils et serre un peu plus sa main. Elle ne savait pas ? Non mais... Mon dieu... Je comprends mieux... C'est un déni de grossesse... Ma patiente ignorait qu'elle attendait un bébé... Je me disais aussi que c'était étrange que son gynécologue ne lui ai pas parlé du problème cardiaque... Et surtout qu'il la laisse porter un enfant qui ne pourrait jamais se développer correctement... J'inspire profondément et expire lentement. Je dois rester neutre... Je ne dois pas montrer ce que je ressens...

- Vous... Vous étiez enceinte de quatorze ou quinze semaines environ. Cela correspond à quatre mois de grossesse. Vous avez fait un déni de grossesse... C'est pour cela que vous n'aviez pas de symptômes. Je suis désolée de vous l'apprendre ainsi...

Mon dieu... Elle ne savait vraiment pas... Ce n'est pas la première fois que je tombe sur une patiente qui faisait un déni de grossesse mais rarement avec une fausse couche tardive... Elle refuse de voir la réalité en face mais c'est pourtant bien le cas. Et le délai qu'elle donne est correcte... Le fœtus a été conçu en février. Je ne peux pas la laisser seule dans cet état, il faut vraiment que quelqu'un vienne pour elle... Elle ne peut pas affronter cette épreuve sans soutien. Je fronce les sourcils quand elle me dit qu'elle n'a personne à prévenir... Mais et le conjoint ? Le père ? Elle a bien des amis aussi ou de la famille ?

- Pas même le père ? Vous avez besoin d'entre entourée Samantha... D'être soutenue...

Mais si vraiment elle n'a personne je resterai... Je ne sais pas pourquoi, elle me touche beaucoup... Et soudain elle se met à pleurer. Je tiens encore sa main, ne sachant pas trop si je peux la prendre dans mes bras ou pas. Elle heure qu'elle veut son bébé... Je peux aller lui chercher. Il est normal qu'elle est besoin de la voir, de rendre tout cela réel, surtout que pour le coup elle ne l'a même pas sentie dans son ventre et elle n'avait pas conscience qu'elle l'attendait...

- Je vais demander à ce qu'on vous l'amène... C'était une petite fille. Vous pourrez lui donner un nom.

Il va falloir que je lui parle du reste également... De l'autopsie qu'on va devoir faire, des papiers à remplir. Nous avons de la paperasse à lui faire lire qui explique tout... Et s'il faut je l'aiderai. Cela ne sera pas évident pour elle... J'appelle une collègue pour lui demander d'amener le bébé de ma patiente puis je m'installe sur le bord du lit et je viens la prendre dans mes bras doucement.

- Allez-y... Pleurez... Laissez évacuer la douleur. Criez tant que vous voulez. Je suis là, je ne vous lâche pas... Par contre, sachez que vous allez voir une toute petite crevette... Elle mesure 17 cm et pèse 142 grammes.

Je me penche un peu pour éviter qu'elle n'ait à le faire. Je ne veux pas qu'elle souffre physiquement. La morphine coule dans ses veines. Mais cela ne peut retirer la douleur qu'elle ressent en elle... Il est important qu'elle sache à quoi s'attendre quand elle va voir son bébé... C'est un tout petit bébé... Elle est bien formée. Mes collègues l'ont lavé, nettoyé. Ils l'ont emmaillotée dans un drap car elle n'a pas de vêtements. Ma collègue que j'ai appelé ne devrait pas tarder à l'apporter...

@Samantha Lewis

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28 Avril 2022

Je ne comprends pas du ce que me raconte le médecin qui se trouve en face de moi, elle me parle de mon état, mais je vais bien, je n’est pas de maladie, enfin pas à ma connaissance, car étant médecin j’aurais su si quelque chose n’avais pas pour moi, les douleurs au bas ventre ne sont apparue que ce matin, donc pour moi il n’y avait pas de quoi s’alarmer, j’ai même pris un antidouleur en partant pour la fac ce matin, mais il est vrai qu’il n’a pas fait effet et que la douleur n’a fait que devenir de plus en plus forte jusqu'à me faire perdre connaissance, mais je n’est rien de grave enfin tout du moins pour moi, mais au vue de ce qu’elle me dit il en est peut-être autrement et vu qu’elle me parle d’urgence gynécologique, je pense à un kyste ovarien, j’espére juste qu’il ne m’ont pas retiré un de mes ovaires sans mon accords, car certes je suis célibataire et je ne pense que jamais ne n’arriverais à reprendre contacte avec Simon, mais on ne sais jamais ce que nous réserve l’avenir, car dans le rêve que je faisait durant ma perte de connaissance, je vivais heureuse avec Simon et avec une magnifique petite fille au cheveux roux. Je fronce les sourcils à ce qu’elle me dit de nouveau.

- Je n’avais rien qui clocher, de quoi parlez vous au juste.

Et sa réponse ne se fait pas attendre après m’avoir donné mon verre d’eau que je repose alors qu’elle m’apprends en me tenant la main que je viens de perdre un bébé, mais cela n’est pas possible, je n’étais pas enceinte, j’ai eu mes régles normalement depuis mon dernier rapports avec Simon. Elle me dit après que j’ai nié ma grossesse que je l’était belle et bien de quatorze ou quinze semaines, ce qui comme elle me le dit correspond à 4 mois de grossesse approximativement, mais non ce n’est pas possible, je n’est pas pu faire de déni de grossesse, pas moi, pas Samantha Lewis, la professeur d’anthropologie, c’est une blague, une caméra caché ou alors elle se trompe de personne, tout s’embrouille dans ma tête, je réfléchis au quatorze semaines en arrière et je me rends compte en calculant malgré l’information de mon déni de grossesse qui ne fait que m'embrouiller l’esprit que la date correspond au soir ou Simon m’a dit qu’il m’aimais et ou nous avons fait l’amour pour la dernière fois juste avant ses aveux.

Elle me propose d’appeler une personne pour me soutenir mais je lui dit que je n’est personne, je ne peux pas appeler Simon pour lui dire à peine 15 jours après son overdose qu’il était père d’un bébé mort, que j’ai surement tuer en buvant trop suite à notre séparation et à son coma, il va replonger dans la drogue et je ne peux pas me le permettre, il ne peut pas replonger dans la drogue par ma faute et Adrien est trop occupé en ce moment avec Laura et son ex donc je ne peux pas le déranger, il ne sais même pas qu’après Liam j’ai eu quelqu’un dans ma vie, enfin il le sait peut-être car je sais qu’il me fait suivre, mais je n’est pas pris le temps de lui dire par moi-même, mais je ne peux pas lui apprendre comme ça en même temps que ma fausse couche.

- Le père, il ne fait plus partie de ma vie, par ma faute, je vais gérer ne vous en faite pas.

Mais je sais déjà que je ne pas réussir à gérer seule, car rapidement après avoir digérer l’information je fond en larme et je hurle que je veux voir mon bébé, j’ai besoin de le voir, de rendre tout cela réel, car mon cerveau accepte toujours pas l’information, car pas une seule fois je n’est sentie ce bébé dans mon ventre, pas une seule fois je n’eue le moindre symptôme d’une possible grossesse. Elle m'apprend que c’était une petite fille, mais en vérité je le sais déjà, car mon rêve était en réalité des adieux aux deux personnes que j’ai le plus aimé au monde sans compter Adrien, mais lui c’est mon frère ce n’est pas pareil, mon amour pour lui n’est pas le même que celui que je porte à Simon et que je porte déjà à ma fille morte.

- Une…une petite fille…je veux la voir.

Je pleure encore et encore sans pouvoir m'arrêter je ne peux plus m'arrêter de pleurer, le docteur Callie appelle une collègue et lui demande de me ramener ma fille, je hoche la tête totalement désespéré de la voir, de la prendre dans mes bras, pour vraiment assimilée que j’étais enceinte encore ce matin et qu'à cause de l’alcool que j’ai ingurgité pendant ma grossesse j’ai tuer mon bébé, j’ai tué ma fille, notre fille à Simon et moi, le fruit de notre amour.

Le docteur Callie se remet près de moi et me prends dans ses bras et malgré la douleur physique mais surtout mentale et psychologique je passe un bras autour d’elle et je pleure dans ses bras. Elle me dit de pleurer et de hurler, mais je n’arrive plus à hurler, plus qu’aucun son ne sors de ma bouche, je ne fais que pleurer en continu la bouche ouverte pour essayer de crier. Elle me dit qu’elle qu’elle ne me laisse pas et aussi la taille et le poids de ma fille, elle fait a peine le poids d’une pomme. Je veux juste la voir, je veux la prendre dans mes bras, le temps qui me sépare de ma fille semble si long, sa collègue met tellement de temps à revenir pour me la donner. Puis je la vois enfin revenir avec dans ses bras un drap, je fronce les sourcils je ne comprends pas pourquoi elle me ramène un drap cette conne.

@Callie Miller

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♫ The hardest test of a life Feat Callie ♫

28 avril 2022

Pourquoi est-ce qu'elle semble ne pas comprendre ce que je lui dis ? Est-ce que son médecin lui a expliqué pour l'état de santé du fœtus ? Ou est-ce qu'il n'a pas vu l'anomalie ? Quand est-ce qu'elle a fait l'échographie exactement de datation ? Parce que le cœur se met à battre au bout de six semaines même si ce n'est qu'une petite bosse... La semaine d'après on voit les quatre cavités et donc là... A partir de cette période on peut voir les anomalies... Voir que le cœur avait une malformation. Mais je ne pense pas qu'il ait pu lui cacher ce genre d'information, cela ne serait vraiment pas professionnel...

Je fini par lui annoncer sa fausse couche tardive et tout s'explique alors. Elle ignorait être enceinte. Un déni de grossesse. Elle n'avait donc aucun symptômes visibles lui indiquant qu'elle était entrain de créer la vie... Pas de nausées, pas de prise de poids ou de ventre qui grossi... Sa conscience psychique a pris une part importante dans sa grossesse. Il existe beaucoup de facteurs qui peuvent causer ce genre de grossesse. Toute femme, peu importe son milieu ou son âge peut être amené à en faire. Et pour Samantha, au vu de son dossier je peux déjà rayé la stérilité annoncée ainsi que des grossesses rapprochées. Il reste la grossesse due à une agression sexuelle mais au vu de sa réaction actuelle... Je ne pense pas que cela soit ça. Il reste donc le contexte familial difficile... Et là... C'est bien trop vaste pour que je puisse comprendre.

Samantha a besoin de soutien, a besoin d'être entourée mais elle ne souhaite pas que je prévienne quelqu'un. Et ce qu'elle dit sur le géniteur... Serait-ce la cause du déni de grossesse ? Est-il mort ? Est-il parti ? Suis-je un peu trop curieuse ? Sans nul doute que non puisque je ne pose pas les questions à ma patiente et surtout, c'est pour essayer de l'aider au mieux à affronter cette dure réalité. Comment arriver à accepter cette annonce ? Découvrir qu'on va donner la vie, mais qu'il est déjà mort... C'est juste impensable...

- Je ne vous recommande pas de gérer cela seule... Samantha, il va falloir vous faire aider. Nous avons de très bons psychologues ici. Et, le temps de votre séjour dans notre service je pourrais vous aider si vous le souhaitez... Vous allez avoir des démarches à entreprendre et il vaut mieux avoir quelqu'un à vos côtés.

Je ne m'imposerai pas, mais il faut qu'elle se monte raisonnable... Je sais que cela est facile pour moi de penser de cette façon ; je ne traverse pas cette terrible épreuve. Je lui parle du bébé du fœtus tout du moins je lui annonce le sexe. Je demande à une collègue de lui amener. Mais je dois préparer Samantha à ce qu'elle va voir. Son bébé est une petite crevette. Tout en parlant je la prend dans mes bras pour qu'elle puisse pleurer contre moi, pour qu'elle voit qu'elle n'est pas seule. Je suis là... Je ne l'abandonnerai pas... J'en suis incapable. Soudain, ma collègue arrive. Je me lève et m'approche pour prendre le drap. Je la place correctement pour qu'on voit le visage de la petite demoiselle partie trop tôt. Je demande à ma collègue de nous laisser et j'inspire en fermant les yeux avant de me retourner face à ma patiente. Je ne dois pas pleurer... Je dois rester forte et professionnelle. J'avance et pose doucement entre ses bras le petit corps de l'enfant endormi. Elle a été lavée et on en a pris soin. L'autopsie est prévue pour demain. J'ai déjà informé mes collègues qu'il faudra abimer le moins possible son petit corps.

- Je vous présente votre petit ange...

Je m'éloigne juste un peu, mais pas trop. Pour lui laisser ce moment d'intimité. Pour qu'elle puisse lui dire bonjour et au revoir... Je me mord l'intérieur de la joue. Mes mains tremblent légèrement. Ce n'est tellement pas professionnel d'être aussi triste... mais je suis humaine et je suis une femme... Une femme qui aimerait un jour avoir un enfant malgré mon âge. Toute femme normale aurait envie de pleurer face à cette situation, face à ce que vit Samantha. Mais je dois rester forte pour elle, cacher la tristesse que je ressens pour ces deux jolies personnes... Je passe ma main sur mon visage afin de faire disparaître les larmes et je me concentre sur ma patiente et son ange.

@Samantha Lewis

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♫ The hardest test of a life Feat Callie ♫

28 Avril 2022

C’est l'incompréhension totale dans ma tête, pourquoi elle me dit que j’aurais du venir au urgence dès que j’ai eu des douleurs, alors que je n’avais rien qui cloché encore hier soir en allant m’endormir, je sais que je suis médecin et qu’en général on fait traîner quand on a quelque chose qui cloche par on sait ce qui peut être à l’origine de nos douleurs, mais la je pensais que c’était à cause de l’alcool que j’ai bu hier, à cause d’un truc que j’ai manger hier soir ou tout simplement à cause du stress des derniers jours, des dernières semaines. Je me retourne sa phrase encore et encore dans la tête en ne comprenant rien du tout à ce qu’elle me dit, je la regarde avec un regard interrogateur.

Et elle m’annonce alors ma fausse couche j’ai envie de rire en lui disant qu’elle sais tromper de dossier, que je ne suis pas enceinte que ce n’est pas possible au vue de mon manque de partenaire sexuelle depuis plusieurs mois ou même parce que j’ai eu tout simplement mes régles, il y a peu de temps. Elle finit par me confirmer ma grossesse et me dit que j’ai fait un déni de grossesse et c’est le chaos dans ma tête je réfléchis encore et encore si j’ai pas couché avec une personne en étant tellement bourrée que j'ai eu un trou noir, puis je me rappelle de ce fameux soir, du soir ou j’ai brisé le coeur de Simon ainsi que le mien par la même occassion, je me souviens qu’il n’avait pas mis de préservatif, alors qu’il n’avais jamais oublié avant, mais ce soir la je n’y avais pas réfléchis, car il venait de me dire qu’il m’aimais et que je l’est repoussé à cause de ma peur débile. Et puis ce petit truc n’a plus eu d’importance très vite car j’ai eu mes règles et que c’était un truc débile par rapport à la douleur que je ressentais et il a eu son coma et j’ai bu encore plus et j’avais toujours mes règles. Putain alcool plus un bébé, j’ai tuer mon bébé à cause de l’alcool, non c’est pas possible, je pleure à présent j’ai tellement mal, mais au fond de moi maintenant j’en prends conscience, car je l’est vu pendant qu’il me l’a retiré du corps, je l’est vu avec Simon, le Simon d’avant son overdose, le Simon que j’ai tuer en ne lui disant pas que je l’aimais moi aussi. J’ai tué l’homme que j’aime et ma fille, notre fille, le fruit de notre amour.

Elle me dit alors toujours avec une voix douce et vraiment très gentille qu’elle peut appeler quelqu’un pour moi, mais qui?? Je ne peux pas la laisser appeler Simon, non il est sorti il y a peu du coma, il doit être en plein sevrage, il risque de replonger… je ne peux pas non plus appeler Adrien il est bien trop occupé en ce moment, non je dois rester forte et faire tout seule. Sauf que je n’arrive pas a m’arrêter de pleurer, les larmes coulent encore et encore sur mes joues, elles coulent sans que je ne puisse les arrêter. Mon cerveau est en boucle sur la petite fille que j’ai vu dans mon rêve, mais aussi sur le fait que c’est moi qui l’ai tué, tout comme j’ai tué son père. Je regarde le docteur Callie et j’écoute ce qu’elle dit, elle a raison, mais je ne peux pas lui dire d’appeler Simon ni Adrien…

- Je…le père…non et mon frère…n’est pas en ville. Je vais devoir…gérer seule. Un psy…je…oui pourquoi pas. Vous devez avoir beaucoup à faire... je ne veux pas vous déranger.

Je ne veux pas qu’elle passe son temps avec moi, alors qu’elle doit avoir d'autres patients à voir et à s’occuper je ne peux pas être un poid pour qui que ce soit. Bon j’ai menti pour Adrien il est en ville, mais il doit être là pour Laura et pour Simon je peux pas dire qu’il est en sevrage, j’aurai pu mentir, mais je n’en vois pas l'intérêt, car elle pourrait se renseigner et l’appeler dans mon dos et je ne veux pas. Je ne peux pas lui infliger à nouveau de lui briser le coeur.

De toute façon pour le moment les démarches ou autre je m’en fiche royalement je veux voir mon bébé et seulement elle, car elle m’annonce que c’est une petite fille, je continue de pleurer encore et encore les larmes ne s’arrête pas merde, fais chier. Elle demande qu’on me ramène ma fille et je pleure à présent dans ses bras j’ai mal au cœur, comme si un trou béant était en train de se former à l’intérieur de mon cœur, il ne fait que grandir au fur et à mesure que les minutes passent. Et la voilà enfin, ou plutôt un drap, je fronce les sourcils et le docteur par vers sa collègue elle place bien le drap et fini par me le donner. J’essuie mon visage avec le drap de mon lit, car je veux être présentable pour ma fille. Elle me l’a donne et je souris.

- Hey bonjour toi, je suis ta maman.

Je souris, elle est magnifique, toute petite, une vraie crevette, ma crevette. Je caresse doucement son petit visage, elle a l’air de dormir, mais elle ne dort pas, elle est morte. Mon cœur se brise à la vue de ce petit bébé, qui fait le poids d’une pomme, je ne peux pas m'empêcher de la regarder, mais je prononce à haute voix que je suis responsable de sa mort.

- Je suis désolée mon ange, c’est de ma faute…

Et je me remet à pleurer, mon coeur se brise encore plus, mais je ne sais même pas si c’est possible encore plus que cela. Je pleure et je souris en même temps. Je dépose un léger baiser sur son tout petit front.

@Callie Miller

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♫ The hardest test of a life Feat Callie ♫

28 avril 2022

Le couperet est tombé, je lui ai expliqué la raison de sa venue ici, de la raison de son hospitalisation aux services des urgences gynécologiques... Et elle a du mal à comprendre. Ce qui est normal... Une fausse couche avec un déni de grossesse... Il est quasi impossible d'assimiler rapidement cette idée... Je tente de lui expliquer du mieux que je peux, de la façon la plus douce possible. Elle en était à quatre mois. Le fœtus était bien accroché mais son cœur était malade. Il n'avait aucune chance de survit, aucun miracle possible... La vie peut se montrer parfois bien cruelle. Mais dans ce cas-là... Il valait mieux que le petit ne vive pas, avec un cœur aussi fragile, aussi atrophié... Il n'aurait pu avoir une vie normale... Il aurait eu besoin d'un transplantation cardiaque tout de suite après la naissance et obtenir un cœur est déjà difficile, alors le cœur d'un nouveau né... J'essaie de me dire que comme elle ne savait pas qu'elle était enceinte elle n'a pas eu le temps de s'attacher à ce petit être mais je sais que cette pensée est idiote... Et je sais que la culpabilité va vite venir... Elle va penser que cela est de sa faute... Qu'elle n'a pas fait telle ou telle chose... Mais dans le fond, même avec la meilleure des alimentations, même avec la meilleure hygiène de vie, le foetus aurait eu cette malformation et n'aurait pas pu survivre. Son cœur était bien trop fragile, le circuit du sang n'était pas le bon ce qui provoquait en plus une Arythmie foetale.

Il faut maintenant essayer de faire en sorte qu'elle appelle du monde, il ne faut pas qu'elle reste seule... Elle a besoin de soutien, besoin de faire son deuil avec son conjoint, avec sa famille. Mais elle semble être seule... J'ajoute donc qu'elle peut être soutenue par un psychologue et j'ajoute que je serais présente pour elle également. Samantha ne désire pas m'importuner. Pourtant ce n'est pas le cas. Je le fais volontiers. Je ne suis pas insensible et ce qu'elle traverse est si dur...

- Vous ne me dérangez pas du tout. Mon service est terminé depuis une heure environ.

Je vérifie l'heure sur ma montre et je confirme, mon service est bien fini depuis un moment. Mais je ne compte pas partir. Je ne l'abandonnerai pas. Peut être parce que son histoire me touche bien plus que d'autres... Sans doute aussi parce qu'elle me bouleverse un peu... Je me doute qu'elle n'ait pas envie qu'on vienne la déranger, qu'on vienne lui montrer des papiers et qu'on lui dise de faire les démarches pour cet enfant qu'elle ne pourra ramener chez elle. Samantha a d'autres choses à penser pour l'instant... Elle a d'autres choses à gérer... Pour l'instant, elle pleure et je ne peux que venir la prendre dans mes bras pour tenter de la consoler un peu même si je me doute que ma présence ne changera rien. Elle me demande aussi de voir sa fille... Je ne peux refuser. Mais sa peine n'en sera que plus grande. La séparation bien trop dure... Aussi, j'appelle ma collègue, afin qu'elle lui amène.

Et vient le moment de la rencontre... Je récupère le petit ange et je le dépose dans les bras de la maman. Ce moment pourrait être si beau, si parfait... Mais c'est tout le contraire. Cela me brise le cœur. Encore plus quand Samantha se met à sourire et parler au petit ange. Ce qu'elle dit est si horrible... Sa culpabilité me fait monter les larmes mais je les contiens. Je ne peux pas me laisser aller ainsi. Je m'éloigne un peu plus et je tente de refouler mes sentiments. Parce que la voir ainsi me ramène a des souvenirs tout aussi douloureux... Il est rare pour moi de tomber sur un fœtus de quatre mois qui ne verra pas le jour. Et quand cela arrive, je repense à mon amie, Izaline... Ma meilleure amie qui était elle aussi enceinte de quatre mois. Thomas n'a jamais pu prendre son enfant dans les bras, il n'a jamais pu dire adieu à sa famille. Et je n'ai jamais pu dire adieu à cet enfant. Dès que j'ai su qu'elle était enceinte, j'ai aimé ce petit être, le fruit de leur amour... Le fruit de ma meilleure amie, et de cet homme qui aujourd'hui est devenu une personne si chère à mon cœur. J'étais si heureuse pour eux... Quel plus beau cadeau de la nature qu'un enfant ?
Un cadeau que j'aimerais recevoir un jour même si mes chances sont minces depuis mon accident de voiture. J'y crois encore pourtant. J'espère toujours même si j'avance en âge. Je vois tellement de cas différents à l'hôpital, mais je rêve toujours d'un petit être que je pourrais un jour porter dans mes bras. Mais en voyant Samantha avec sa fille... Le doute me prend un peu... La peur aussi... Mais je suis une femme forte, une femme positive. Je vois toujours le bon et la beauté dans tout ce qui nous entoure, mais dans cette chambre, en cet instant, je trouve que la vie est injuste... Je trouve que mère nature est une personne cruelle. Et oui, de façon un peu égoïste, je me dis que si cela est arrivée à cette jeune femme, peut être que cela risque de m'arriver puisque cela touche n'importe qui... Puisque la vie ressemble à une roulette russe... Samantha semble être une belle personne. Elle a un joli métier, elle est là pour les autres et au final, on lui retire le plus beau cadeau du monde. Nous aidons notre prochain toutes les deux... Mon dieu... Je ne devrais vraiment pas penser ainsi... Il faut que je me reprenne. Chaque cas est différent, chaque histoire différente. Je m'essuie le visage avec mes deux mains et je retrouve un visage bienveillant. Pour l'instant, c'est elle qui a besoin de moi, qui a besoin de soutien. Je dois rester professionnelle et mettre de côté ma vie privé. Je me ressaisis en inspirant profondément puis je me dirige vers elle. Je la regarde avec douceur et regarde ce petit bout.

- Samantha, vous n'êtes coupable de rien. Je sais que je pourrais vous le répéter un millier de fois que cela ne changera rien pour vous mais pourtant, je ne fais que dire la vérité. Votre fille avait une malformation qui n'a rien à voir avec vous ou votre mode de vie.

Je viens passer mon bras autour de ses épaules pour qu'elle puisse poser sa tête contre moi et se laisser aller. Il faut qu'elle évacue les larmes qu'elle a. Elle a besoin de souffler, de tout laisser sortir. Garder pour soi n'est jamais bon. Je regarde l'heure encore une fois. Je ne vais pas tarder à récupérer son ange. Il faut la remettre là où elle repose pour l'instant. Il ne faut pas qu'elle « s'abime »... Il faut l'installer à la morgue pour que demain matin ils puissent pratiquer l'autopsie et voir l'étendu des dommages de son cœur. Et ensuite, il faudra la préserver de nouveau à la morgue, jusqu'à ce que l'enterrement ait lieu. Nous devons contacter les pompes funèbres d'ailleurs. C'est à nous de le faire, mais nous ne le ferons qu'après l'autopsie.

@Samantha Lewis

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♫ The hardest test of a life Feat Callie ♫

28 Avril 2022

Je n’arrive pas du tout à me faire à l’idée qu’il y a quelques heures encore j’avais un petit être qui grandissait en moi et que maintenant il n’y est plus, je n’arrive pas a comprendre non plus que je n’avais pas remarqué que j’étais enceinte, mais je peux aussi comprendre que je ne l'ai pas remarqué, depuis que je ne vois plus Simon je passe mon temps à boire et à travailler, je ne vais presque plus dans les bars, je bois seule chez moi pour noyer mon chagrin de n’avoir rien dit à Simon sur mes sentiments et maintenant il est trop tard… Il sait suicidé en prenant trop de drogue, je ne savais même pas qu’il prenait de la drogue, sauf s'il a commencé après que je lui ai dit de partir et que je ne l’aimais pas. Je m’en veux terriblement de lui avoir dit cela. Je suis vraiment malheureuse depuis que je lui ai demandé de partir, mais quand j’ai pris conscience que j’étais mieux avec lui que seule il était trop tard, il avait mis fin à ses jours et depuis il était dans le coma. J’ai essayé d’aller le voir à l'hôpital, mais n’étant pas de sa famille je n’avais pas le droit de rentrer dans sa chambre et je ne pense pas que sa famille m'aurait autorisé à aller le voir après ce que je lui ai fait. Puis il est sorti du coma, mais je ne me sentais pas prête à aller lui parler, je ne savais pas comment j’allais faire pour revenir dans sa vie et lui dire ce que je ressentais, mais aussi comment me faire pardonner pour le mal que je lui avait fait ressentir.

Depuis que le Docteur Callie m’a annoncer pour mon bébé, les larmes ne cesse de couler sur mes joues, je ne peux pas les retenir, j’aimerais pouvoir m’arrêter, mais c’est impossible, je pleure mon bébé mort avant même de naître, je pleure Simon qui est sorti du coma, mais à qui je n’est toujours pas dit que j’étais amoureuse de lui, je pleure la vie que j’aurais pu avoir avec Simon, si je lui avais avoué mes sentiments, si je n’avais pas perdue ce bébé, cette petite fille, je pleure car j’ai surement tuer mon bébé à cause de l’alcool que j’ai ingurgité pendant des jours, des semaines, même pendant des mois. Si j’avais su que j’aurais pu être enceinte jamais je n’aurais bu autant d’alcool. Mais je ne me souvenais plus que Simon n'avait pas mis de préservatif la dernière fois que l’on s’était vu, la seule chose que je me souviens c’est lui qui me déclare être amoureux de moi et moi qui part en courant dans ma chambre en lui disant que je ne pouvais pas et qui lui demande de partir, car je ne ressentais pas la même chose que lui, alors qu’en réalité je l’aimais plus que tout au monde, je me suis rendue compte que même si j’ai aimé Liam de tout mon coeur, la relation que j’ai partagé avec Simon est plus belle sur plein de point, on n’était pas un couple loin de là, mais nous faisions tout comme ci on en était un vrai et cela rendait notre relation encore plus belle… Elle était plus belle encore qu’entre Liam et moi, sûrement parce que nous ne nous embétions pas avec des étiquettes et que l’on s’aimait sans même se le dire tout les jours comme avec Liam.

Le docteur me dit que je dois appeler quelqu’un pour me soutenir, mais je ne peux pas, je ne peux pas appeler Simon, alors qu’il doit être encore perturbé par son coma, je ne peux pas appeler non plus Adrien mon frère qui est trop occupé avec sa copine Laura qui a été kidnappée par son ex, je pourrais appeler Dimitri, mais il est trop insensible et préviendrais directement Adrien alors qu’il doit être là pour Laura, je pourrais appeler les hommes qui me suivent, mais j’ai réussis à semé celui d’aujourd’hui en ne prenant pas ma voiture ce matin et si jamais il savait où j'étais Adrien serait déjà auprès de moi, je n’est vraiment personne à appeler.

Je souris un peu malgré les larmes qui coulent encore de mes joues, elle est restée auprès de moi, alors qu’elle a fini son service depuis maintenant 1H, je lui serre un peu la main pour lui faire comprendre que je suis reconnaissante.

- Merci à vous, je ne savais pas comment vous remercier d’être restée alors que vous aviez fini votre service. Et même si je ne veux pas vous déranger votre aide m’aiderais vraiment beaucoup.

J’ai réussi à parler d’une traite malgré les larmes qui coulent sur mes joues en continu. Mais pour le moment je me fiche des papiers ou encore des autres choses, je veux voir ma fille, je veux voir ce petit être qui grandissait dans mon ventre, qui est maintenant en dehors et qui est mort. Je demande à voir à fille tout en pleurant encore et le temps qu’elle arrive. Le docteur Callie me prend dans ses bras et je la serre contre moi, j’ai mal en faisant cela, mais cela m’est totalement égale, j’ai besoin de réconfort et elle m’en donne alors que l’on ne se connait pas et que normalement elle n’a pas vraiment le droit de faire cela en étant mon médecin, mais elle ne l’est plus ayant fini son service.

Sa collègue ramène un drap avec à l’intérieur ma fille, mais j’ai du mal à voir, je n’y crois même pas au début, mais Callie vient au final me la mettre dans les bras et je vois alors un petit être tout minuscule, tout fripé, mais tellement belle aussi, c’est ma fille, notre fille à Simon et à moi, c’est notre petit ange, partit bien trop tôt retrouver ses deux mamies. Je souris malgré les larmes qui coulent sur mes joues, je souris à notre fille et je lui parle, je lui dit que je suis désolée, que tout est de ma faute.

- Maman est vraiment…désolée mon ange…j’aurais aimé que tu viennes…au monde et que tu rencontre…ton papa, mais…

Ma voix se brise, je ne peux pas lui dire que Simon est parti de ma vie ni que je lui ai brisé le cœur et que je l'ai tué comme je l'ai tuée. Je caresse doucement le visage de ma fille et je vois Callie s'approcher de nous instinctivement en serrant un peu plus ma fille contre moi, non pas maintenant je ne veux pas qu’elle l’a récupéré c’est trop court comme rencontre. Mais à la place elle me parle et je la regarde en pleurant de nouveau.

- Je…je bois beaucoup…j’ai un problème…depuis plusieurs mois…

Je suis sûr que je suis responsable en partie de la mort de ma fille, de notre fille, car elle aussi bien la mienne que celle de Simon, mon Simon, mon cowboy. Callie passe son bras autour de mes épaules et je pose la tête doucement sur son bras et je pleure encore et encore en serrant ma fille contre moi, pas trop fort pour ne pas lui faire mal, même si cette idée est idiote vu qu’elle est morte. Ma fille est morte… Je pousse de nouveau un cri au moment où mon cœur se brise une nouvelle fois, je pensais que cela était impossible, car il l’était déjà assez, mais apparemment un cœur peut encore et encore se briser…

@Callie Miller

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28 avril 2022

Une fois la terrible annonce dite à Samantha, je me retrouve à la consoler du mieux que je peux même si je sais que je ne vais pas pouvoir faire grand chose. Ce qu'elle traverse est tellement horrible... C'est pour cela que je lui demande de contacter quelqu'un. Il faut qu'elle soit entourée par les gens qu'elle aime, les gens qui la connaissent et qui pourront l'aider à traverser cela. Je me doute qu'elle ne veut pas être un poids pour les autres, qu'elle ne veut pas déranger mais là... Il va falloir qu'elle soit un peu égoïste et qu'elle demande de l'aide... Je suis un peu mal placée pour penser cela. Il y a deux ans, quand j'ai eu mon accident de voiture, j'ai minimisé les choses, j'ai caché le verdict rendu par le médecin. Mais pour ma défense, ce n'est que parce que je reste optimiste, que pour moi, mes chances d'avoir un enfant sont encore là... Enfin... Je pensais cela avant aujourd'hui... Désormais la graine du doute grandit en moi, là où pourrait grandir un enfant... Elle germe lentement et me fait comprendre que je pourrais ne jamais vivre de grossesse, ne jamais connaître ce bonheur... Mon rêve d'être maman, d'avoir une famille, est entrain de s'effacer. Si une jeune femme comme Samantha n'a pas pu avoir un enfant alors qu'elle est en pleine forme, qu'elle a une bonne hygiène de vie, pourquoi moi je pourrais en avoir un ? C'est tellement horrible de penser ainsi alors que je m'occupe d'une patiente. Il est pourtant bien connu qu'il ne faut pas emmener sa vie privée au travail, il faut savoir mettre de côté ce qu'on ressent... J'ai posé mes habits de civil ainsi que ce que je ressens au vestiaire pour enfiler ma blouse de médecin... Je ne devrais pas penser à moi dans une pareille situation. Je reviens au moment présent quand elle me répond. Je lui souris doucement. Cela ne me dérange pas de rester après mon travail. Ce qu'elle traverse est bien trop important, bien trop triste et le plus dur reste à venir. Qu'elle le demande ou non, je vais devoir lui demander si elle veut voir sa fille, lui demander quel prénom elle veut lui donner. Sa fille n'a jamais respiré donc techniquement elle n'est jamais venue au monde mais, je pense qu'il est important pour Samantha de lui donner un prénom. Logiquement, l'officier d'état civil doit passer. Mais il va falloir que je lui parle en privé. L'enfant né sans vie avant vingt deux semaines ne peut avoir un nom de famille mais... Comment annoncer cela à Samantha ? Comment lui avouer que sa fille ne sera jamais légalement la sienne ? Enfin, elle pourra apparaître dans son livret de famille si elle en a un à elle ou en commun avec le père... Il faudra aussi que je lui fasse signer l'autorisation d'autopsie.

- Ne me remerciez pas Samantha. Je resterai là autant que possible. Vous n'avez pas à vivre cela seule. Vous ne me dérangez pas...

Je suis restée de bon cœur. Je le fais de mon plein gré. Je viens d'ailleurs la prendre dans mes bras et la laisse me serrer contre elle. Je tente de prendre un peu de sa peine, de la soulager comme je peux même si ce n'est pas simple. Même si je sais que je ne pourrais pas y arriver. Seul le temps le pourra... Et puis... Carla arrive avec le bébé... Il est venu le temps de faire les présentations et les adieux... Le moment de réaliser la vérité... Elle doit voir sa fille pour comprendre, pour accepter l'idée de sa grossesse et de la perte de sa fille... C'est la partie que je déteste le plus... Voire même plus que le moment où j'annonce cette triste nouvelle... La voir sourire et pleurer est si dur... Et surtout entendre les mots qu'elle prononce... Elle parle du père... C'est donc qu'il est dans sa vie... Il pourra la soutenir. Cela me soulage. Je n'ose pas parler pour ne pas casser ce moment. Je devrais partir pour les laisser ensemble mais je pense que Samantha a besoin de ma présence et puis il faut que je veille sur elle malgré tout...

Je reviens vers elle en entendant sa voix se briser. Je m'approche lentement mais je vois qu'elle a peur. Elle pense surement que je vais reprendre son enfant mais non.

- Ne vous en faites pas... Je ne veux pas la reprendre... Pas pour l'instant. Vous avez besoin de l'avoir contre vous...

Je tente ensuite de la rassurer, de lui expliquer que le fœtus avait un problème cardiaque, qu'elle n'est pas la cause de sa mort. Quoi qu'elle fasse, qu'importe le comportement qu'elle aurait adopté durant la grossesse, rien n'aurait pu changer son état de santé... La vie peut se montrer cruelle parfois et cause des dégâts irréversibles. Et voilà qu'elle cherche des excuses... Elle pense que c'est parce qu'elle boit... Je ne sais pas si cela peut être la cause de la malformation... Seule l'autopsie pourra nous confirmer nos soupçons, c'est à dire que la mère n'est coupable de rien...

- Samantha, ne vous flagellez pas. Vous n'êtes pas responsable. Si vous avez un problème d'alcool nous pouvons vous proposer de l'aide. Et peut être qu'il serait bon que vous alliez voir un psychologue également...

Je me doute que ce n'est sans doute pas le moment de parler de cela mais plus vite je lui mets cette idée en tête plus vite elle fera sans doute le nécessaire. Elle a besoin d'un suivi psychologique pour l'aider à arrêter de boire et surtout pour surmonter la perte de son enfant. Il faut qu'elle cesse de culpabiliser et vite sinon cela va la ronger à petit feu... Le cri de désespoir qu'elle pousse me déchire le cœur... Je la berce doucement en silence. Les mots sont parfois inutiles... Et je sais que dans quelques minutes je vais devoir lui reprendre son enfant... Et une collègue viendra prendre ma relève pour prendre soin de cette mère éplorée et lui faire signer le fameux papier qui lui montrera plus tard qu'elle n'est pas coupable. Pendant ce temps j'irais voir mon collègue pour qu'il me rende un service... Celui de donner un nom de famille à cette petite fille née sans vie bien trop tôt.

@Samantha Lewis

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♫ The hardest test of a life Feat Callie ♫

28 Avril 2022

Callie me réconforte comme elle peut, c’est vraiment gentil de sa part, car normalement elle n’a pas le droit d’être aussi impliqué émotionnellement avec ses patients, je remarque vite que ma situation la trouble, mais je ne suis pas vraiment en état de lui poser des questions et je m’en veux de ne penser qu’à moi. Mais au vue de la situation c’est tout à fait normal. Je continue de pleurer encore et encore alors que j’ai envie d’arrêter, j’ai envie de ne pas voir ma fille dans cet état, mais pleurer me fait du bien, je me vide de toute mes émotions refoulées, j’ai l’impression. J’ai déjà pleurer pour Simon, plus d’une fois, mais ces larmes là non rien à voir avec les larmes que j’ai versé pour Simon ou pour tout ce qui m’est arrivé depuis depuis ma naissance, ses larmes ci sont plus viscérale, elles soulagent plus de ma tristesse. Callie veut que j’appelle des personnes pour me soutenir, mais je lui dis que je n’est personne, que je ne peux joindre personne. Je me sens tellement bête de ne pas demander d'aide à Simon ou même à Adrien, mais je ne peux pas leur faire ça. Simon doit guérir et Adrien doit s’occuper de Laura. Je vais gérer et puis Callie me dit qu’elle sera la pour moi, je lui souris faiblement.

- Je sais, mais vous êtes vraiment très gentille et cela ne fait pas partie de vos attributions normalement.

Je la serre contre moi, malgré la douleur, je gémis un peu à cause de la douleur, mais je la serre contre moi, cela me calme un peu, cela calme aussi les larmes, mais quand ma fille arrive je suis de nouveau une fontaine, je pleure de nouveau beaucoup. Je la prends dans mes bras et je lui parle doucement, calmement. Je lui caresse délicatement le visage et je la serre fort contre moi quand Callie se rapproche légèrement, je ne veux pas qu’elle me la reprenne tout de suite, je ne suis pas prête à la laisser aller dans un endroit froid et vide de toute lumière. Je veux la garder contre moi encore un petit moment, rien qu’un petit moment. Je regarde Callie avec un regard rempli de désespoir, rempli de tristesse.

- Je veux la garder avec moi s’il vous plaît, ou laisser moi aller avec elle là-bas.

Je ne veux vraiment pas qu’elle aille à la morgue seule, je veux qu’elle reste auprès de moi ou je veux aller avec elle, peu importe la douleur que je vais ressentir, peu importe que je dorme mal ou pas.

J’explique à notre fille et à Callie que c’est de ma faute, que je bois bien trop depuis plusieurs mois, j’ai lentement, mais sûrement sombré dans l’alcool par ma faute, j’aurais du tout avouer à Simon et penser à lui me fait encore plus pleurer, je veux revenir en arrière, je veux remonter le temps et dire à Simon que je l’aime et peut-être que notre fille aurait grandit normalement et elle ne serait pas morte dans mes bras. J’ai l’impression que toute cette situation est de ma faute.

- Comment peut-on savoir…si je ne suis pas…responsable?? J’ai besoin…de savoir…

Je sais qu’elle va sûrement me dire qu’il faut une autopsie et je suis prête à accepter cela pour savoir si je suis responsable ou non de la mort de notre fille.

- Je…vais arrêter…je dois…arrêter…

Je me le promet à moi-même, mais aussi à notre fille, je vais arrêter l’alcool il le faut. Je dois redevenir la Samantha d’avant, la Samantha que Simon à aimer par le passé et qu’il pourrait peut-être encore aimer malgré tout le mal que je lui ai fait. J’embrasse le front de ma fille et je pose ensuite ma tête sur l’épaule de Callie et je pleure encore en serrant ma fille contre moi. Je pousse un nouveau cri de désespoir, j’ai été si idiote, j’aurais dû lui dire, j’aurai dû avouer à Simon que je l’aimais, je sens Callie me bercer doucement et cela m'apaise un peu, mais je continue cependant de pleurer encore.

@Callie Miller

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Sometimes

I tell myself that I was not born in a good way, like I came out of my mother upside down and the words I hear I hear them upside down, the people that I should love I hate them and the people I hate...

♫ The hardest test of a life Feat Callie ♫

28 avril 2022

Cela fait partie de mes attributions d’aider les gens mais effectivement je ne suis pas censée rester après mon service. Cependant, je ne peux la laisser ainsi. Je fais mon métier pour aider les gens, pour leur apporter un peu de chaleur, de soutien. Si je peux la soulager ne serait-ce qu’un peu, j’en serais heureuse. Je dois mettre de côté ce que je ressens actuellement. J’aurais le temps de pleurer sur ma vie plus tard. Je n’aurais même pas dû penser à tout cela et seulement m’occuper de Samantha. Je vois qu’elle souffre encore physiquement. Il va falloir que je rajoute un peu d’anti-douleur dans sa perfusion. Et que je rajoute quelque chose pour l’aider à dormir également, à se détendre un peu pour sombrer dans l’inconscience réparatrice.

- On va dire que j’ai une conscience professionnelle et que je ne compte pas mes heures pour aider mes patientes.

Je tente un petit sourire même si je ne pense pas qu’elle le verra. Surtout que sa fille arrive à ce moment-là. Je viens lui apporter et mon cœur souffre à nouveau. Qu’il est dur de voir cette scène. Et je me sens un peu comme une voyeuse… Je ne devrais pas être là, le père devrait être à ma place… Ils ont besoin de se retrouver tous les trois… Pour aider au deuil et dire adieu à ce petit ange. Je m’approche à nouveau de ma patiente et elle prend peur, mais je tente de la rassurer. Ce qu’elle me dit me fend un peu plus le cœur. Je ne peux pas faire cela. Je ne peux pas lui permettre de rester avec sa fille, encore moins à la morgue. Ce n’est pas un endroit pour les vivants. Cela serait trop mauvais pour sa santé mentale. Je ne peux pas la laisser faire… Et la laisser avec elle dans cette chambre est impossible. Le corps doit être conservé à une certaine température. Mais je pourrais lui ramener après l’autopsie. Elle pourra passer un peu de temps avec… Je ne devrais pas faire cela… Pourtant… Je sais combien il est important pour une mère de passer du temps avec son enfant… Et même si le bout de chou n’est pas en vie… Je pense que cela pourrait faire du bien à Samantha. À moins que je me trompe totalement et que cela ne l’aide pas du tout. Je crois que je ne suis plus vraiment en capacité de réfléchir correctement en cet instant.

- Samantha… Vous ne pouvez pas… Mais je vous la ramènerai demain. Je vais essayer.

En espérant qu’ils fassent l’autopsie rapidement. Enfin… Si on arrive à faire signer l’autorisation à ma patiente. Elle culpabilise et je me dis que c’est un bon moyen pour lui faire signer le papier, pour ainsi la rassurer. Elle n’est pas du tout coupable. Je pense néanmoins qu’elle va ressentir cette culpabilité longtemps… Et plus vite je peux lui prouver par A + B qu’elle n’est pas en tort, plus vite cela fera son bout de chemin dans sa tête. Il lui faudra également l’aide d’un professionnel. Elle m’explique qu’elle veut savoir, elle a besoin de comprendre ce qui s’est passé. Utiliser le mot autopsie n’est pas simple mais je me dois de le faire et de rester professionnelle…

- Si vous êtes d’accord nous pouvons procéder à une autopsie. Nous aurons ainsi les raisons de son décès. Et pour l’alcool oui, vous devez arrêter. Pour votre fille, pour votre famille, mais surtout pour vous. L’alcool ne résout rien. Je vous ferais venir un psychologue qui vous aidera à arrêter.

Je berce un peu ma patiente pour la calmer mais l’heure est venue de reprendre sa fille… Je me lève et me dirige vers mon chariot. Je prends une fiole d’anti douleur ainsi que le médicament qui va l’aider à se détendre et s’endormir. Je prépare la seringue pour injecter le produit dans la perfusion.

- Ce cocktail va vous aider à vous détendre et à ne plus souffrir.

Je m’approche et injecte le tout. Je règle le débit et repose mon matériel. Le moment le plus difficile est venu. Récupérer le petit corps…

- Je vais devoir la reprendre. Une collègue viendra vous faire signer l’autorisation pour l’autopsie et elle sera faite demain. Je vous la ramènerai ensuite.

Je m’approche de nouveau et je tends les bras. Je n’aime pas séparer un enfant de sa mère mais là… L’enfant est mort… C’est différent. Je fini par arriver à prendre la petite puce et je la colle contre moi. La sensation est vraiment bizarre… Si petite, si froide… Mais je ne vois là qu’une petite fille… Envolé le fait qu’elle est morte sans être née… Je tiens un bébé dans les bras comme j’en ai tenu des centaines mais là… Je ne sais pas. Sans doute est-ce à cause de tout ce que j’ai pensé… Je me ressaisis vite et enroule correctement le drap autour d’elle. Je jette un dernier regard d’impuissance à ma patiente et je quitte sa chambre. Je n’ai qu’une hâte… Écrire à Thomas… J’ai besoin de mon ami… Je ramène l’enfant à la morgue et préviens ma collègue que j’ai donné des médicaments à Samantha et qu’elle est d’accord pour l’autopsie.

@Samantha Lewis

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♫ The hardest test of a life Feat Callie ♫

28 Avril 2022

Je ne sais pas comment je vais pouvoir remercié le docteur Callie, mais elle m’aide vraiment beaucoup en restant au-delà de ses heures pour commencer, mais aussi en disant qu’elle va être la pour moi, vu que je n’est personne qui puisse m’aider, je ne veux pas demander à Adrien ni à Simon ou sa famille ils ont assez à faire avec sa sortie du coma. Je peux gérer tout cela toute seule, je suis forte enfin c’est ce que je croyais, car en réalité je sombre un peu plus depuis qu’elle m’a appris pour ma fausse couche et mon déni de grossesse, mais cela je ne le réalise pas encore. Je la serre contre moi malgré la douleurs.

- Merci à vous, je suis heureuse d’être tombée sur vous aujourd’hui.

Je le pense sincèrement, d’autres n'auraient pas fait le quart de ce qu’elle fait pour moi et ils n’auraient pas été aussi compatissants qu’elle, ni aussi gentils. Je souris un peu malgré les larmes qui coulent sur mes joues et quand vient le moment de voir ma fille, je souris encore plus en pleurant également encore plus, j’essaie de lui parler, même si je sais qu’elle n’est pas là et qu’elle ne peut pas m’entendre, car ses oreilles ne sont pas bien formé et surtout parce qu’elle est morte avant même de naître. Je la serre dans les bras et j’essaie de lui parler de Simon, mais les mots restent coincés dans ma gorge, je ne peux lui dire que j’ai tuer son père, comme je l'ai tuée elle, je ne peux pas lui dire que je n’est pas assumée mes sentiments par peur de le perdre à un moment ou à un autre et qu’à cause de ma peur je l’ai tué. Je regarde ma petite crevette et je souris, je vais devoir lui donner un prénom, mais je n’y est jamais pensé avant et pour le moment je n’est pas la force de penser à quoi que ce soit.

Callie approche et je serra ma fille, non pas maintenant, mais elle me dit qu’elle ne va pas me la prendre, mais ce qu’elle me dit me brise le coeur, mon petit ange va devoir dormir toute seule à la morgue.

- Merci, oui amenez la moi demain s’il vous plaît.

Nous échangeons un peu sur ce que je dis à ma fille, car je me sens coupable à cause de l’alcool, elle me dit que je ne le suis peut-être pas, mais je lui demande alors des preuves de ce qu’elle dit et elle me parle d’autopsie, une partie de moi en à besoin, la partie professeur d’Anthropologie, mais la partie maman qui est en moi et que je ne pensais pas voir un jour ne veux pas, ils vont devoir ouvrir ma fille et je ne peux pas imaginer cela, je trouve cela inconcevable. Je la regarde les yeux remplis de larmes.

- D’accord… mais je veux que cela soit fait par un très bon médecin légiste.

Je ne réponds pas en ce qui concerne le psychologue, je n'en ai pas très envie, mais je sais que pour avancer, je vais devoir en voir un. Je soupire doucement, pas de lassitude non au contraire, car je me sens un peu mieux avec ma fille dans les bras et Callie qui me berce doucement, les larmes se calment enfin doucement, je caresse le corps de ma fille qui est emmailloté dans une petite couverture. Je ne fais pas attention à ce que fait le docteur, je suis trop occupée à bercer ma fille et à lui fredonner une chanson pour faire attention à ce qu’elle fait. Je hoche la tête à ce qu’elle me dit sans vraiment faire attention à ce qu’elle dit, toujours occupée à bercer ma fille, mais ce qu’elle me dit ensuite ca je ne le rate pas.

- Non…je ne suis pas prête…elle n’a même pas de prénom...ni de doudou pour dormir…elle va se sentir seule…il fait si froid la-bas.

Je serre ma fille un peu plus fort, mais je sens que le médicament qu’elle m’a injecté commence à faire effet et je perds la bataille, je regarde alors Callie partir avec ma fille et je pris pour la revoir demain… Avant de m’endormir, je pense au prénom de ma fille, notre fille à Simon et moi et je sais comment je vais l’appeler. SIMANTHA SIENNA ADRIEN LEWIS PARKER… je m’endors en me répétant son prénom en boucle dans ma tête.

FIN DU RP

@Callie Miller

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