Il était une fois, le début d'une histoire... (PV Thomas) -18 ans

Il était une fois, le début d’une histoire…

17 Juillet 2022 - Un peu après 21h

Demain, cela fera un mois que j'ai découvert quelque chose qui m'a attristée et rendue heureuse à la fois... Thomas est amoureux de mon ancienne patiente... Et je l'ai appris de la pire des façons... J'emmenais à Samantha sa fille décédée avant même de naitre pour qu'elle puisse lui dire adieu avant l'enterrement... Mais en arrivant dans la chambre, j'y ai découvert Thomas... J'ai alors tout de suite compris qu'il était le père... Et dans ses messages... J'ai vu la vérité. Ils sont vraiment ensemble et il en prend soin... J'aurais aimé l'apprendre de sa bouche... J'aurais aimé qu'il ne me cache pas qu'il a réussi à refaire sa vie... Je l'aurais accepté... Et puis... La tristesse est arrivée bien vite... Il a encore perdu un enfant... Il ne mérite tellement pas cela... C'est un homme bon... Et bizarrement, pour la première fois, j'ai éprouvé de la jalousie... J'ai été jalouse de Samantha... Et cela m'a fait bizarre... C'est sans doute à cause de cela que j'ai pris mes distances... Et aussi à cause du fait qu'il ne m'en ait pas parlé... Cela a bouleversé mes sentiments. J'ai été envahi par tant d'émotions contradictoires et surtout des émotions que je ne voulais pas avoir... La jalousie ? Je n'en avais jamais ressenti... La tristesse ? Je connais bien ce sentiment, mais pas à un tel degré...

Ne pas lui écrire, ne pas le voir... Cela est tellement dur... Surtout quand je vois que je lui manque... Que nos câlins lui manquent... Mais je n'y arrive pas... Je ne peux pas le voir. J'ai peur qu'il lise dans mes yeux tout ce que je ressens... Plus les jours passent et plus je comprends que je suis tombée amoureuse de cet homme... Et en sachant cela, j'ai commencé à faire le deuil de cet amour perdu, cet amour qui ne verra jamais le jour... Mais également de mon rêve de devenir mère... Les mots qu'il a prononcés le soir où j'ai rencontré pour la première fois Samantha me reviennent souvent en tête... Il voulait m'aider à réaliser ce rêve... Mais désormais il ne le fera plus... Il a son âme sœur... Je ne pourrais accepter qu'il m'aide car j'aimerais qu'il soit le père... De toute façon, les chances pour que j'en ai un à nous sont si faibles... Lui aussi veut un enfant... Surement avec sa Samantha... Et j'espère qu'ils en auront un... Avec un peu de chance, j'aurais retrouvé Thomas... Nous serons de nouveau deux amis, sans aucune ambiguïté... Mes sentiments auront disparu aussi vite qu'ils sont arrivés...

Pour ne plus penser à tout ça, pour cacher ma peine, j'ai pris des gardes, beaucoup trop de gardes... Je ne dors que très peu... Pas assez... Mais on a besoin de moi au travail... Surtout ce petit Tommy... J'ai choisi son prénom car il n'en avait pas... Je pensais à Thomas... Et donc Tommy m'est venu à l'esprit... Ce petit bout est un véritable battant. Il lutte pour rester en vie. Il réclame de l'amour et de l'attention. Il ne pleure presque jamais et est tellement silencieux... J'ai demandé à faire des gardes seulement en néonat pour m'occuper de lui à plein temps. Je n'en oublie pas pour autant mes autres petits patients et parfois je reprend mon rôle de sage femme. Nous manquons de personnel... Et travailler me fait du bien. J'ai commencé le boulot à 4h hier soir et j'ai fini ce matin à 10h... Je suis épuisée... Mais j'ai du ménage à faire... Alors je prends un café et entame le ménage. J'ai des lessives en retard... Et du tri à faire dans mon courrier... Deux heures plus tard, je me fais à manger en buvant un verre de vin... Je fini par m'assoupir dans le canapé et je ne me réveille pas avant 18h. Je suis encore plus fatiguée... Cette sieste a été bien trop longue... Beaucoup trop... Je suis courbaturée de partout... L'idée d'un bain me vient. J'ai encore reçu des messages de Thomas... Mais je décide ne pas répondre... À la place, je me déshabille et me glisse dans la baignoire puis je fais couler de l'eau bien chaude. Une playlist un peu triste brise le silence pesant.

Je suis perdue… Je ne sais plus ce que je veux exactement ; mais je sais que j’ai besoin de Thomas dans ma vie. J’ai besoin de mon ami. Il a été un pilier pour moi… Sans lui, je suis perdue. J’ai l’impression de manquer d’air, de manquer de soleil… Je ne suis plus tout à fait moi, il me manque un bout de moi, une partie de mon âme… Je pensais qu’avec Thomas c’était à la vie à la mort, nous deux contre le reste du monde pour toujours… Mais… Il a trouvé sa moitié et je ne veux pas m’imposer… Je finirai par trouver un équilibre, être là pour lui, sans déranger sa vie de couple… Mon dieu… Même dans mon bain je pense à lui… Je n’arrive pas à me détendre… J’ai la gorge nouée et j’ai tellement envie de pleurer… Je sens que cela monte. C’est à cause de la fatigue… Je vais surement devoir prendre quelques jours, car je ne suis pas raisonnable actuellement… Je suis obligée de me maquiller avant d’aller travailler pour cacher mes cernes… On n’appelle pas cela un cache misère pour rien… Il faut que je sorte de l’eau… Je n’arrive pas à me détendre… Je termine donc de me laver et me rince rapidement. Après un petit moment à m’essuyer, j’enfile mon pyjama. J’ai opté pour un petit short et un petit haut qui laisse voir le bas de mon ventre jusqu’au nombril. Une petite tenue en satin.

Direction la cuisine… Je mets à chauffer les restes de ce midi. J’installe sur un plateau un verre à vin et ma bouteille ainsi que les couverts. J’ajoute mon assiette une fois qu’elle est chaude et direction le salon. Je m’installe confortablement, avec un plaid sur moi et je lance la télé puis Netflix. Tout en choisissant ce que je vais regarder, je grignote et me remplis mon verre. Je n’arrive pas à me décider… Il y a beaucoup trop de choix… Et finalement je sais… Je vais lancer mon film préféré… Celui qui parle d’une femme qui doit faire le deuil de l’homme de sa vie… “PS; I love you”. Le film parfait pour ce soir… Je termine rapidement mon assiette, m’installe un peu mieux dans le canapé, à moitié allongée et je lance le film. Il est un peu plus de 20h. Je devrais dormir mais j’ai raté le coup de barre… Je suis tellement épuisée que je sais que je ne vais pas trouver le sommeil avant longtemps… Je sirote mon verre et pleure dès les premières minutes du film… J’ai bien fait de prendre la boite de mouchoir…

Soudain… On sonne à la porte. Je sursaute et mets pause au film. Je retire lentement le plaid et m’approche à pas de loup. Et là… Le choc… Thomas est derrière la porte… Il est là… Je le vois à travers l'œilleton… Et il sait que je suis présente… Il y a de la lumière chez moi. J’aurais dû penser à l’éteindre… Ou peut-être pas… Il me manque tellement… Je suis contente dans un sens qu’il ait fini par venir me voir… Mais j’ai si peur… Je crois que je ne suis pas prête à lui dire que je suis triste et heureuse pour lui… Pas prête à savoir qu’il est heureux… Oui, c’est purement égoïste… Je le sais…

@Thomas Hamilton

Codage par Libella sur Graphiorum

Il était une fois, le début d'une histoire... @Callie Miller & Thomas Hamilton07 juin 2022, Soirée, Maison de Callie Miller

La mine était toujours aussi triste que durant mon repas du midi avec Abigail et pourtant mon regard était plus déterminé que quelques heures plus tôt. Déterminé parce que j’avais des choses à dire qui se répétait en boucle dans mon esprit depuis que j’avais quitté le restaurant le midi. Durant toute l’après-midi j’avais réfléchit aux mots que j’allais employer pour tenter de me faire comprendre et surtout d’éclaircir une potentielle situation qui avait été mal comprise, en tout cas c’est ce qu’avait supposé Abigail ce midi. Et dans le fond, peut-être avait-elle raison mais surtout si vraiment c’était cela, j’avais était le plus con qui soit de ne pas l’avoir vu venir.

J’avais relu dans l’après-midi, les quelques messages que l’on s’était envoyés Callie et moi et j’avais peu à peu réalisés que j’aurais dû faire plus, j’aurais dû prendre ma voiture bien plus tôt pour aller directement à sa rencontre et m’expliquer de vive voix avec elle. Peut-être que j’avais peur de m’imposer auprès d’elle, peut-être que j’avais peur de mes propres sentiments mais avec les jours sans elle et maintenant le mois sans elle, je savais, j’étais sur de moi quant à mes sentiments pour elle.

Peut-être que certains diront qu’elle et moi c’était une évidence mais pour nous deux ce n’était pas le cas, pour moi en tout cas. Avant l’instant passé tous les deux fin avril, je n’avais pas vraiment observé Callie de cette manière mais mon regard sur elle avait changé pour passer de l’amitié à l’amour. J’avais profondément aimé Izaline mais je savais que ma vie désormais n’avait de sens qu’uniquement auprès de Callie et personne d’autre.

C’était pour cette raison que j’avais pris le temps dans le courant de l’après-midi de passer chez le fleuriste entre deux patients pour prendre un magnifique bouquet de Lys. Un bouquet de sept Lys qui représentait le nombre d’années depuis que Callie et moi avions fait vraiment connaissance. Sept années que l’on s’est promis d’être présent l’un pour l’autre et de toujours être là quand l’autre serait en détresse. Ce soir, j’ai l’impression que nous sommes tous les deux en détresse mais que notre seule solution pour aller mieux est que je fasse le choix de me déclarer comme je ne l’ai jamais fait auparavant.

Mes visites à domicile se terminent malheureusement un peu plus tard que je ne l’avais prévu mais je ne recule pas pour autant dans mon idée de me rendre chez Callie, de sonner chez elle, un bouquet de fleurs à la main et de lui avouer tout ce que je ressens pour elle. Il est donc un peu plus de 21h lorsque je me gare devant chez elle. J’observe quelques instants sa maison et constate qu’elle est bien chez elle. Mon cœur rate un battement et la pression que je ressens monte d’un cran mais je ne me démonte pas. J’e sors de la voiture en prenant le bouquet qui avait été emballé avec soin dans une bulle d’eau pour tenir toute l’après-midi. J’observe les fleurs avant de regarder la maison. J’ai un sourire qui s’affiche sur mes lèvres malgré le stress qui monte. Et si jamais ce n’est pas réciproque ? Et si Abigail s’était planté et que j’avais mal réinterprété les signes envoyés par Callie ? Et si, pas ma déclaration, je gâchais toute notre amitié ? Et si… Non Thomas arrêtes, ne te dégonfles pas. J’aurais presque pu entendre la voix ferme d’Izaline qui me pousse à agir. J’avance alors d’un pas et par réflexe ou par habitude, je ne sais pas trop, je remets en place mon col de chemise. Comme à mon habitude également, je porte un costume. L’idée que c’est peut-être de trop me vient également à l’esprit mais en même temps, Callie me connait… Je porte des costumes tous les jours alors finalement cela ne change pas grande chose. Non finalement le seul changement notoire ce soir sont les fleurs qui se trouvent au bout de mon poignet. Je monte les marches avec lenteur, presque à reculons… tant de questions qui s’imposent à mon esprit fatigué qui n’arrive plus à les assimiler mais mon corps agis et réagis tout seul ce qui fait que je sonne chez elle en silence.

Je garde le regard fixe sur la porte en songeant qu’elle m’a forcément entendu et qu’elle hésite à ouvrir. Par instinct, je sonne à nouveau mais étrangement je sens une présence. Je l’imagine rapidement derrière la porte et les mots me viennent tous seuls sans que je ne puisse les retenir tandis que mon regard se perd dans le vide :

« Callie, c’est Thomas, ouvres, s’il te plait. J’ai un truc important à te dire… »

Je t’aime Callie, je réfléchis à ces mots mais ils deviennent une évidence et ils deviennent une obsession que je me dois de partager avec elle. Je m’apprête alors à frapper à nouveau mais alors que mon poing fermé est à quelques centimètres de la porte, celle-ci s’ouvre sur cette femme qui me fait vibrer. Cette femme qui me fait sentir homme, cette femme que j’aime.

« Bonsoir Callie…. »

Sans un mot je lui tends le bouquet de fleurs et tous les mots que j’avais répétaient pendant des heures et des heures se retrouvent bloqués dans ma gorge alors que mon regard plonge dans le sien tout aussi fatigué que le mien. Dieu qu’elle est belle, dieu que je veux la prendre dans mes bras, dieu que j’aimerais l’embrasser…

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Il était une fois, le début d’une histoire…

17 Juillet 2022 - Un peu après 21h

Cela fait un mois que j'ai pris conscience de mes sentiments... Un mois que je me rends compte que j'aime mon meilleur ami... Et que je ne devrais pas... Il est en couple... Et il vient encore une fois de vivre une épreuve si dure... Il a encore perdu un enfant... J'aimerais être là pour lui, j'aimerais pouvoir le soutenir comme il se doit, mais c'est au dessus de mes forces. Cela me peine de répondre tardivement à ses messages, d'être distante... Je le fais pour me protéger. C'est un peu égoïste de ma part, beaucoup même... Je n'aime pas ressentir cela, je n'aime pas ma façon d'agir. J'apprécie beaucoup Samantha, je devrais être contente pour eux, si on oublie le drame qu'il vient de vivre bien évidemment... Elle a su trouver la perle rare, l'homme parfait... J'aurais dû me rendre compte plus tôt de mes sentiments pour lui... J'ai eu sept ans pour ça... Mais il a fallu que je me rende compte de mes sentiments trop tard, une fois qu'il n'était plus libre... J'aurais aimé savoir qu'il avait quelqu'un dans sa vie... J'aurais peut-être pu mettre de côté mes sentiments amoureux... Du moins, je crois... Mais ils se sont installés... Et ne veulent plus partir. Il faut dire que cet homme a changé ma vie, il l'a embellie. C'est un homme profondément bon, patient et cultivé...

Mon dieu... Il faut que j'arrête de penser à lui... Il hante mes jours et mes nuits... Encore plus ce soir malgré ma longue journée et ma longue nuit précédent... J'ai relu les messages, à la recherche d'un indice... Indice pour je ne sais quoi... Peut-être que j'ai envie qu'il me parle de sa relation avec Samantha, qu'il se confie à moi comme il le faisait avant qu'il ne la rencontre... Mais rien... Juste que son amie lui manque... Je ne sais pas comment me comporter avec lui... J'ai envie de le voir mais c'est si dur... Et puis, je n'ai plus le temps puisque j'enchaine les gardes... Tommy a besoin de moi... Et j'ai besoin de travailler pour ne pas trop penser à Thomas et à cet amour impossible...

Et le destin décide de s'en mêler... Thomas est derrière la porte alors que je regardais un film d'amour qui s'est terminé tragiquement... Je ne sais pas si je dois lui ouvrir ou non... Je vois qu'il tient des fleurs et forcément je me demande si elles sont pour moi ou pour Samantha, mais c'est idiot comme pensée. Forcément qu'elles sont pour moi puisque Samantha n'est pas là... Il les aurait laissé dans le véhicule sinon... Il a un truc important à me dire ? J'inspire profondément. Ça y est... Il va m'avouer pour lui et Samantha. J'hésite encore quelques secondes et je fini par lui ouvrir. Il semble surpris que j'ai ouvert la porte. Je vois bien qu'il allait frapper à nouveau. Je pense qu'il a compris que cela ne va pas. Il doit penser que je lui fais peut-être la tête alors que ce n'est pas du tout ça... Je prends le bouquet dans les fleurs et je souris. Ce sont mes fleurs préférées. Je lui souris et l'invite à entrer.

« Bonsoir Thomas... Entre...»

On se regarde tous les deux... Il est si beau... Mais il semble fatigué... Soudain, je me rends compte de ma tenue et de mon état... Je dois être cernée... Et ce n'est pas une tenue appropriée pour recevoir un ami à la maison...

« Je... Je reviens, installe toi, je vais enfiler un kimono...»

Sans attendre, je file dans ma chambre et attrape mon kimono en satin, de la même couleur que mon petit pyjama : bleu pâle. J'inspire profondément et tapote légèrement mes joues devant le miroir afin de me donner quelques couleurs... Je retourne finalement dans le salon et reprend le bouquet de fleurs que j'ai posé sur la table basse. J'ai besoin de bouger... Je suis mal à l'aise... J'ai peur qu'il ne voit certaines choses dans mon regard... J'attrape le vase vide dans l'étagère et le pose sur la table basse. Je verse l'eau de la bulle dans le vase et y ajoute les fleurs. Je leurs donnerais de l'eau fraiche plus tard. Je dois d'abord m'occuper de mon invité...

« Désire tu boire quelque chose ?»

Je ferme mon kimono avec ma ceinture en me tournant vers lui. Le kimono est court, il cache mon pyjama mais laisse voir mes jambes jusqu'au dessus des genoux. Je le fixe du regard et je plonge à nouveau dans son regard malgré moi... J'ai envie de me blottir dans ses bras, envie de lui dire que je suis heureuse pour lui et surtout j'ai envie de m'excuser... Lui dire combien je regrette d'avoir pris mes distances avec lui. Je m'en veux sincèrement... J'ai besoin de mon Thomas dans ma vie, qu'importe la façon... Son amitié compte réellement pour moi... Tout le monde devrait avoir un Thomas dans son entourage... Parce que cet homme est incroyable... Mais l'avoir si proche de moi fait augmenter mon rythme cardiaque... Il me fait me sentir bizarre... Je suis bien à ses côtés tout en étant triste... Il me manque tellement... Nos soirées me manquent...

@Thomas Hamilton

Codage par Libella sur Graphiorum

Il était une fois, le début d'une histoire... @Callie Miller & Thomas Hamilton17 Juillet 2022, Soirée, Maison de Callie Miller

Prendre conscience de mes sentiments n’était pas une mince affaire mais heureusement j’avais eu un coup de pouce de mon amie d’enfance qui s’apparentait plus à une petite sœur qu’autre chose. Abigail m’avait ouvert les yeux sur ce mal qui me rongeait depuis des semaines et que je refusais véritablement de voir en face, le manque de l’être aimé. Cet être aimé aujourd’hui c’était Callie. Celle pour qui mon cœur battait, celle pour qui mon corps vibrait, celle pour qui mon âme vivait. Pendant des années, j’ai passé du temps à ses côtés sans me rendre compte que notre routine me devenait vitale et primordiale à mon existence. Je l’aime de toute ma chair, de tout mon sang, de toutes mes tripes. Je ne veux qu’elle et personne d’autre dans ma vie jusqu’à la fin de mes jours. Izaline était mon premier amour, Callie sera le vrai amour de ma vie, le dernier amour de mon existence.

Alors ouais j’avais répété mes paroles, ma déclaration, mon annonce, dans ma tête, reformulant chacun de mes mots pour qu’il n’y ait plus de quiproquo, plus de malentendu entre nous. J’étais désormais prêt à prendre le risque de mettre en péril notre amitié déjà écorchée par les non-dits pour quelque chose d’encore plus beau : l’amour, la passion et le désir d’être ensemble. J’avais cette impression que Callie s’était éloignée de moi pour de mauvaises raisons et c’était ce qu’Abigail m’avait fait comprendre également. Mais ce soir, maintenant la vérité allait être révélée et j’allais enfin pouvoir me livrer corps et âme à cette femme que j’aime tant.

Pourtant lorsqu’elle ouvrit la porte, ma gorge se serra et mon estomac se noua sous la pression de mon aveu futur. Pris en étau entre la surprise et la tension, je balbutie quelques mots en lui tendant les fleurs en silence. Il y a un froid plus prononcé que d’habitude entre nous, j’aurais dû m’y attendre mais je ne m’étais pas préparé. Moi qui avais l’habitude de la prendre dans mes bras chaque fois que l’on se croisait, ce soir faisait exception à notre règle de proximité. Pire, elle s’éclipsa rapidement pour enfiler quelque chose de plus couvrant. Son corps est pourtant magnifique et j’aurais presque pu la retenir mais je ne fais rien. A la place, je reste figé dans cette entrée pendant quelques secondes qui me semble interminable. Je n’ai même pas le réflexe de retirer ma veste. Al place je patiente en attendant son retour imminent. Lorsqu’enfin elle réapparait, elle semble encore plus distante et m’évite du regard pour se concentrer sur les fleurs que je viens de lui offrir. Pendant qu’elle s’affaire, je retire enfin ma veste que je pose rapidement dans l’entrée avant de la suivre du regard et enfin elle relève les yeux vers moi.

J’ouvre la bouche mais aucun mot ne sort alors qu’elle me parle. Je me sens si démunie dans mes gestes ainsi que dans les paroles et pourtant j’avais tant répété les mots en boucle dans ma tête. Il allait bien falloir qu’ils sortent…

« Je… Je crois qu’on a besoin de se parler tous les deux… »

Le ton est plus grave mais je me reprends en inspirant un bon coup avant de faire les quelques pas qui me séparent d’elle. J’ai besoin qu’elle soit proche de moi pour lui dire tout ce que je ressens. J’ai besoin d’elle… Ne rompant pas notre lien du regard, je plonge dans ses yeux fatigués et y trouve la force nécessaire…

« Callie… »

J’attrape rapidement sa main et glisse mes doigts entre les siens pour trouver le courage de tout lui avouer, de tout lui dire, maintenant… Je déglutis…

« Je me lance… Je … Callie. Depuis qu’on se connait tous les deux, on a toujours été là l’un pour l’autre et on a toujours eu besoin d’être proche l’un de l’autre. Il fallait qu’on se parle, que se dise ce que l’on ressent, ce qu’il se passe dans nos vies respectives, que l’on parle de nos joies, de nos peines, de tout ce qui était important et… J’ai failli à ce devoir, mon devoir envers toi. Je le regrette aujourd’hui car cela a mis une barrière, une distance entre nous deux alors que cela n’aurait pas dû. C’était ma faute… »

Je remonte lentement sa main entrelacée de la mienne entre nous deux jusqu’à hauteur de mon torse avant de continuer. Mon regard ne quitte plus le sien et je ne veux plus jamais le quitter.

« J’ai mis du temps à comprendre ce que je ressentais, ce que je voulais vraiment, avec qui je désirais être, et pourquoi je ne l’ai pas vu avant aussi. J’ai été trop con de ne rien te dire, oui, mais dans le fond, je crois que je l’ignorais aussi, je crois que j’avais peur que si je disais tout, cela changerait tout entre nous. Mais j’ai pris conscience que si je ne parlais pas, si je ne te disais pas ce que je ressens, j’allais te perdre définitivement et ça c’était au-dessus de mes forces. Je… »

Je respire avec force car la prochaine phrase ne pourra plus jamais être effacée de ma vie…

« Je t’aime Callie… Je t’aime comme un fou depuis je ne sais pas combien de temps mais j’ai besoin de toi dans ma vie et pas seulement que tu sois mon amie ou ma meilleure amie. Non, je veux que tu sois ma compagne, ma femme, mon éternité. Tu es ma raison de vivre. Pendant des années, tu as été la raison de me lever le matin, la raison de retrouver le sourire, la raison d’oublier mes cauchemars. Tu es ma raison d’être et je ne veux plus te mentir, ni me mentir à moi-même sur ce que je ressens pour toi. Je t’aime d’un amour immensément plus grand et plus vaste que je ne pourrais jamais aimer personne. Tu as une telle place dans mon cœur, dans mon âme et dans ma chair que ce mois dernier a été un supplice chaque jour de ne pas te voir, de ne pas te prendre dans mes bras, de ne pas être avoir toi tout simplement. »

Je m’approche d’elle et nos deux mains encore entrelassées se retrouvent coincées entre nos deux corps tout proche l’un de l’autre. Mon visage s’approche du sien et je murmure :

« Tu es celle qui fait battre mon cœur, Callie. Je n’aime que toi. »

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Il était une fois, le début d’une histoire…

17 Juillet 2022 - Un peu après 21h

Je ne cherche pas à fuir mon ami, je tente de repousser ce qui grandit en moi, ces sentiments que je ne peux avoir... Il est mon meilleur ami, la personne la plus importante à mes yeux. Et il est en couple... Il est amoureux de la jolie Samantha. Je le comprends et je suis heureuse pour lui. Ils forment un beau couple. J'espère juste qu'ils arriveront à traverser ensemble cette dure étape de leur vie... Thomas ne mérite pas ce qui lui arrive... La vie a déjà bien été assez cruelle avec lui pour lui ajouter un deuil supplémentaire... Celui d'un bébé en plus... J'aimerais tant le réconforter, le serrer fort dans mes bras en lui disant que tout va bien aller mais je n'y arrive pas... Cela fait un mois que je l'évite, non... Que j'évite de faire face à mes sentiments... j'agis de façon égoïste je le sais bien. Et j'ai horreur de ça, mais c'est plus fort que moi... Le voir me ferait prendre conscience de tout ce que je perds... J'ai mis bien trop d'années avant de comprendre que je l'aime... C'est avec lui que j'aurais aimé tenter de faire un bébé, c'est avec lui que j'aurais aimé vieillir... Mais pas seulement en tant qu'ami... J'aimerais tellement plus avec lui... Mais en entrant dans la chambre d'hôpital de Samantha j'ai pris conscience de beaucoup de choses... Je n'aurais jamais d'enfant et je ne finirai pas mes jours au côté de ce merveilleux homme... J'espère que notre amitié va perdurer, que je vais arriver à faire la part des choses... Nous avons besoin l'un de l'autre... Même si je vais devoir m'effacer un peu pour laisser Samantha en prendre soin... Je ne pourrais plus venir à n'importe quelle heure le rejoindre... Je ne pourrais plus rester dormir chez lui à l'improviste...

C'est avec ces pensées que je fini par lui ouvrir la porte... Je suis heureuse de le voir et triste par la même occasion car j'ai compris ce qu'il vient m'annoncer... Il va enfin m'avouer qu'il est en couple et heureux... Il va surement s'excuser d'avoir mis du temps à m'en parler, qu'il voulait être sur que cette relation est sérieuse... Il va me dire aussi qu'il regrette que je l'ai appris de cette façon, à l'hôpital... Il est tellement gentil et bienveillant... Car en vrai, il n'a pas à s'excuser... Il est libre d'aimer qui il désire. Il a le droit au bonheur, d'avoir sa vie de famille... Il le mérite tellement... Mais de savoir que cela ne sera pas avec moi me mets une petite pointe au cœur. Je n'avais jamais été jalouse... Ou tout du moins jamais à ce point... Je n'aime vraiment pas ce que je ressens... Ce n'est pas moi. Je ne suis pas égoïste et jalouse des autres...

Je le laisse entrer. Le malaise est là... Pesant... Comme un courant d'air froid entre nous alors que d'habitude l'air est chaud autour de nous... À chaque fois qu'on se voit, nous sommes comme dans un cocon douillet et chaud... Mais là, il n'en est rien... On ne se prend même pas dans les bras... À la place je file prendre un kimono pour couvrir un peu mon corps... Je reviens assez vite et m'occupe des fleurs. J'ai besoin de bouger, d'agir pour éviter de le regarder et d'affronter ce qu'il a à me dire. Je crois que je ne suis pas prête à l'écouter. Mais le silence est bien trop pesant... Alors je lui demande s'il désire boire quelque chose. Je pose mon regard sur lui et j'espère de tout cœur qu'il n'y lira rien... Qu'il ne verra pas mon chagrin et ma gêne... Je laisse mes épaules tomber lorsqu'il me dit qu'on doit parler... Le moment est venu...

«Je le pense aussi...»

Je le laisse s'approcher et continue de le fixer. Sa façon de dire mon prénom provoque des papillons dans mon ventre, me donne la chaire de poule... J'aime lorsqu'il le dit... Mais pas en cet instant... Il attrape ma main et je reçois une décharge... Il entrelace nos doigts et cela me fait vraiment bizarre... J'inspire profondément. Je suis envahie par tant d'émotions lorsqu'il parle... Il est vrai qu'on s'est toujours tout dit lui et moi... Nous avons toujours été honnête l'un envers l'autre... On arrivait même à se dire le négatif, ce qui ne fait pas plaisir. Parce qu'on savait que l'autre avait malgré tout besoin de l'entendre. Il marque un point... Il a failli... Il m'a caché quelque chose d'important... Il m'a caché une information importante... Il est vrai que cela a mis une barrière entre nous, mais il ne peut pas savoir que c'est en partie parce qu'à cause de cela je me suis rendue compte que je suis tombée amoureuse de lui... Je ne dis rien, j'en suis incapable mais mes yeux me piquent. Je sens les larmes monter et il ne le faut pas... Ce n'est rien... Il a le droit d'être avec Samantha... Je ne suis que sa meilleure amie et je ne désire que son bonheur... Il est amoureux... Profondément... Pour la première fois depuis Izaline il est heureux... Je ne veux pas que cet amour qu'il ressente gâche quoi que ce soit entre nous... Le problème ne vient pas de lui mais de moi... Ce sont mes sentiments qui me font prendre une distance avec lui... Je cligne des yeux et je me mord la langue à l'intérieur de ma bouche pour ne pas craquer... Je n'en ai pas le droit...

Mais ce qu'il dit ensuite est étrange. Il se trompe... Il vient de dire que c'est moi qu'il aime... Pas Samantha... Cela ne colle pas... Les larmes se mettent à couler malgré moi. Il m'aime... Moi... Pas la mère de son enfant... Ses mots me vont droit au cœur, me touchent à un point inimaginable... Jamais je n'aurais pu croire qu'il ressent la même chose que moi... La dernière phrase qu'il prononce font battre mon cœur si fort... Nous sommes tellement proches qu'il doit le sentir...

«Mais... Et Samantha ? Thomas... Tu es avec elle... Et Simantha ? Je... Je suis perdue...»

Je retire ma main de la sienne pour venir le serrer dans mes bras. Je ne veux pas qu'il me voit pleurer... Et surtout, je ne veux pas qu'il me regarde pendant que je vais lui dire ce que j'ai sur le cœur...

«Thomas... Il y a un mois, quand tu es venu voir Samantha et que je vous ai vu ensemble... J'ai compris que j'étais amoureuse de toi... J'ai compris que c'est avec toi que je voulais un enfant, que je voulais vieillir... Tu es mon âme sœur, l'homme qui me rend heureuse... J'aime le temps que je passe à tes côtés, me voir à travers ton regard. Tu es devenu si vite une part importante de ma vie, mon pilier, ma béquille... Et j'ai été la tienne. Jamais je n'aurais cru pouvoir te dire la vérité mais je pense que tu dois être au courant. Tu mérites de savoir que je t'ai évité pendant un mois car je n'étais pas capable d'affronter la vérité... Je souhaite sincèrement que tu sois heureux avec Samantha, mais j'ai si peur de te perdre... Si peur que tu quittes ma vie car tu vas faire la tienne avec ma patiente... Je t'aime et c'est justement pour cela que j'ai préféré prendre mes distances... Ce n'est pas à moi que tu devrais dire ces mots... Mais à celle qui partage la perte de ton enfant... Elle a besoin de toi comme tu es besoin d'elle... Nous arriverons à rester amis...»

À mesure que les mots sortent, je le serre un peu plus contre moi, glissant mon nez contre son cou. Je veux profiter de chaque seconde contre lui... Je redoute tellement de le perdre... Lui avouer mes sentiments n'a pas été simple, surtout dans ces circonstances. Et je sais que je ne l'aide pas à retrouver la raison ainsi... Mais pourtant, il faut qu'il retourne auprès de celle avec qui il forme une famille... Je murmure contre sa peau.

«Je t'aimerais toujours... Et je resterai à tes côtés tant que je le pourrais, sans être une menace pour Samantha... Mais je souhaite que tu restes dans ma vie... J'ai besoin de toi...»

Je ferme les yeux. Lui avouer mon amour soulage mon cœur d'un poids. Cela fait du bien... Cacher ce que je ressens depuis un mois n'a pas été simple... Le fuir non plus... J'ai dû enchainer les gardes, m'épuiser physiquement et mentalement pour ne pas me précipiter chez lui afin de lui crier mon amour... C'est sans doute pour cela que je craque et que les larmes coulent. Je suis juste épuisée de le fuir...

@Thomas Hamilton

Codage par Libella sur Graphiorum

Il était une fois, le début d'une histoire... @Callie Miller & Thomas Hamilton17 Juillet 2022, Soirée, Maison de Callie Miller

Il le fallait. Il fallait que je me rende chez elle aujourd’hui, ce soir et que je lui dise tout ce que je ressens pour elle. C’était devenu viscéral. Alors j’avais entrepris de me rendre chez elle et j’avais imaginé toute sorte de façon d’aborder le sujet en douceur mais en la voyant aussi distante, aussi méconnaissable de la Callie que j’ai l’habitude de fréquenter, je me suis rendu compte que je me devais de tout lui dire le plus rapidement possible. Les mots avaient été choisis dans mon esprit et pourtant ils ont eu bien du mal à franchir la barrière de mes lèvres.

Et puis mon regard capte le sien et les mots sont tout d’un coup une évidence, une facilité que je n’aurais pas crue possible. Je parle avec mon cœur et non plus ma tête ou ma raison. Je lui dis tout ce que je ressens, tout ce que j’aime dans notre relation qui a été longtemps amical avant de devenir plus ambiguë sans que je m’en rende compte et combien son absence durant le mois qui vient de s’écouler m’a fait souffrir. Je l’aime, j’en suis totalement fou et je ne veux qu’elle dans ma vie et mon existence toute entière. Je me rapproche d’elle sans forcément m’en rendre compte, simplement parce que j’en ressens le besoin.

Je suis si proche que nos souffles se mêlent l’un à l’autre et nos mains entrelaçaient touchent nos deux corps. Je sens son cœur qui bats aussi fort que le mien et elle doit surement sentir le mien mais qu’importe. Pourtant sa réponse n’est pas celle que j’aurais attendue, bonne ou mauvaise.

« Samantha ? »

Je comprends alors l’amalgame qui a pu être fait dans sa tête. Cela me fait froncer les sourcils mais je mets plusieurs secondes avant de retrouver la parole et même de réaliser que tout ceci n’était qu’un malentendu… Alors que je m’apprête à lui répondre que tout ceci est faux, elle retire sa main et se fond dans mes bras. Je mets à nouveau plusieurs secondes de réaction avant de poser mes deux mains dans son dos, l’enlaçant avec douceur. Mon visage s’enfouis dans ses cheveux alors qu’elle se met à parler. Ses mots me fendent le cœur autant qu’ils me ravissent. Mes sentiments pour elle sont réciproques. Je suis le plus heureux des hommes mais elle me croit avec une autre. Je voudrais l’arrêter dans ses propos mais je ne suis pas comme ça, je veux la laisser terminer ce qu’elle a dire. Elle m’aime. Bon dieu, je l’aime tant également. Je sens que son étreinte et plus forte. Elle souffre et cela me fait mal de me rendre compte que je l’ai faite souffrir pendant un mois, pour une bêtise, alors que nous aurions pu être tous les deux. Je ferme les yeux et je me surprends à pleurer également. Elle a souffert autant que moi de cette séparation mais à présent, je vais pouvoir rétablir la vérité et nous serons enfin heureux comme nous l’avons toujours mérité.

Je me décale doucement, pour ne pas la brusquer et je baisse la tête pour avoir le visage en face d’elle et pour capter son regard. Ses yeux sont autant embués de larmes que les miens mais je m’en fiche l’important pour moi c’est d’avoir son attention. Mes mains glissent de son dos jusqu’à son visage alors que mes lèvres s’ouvrent enfin pour nous libérer de cette torture :

« Ecoutes-moi Callie… Je ne suis pas avec Samantha, je ne l’ai jamais été. Elle est mon amie, une consœur qui est devenue ma patiente. Je n’ai jamais été avec elle et je ne le serais jamais. Elle en aime un autre, le père de son enfant perdu. Ce n’est pas la femme que j’aime. C’est bel et bien toi que j’aime Callie, toi et toi seule. Tu es la seule dans ma vie. Tu es la seule dans mon cœur. Je t’aime… »

Su ces derniers mots, j’approche mon visage pour enfin scellé l’acte à mes mots. Mes lèvres se posent sur les siennes et je la goute enfin. La passion est là mais elle n’est rien comparée à l’ivresse de l’amour qu’il y a entre nous. J’inspire et me redresse en même temps que notre baiser se fait plus passionné. Mes mains qui étaient de part et d’autre de son visage glissent lentement. La première dans ses cheveux et dans sa nuque pour ne plus la laisser partir, la seconde glisse dans son cou, rapidement sur ses courbes pour aller se loger dans le creux de ses reins. J’aime ce que je ressens, c’est exquis, c’est inédit, c’est magique. Nos baisers s’enchainent et je ressens alors la passion et le désir tant refoulé qui montent doucement mais surement. Un souffle, un murmure, une parole glissée entre deux baisers pour confirmer ce que nous sommes en train de faire, nous prouver que l’amour entre nous est là et qu’il ne partira plus, plus jamais.

« Je t’aime… »

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Il était une fois, le début d’une histoire…

17 Juillet 2022 - Un peu après 21h

Qu'il est dur d'être face à lui... De faire comme si j'allais bien... Alors que je ressens un sentiment que je ne veux pas éprouver. La jalousie est néfaste et peut briser notre amitié... Je tiens énormément à Thomas et je suis sincèrement heureuse pour lui mais, depuis quelques temps, j'ai compris que j'étais amoureuse... Il est cependant trop tard pour le lui avouer... Je sens que je vais le perdre... Il se passe alors quelque chose d'impensable... Quelque chose de magnifiquement triste ? Il avoue enfin ses sentiments pour Samantha ; et me fait une déclaration d'amitié encore plus magnifique. Cela me fait mal mais je le comprends... Pourtant lorsqu'il continue de parler, je me sens totalement perdue... Il dit m'aimer... Mais comment peut-on aimer deux personnes ? Il est avec Samantha... C'est à elle qu'il doit dire je t'aime... Pas à moi... J'ai rêvé de ces mots... J'ai rêvé de ce moment entre lui et moi, mais il n'y avait pas Samantha entre nous... Dans la vraie vie elle est pourtant belle et bien là. Il ne devrait donc pas me déclarer sa flamme... J'ai le cœur qui se brise... L'amour que je ressens pour lui semble réciproque... Pourtant il est avec une autre femme et il ne peut pas la quitter... Je prend mon courage à deux mains et lui parle de Samantha et leur fille. Il ne semble pas comprendre... Je suis de plus en plus perdue. Il est amoureux de cette femme, il était présent pour elle suite à sa fausse couche... J'ai vu dans son regard combien il tenait à ma patiente. Et Samantha est folle amoureuse du père de sa fille...

Je me mets à pleurer car je sais tout ce que je suis entrain de perdre... Je sais que je perd l'homme que j'aime en silence, que je perds mon meilleur ami... J'aurais du me rendre compte plus tôt des sentiments que j'ai pour lui... J'aurais du me confier à lui. Il n'est pas trop tard pour cela... Je sais que c'est égoïste, mais je pense qu'il doit savoir ce que je ressens pour lui, ce qu'il représente à mes yeux. J'aurais le cœur un peu moins lourd et lui saura... Il a été honnête avec moi alors je dois l'être et tout lui avouer. Les mots sortent tout seuls et je suis soulagée de pouvoir enfin lui ouvrir mon cœur. J'espère qu'il me croira quand je dis vouloir rester dans sa vie et qu'il acceptera que nous restions amis et complices comme nous l'étions avant que je ne le croise à l'hôpital il y a un mois. Je me blottie un peu plus contre lui, je peux encore le serrer dans mes bras ; les amis le font, mais pas avec les arrières pensées que j'ai. Je tente de graver à jamais dans ma mémoire la chaleur de son corps, son souffle dans mes cheveux, l'odeur de sa peau. Je veux me souvenir de cela à jamais. Mes larmes coulent toujours. De tristesse mais aussi de bonheur car j'ai enfin pu lui dire mon amour pour lui et surtout parce que je sais qu'il va aller bien, qu'il sera heureux avec Samantha.

Je plonge mon regard dans le sien lorsqu'il se décale légèrement. Je suis prête à affronter ses mots. J'inspire profondément par le nez. Un frisson me parcourt lorsque ses mains caressent mon corps... Je me mord la lèvre tant son touché est puissant pour moi. Il a réussi à former une boule dans mon ventre et à m'envouter... Il ne faut pas... J'éclate soudain en sanglot en rigolant en même temps. J'ai été une petite idiote... Je me suis imaginée des choses fausses et par peur de le perdre, j'ai préféré garder le silence alors que si je lui avais posé la question dès le départ, si je ne l'avais pas fui, je n'aurais pas éprouvé cette peine immense durant un mois. Je vais pour lui répondre mais il vient m'embrasser. Je m'accroche à lui et caresse son dos, je m'agrippe à son haut. Je ne veux plus jamais le lâcher. Mon corps se colle un peu plus contre le sien et un gémissement franchi mes lèvres pour venir caresser les siennes.

«Si tu savais à quel point je suis heureuse... J'ai cru que j'allais te perdre... Te voir avec elle... J'ai eu si mal... J'avais peur de craquer en t'écrivant... Je ne voulais pas t'entendre dire que tu étais avec elle... Et là... Tu m'aimes comme je t'aime... Mon Thomas... Je t'aime... Thomas Hamilton... Vous êtes l'homme de ma vie, mon évidence, ma moitié...»

Je rigole à nouveau et l'embrasse à nouveau. Je dépose un millier de baisers sur son visage en souriant. J'avance pour le faire reculer. Mes mains glissent le long de son dos puis de ses bras pour ensuite retirer mon kimono lentement.

«Mon amour...»

J'ai tellement rêvé de ce moment depuis un mois et je dois dire que la réalité est encore plus belle... J'aime cet homme... Et je lui montrerais chaque jour. Je viens passer mes bras sous son haut pour caresser son dos. J'avance lentement. Mon désir pour lui n'a jamais été aussi grand qu'en cet instant. Finalement, je me décale et lui prend la main.

«Tu fais de moi la femme la plus heureuse sur terre.»

Je le fais avancer à ma suite vers les escaliers qui mènent à ma chambre. Je n'ai plus peur de l'avenir. Je sais qu'avec Thomas il sera forcément magnifique, qu'importe ce qui se passe...

@Thomas Hamilton

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Il était une fois, le début d'une histoire... @Callie Miller & Thomas Hamilton17 Juillet 2022, Soirée, Maison de Callie Miller

Il y a des moments dans une vie ou la communication est la solution à tous nos maux et je crois sincèrement que cet instant est un de ces moments où finalement un simple et banal malentendu aurait pu détruire deux vies alors qu’en réalité il ne s’agissait que d’un quiproquo. J’aime Callie depuis des années mais c’est alors que j’ai bien failli la perdre pour de bon que je réalise enfin à quel point elle compte à mes yeux et surtout à quel point j’ai besoin de le lui dire. C’est pour cette raison que je suis venue chez elle ce soir, c’est pour cette raison que je lui ai déclaré mon amour et c’est pour cette raison que je lui ouvre alors les yeux sur ma relation purement amicale avec Sam alors que je voudrais désespérément une relation emplie d’amour et de bonheur avec elle seule, Callie Miller.

Et finalement à la suite d’une déclaration et de quelques éclaircissements de notre situation, j’en viens à l’embrasser, à gouter ses lèvres tant désirées, à sentir ses caresses sur mon corps et à pouvoir la caresser à mon tour de mes doigts légèrement impatients. L’une de mes mains glisse sur son kimono pour en défaire le nœud simple et alors qu’elle s’avance un peu plus vers moi, elle laisse tomber ce bout de tissus pour me dévoiler à nouveau sa tenue de nuit. Mes baisers dévient de ses lèvres pour se glisser dans son cou puis sur son épaule. Je voudrais l’embrasser partout, toute la nuit, toute la vie. Elle est l’unique objet de mes désirs en cet instant. J’ai trop longtemps voué ma vie pour les autres pour ne pas avoir le droit à quelques instants d’extases avec elle. Et finalement, comme une prière silencieuse entendue, elle recule légèrement pour prendre ma main et m’entraîner vers l’escalier et je le sais vers sa chambre. J’appréhende l’idée mais en réalité, je sais que cela sera comme une évidence avec elle. Tout a toujours été une évidence avec Callie et c’est en grande partie pour cela qu’elle a capturé mon cœur et toute mon âme.

« Et tu feras de moi l’homme le plus heureux sur terre. »

Un sourire complice alors que je resserre mes doigts sur sa main tout en la suivant. Mais arrivés dans le milieu de l’escalier, je peine à ne pas l’embrasser de nouveau. Tirant légèrement sur sa main, je l’arrête en plein milieu pour l’embrasser de nouveau la poussant doucement contre le mur de l’escalier. Nous sommes en décalés car je suis une marche en dessous mais je ne tarde pas à monter la marche manquante pour enfouir mon visage à nouveau dans son cou, mais mains ondulent sur elle comme si elles cherchaient à mémoriser la moindre courbe de son corps tandis que mes lèvres se hasardent sur le bas de son cou et descendent vers sa poitrine. Nous sommes des adultes désormais et je pense que l’on as attendu cela suffisamment longtemps pour ne pas en profiter davantage. Le haut de son pyjama et ma chemise ne tardent pas à tomber dans l’escalier alors que la tension sexuelle entre nous monte d’un cran.

Quelques longues secondes de passions nous déchainent avant de reprendre la route vers l’étage ou je ne manque pas de prendre ma bienaimée dans mes bras. Maintenant qu’elle est mienne, je ne compte plus le lâcher de sitôt. Callie Miller est ma petite amie, ma compagne, mon amour, ma moitié. Alors que nous arrivons à l’entrée de sa chambre, je l’arrête de nouveau pour profiter de ses caresses et de ses baisers. Dieu qu’elle est belle, je la trouve magnifique en plus d’être intelligente et altruiste. Elle représente tout ce que j’aime et je me sens chanceux. Je ne suis alors pas le plus heureux des hommes mais bel et le plus chanceux.

« Callie… »

Je prononce son prénom entre deux baisers, entre deux reprises de nos souffles. Je la désire ardemment et je ne tarde pas à lui faire comprendre et pourtant je tiens tout de même à lui faire un aveu… Posant lentement un doigt sus ses lèvres, je reprends mon souffle en tentant de lui parler :

« Attends… Je … J’ai pas fait ça depuis très longtemps… Pas depuis Izaline… Je risque d’être un peu rouillé… »

J’esquisse alors un sourire coupable tout en priant intérieurement pour qu’elle m’accepte tel que je suis mais la connaissant, elle ne devrait pas m’en tenir rigueur.

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Il était une fois, le début d’une histoire…

17 Juillet 2022 - Un peu après 21h

La peur de perdre définitivement cet homme m'a poussé à taire mes sentiments, m'a poussé à prendre mes distances pour ne pas voir la vérité en face. J'avais si peur de découvrir qu'il aime Samantha... Pas une minute je n'ai pensé qu'il pouvait avoir des sentiments pour moi, si ce n'est de l'amitié. Il nous aura fallu tellement d'années avant de nous en rendre compte... Et surtout, il nous a fallu un mois l'un de l'autre pour qu'on se rende compte de la force de nos sentiments... Nous nous aimons et j'étais prête à le laisser vivre son amour avec une autre femme car c'est tout ce qu'il mérite. Mais la femme qu'il aime... C'est moi... Je n'ai jamais été aussi heureuse de toute ma vie...

Ses lèvres sur les miennes... Je peux enfin y gouter... Sentir ses mains sur mon corps de façon bien plus passionnée et intime que lorsque nous n'étions que de simples amis. Je souris tendrement et le regarde avec un air coquin lorsque mon kimono se retrouve au sol. Des gémissements s'échappent de mes lèvres lorsque sa bouche explore le haut de mon corps. Mes mains s'agrippent toujours à son haut et l'une d'elles remonte légèrement vers ses cheveux. Mon corps a des frissons, la boule de désir grandi dans mon ventre... Je désire tellement plus... Alors je prends sa main pour le diriger vers ma chambre... Nous allons franchir un nouveau cap. Je suis un peu stressée... Comme si c'était ma première fois. Et cela l'est en quelque sorte... Première fois avec un homme que j'aime depuis des années...

«Je vous aime monsieur Hamilton... D'un amour si fort...»

J'ai besoin de le lui dire encore et encore. Maintenant que je suis libre de le faire... On monte les escaliers, bien trop lentement à mon goût. Et surement que Thomas ressent la même chose car il m'attire à lui et me plaque contre le mur. Je gémis en sentant ses mains sur mon corps... Je me cambre légèrement lorsque ses lèvres viennent vers ma poitrine. Je caresse ses cheveux et glisse ma main sur ses fesses pour le coller contre moi. J'aimerais qu'il me libère de la pression qui monte en moi... Nos torses nus l'un contre l'autre... Ma poitrine qu'il peut voir pour la première fois monte et descend au rythme de ma respiration rapide. Je m'agrippe à lui de façon un petit peu plus... Sauvage ? Avide ? Pendant que nous nous embrassons encore et encore. Mon bassin se colle au sien pour lui montrer à quel point je le désire. Nous continuons de monter les escaliers avec difficulté. La porte de ma chambre est enfin visible mais nous nous arrêtons encore...Mes mains se font plus audacieuses... Je caresse son torse mais je déboutonne également son pantalon... Avant de retourner caresser ses abdos. J'aime le contact de sa peau... L'instant est magique... Je n'aurais jamais cru connaître un jour cela. Je n'ai jamais cherché l'amour car dans le fond j'ai toujours su que c'était Thomas... Nous n'arrivons pas à cesser de nous embrasser. Mais ce n'est pas comme si nous voulions nous donner tous les baisers que nous ne nous sommes pas donnés dans le passé. Notre histoire est belle ainsi. Je ne regrette pas dans le fond d'avoir mis aussi longtemps avant de me rendre compte que je l'aimais... Cela est encore plus beau, plus magique. Nous nous connaissons par cœur, nous avons un lien unique que nous renforçons aujourd'hui. Je vais pour l'embrasser à nouveau mais c'est son doigt que j'embrasse. Je le regarde surprise. Je lui souris tendrement et me retiens de rire à son aveu... Cela fait aussi très longtemps que je n'ai pas eu de relation sexuelle. Mais cela n'a aucune importance. Que nous soyons rouillés ou non ne me dérange pas...

«Oh mon amour... Si tu savais comme cela ne me gêne pas... Je te prends tout entier, que tu sois rouillé ou non... Cela n'a aucune importance... Je le suis aussi... Je t'aime tel que tu es... Et parce que l'on s'aime, tout ce qu'on va vivre sera magnifique...»

Je l'embrasse rapidement sur la bouche avant de le faire entrer dans ma chambre. Le stress vient de s'envoler d'un seul coup. Je le dirige vers le lit et je nous couche avant de déposer des baisers sur son torse. Combien de fois ai-je rêvé de cet instant durant le mois qui vient de s'écouler ? Un millier de fois surement et cela n'égale pas du tout ce que je suis entrain de vivre... Ma bouche parcourt son torse sur toute sa longueur, délicatement. Je caresse sa peau en même temps d'une main. Je crois que je suis un peu rouge... Un peu gênée sans trop l'être. Ce que nous vivons est naturel mais... Cela est tellement... Je ne sais pas... J'ai encore un peu de mal à réaliser que c'est réellement entrain de se passer... Que je vais faire l'amour avec mon âme sœur...

@Thomas Hamilton

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Il était une fois, le début d'une histoire... @Callie Miller & Thomas Hamilton17 Juillet 2022, Soirée, Maison de Callie Miller

Maintenant que les sentiments étaient dévoilés et que la vérité avait éclatée, Callie et moi-même pouvions être enfin nous-même, juste tous les deux et nous laisser aller à nos désirs trop longtemps interdits et inavoués. La passion et la fougue s’emparent alors de nos corps tandis que l’envie du plaisir de la chair monte en nous comme si c’était notre première fois. En un sens, oui c’était notre première fois tous les deux ensembles puisque la vie n’avait pas jugé nécessaire de nous réunir par le passé. Il aura fallu en attendre des années avant que je la rencontre et encore bien plus avant que je ne puisse la goûter. Elle est belle dans son pyjama de soie, elle est délicieuse lorsque sa peau frissonne sous mes baisers, elle est jouissive lorsqu’elle passe ses mains sur mon corps et à des endroits que je n’aurais pas cru encore en état de fonctionnement. Je suis depuis trop longtemps cet homme en sommeil à l’attendre de son grand amour et mon grand amour aujourd’hui c’est Callie Miller et personne d’autre. Je la désire, je l’embrasse, je la touche, je la caresse et malgré tout mon corps en demande encore et encore, toujours davantage. Je veux me fondre en elle comme elle semble vouloir me laisser me fondre en elle.

Alors que nous arrivons enfin en haut de l’escalier après une halte passionnelle au milieu de ceux-ci, qui a permis de nous libérer d’une partie de nos vêtements. Je l’embrasse caressant sa peau de mes mains que je laisse courir sur son corps sans vraiment réfléchir et je laisse ma langue s’entremêler à la sienne quand mes baisers ne se perdent pas dans son cou ou entre ses seins. Mes mains se posent sur ses fesses quand je sens sa main frôler mon pénis en érection encore emprisonné dans mon pantalon. Je me dois de lui avouer que je n’ai eu personne depuis bien longtemps. Si la tension sexuelle entre nous monte encore, je ne donne pas cher de la durée de notre rapport tant j’ai envie d’elle. Elle sourit doucement alors je me sens soulagé de ne pas la voir vexée ou freinée par mon aveu. En même temps, je la connais si bien ma Callie, cela ne surprend pas qu’elle ne m’en tienne pas rigueur. A la place elle me soutient et m’avoue même être dans le même état que moi. Ma main se glisse à nouveau sur ses fesses pour l’approcher de moi et doucement faire glisser mon érection contre son short en l’embrassant.

« Je te confirme que tout ce que l’on va vivre sera parfait et magnifique. »

Alors que je l’embrasse à nouveau rapidement, elle m’entraîne dans sa chambre. Elle me fait tomber en arrière sur son lit et se place à califourchon sur moi. Mes mains passent sur ses fesses et remontent dans son dos à mesure qu’elle descend sur mon torse. Je sens sa main contre mon pantalon qu’elle défait avec une aisance alors que je lui souris et je profite d’un regard qu’elle a pour moi pour reprendre le dessus et la retourner afin qu’elle soit sur le dos et moi sur elle. Lentement je glisse mes doigts entre ses seins suivis de près par mes lèvres. Alors que j’embrasse ses tétons, ma main descend plus bas pour glisser sous son short et passer un doigt sur son intimité d’ores et déjà humide par le désir. Je souris et me mords la lèvre doucement avant de faire glisser son short sur ses cuisses et de lui retirer lentement. Elle est à présent nue devant moi et je la regarde avec envie et désir. Mon regard remonte peu à peu vers ses yeux et mon sourire se veut tendre alors que je retire à mon tour mon pantalon et mon boxer avant de me rallongé sur elle. Je l’embrasse avec tendresse tout en caressant son visage d’une main et en la regardant dans les yeux :

« Je t’aime Callie… »

Je l’embrasse à nouveau plus fougueusement et en descendant dans son cou alors que mon sexe est à l’entrée du sien… Lorsque vint enfin le moment de notre union, je garde mes yeux sur elle pour voir ses réactions et son plaisir tout en en prenant également. L’instant est doux, il est unique et je veux le faire durer malgré l’excitation provoqué par mon va-et-vient. Je fonds en elle comme si notre relation avait toujours été une évidence et je réalise alors combien je l’aime et combien je suis heureux et comblé en cet instant. Cela ne pouvait être qu’elle et personne d’autre. Je m’en rends compte en lui faisant l’amour. Elle est mon âme sœur, l’être qui m’est le plus cher sur cette terre et celle que je veux chérir jusqu’à mon dernier souffle.

Je lui fais l’amour de façon très tendre. Nos caresses sont douces, nos baisers sont passionnés et notre étreinte est jouissive. Je jouis en elle dans un grognement alors qu’elle gémit son plaisir en même temps que moi. Notre rapport n’était pas protégé mais nous nous faisons confiance et je l’embrasse alors en douceur avant de lui parler doucement en caressant sa peau et cheveux :

« Tu es magnifique mon amour… »

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Il était une fois, le début d’une histoire…

17 Juillet 2022 - Un peu après 21h

J'ai déjà rêvé de cet instant, mais la réalité surpasse le rêve... C'est au delà de tout ce que je pouvais imaginer... Ses lèvres si douces, ses mains qui épousent mes formes à la perfection... Son souffle chaud, son cœur qui bat au même rythme que le mien... Nous laissons l'amour parler, guider nos pas et nos gestes. Nous sommes seuls au monde. Depuis combien de temps un homme ne m'avait pas touché ? Un homme que j'aime en plus... Je découvre le corps de mon meilleur ami, de mon âme sœur. Il est partout sur moi et pourtant pas assez... Nous perdons nos vêtements dans les escaliers... Nous nous arrêtons souvent pour nous embrasser, nous caresser. Mes gémissements raisonnent autour de nous. J'ai le souffle court, le cœur qui bat si vite, comme si je venais de gravir la plus haute montagne du monde, et ses baisers... Ils me redonnent le souffle dont je manque... Il me donne un second souffle de vie... Je vivais au jour le jour mais depuis que les mots ont été dit... Je rêve d'avenir...

Je le caresse à travers son pantalon quand lui embrasse ma poitrine. Il a peur de finir trop vite et cela me fait sourire. Nous avons tout le temps du monde pour se donner l'un à l'autre... Je lui avoue avoir envie de lui, moi qui suis si pudique sur ce sujet... Mais il s'agit de Thomas... L'homme que j'aime depuis toujours... Je gémis lorsqu'il me colle contre lui. Mes mains glissent sous son pantalon pour caresser la peau de ses fesses et mon bassin bouge contre lui pour faire pression contre son érection. Je fini par me décaler et je le fais entrer dans ma chambre en retenant mon souffle. C'est si étrange de le faire venir ici... Laissant parler mon désir pour lui, je le couche sur le lit et je viens m'installer sur lui. Je me décale au fur et à mesure que je retire son pantalon. Je n'en reviens toujours pas... Je vais faire l'amour avec cet homme. La peur est présente, mais elle est très légère... Je me retrouve vite sous lui et cela me fait légèrement rire. Je souris tendrement. Je soupire en sentant ses doigts glisser sur mon corps. Puis ses lèvres... C'est divin. Mon bassin se soulève légèrement et je caresse son dos en douceur. Je me pince les lèvres en rougissant lorsque je me retrouve nue devant lui. Je déglutis et le fixe. J'expire profondément par la bouche quand je le vois nu. Mon dieu que cet homme est beau... Je l'enlace doucement lorsqu'il se couche sur moi. Je murmure dans un soupir :

«Je t'aime mon Thomas...»

Je gémis fortement quand enfin il me fait sienne. Je griffe légèrement son dos. Je me noie dans son regard, ma bouche s'entrouvre et nous faisons l'amour avec tendresse, passion. Cela n'a jamais été aussi bon, aussi parfait. Je l'aime... Il est celui que j'attendais... Nous terminons en apothéose... Nous jouissons en même temps. Un cri de plaisir s'échappe de mes lèvres. Une larme perle au coin de mon œil et je souris en fermant les yeux. Je suis légèrement essoufflée.

«Tu me rends magnifique... C'est l'amour... »

Je me déplace pour venir me coucher contre lui, la tête sur son torse. Je me penche pour embrasser ses lèvres et ma main caresse doucement son torse.

«Je ne veux plus jamais être séparé de toi mon Thomas... Je te dirais les choses au lieu de les garder pour moi.»

Heureusement que l'amour est plus fort que tout et qu'il prendra toujours le dessus... J'ai failli le perdre... Perdre cet ami mais surtout cet homme que j'aime d'un amour si pur. Il est mon souffle de vie. Je prends conscience alors réellement de l'importance qu'il a dans ma vie. Il a toujours été là pour moi, il a toujours été mon meilleur ami, mais... Je me rends compte qu'il y a toujours eu quelque chose de plus... Que cela a toujours été présent en moi... Je ne pourrais vivre sans lui dans ma vie.

@Thomas Hamilton

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Il était une fois, le début d'une histoire... @Callie Miller & Thomas Hamilton17-18 Juillet 2022, Nuit et Matin, Maison de Callie Miller

La douceur de sa peau contre la mienne, l’intensité de nos regards enfin avoués et emplis de passion et de désir, le contact délicat de ses doigts et de ses ongles tandis que nos langues se mêlent avec fougue. L’alchimie parfaite d’un amour enfin révélé qui nous comblent l’un comme l’autre dans un état de pur bonheur.

Nous sommes ainsi passés du petit salon, à l’escalier et de l’escalier au couloir avant de passer enfin du couloir à la chambre à coucher, sa chambre à coucher. Je l’aime, je l’aime tellement et cela depuis bien plus longtemps que je n’aurais pu me l’avouer mais maintenant qu’elle est mienne, je me rends compte du temps perdu à réprimer et à esquiver des sentiments qui finalement ne font que mon bonheur et le sien et ne sont en aucun cas source de malheur.

Le moment d’intimité entre nous est intense, passionné et particulièrement bon. Je me sens en osmose avec quelqu’un et c’est un sentiment qui m’avait quitté depuis bien longtemps. J’apprécie chaque seconde de ce moment d’amour. Elle est douce, délicieuse, elle est belle. Je l'embrasse et je la goûte de mes lèvres, je la caresse et la touche de mes mains avant de finalement la faire mienne de mon sexe. Il n’y a pas de protection mais en même temps cela n’est pas nécessaire. Je lui fais confiance et je sais qu’elle fera de même et lors d’une précédente conversation elle avait évoqué sa difficulté à avoir des enfants et je me sens soudainement heureux à l’idée d’essayer d’en avoir avec elle même si cela est long et fastidieux. En finalité, je jouis en elle à l’unisson avec elle et j’aime particulièrement ses griffures dans mon dos qui, en plus de me prouver que tout ce que je vis est réel, me montre également tout le plaisir qu’elle peut prendre en cet instant.

Je reste un instant en elle après la jouissance, profitant de notre étreinte et de son contact. Mes yeux se perdent sur elle et je la trouve magnifique. Ses mots me font sourire alors que nous nous allongons l’un à côté de l’autre.

« Tu ne seras jamais séparée de moi. Maintenant que nous sommes réunis, je ne te lâche plus ma Callie. »

Je l’embrasse doucement avant de profiter de plusieurs minutes d’une étreinte calme mais particulièrement tendre. Après quelques longues minutes, je lui demande de profiter de sa salle de bain pour prendre une douche avant de dormir, si elle le souhaite, avec elle. Bien entendu, je ne quitterai pas ma promise avant plusieurs heures. L’idée me fait encore plus sourire alors qu’elle me retrouve sous sa douche et que nous nous caressons à nouveau avec passion pour à nouveau nous unir dans sa salle de bain. Il semblerait alors que nos corps soient l’un comme l’autre demandeurs d’une tendresse sexuelle infinie tandis que nous jouissions à nouveau à l’unisson.

La nuit fut courte. Comblée par de longues conversations entrecoupées de câlins tactiles et passionnés. Je n’avais pas passé un moment aussi délicieux depuis des années et j’étais entièrement comblé et satisfait à l’idée d’en avoir encore bien d’autres à l’avenir. Je ne me souviens de l’heure exacte à laquelle j’avais fermé les yeux mais lorsque je les avaient rouvert, j’étais entièrement satisfait de voir que ma chère et tendre était encore dans mes bras, profondément endormie. Jetant un coup d’œil sur son horloge posée sur sa table de chevet, je remarquais que nous n’étions pas en retard mais qu’il ne faudrait pas tarder pour se lever. Lentement je glissais mes doigts sur sa peau nue tout en embrassant son front. Elle était nue contre moi et j’avais d’ores et déjà envie d’elle mais je me retins alors qu’elle ouvrit les yeux.

« Bonjour mon amour »

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Il était une fois, le début d’une histoire…

17 Juillet 2022 - Un peu après 21h

Je suis la femme la plus heureuse du monde. J'ai découvert qui est mon âme sœur... Je le savais mais désormais il n'y a plus aucun doute... Et surtout... C'est réciproque. Mon Thomas m'aime comme je l'aime... Nos mains ne peuvent s'empêcher de s'explorer, de découvrir l'autre d'une autre façon... Nos langues dansent ensemble, heureuses de se rencontrer enfin. J'ai l'impression de retrouver un bout de moi, d'être totalement complète. Je respire enfin réellement... Le chemin jusque dans ma chambre me semble si long et pourtant si rapide à la fois... Aucune gêne, aucune timidité. Je suis bien en cet instant... Et c'est si bon de sentir son corps contre le mien dans cette couche qui n'a accueilli personne... Aucun homme n'a mis les pieds dans cette chambre... Je me montre un peu entreprenante, je viens toucher des parties de son corps que je n'avais jamais touché...

L'instant suivant est unique... Incroyable... Magique. Il n'existe même pas de mot pour décrire ce que nous vivons... Mes gémissements sortent sans retenus lorsqu'il me fait sienne. Mes mains griffent son dos et le caresse à la fois... Pas de préservatif. Cela ne me dérange pas. Je sais que nous sommes deux personnes sérieuses, et nous avons confiance. Aucun risque niveau maladie. Et pour ce qui est d'un enfant... Je... Cela va être très compliqué... Donc ce n'est pas en une fois que cela pourrait arriver... Même si... J'aimerais en avoir un de lui... Un mini Thomas... Nous verrons cela plus tard. Pour l'instant, je désire graver dans ma mémoire chaque sensation, chaque caresse... Je veux tout graver en moi à jamais... Je suis sur un petit nuage. Il me comble de bonheur. Mon corps se tend sous lui, mes yeux se révulsent et je griffe son dos en criant de plaisir lorsque des spasmes me prennent. Mon corps tremble et cela me fait sourire. J'ai envie de rire de bonheur Est-ce donc cela de faire l'amour avec son âme sœur ?

Mon cœur bat comme il n'a jamais battu... Mon regard se plonge dans le sien. Je veux me réveiller chaque matin avec ce regard posé sur moi... Je veux dormir chaque nuit dans les bras de cet homme et le réveiller en embrassant son corps. Je lui souris. Nous changeons de position et je me couche sur le ventre, la tête sur son torse pour l'embrasser et le regarder encore.

«C'est mon souhait le plus cher... Je t'aime Thomas. »

Je caresse doucement son torse du bout des doigts. Le sourire ne veut plus quitter mes lèvres. Je suis tellement bien... Tellement heureuse... Tellement comblée... Mais il interrompt ce moment en demandant à utiliser la salle d'eau. Je me mord la lèvre et je me lève pour le suivre. Je me glisse après lui dans la douche et mes mains viennent retrouver son corps, ma bouche vient embrasser son torse, son cou, ses lèvres. Nous faisons à nouveau l'amour et encore une fois l'orgasme nous prend en même temps. Deux cœurs qui battent à l'unisson, deux corps pour une même âme...

Malgré la fatigue, nous discutons, nous nous caressons, nous nous embrassons. La fougue nous prend, le désir, la passion. Je suis aux anges. Mais hélas, le sommeil fini par m'emporter. Je dors contre l'homme de ma vie... Je suis blottie contre lui. Un doux frisson me réveille doucement avec un sourire sur les lèvres. J'ai fait un merveilleux rêve... Qui est en fait réel... Thomas... Je m'étire doucement en rigolant. Mes yeux s'ouvrent et plongent directement dans les siens...

«Bonjour mon Thomas... Quel doux réveil... Bien dormi ?»

Je me redresse un peu pour venir l'embrasser tendrement, caressant sa joue du bout de mes doigts. Je regarde l'heure et mon regard pétille. Je viens me glisser un peu mieux sur lui et je le serre fort dans mes bras. Je suis si bien peau contre peau... Si seulement le temps pouvait s'arrêter juste un peu... Je ne veux pas revenir à la réalité... Même si je sais que désormais les choses seront encore plus magnifiques que par le passé... Nous allons pouvoir vivre au grand jour notre amour... Le rendre encore plus beau, plus réel... C'est fou toute cette joie qui m'envahit, qui me donne envie de rire et de sourire sans cesse...

«Je ne veux pas bouger... On ne peut pas faire comme si nous étions malades tous les deux ?»

Bien sur je plaisante... Je sais que nous devons vaquer à nos vies, que nous devons travailler... Des gens comptent sur nous...

@Thomas Hamilton

Codage par Libella sur Graphiorum

Il était une fois, le début d'une histoire... @Callie Miller & Thomas Hamilton18 Juillet 2022, Matin, Maison de Callie Miller

Les dernières heures ont été finalement, je crois, les plus belles de ma vie. J’avais été très amoureux d’Izaline, nous étions heureux ensemble mais avec Callie c’est clairement différent et heureusement. Callie est mon âme sœur, celle pour qui je suis née et fait pour être avec elle. Elle est ma Callie, l’amour de mon existence toute entière, je respire en pensant à elle, je vis en pensant à elle, j’agis en pensant à elle. Elle est mon tout et j’en prends conscience depuis que je l’ai faite mienne durant la nuit. Nos ébats étaient tendres, doux et passionnés. J’ai aimé me fondre en elle tout comme j’ai aimé la voir prendre du plaisir sous mes caresses. Elle est belle toute habillée mais elle était encore plus belle totalement nue, le rose sur les joues du plaisir ressenti. La nuit passe et je savoure autant mon réveil que la nuit passée. Elle est d’une beauté inouïe et je la désire instantanément en la regardant. Caressant sa peau, je savoure son sourire matinal. Ses cheveux ondulant sur ses épaules, ses mains frôlant ma peau, je suis totalement conquis par cette femme contre moi. Elle se redresse, m’embrasse et je lui réponds avec douceur et plaisir. Ma main continue de glisser sur sa peau alors qu’elle évoque de ne pas bouger de la journée après m’avoir demandé si j’avais passé une bonne nuit. Je la regarde avec un sourire malicieux avant de répondre :

« Une nuit magique et parfaite grâce à toi. Je suis comblé… Et toi bien dormi ? »

Je l’embrasse sur le front tout en jetant à nouveau un œil à l’heure encore matinal et je reprends avec une pointe de frustration :

« Malheureusement, je crains que nous n’ayons pas le choix… Cependant nous avons encore un peu de temps devant nous et… »

J’attrape sa main pour la glisser sur ma peau jusqu’à mon intimité en érection, qui n’attends qu’elle, de bon matin avant d’ajouter avec désir et malice :

« Mon corps te réclame mon amour… »

Je l’embrasse à nouveau avec passion et l’enlace doucement contre moi. Notre étreinte dure plusieurs secondes avant que finalement la réalité nous rattrape vraiment et que mon téléphone ne sonne sur la table de chevet à côté de nous.

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Il était une fois, le début d’une histoire…

17 Juillet 2022 - Un peu après 21h

Je crois que je n'ai jamais aussi bien dormi de toute ma vie. Aucun cauchemar, mais un magnifique rêve. Un vrai sommeil réparateur... Blottie tout contre l'homme que j'aime. Les battements de son cœur m'ont apaisée et m'ont emmené dans les bras de Morphée... La chaleur de son corps a été la plus douce des couvertures. Et son torse, le plus tendre des oreillers. Ouvrir mes yeux et le voir me comble de bonheur. Je crois que c'est la première fois que je rigole à peine éveillée. Je ne peux résister à l'appel de sa peau que je caresse lentement après l'avoir embrassé. Lui aussi me caresse et me procure de merveilleux frissons qui descendent jusque dans mon bas ventre. Je lui souris un peu plus.

«La meilleure nuit de toute ma vie... Et surement pas la dernière...»

Car désormais j'ai toute la vie devant moi pour dormir avec Thomas... Je veux passer chaque instant à ses côtés, le jour et la nuit. Je fais une petite moue lorsqu'il regarde le réveil. Le travail n'attend pas hélas. Mais mon sourire revient vite et mes yeux pétillent de mille feux lorsqu'il ajoute que nous avons encore un peu de temps devant nous. Je me mord la lèvre lorsqu'il guide ma main jusqu'à son sexe. Je rougis légèrement.

«Ce que ton corps veut, ton corps aura... Surtout si tu continues de m'appeler amour... Et que mon corps désire la même chose...»

Ma main le caresse pendant que nous nous embrassons. Mon autre main nichée dans ses cheveux. Je me retrouve collée contre lui. La chaleur monte d'un cran dans la pièce. Ma respiration change mais je soupire et dépose mes lèvres sur les siennes tout en murmurant.

«Encore deux minutes... Ou deux secondes... Mon cœur...»

Je n'ai tellement pas envie de le quitter. Je suis si bien dans ses bras, je le désire tellement... Mais le travail n'attend pas. Et je sais que nous nous retrouverons ce soir... J'embrasse sa gorge et presse un peu l'objet du désir entre mes doigts, mon bassin se collant contre le sien. Mais je fini par me décaler et je le lâche en souriant. Je dois redescendre sur terre, quitter mon petit nuage pour mieux le retrouver plus tard. Pourtant, je n'arrive pas à le quitter totalement, à sortir de mon lit. C'est notre première nuit ensemble... Cela est si dur de la terminer. Nous étions dans notre bulle jusqu'à ce que son téléphone se mette à retentir...

@Thomas Hamilton

Codage par Libella sur Graphiorum

Il était une fois, le début d'une histoire... @Callie Miller & Thomas Hamilton18 Juillet 2022, Matin, Maison de Callie Miller

La présence de Callie a mes côtés est une source de bonheur infinie, la consécration de toute une vie. J’ai été heureux par le passé avec Izaline mais je sais qu’avec Callie, je serais comblé et épanoui. Elle est tout ce que je désire et la femme parfaite pour me combler de joie. Me réveiller auprès d’elle me procura un plaisir démesuré tant je prenais conscience de la chance qui m’était offerte. Savoir qu’elle était tout aussi heureuse que moi, me remplissait encore un peu plus de joie et enfin la désirer et me rendre compte que le désir était réciproque était une excitation sans pareille.

Mon sexe se gonfle sous ses doigts alors qu’elle me caresse en m’embrassant. Je réponds à ses baisers tout en glissant mes mains sur sa peau nue et délicieusement réchauffée de la nuit. Ses seins et tout son corps se tendent vers moi tandis que nous sommes presque prêts à remettre cela avant d’aller travailler. Si désormais notre avenir n’est plus incertain, je la réclame malgré tout de tout mon être. Jusqu’à ce que mon téléphone sonne. Le rappel à la réalité est rude et ma tête se repose sur l’oreiller alors que je la sens s’éloigner de moi. Aussitôt ma main la rattrape pour qu’elle se blottisse contre moi alors que de l’autre main j’attrape le téléphone pour décrocher, tout en conservant ma précieuse contre moi.

« Docteur Hamilton, j’écoute. »

Vu l’heure, il ne peut s’agir que d’un patient ou de ma secrétaire alors je préfère décrocher malgré tout. Je sais que Callie me comprendra car nos métiers sont ce qu’il y a de plus important dans nos vies avec notre couple désormais. J’écoute les paroles de la patiente en panique au bout du fil, je pense que Callie peut entendre la conversation. Il s’agit plus exactement de la fille d’une de mes patientes qui est tombée durant la nuit et qui a dormi par terre. Malheureusement, cela arrive bien trop souvent.

« Vous êtes assez éloignée de mon domicile, je ne pourrais pas arriver avant une petite heure. Si vous avez appeler les pompiers c’est parfait, ils arriveront avant moi. Je fais au plus vite, ne vous inquiétez pas votre mère, c’est l’une des femmes les plus robustes que je connaisse…. Oui… A tout à l’heure Mademoiselle. »

Je raccroche en regardant Callie qui est lovée sur mon torse. Cela m’ennuie de devoir me lever mais je sais que je la retrouverais ce soir à mes côtés et cela pour tous les jours jusqu’à la fin de notre vie. J’ai passé trop de temps à me voiler la face concernant mes sentiments, je compte bien rattraper le temps perdu. Je lui embrasse le front à nouveau avant de lui relever le visage pour l’embrasser d’un délicat baisé autant que passionné.

« Le devoir m’appelle mon amour, mais l’on se voit ce soir… et tous les jours qui suivront. Maintenant l’on ne se quitte plus… Jamais. »

Ma vie est désormais liée à celle de Callie. Elle est mon âme sœur, l’amour de ma vie et je vais chérir notre nouvelle vie à deux qui s’ouvre à nous. Après quelques câlins, je me lève et me prépare pour ma journée et d’une certaine manière ma nouvelle vie avec Callie Miller, future Callie Hamilton puisque je compte faire d’être ma moitié pour l’éternité.

HRP : merci pour ce magnifique RP Il était une fois, le début d'une histoire... (PV Thomas) -18 ans 927511000

Il était une fois, le début d'une histoire... (PV Thomas) -18 ans 927511000

une très belle fin pour nos deux personnages qui seront heureux ensemble pour toujours Il était une fois, le début d'une histoire... (PV Thomas) -18 ans 1180507226

Il était une fois, le début d'une histoire... (PV Thomas) -18 ans 1180507226

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Il était une fois, le début d’une histoire…

17 Juillet 2022 - Un peu après 21h

Je suis toujours souriante au réveil mais ce matin, je le suis comme jamais je ne l'ai été auparavant. J'ai l'impression que nous irradions de bonheur tous les deux. Je me sens si bien... Si heureuse. Je ne saurais décrire ce que je ressens... C'est si beau, si intense. Je ne peux résister, je le caresse et l'embrasse tendrement. Je pousse des petits gémissements de plaisir quand ses mains viennent me caresser comme la veille. Je veux vivre cela chaque jour et je sais que cela va se produire. Nous ne sommes plus qu'un et nous pouvons nous aimons librement. Sa peau a un si bon goût, mon nouveau goût préféré. Elle a aussi une odeur envoutante, celle que j'aime plus que tout. Au moment où nous allons nous unir, faire l'amour, son téléphone sonne... Je soupire. Je sais qu'il s'agit forcément du travail. Le temps des câlins est terminé... Je me décale mais il me fait revenir tout contre lui. J'embrasse son torse silencieusement, un grand sourire sur mes lèvres et ma main continue de caresser son sexe mais juste des caresses. J'ai envie de rire de la situation mais je reste calme pour ne pas déranger son appel. Cependant, j'entends la personne à l'autre bout du fil. Je m'arrête d'exciter mon homme et je caresse seulement son torse doucement. Je grimace légèrement, la situation semble assez grave... Je lève un peu la tête pour le regarder lorsqu'il a raccroché et me blottie ensuite à nouveau contre lui. Mais mon... Mon homme vient chercher mes lèvres pour m'embrasser. Mon cœur fond à ses mots. Je pourrais pleurer de joie, rire pour faire entendre mon amour...

«Va sauver une vie mon héros. Je serais là à ton retour. Plus jamais nous ne vivrons séparés. Je t'aime Thomas comme jamais je n'ai aimé.»

J'apprécie l'instant qui suit. Il est trop court à mon goût mais nous devons aller travailler... Je le laisse prendre une douche pendant que je prépare le petit déjeuner. Nous buvons ensemble notre café et je l'embrasse une dernière fois avant qu'il ne parte travailler. Je file ensuite me préparer afin d'entamer ma journée de travail. Ma vie ne va être qu'amour et sourire grâce à lui. Je me sens si légère, si heureuse. L'avenir me semble parfait, celui dont j'ai toujours rêvé et je sais qu'avec lui rien de mal ne pourra m'arriver. Un jour, je sais que nous nous marierons et je sais que denotre amour naitra un enfant. Je n'ai plus peur de cela... Je vis un rêve éveillé... Thomas est l'homme idéal... Mon âme sœur...

@Thomas Hamilton

Codage par Libella sur Graphiorum

HRP: Merci à toi pour cette merveilleuse histoire que nous avons construite ensemble. Je leur souhaite une longue vie emplie d'amour et de bonheur...