SOS (feat Rose)

Rose avait accepté de reprendre les gardes de nuit depuis un petit moment déjà. Son expérience d’avoir été enlever quelques mois plus tôt semblait disparaitre un peu. Parfois, elle ressentait une espèce d’angoisse qui montait, mais elle trouvait toujours le moyen de faire taire cette angoisse. Travailler avec des animaux, c’était agréable parce qu’ils avaient un don. Rose avait toujours pensé, depuis toute petite, que les animaux étaient de petits médecins, mais sans toutes les capacités d’un humain bien sûr. C’est pour cela qu’elle n’avait pas hésiter une seconde à faire ses études en tant que vétérinaire…

Ce soir là, Rose venait de terminer sa tournée dans les salles de la clinique vétérinaire. Elle était allée se chercher une bonne tasse de thé et quelques gâteaux pour tenir le coup le soir. Elle avait prit place dans le bureau du directeur de la clinique parce que c’était le seul endroit où elle pouvait entendre les animaux s’ils se sentaient mal et où elle pouvait voir la porte d’entrée. Bien sûr, cette dernière était fermée car en temps normal, les gens appelaient avant de venir à la clinique, surtout la nuit. Mais pas cette fois. Rose entendit clairement des coups dans la porte et elle se leva, intriguée. Elle était toute seule dans le bâtiment, mais elle savait qu’il y avait des patrouilles de police qui tournaient un peu la nuit. Non pas que le quartier était un endroit qui craignait, mais on ne savait pas. Elle se présenta devant la grande porte vitrée et vit une jeune femme tenant un animal dans un panier. Rose décida d’ouvrir la porte parce qu’elle se rendit compte que le chien, enfin, le chien-loup, n’était pas en grande forme. La jeune femme lui dit alors qu’elle était désolée de la déranger, mais elle avait percuté le chien et elle ne savait pas quoi faire. Elle lui dit qu’elle pouvait payer tous les soins et même la rééducation s’il le fallait, mais elle devait le sauver. Rose regarda la jeune femme avant de lui dire :

« Avant toute chose, nous allons voir ce qu’il a comme blessure. Venez entrer. On va aller s’installer dans la salle d’examen. Comme je suis toute seule, vous allez devoir venir avec moi. Et je tiens à ce que le chien soit manipulé le moins possible alors comme vous l’avez dans vos bras, vous allez le déposer sur la table. »

Rose referma la porte d’entrée à clé et passa devant la jeune femme pour la guider dans le bâtiment. La vétérinaire lui indiqua la table d’examen de la salle la plus éloignée du chenil. Ce n’était pas la peine d’exciter tous les animaux avec les cris de celui qui était blessé. Rose regarda la dame posé le chien doucement avant de prendre des gants et de s’approcher. Le chien respirait encore, c’était déjà une bonne chose. Rose regarda ses yeux en lui ouvrant ses paupières. Il ne semblait pas avoir de traumatisme crânien. La vétérinaire continua son examen avant de demander :

« Où l’avez-vous renverser ? »

Il était rare de trouver des chiens errants dans les rues de New-York, mais dans les petites routes autour de la ville, c’était totalement possible.

Heureusement pour la jeune femme, Rose n’était pas partie en intervention à l’autre bout de la ville. Parfois, la vétérinaire devait aller chez les gens pour des urgences. C’est comme ça qu’elle avait rencontré Warren. Elle était allée chez des gens et lorsqu’elle était revenue à sa voiture, elle s’était rendue compte que des gens étaient regroupé autour d’une autre personne. Elle avait sauvé la vie de Warren ce jour là et depuis, il s’était passé un million de choses. La jeune femme secoua la tête avant d’aller ouvrir à celle qui tenait un panier dans ses mains. Un chien renversé. Ce n’était pas courant, mais ce n’était pas rare non plus. La plupart du temps, dans les rues de New-York, les chiens étaient attachés en laisse et ils faisaient très attention. Cependant, il pouvait arrivé qu’un animal s’échappe et ça semblait être le cas pour ce chien. Elle demanda à la jeune femme de la suivre jusqu’à la salle d’examen avant de lui demander où elle l’avait renversé. Peut-être que son propriétaire n’était pas très loin ? La nuit, il y avait peu de chance que Rose retrouve tout de suite le propriétaire. Elle allait vérifié le collier et s’il n’avait pas une puce. La jeune femme semblait être en panique, elle lui répondit qu’elle l’avait renversé un peu plus haut dans la rue, qu’il était seul, qu’elle ne l’avait pas vu et qu’elle avait cru avoir renverser quelqu’un. Elle s’était tout de suite arrêté, elle avait vu sa bouille et elle avait beaucoup discuter avec le chien, lui disant de ne pas bouger. Elle lui demanda s’il allait survivre.

« Si vous ne rouliez pas à 100km/h dans la ville, il devrait s’en sortir. Je ne pense pas qu’il ait des blessures graves. Je pense à une patte cassée, celle à l’avant droite. Son crâne semble être en bon état, mais je vais lui faire une radio quand même au cas où. »

Rose avait entendu le petit accent de la jeune femme, mais elle avait l’habitude d’avoir une clientèle assez cosmopolite. La vétérinaire regarda dans les différents tiroirs pour trouver un cathéter pour pouvoir lui administrer des anti-douleurs ou une solution anesthésiante pour pouvoir faire les différents examens. Le chien gémit un peu quand elle enfonça l’aiguille dans la veine de sa patte.

« Doucement mon beau… »

Elle sentit que la jeune femme se penchait à coté pour regarder le chien dans les yeux. Elle lui dit qu’elles devraient vérifié s’il n’avait pas une famille, que son collier était abimé. Elle était prête à l’adopter, payer ses vaccins, la nourriture et la puce s’il le fallait. Rose eut un petit sourire avant de lui dire :

« Avant toute chose, nous allons le soigner et on verra par la suite. Je peux vous demander votre prénom mademoiselle ? »

En attendant la réponse, la vétérinaire prépara la machine pour faire les radios. Elle donna un espèce de tablier en plomb a la jeune femme pour éviter qu’elle reçoive des rayons dans le corps ainsi qu’une paire de lunettes. Elle fit de même avec elle-même et elle approcha la machine du chien. Elle fit rapidement les radios qui furent transférer dans son ordinateur à quelques mètres. Elle repositionna l’appareil dans son coin avant d’enlever le matériel de protection. Elle demanda à la jeune femme de surveiller le chien pendant qu’elle regardait les radios. La bonne nouvelle, c’était qu’il n’avait pas de fracture du crâne et donc que tout allait bien. Cependant, comme diagnostiquer par Rose, la patte droite était cassé et son bassin avait été légèrement déplacé, mais cela allait se remettre en place tout seul.

« Plus de peur que de mal. Il n’a qu’une patte cassé. Comme vous ne deviez pas rouler trop vite, il a eu de la chance. »

Rose savait que parfois, les animaux paraissaient avoir mal alors que ce n’était pas le temps ou inversement. Certaines de ces petites bêtes avaient parfois le don de jouer la comédie. Pour l’instant, le chien ne semblait pas jouer la comédie. Il avait vraiment mal. Rose répondit aux questions de la jeune femme qui l’avait renversé en lui disant que si elle ne roulait pas à 100km/h en ville, il devrait s’en sortir. La jeune femme lui confirma qu’elle ne roulait pas très vite, ayant peur de la vitesse. C’était une bonne chose pour le chien. Rose commença son examen en mettant un cathéter pour pouvoir mettre un produit pour anesthésier un peu le chien. Elle prit aussi les radios avant de demander le prénom à la jeune femme. Elle s’appellait Orlaith et c’était irlandais. Rose lui sourit doucement avant de se présenter à son tour :

« Moi, c’est Rose. Dr Taylor pour les clients, mais ce soir, je vous permets de m’appeler par mon prénom. On ne va pas faire dans la dentelle. »

Elle regarda la jeune femme qui s’était mise vers la tête du chien une fois que les radios furent prêtes. Elle lui parla même pendant plusieurs secondes, lui disant que le chien ne devait pas s’inquiéter qu’il allait être soigner par la gentille véto qu’était Rose. Cette dernière sourit en regardant les différentes radios. Ce n’était pas catastrophique. Le chien semblait être apaisé devant la jeune femme. Rose revient vers Orlaith en lui disant que le chien n’avait qu’une patte cassé. Le bassin, ce n’était pas très important comme blessure. Il allait s’en remettre rapidement. Orlaith la remercia encore une fois. La jeune femme lui sourit et alla chercher de quoi stabiliser la patte du chien pendant quelques temps. Elle revient et commença à faire le bandage.

« Ce n’est rien. C’est mon boulot après tout. »

Pendant qu’elle faisait le bandage, Orlaith caressa doucement le chien. Ce dernier était vraiment apaisé quand la jeune femme était dans le coin. Rose put faire son bandage sans trop de soucis. Elle retira ses gants et regarda sur le collier du chien s’il avait un numéro de téléphone sur la médaille. Elle ne vit rien. Elle découvrit seulement le nom du chien. Paco.

« Paco. C’est son nom. Je vais regarder s’il a une poche au niveau du coup avec un petit appareil. Parfois, elles sont dur à trouver ces petites pièces. Tu vas rester calme Paco d’accord ? »

La vétérinaire plaça l’appareil au niveau du cou, à peu près où il devrait y avoir une puce et l’appareil bippa tout de suite. Il y avait un nom, un numéro de téléphone et une adresse. La jeune femme prit le temps de noter le tout. Est-ce que le propriétaire était toujours vivant ? Peut-être pas, ce qui pourrait expliquer pourquoi le chien était dans les rues ce soir… Ou alors, il s’était passé quelque chose avec son maitre ? Rose tendit le papier à Orlaith et lui dit :

« Monsieur John Travers est le propriétaire de ce chien. Vous avez son adresse et son numéro, mais je pense qu’on devrait attendre demain matin avant d’appeler. Sauf s’il est inquiet… C’est à vous de voir. Un petit coup de fil n’a jamais tuer personne ! Vous pouvez utiliser le téléphone à l’accueil si besoin ! »

Rose vit le visage de Orlaith qui se demandait ce que l’on faisait dans la dentelle. Rose eut un petit sourire avant de lui dire :

“Pardon, j’utilise des expressions que vous ne connaissez pas. Je voulais dire qu’on n’allait pas se prendre la tête avec nos noms de famille ou le fait que je sois vétérinaire. Rose, ça ira très bien !”

La vétérinaire continua ses soins, le chien n’ayant qu’une patte cassée, ce fut vite régler. Elle regarda par la suite la médaille où le nom était écrit dessus. Peut-être que le chien avait une puce sous la peau. Il n’y avait qu’une façon de le savoir. Elle allait chercher l’appareil pour lire les puces. Pendant ce temps, Orlaith lui disait que le nom de Paco avait une conotation espagnol ou brésilienne. C’était vrai, mais le propriétaire n’était pas espagnol ou Brésilien sauf si c’était un faux nom. Ce qui compliquerait la tâche... Rose donna les informations à Orlaith en lui demandant de passer un coup de fils au propriétaire pour savoir s’il n’avait pas perdu son chien. La jeune Irlandais alla au téléphone, mais elle revient assez rapidement en lui disant que le numéro qu’elle esssayait de joindre n’était plus en service.

“Le numéro n’est plus attribué. Cela veut dire que le propriétaire de ce chien n’a plus de téléphone ou qu’il n’existe plus... mais il reste toujours l’adresse... C’est à quelques rues d’ici d’ailleurs.”

Rose caressa doucement la tête de Paco avant que Orlaith ne lui dise qu’elle pouvait aller voir vite fait de quoi il en était. Rose n’était pas trop d’accord... Parce qu’elle ne savait pas sur qui la jeune femme pouvait tomber. Mais Rose ne pouvait l’aider d’où elle était, elle devait rester à la boutique.

“Si vous allez voir, soyez prudente quand même. On ne sait jamais. Revenez vite et si vous avez le moindre soucis, appelez les polciers !”

Rose ne voulait pas faire peur à Orlaith, mais à New-York, on ne savait pas à quoi s’attendre...

Rose rigola quand Orlaith lui dit qu’ils avaient des expressions bizarres aux Etats Unis. Elle était certaine que la jeune femme en avait aussi des bizarres, ce qu’elle confirma d’ailleurs. Tous les pays avaient des expressions bien à eux et parfois, cela pouvait donner des situations bizarres. La jeune femme rigola lorsque l’autre jeune femme essaya de glisser l’expression dans sa phrase. Elle lui demanda de fermer derrière elle parce qu’elle ne voulait pas qu’il arrive quelque chose à la vétérinaire et à Paco. Rose hocha la tête et la suivit pour refermer derrière elle avant de retourner voir le chien. Elle espérait qu’elle n’avait pas envoyer la jeune femme dans un piège. Elle s’en voudrait...

Quelques minutes plus tard, Orlaith était de retour et elle n’avait pas de bonnes nouvelles. Enfin, cela dépendait pour qui. Elle lui expliqua que la maison était en travaux ou était en destruction. Elle n’arrivait pas à bien lire le panneau. Elle lui montra la photo et Rose lu le permis de construire ou plutôt de destruction.

“En fait, c’est un permis pour destruction. On dirait que la maison a subit des dommages et qu’ils ne pouvaient pas la réparer autrement qu’en la détruisant. Mais j’ai comme l’impression que le chantier est à l’arrêt depuis un petit moment. La date remonte à l’an dernier... Je pense que Paco vit tout seul dans cette maison depuis tout ce temps... Je ne sais pas ce qui s’est passé ce soir pour qu’il soit devant votre voiture, mais on peut dire qu’il a eu de la chance.”

Rose caressa doucement la tête du chien qui était encore un peu dans les vappes à cause des médicaments. Orlaith lui dit alors qu’il n’avait plus de maître, qu’elle pouvait l’avoir, qu’elle prendrait soin de lui et si l’on retrouvait son maitre, elle le rendrait à contre coeur, mais elle le rendrait. Rose lui sourit doucement.

“Effectivement, il n’a pas de maître pour le moment alors je veux bien vous le laisser. Il sera bien chez vous je le sens. Par contre, il ne faudra pas le laisser tout seul, surtout les premières semaines. Il va avoir besoin de reprendre confiance en l’humain.”

Rose commença a ressembler quelques médicaments et les documents qu’elle venait d’éditer pour le suivi. Elle sortit aussi un petit cahier ou elle indiqua les informations qu’elle savait sur le chien. Heureusement pour elles, Paco avait eu un bon suivit avant d’être abandonné. Il sera plus facile de mettre à jour ses vaccins par exemple.

“Si vous avez la moindre question, vous pouvez me les poser maintenant et n’hésitez pas à revenir à la clinique. La plupart du temps, je suis là, mais si ce n’est pas le cas, mes collègues sont tout autant compétents que moi”

Rose appréciait l’énergie de la jeune femme. On sentait tout de suite que Paco allait être entourer d’amour dès le départ. La vétérinaire ne savait pas ce que Orlaith faisait comme métier, mais elle espérait qu’elle pourra être présente le plus souvent possible pour le chien. Ce dernier, même s’il était légèrement blessé à la patte, avait sans doute une blessure plus profonde dans le coeur. Être abandonné, ce n’était pas du tout facile pour un animal. Si au premier regard, il semblait être bien, Rose savait qu’il était possible que les conséquences se fassent voir un peu plus tard. La vétérinaire lui donna quelques indications et Orlaith lui dit qu’elle allait aller acheter tout ce qu’il faut et lui demanda si l’animal resterait en observation ou si elle pouvait l’emmener avec elle tout de suite.

“Je pense que vous pouvez l’emmener avec vous dès aujourd’hui. Comme c’est une des pattes avant, il pourra marcher sur les trois autres sans soucis. Mais il ne faudrait pas qu’il marche trop souvent sur sa patte blessée. Le mieux, c’est de le porter pendant quelques jours, le temps que l’os se resoude.”

Rose caressa doucement la tête du chien pendant qu’elle parlait. Il semblait être en sécurité maintenant. C’était une bonne chose. La jeune femme voyait trop souvent des chiens ou des chats abandonnés. Si elle s’écoutait, Rose aurait carrément un zoo chez elle. Elle ne comprenait pas comment on pouvait laisser tomber des animaux comme ça. Certaines personnes se rendaient compte qu’elles n’avaient pas les compétences ou la patience pour s’occuper d’un animal. D’autres pensaient que les animaux restaient tout petit tout le temps, mais ils se retrouvaient parfois avec des chiens énormes comme des husky ou des dobermans. Certaines espèces étaient soumis à une réglementation très spécifique, mais il y avait toujours des personnes qui contournaient la loi... Le monde d’aujourd’hui la désespérait, mais parfois, elle tombait sur des personnes comme Orlaith, qui prenaient sous leurs ailes des animaux abandonnés. C’était une bonne chose. La jeune femme lui dit alors qu’elle reviendrait s’il avait un soucis à la patte. Elle demanda alors où se faisait la rééducation de la patte de l’animal ou si elle allait se remettre toute seule.

“Venez me revoir dans deux semaines, nous allons évalué s’il a besoin de rééducation. La plupart du temps, ce n’est pas nécessaire si l’animal écoute bien les consignes de ne pas mettre la patte au sol, mais parfois c’est difficile. Mais on verra en temps voulu.”

Rose prépara un sac avec un sachet de croquettes en attendant que Orlaith aille en acheté le lendemain matin, deux gamelles et quelques jouets.

“En attendant que vous trouviez tout ce qui vous manque.”

Rose aimait beaucoup la bonne humeur de Orliath. Cela égayait un peu sa nuit de garde. Elle eut la surprise de la voir venir vers elle pour la serrer dans ses bras. Rose le lui rendit même si cela ne durait pas longtemps. Elle aimait beaucoup voir les gens être heureux. C’était beaucoup mieux que de faire toujours la tronche non ? Elle eut un grand sourire lorsque la jeune femme allait vers le chien et lui parla. C’était la meilleure chose à faire. Un animal avait besoin qu’on lui parle et Orlaith l’avait très bien compris. Orlaith lui demanda s’il ne fallait pas mettre une collerette pour éviter que Paco puisse arrâcher la bande. Rose alla chercher le bout de plastique et dit :

“Paco, je te mets cette collerette pour que tu ne puisses pas abimé le bandage de ta patte d’accord ? Ce n’est qu’une question de quelques jours.”

Le chien ne semblait pas être d’accord, mais comme il était coincé dans les bras de Orlaith, il ne pouvait pas faire grand chose. De puis, il était fatigué. Alors,  il se laissa faire. Rose vit la jeune femme porté aussi le sac. Il était lourd, mais cela ne semblait pas la déranger. Elle lui demanda alors combien elle lui devait en sortant sa carte bancaire. Rose secoua la tête et lui dit :

“Non, c’est pour moi. Je suis contente que Paco trouve en vous une personne généreuse et surtout, je sais qu’il sera bien avec vous. Et puis les frais ne sont pas élévés.”

Orlaith lui demanda alors si les vaccins du chien étaient à jour, lui disant par la même occasion qu’elle même, elle n’était pas à jour et qu’elle avait du les faire. La douleur aux bras avaient duré pendant deux jours, ce qui était normal. Par contre, cela ne l’avait pas aidé pour les répètes. Rose lui fit un sourire et lui répondit :

“D’après ce que j’ai vu dans son dossier, il y aurait un retard pour un vaccin, mais on verra tout ça plus tard, quand il sera guérit.”

Rose se dirigea vers la porte d’entrée pour ouvrir la porte à Orlaith et elle lui demanda :

“Est-ce que vous avez besoin d’aide pour aller à votre voiture ?”

Rose savait qu’il y avait des gens bien dans ce monde et Orlaith en faisait partie. Elle n’avait pas hésiter une seule seconde pour prendre Paco avec elle et la jeune vétérinaire ne pouvait qu’en être fière. Elle pensa à la journée de sensibilisation qu’elle allait monté avec Aaron et elle se dit que si les gens étaient aussi grand coeur, elle n’allait pas avoir de mal à toucher le plus de monde possible. Et si les politiens s’y mettraient...

Orlaith lui dit alors que Paco ressemblait à une lampe avec sa colerette. Ce n’était pas faux. La jeune femme lui dit que s’il n’aimait pas la colerette, elle pourrait toujours utiliser l’astuce de la chausette pour protéger le bandage.

“Oui, c’est une bonne idée. Je suis sûre que ça lui plaira plus que la colerette.”

Rose lui dit alors qu’elle devait repasser dans quelques temps pour voir le bandage et l’évolution de la plaie en plus des vaccins à metre à jour. Elle rajouta qu’elle passerait aussi pour prendre d’autres jouets pour Paco parce qu’au moins, c’était de la bonne qualité. La jeune femme lui fit un sourire avant de la voir faire un baiser au chien et lui dire qu’elle avait l’habitude de porter les choses. Rose lui ouvrit la porte et la suivit jusqu’à la voiture qui était devant la clinique. Elle la regarda poser le chien sur le siège et Orlaith vient la remercier de nouveau en lui faisant un calin et elle lui donna sa carte avant de lui dire que si un jour, elle voulait venir à l’un dans ses concerts, elle n’avait qu’à l’appeler. Rose attrapa la carte et lui dit :

“C’est gentil, je pense que ça me ferait du bien, je vous tiens au courant. Bonne soirée Orlaith et merci à vous de donner un peu d’espoir dans ce monde et aux animaux.”

Rose la regarda partir avant de rentrer dans la clinique de nouveau et s’y enfermer. La nuit était calme pour le moment, mais ça pouvait rapidement dégénérer. Rose alla ranger la carte dans son vestiaire avant de continuer à remplir différents dossiers. La nuit était encore longue...

FIN DE RP POUR ROSE