Jackson & Liz - Les vérités ne sont pas toujours bonnes à entendre.

Les vérités ne sont pas toujours bonnes à entendre.

Un regard dans le miroir et tu ressens au plus profond de toi, une tristesse qui t’envahit, tu penses l’espace d’un instant que tout aurait pu être différent, tu t’es demandé pendant un moment pourquoi toi et surtout pourquoi tu n’as pas pris la meilleure décision pour toi, pour vous. Tu cherches pendant un petit moment puis tu finis par balayer cette pensée de ta tête. Aujourd’hui tu as rendez-vous au poste de police, tu as pris ton courage à deux mains pour aller porter plainte, c’est grâce à une association que tu penses pouvoir le faire. Tu attrapes ton fond de teint mais rapidement tu le poses, tu te souviens que l’on t’a dit que des photos seront prises pour mettre dans le dossier, tu respires doucement avec que ta petite soeur vient te voir pour te faire un câlin, tu lui souris et tu reprends un visage plus sûr, tu ne veux rien lui montrer, tu veux tout simplement qu’elle reste innocente le plus longtemps possible. “Vas te préparer, je t’emmène à l’école et ce soir, on ira manger quelque part” Tu lui souris et tu viens déposer un baiser sur son front avant qu’elle ne parte dans sa chambre se préparer.

Tu laisses un léger soupir s’échapper entre tes lèvres puis tu attrapes ta veste pour cacher les marques sur tes bras, tu attrapes tes lunettes de soleil et tu finis par aller jusqu’au salon. Tu attends ta petite sœur, elle est ta force aujourd’hui et c’est pour la protéger que tu as pu prendre cette décision et non l’inverse même si tu le sais, tu aurais du prendre cette décision bien avant. Après une bonne dizaine de minutes, tu vois ta soeur arriver, tu tournes la tête pour la regarder, tu la vois grandir chaque jour, tu la vois évoluer et devenir une jeune fille parfaite. “Tu es prête ? On y va !” Tu attrapes ton sac puis tes clés de voiture avant que vous quittiez l’appartement. Dans la voiture, vous rigolez, vous parlez de tout et de rien puis elle te demande quand vous pourrez aller voir le reste de la famille et tu lui réponds simplement bientôt, elle a compris, tu le sais, ta petite soeur est loin d’être idiote, au contraire, elle a grandit même trop vite dernièrement.

Une fois qu’elle est déposée à l’école, tu prends la direction du poste de police, tu es loin de te douter que ta vie va être à nouveau bouleversée, que derrière une porte se trouvera une partie de ton salut mais tu ne seras pas celle qui va être forte. Quand tu pousses la porte, tu regardes les personnes présentes, tu as l’impression de ne pas être à ta place, tu t’avances doucement jusqu’à un policier et tu l’informes que tu lui indiques que tu as rendez-vous mais aussi qui tu es. Il t’informe qu’une personne va venir te chercher et que tu peux attendre sur l’un des fauteuils mis à ta disposition. Tu t’installes et tu regardes le sol, tu n’as pas envie de croiser le regard de quelqu’un, tu n’as pas envie que l’on te prenne en pitié à cause des marques qui jonchent tes bras, ta respiration est lente, tu es calme étrangement et pourtant tu as l’impression qu’à l’intérieur de toi c’est tout autre chose.

“Mademoiselle Parker, suivez-moi s’il vous plait” Tu lèves le regard vers l’homme qui se trouve face à toi, il t’emmène dans une salle et te fait signe de t’installer, il t’explique ce qu’il va se passer, il te dit que tu vas devoir tout lui dire puis une fois fait, il te faudra montrer les marques afin qu’il puisse prendre des photos mais que tu peux demander à ce qu’une femme prenne les photos si tu ne te sens pas en sécurité. Tu le remercies et tu commences à lui raconter des certaines choses, tu lui parles de la première fois ou sa main a rencontré ta joue, la raison qui aujourd’hui n’a encore pas de sens, tu restes forte, tu essaies de ne pas craquer alors tu respires doucement et tu continues jusqu’à ce qu’au dernier jour où tu as pris la décision de partir, tu lui expliques et tu finis par baisser le regard, tu ne peux nier avoir honte de tout ça, honte de t’être laissé faire, honte de ne pas avoir su contrôler tout ça et surtout de ne pas avoir pu être forte comme tu peux l’être avec devant tout le monde.

Tu tournes doucement la tête pour prendre une grande bouffée d’air puis tu relèves le regard pour venir le planter dans celui de l’homme qui t’informe qu’il est temps de prendre les photos. Tu te lèves pour te mettre là où il le souhaite, tu retires tes lunettes pour le laisser prendre les premières photos, il t’informe qu’il va aller chercher une femme pour les autres photos qu’il te laisse te déshabiller afin que ce soit plus rapide, tu le remercies et une fois la porte fermée, tu viens passer ta main dans tes cheveux. Tu fais le vide en toi et doucement tu retires ta veste puis tu retires ton haut, doucement tu tournes la tête pour regarder la femme qui vient de rentrer, tu vois le regard qu’elle a sur ton corps, tu ne dis rien et elle te sourit alors tu en fais de même “Vous êtes prêtes ?” Tu fais oui de la tête et tu la laisses faire, elle prend des photos sous tous les angles et étrangement, tu es soulagée même.

Soudain la porte s’ouvre, tu penses sur le coup qu’il s’agit de l’homme qui a pris ta déposition alors tu tournes doucement la tête pour le regarder mais là ton regard croise celui de l’homme qui vient d’entrer dans la pièce, ton coeur se met à prendre un rythme qu’il n’avait plus l’habitude de prendre depuis un mois, la peur t’envahit l’espace d'un instant, tes iris s’embrument un court instant, tu as l’impression de perdre tes moyens face à cet homme que tu n’as cessé d’aimer. Tu te demandes ce qu’il fait là et d’un coup tu te souviens de cette demande qu’il avait faite avant de mettre un terme à votre relation parce que tu ne pouvais pas, tu avais peur tout simplement, peur qu’il lui arrive quelque chose. Tu entrouvres tes lèvres mais aucun son sort, tu restes là à le regarder sans te soucier tu fais qu’il voit ton corps… qu’il voit les marques…

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Les vérités ne sont pas toujours
bonnes à entendre @Liz Parker & Jake Sheffield Octobre 2022, Poste de police de Manhattan

La nuit n’avait pas été simple. Bien que courte, elle avait été parsemée de cauchemars qui m’avait empêchaient de trouver le sommeil de façon sereine de durable. La planque de la veille m’a épuisé en plus d’être frustrante car nous sommes finalement rentrés bredouilles à 3h30 du matin. Ce genre d’injustice a le don de me prendre la tête, si bien que j’en ai cauchemardé tout le reste de la nuit, pour finalement avoir une belle insomnie qui m’a valu une nouvelle tactique de filature que j’étais bien déterminé à exposé à mon capitaine au petit matin, accompagné de plusieurs cafés pour moi et les collègues.

A peine quelques temps après mon arrivée et déjà à fond dans des dossiers avant de partir pour l’après midi en sortie. J’avoue que la paperasse n’a jamais été mon fort mais je crois que c’est le lot de tous les policiers. En général, l’on cherche l’action et l’adrénaline en plus de la soif de justice plutôt que la paperasse et le fait d'être enchaîné à un bureau.

Alors que j'étais en train de relire mes dossiers je remarquais qu'une signature manquait à l'appel sur un des procès-verbaux que j'avais accumulé. Sans attendre je m'emparais du bout de papier pour partir en quête de la bonne signataire. Après avoir demandé des infos à un collègue, je me dirigeais sans vraiment réfléchir vers le bureau correspond.

Toquant à la porte, j'entrais alors dans la foulée sans attendre l'approbation :

«Melissa, t'as pas signé le PV pour le dossier Holmes… oh merde pardon…»

Je n'eus pas le temps de finir ma phrase que je vis une scène devant moi à laquelle je n'étais pas préparé de si bon matin. Melissa, ma collègue, en train de photographier une femme. Mes yeux ne s'étaient pas posés tout de suite sur la jeune femme mais en voulant m'excuser à nouveau je croisais alors son regard :

« Veuillez m'excuser sincèrement Mademois… Liz? »

Liz. Ma princesse, ma puce, mon amour. Celle qui faisait battre mon coeur depuis que j'avais croisé sa route à Chicago. Celle qui m'avait fait comprendre ce qu'était l'amour, le vrai, l'unique. Celle-là même qui avait choisi de rester à Chicago pour rester avec son fiancé… Elle était devant moi… à moitié dévêtue… couverte de marques sur le corps… Mon sang ne fit qu'un tour alors que ma collègue ne savait pas si elle devait me foutre à la porte ou si elle devait directement elle-même quitter la pièce :

« Vous vous connaissez ? »

Je l'ignore totalement car inévitablement absorbé par la femme qui me fait perdre toute notion du temps et de l'espace. Je l'aime d'un amour infini et ces semaines de séparations me l'ont parfaitement confirmer mais la voir ici à New-York et dans cet état :

« Qui t'as fait ça ? »

Je m'approche d'elle sans là quitter un seul instant des yeux… Ma collègue que je sens gêner bredouille quelques mots avant de filer de la pièce alors que je m'avance encore de deux pas vers elle.

« Liz… c'est vraiment toi… qu'est ce que tu fais là ? Enfin là, dans cette ville et ici aujourd'hui ? Qu'est ce qui s'est passé ? »

Tant de questions qui s'accumulaient mais encore plus dans mon esprit. J'avais besoin de comprendre, besoin d'explications, besoin de savoir…

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Les vérités ne sont pas toujours bonnes à entendre.

Tu t’es toujours dit que personne ne fera de mal à ta famille pourtant tu te rends compte que tu as failli à tes engagements pendant un petit moment car au fond Zoey a souffert de cette situation malgré que tu ais tout fait pour qu’elle ne soit pas inquiétée jusqu’à il y a peu quand ton ex a voulu s’en prendre à elle pour une chose complètement débile. Toi, tu n’as pas hésité, qu’il s’en prenne à toi, ce n’était pas grave mais pas à ta soeur. Aujourd’hui tu as repris les choses en main, grâce à une association tu as pris la décision de venir porter plainte et d’en faire aujourd’hui un combat même si intérieurement tu te sens brisée. Brisée car tu l’as laissé faire, brisée car ta peur a laissé l’homme que tu aimes partir loin de toi sans que tu ne puisses lui expliquer réellement à quel point tu l’aimes. Tu sais que tu feras tout pour le revoir, tu as encore son numéro mais tu attendras que ses marques qui parsèment ton corps ne soient plus visibles, tu ne veux pas qu’il les voit tout comme ta famille qui ne savent toujours pas que tu es de retour.

Alors que la femme continue de prendre des photos, tu es loin de te douter que le destin va se jouer de toi, ton cœur prend une allure rapide, l’homme dont tu es amoureuse est la face à toi, ton regard se remplit de perles salées, tu te mords l’intérieur de la lèvre pour ne pas craquer. Tu restes là silencieuse, tu es là à le regarder alors qu’il te demande qui t’as fait ça, c’est là que tu réagis, tu ne veux pas qu’il voit ses marques mais il est trop tard. « Jack… » murmures tu alors que ton regard ne le quitte pas, ton corps tremble et pourtant tu es heureuse de le voir même si tu ne pensais pas comme ça. Tu ne remarques même pas que sa collègue a quitté la pièce, toi, tu as attrapé ton haut que tu viens de remettre afin qu’il puisse te voir comme tu as toujours été avec lui et non cette femme que tu es aujourd’hui, comme tu dis souvent tes vêtements sont ta carapace qui te permettent d’être cette femme que tous connaisse. Tu entends sa question mais comment lui dire que celui responsable est l’homme que tu avais dans un sens choisi pour le protéger et que tu as réussi à prendre ton courage pour partir, que depuis que vous vous êtes rencontrés tu lui caches tout ça car pour toi c’était ton châtiment et non le sien.

Tu laisses échapper un léger soupir entre tes lèvres alors que ton regard se pose sur lui à nouveau, pour la première fois depuis que tu es là dans cette pièce, tu laisses les perles salées rouler sur tes joues. C’est compliqué pour toi de te retrouver là face à lui, face à cet homme que tu aimes à en crever et qui est le père de l’enfant que tu portes. Tu prends une longue bouffée d’air avant de lui sourire doucement, tu tentes de reprendre le contrôle avec difficulté, tu ne peux nier que tu n’as qu’une envie, te blottir dans ses bras et lui dire que tu l’aimes à en crever. Mais avant c’est l’heure des aveux, l’heure de lui parler de tout. « Je suis venue m’installer ici avec Zoey et retrouver ma famille même si à cause de ça…. Ils ne savent pas que je suis revenue… donc c’est ici que tu étais muté… » tu murmures la fin et tu détournes le regard l’espace d’un instant, tu regardes ton pantalon sur la chaise puis tes iris se plantent à nouveau dans celles de Jack. Ta main glisse lentement sur ton ventre sans t’en rendre compte avant de sentir un léger frisson. Tu as encore du mal à te rendre compte qu’il est là face à toi, c’est tellement inattendu.

« C’est Ethan…. » finis tu par lâcher « ce n’était pas la première fois… mais c’est la dernière fois qu’il me touchera de la sorte…. » oh oui c’était la dernière fois car tu comptes te battre et tu tente de lui faire comprendre que tu es forte. « la première fois qu’il a levé la main c’était pour une connerie, puis au fur et à mesure ça a été plus régulier, plus fort mais il a toujours fait attention à ne pas toucher mon visage jusqu’à il y a peu de temps” Tu soutiens son regard mais c’est difficile pour toi, de lui raconter ça alors tu évites de rentrer dans des détails qui pourrait le faire fuir. “Je…. je…. suis désolée” Tu ne sais pas s’il veut plus de détail, s’il veut savoir pourquoi tu n’as rien dit, pourquoi tu es resté avec lui et au fond même toi tu ne sais pas ou si tu voulais protéger tout le monde de lui même si toi, tu ne laissais personne le faire.

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Les vérités ne sont pas toujours
bonnes à entendre @Liz Parker & Jake Sheffield Octobre 2022, Poste de police de Manhattan

Rare sont les personnes qui m’appelle Jack ou Jackson, c’est mon prénom certes mais beaucoup m’appellent Jake… Sauf Liz, Elizabeth…. Elle m’appelle par mon prénom, et il n’y a que dans sa bouche que j’arrive à ne tiquer à cette énonciation. La voir ainsi, couverte de marques, aussi fragile, me donne aussitôt envie de la prendre dans mes bras et de la protéger pour toujours mais une part de moi me retient. J’ai terriblement souffert de notre séparation et même si au fond de moi je sais que je n’aurais pas dû lui imposer cet ultimatum, j’ai vraiment cru qu’elle m’aimait. Elle semble toute autant surprise de me revoir que moi de la croiser ainsi. Quelles étaient les chances pour que l’on se revoie ainsi, et dans ces conditions ?

« Oui, je suis venu rejoindre ma sœur qui travaille à New-York… »

Je parle sobrement de certains détails que je me souviens n’avoir jamais mentionné avec elle. En effet, je lui avais demandé de me suivre et de quitter son fiancé sans lui dire où j’allais… Quel con je suis… Ma collègue quitte la pièce sans que j’y prête vraiment attention. Je préfère me concentrer sur les marques que je vois sur Liz et qui me révolte aussitôt envers la personne qui lui a fait ça. Qui a osé ? Quand même pas son mec. Sans que je fasse attention mon poing se serre lentement alors que Liz se rhabille et se met à pleurer en silence. La voir ainsi me brise le cœur et mon regard sur elle se fait légèrement plus triste. Elle souffre et je n’étais pas présent pour elle.

Je m’approche d’elle avec lenteur et relâche mes poings. Si j’éprouve soudainement une colère montante pour Ethan, j’éprouve également des remords de l’avoir laissé entre ses griffes et de ne pas m’être rendu compte de l’enfer qu’elle vivait.
Lentement, je lève la main pour glisser mes doigts sous son menton et lui faire relever la tête, en profitant au passage pour plonger mon regard dans le sien.

« Il ne te touchera plus jamais, je t’en fais la promesse. »

Je suis très sérieux dans mes mots. Jamais un homme ne devrait s’en prendre à une femme et encore moins à une femme que j’aime. Il va le payer, j’ignore encore comment mais il va le payer. Liz et moi ne sommes plus ensemble officiellement parlants puisque mon départ a sonné comme une rupture entre nous mais mon cœur n’a jamais cessé de battre pour elle. Cela peut paraître cliché ou sorti tout droit d’un film à l’eau de rose mais c’est la pure et stricte vérité. Si Kiah m’entendait, il se foutrait surement de ma pomme. Mon regard dévie doucement de ses yeux à ses lèvres qu’une part de moi-même me crie d’embrasser avec fougue, mais ma raison me retient, ce n’est pas le moment… Et qui sait si elle veut encore de moi. Je suis proche d’elle et elle ne m’a pas repoussé mais cela ne signifie pas pour autant qu’elle m’aime encore comme je l’aime et la désire.

« Il s’en est pris à Zoey ? »

La petite et douce Zoey pour laquelle j’étais « un ami de maman ». J’adore cette puce, elle me rappelle mon frère et ma sœur quand ils étaient petits. L’idée même que cet enfoiré ait pu s’en prendre à elle deux ….

« Je vais le tuer... »

Ça y est je l’ai dit. En tant que policier je sais que je ne devrais pas mais en tant qu’homme amoureux je suis sous le coup de la colère et de l’envie de venger ma belle Liz.

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Les vérités ne sont pas toujours bonnes à entendre.

En venant porter plainte, jamais tu n’aurais imaginé te retrouver face à cet homme que tu aimes, cet homme que tu as aimé dès que tu as posé ton regard sur lui. C’est une étrange sensation que tu ressens là maintenant alors que tu te retrouves face à lui, tu l’aimes toujours et tu sais que tu l’aimeras toujours, surtout aujourd’hui alors que tu portes son enfant. Ta main sur ton ventre, tu n’oses pas bouger, tu le regardes alors qu’il te dit que s’il est là c’est pour rejoindre sa soeur ici à New York, tu souris doucement, alors que tu le regardes, tu te rends compte qu’il y a des choses que tu ne savais pas sur lui et inversement au fond. “Je vois” Tu ne sais pas quoi dire, tu sais que tout aurait pu être différent si tu avais été assez courageuse pour accepter de partir avec lui. Tu ne prête pas attention au fait que sa collègue quitte les lieux, tu ne t’attendais pas une seconde à te retrouver là maintenant.

Tu baisses le regard avant de lui parler sans réellement entrer dans les détails de tout ce qu’il s’est passé, tu caresses doucement ton ventre et tu n’oses le regarder, ton souffle est court et tu as peur maintenant, peur que son regard change sur toi, qu’il ne voit plus la femme que tu as été avec lui, la femme qui était libre d’aimer, de l’aimer mais aujourd’hui, tu ne sais plus quoi penser, tu te dis qu’il a du refaire sa vie, qu’il a du tourner la page de votre histoire. Tu regardes le sol, tu ne sais plus ou te mettre, tu ne sais plus quoi faire mais voilà que tu sens sa main venir se loger sous ton menton et tu lèves les yeux pour venir planter tes iris dans les siennes, ton coeur s’emballe et tu entends ses mots qui te touchent mais qui te font peur aussi car tu ne veux pas qu’il se mette en danger ou autre à cause de toi.

Tu te noies dans son regard, tu perds même pied avant de frissonner légèrement par cette proximité mais pas que, tu as ressenti un léger frisson, tu baisses doucement le regard, tu as peur de lire une chose que tu ne voudrais pas voir ou alors tu as simplement peur… peur de tout… peur de le perdre… Tu relèves le regard quand il parle de Zoey et tu fais non de la tête “Non, il a failli la frapper mais je suis arrivée à temps et voilà le résultat….” Tu laisses échapper un léger soupire entre tes lèvres alors qu’il dit qu’il va le tuer mais tu ne veux pas, tu fais non de la tête, tu ne veux simplement pas qu’il lui arrive quelque chose. “S’il te plaît, ne te mets en danger à cause de moi, s’il te plaît Jack, je ne veux pas qu’il t’arrive quoi que ce soit” Chaque jour fait que tu t’es inquiété pour lui et aujourd’hui c’est encore la même chose.

Ta main glisse sur la sienne, l’espace d’un instant, tu ressens à nouveau ce que tu ressentais quand il posait ses mains sur toi, quand tu sentais la chaleur de ses paumes sur ta peau, tu mordilles doucement l’intérieur de ta lèvre “Je suis tellement désolé… Tu dois me détester… Si tu savais comme je regrette” des perles salées roulent sur tes joues sans que tu ne puisses le contrôler, tu as remarqué que depuis que tu es enceinte, tu as l’impression que tes sentiments sont décuplés. Tu viens rapidement passer une main pour les essuyer “Est-ce que je peux me rhabiller ?” Tu lui demandes la permission sans savoir si sa collègue avait terminé ou non.

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Les vérités ne sont pas toujours
bonnes à entendre @Liz Parker & Jake Sheffield Octobre 2022, Poste de police de Manhattan

Il est vrai que je lui avais pas dit l’endroit où j’allais, peut-être que si j’avais été plus explicite, plus patient ou même plus observateur, les choses auraient été différentes et aujourd’hui, je suis en train de l’embrasser parce qu’elle est venue me voir au poste de police pour me faire un petit coucou et non pas pour venir déposer une main courante contre cette enfoiré qui a osé lever la main sur elle à plusieurs reprises. J’avoue, je n’en reviens pas de n’avoir rien vu. Je m’étonne souvent des entourages familiaux et amicaux qui sont interrogés dans les cas de féminicide, la plupart du temps, ils ne soupçonnaient même pas que le conjoint pouvait être violent tant les femmes savent cachés les marques et savent avoir le sourire de façade qui convint les gens. Et moi, j’étais convaincu par ses sourires, ses moments de joies à mes côtés alors qu’elle vivait un enfer en rentrant chez elle. Comment ai-je pu être aussi con, aussi aveugle, aussi égoïste de ne la voir qu’elle sans voir au-delà de son visage doux à mes côtés.

Je sens que je m’énerve, contre lui tout d’abord d’être un abruti fini mais, également contre moi-même d’être un ignorant imbécile. M’insulter moi-même ou d’autres personnes n’ait pas dans mes habitudes mais à la vue de la situation je pense que cela se comprend. Je lui fais le serment qu’il ne la touchera plus jamais. Je sais que je tiendrais parole parce que j’aime cette femme et que je ne la laisserais pas encore subir de telles atrocités. Jamais. Cette femme mérite d’être aimée, embrassée, câlinée. Elle mérite qu’on lui fasse pas l’amour et pas qu’on la frappe, qu’on la rabaisse, qu’on la torture. Je suis fou d’elle et cet instant où nous nous perdons lentement dans le regard de l’autre me confirme mes sentiments pour elle. Ils n’ont pas disparus, ils sont bel et bien là, encore plus forts, encore plus intense, encore plus passionnes.

Elle baisse les yeux et je lui demande tout de même s’il a touché à la petite. Zoé n’est pas la fille de Liz mais c’est tout comme, la grande sœur protège la petite dernière de la famille comme si elle était un trésor et moi elle me connaît bien et elle m’apprécie énormément tout comme je l’apprécie beaucoup. Fort heureusement il ne l’a pas touché mais c’est justement Liz qui s’est mise en travers de son chemin et de sa colère et qui a pris les coups. Ce que j’apprends me rend encore plus en colère contre lui et je dis alors des mots que je sais que je ne devrais pas prononcer en étant flic mais là il a touché à la femme que j’aime, la femme de ma vie et je suis partie en la laissant avec lui… Elle me souffle de ne pas me mettre en danger et je ne peux retenir les mots suivants :

« Mais Liz, j’aurais fait n’importe quoi pour te protéger et je le ferais encore. Je me mets en danger tous les jours en portant mon insigne de flic alors ce n’est pas une ordure comme lui qui va me faire peur… »

Sa main se glisse jusqu’à la mienne et aussitôt ma colère se calme, elle sait m’apaiser et me délester de toute cette frustration que j’ai contre l’autre con et contre moi-même également. J’enserre mes doigts autour des siens, je ne veux plus la quitter.

« Ma b… Liz, ne sois pas désolée, s’il te plaît. Rien de tout cela n’est ta faute d’accord. Tu n’as pas à culpabiliser ou quoi que ce soit d’autre. Je ne regrette absolument rien de notre relation … Je … C’est moi qui ai merdé, j’aurais dû t’emmener avec moi, vous emmener toutes les deux toi et Zoé, tu n’aurais pas eu à subir tout ça … C’est à moi de m’excuser auprès de toi. De ne pas avoir su te protéger de lui. »

Alors que je termine ma phrase, je vois une larme sur sa joue mais elle l’essuie avant même que j’ai pu le faire. Elle est forte, je sais qu’elle se remettra de tout cela mais je ne peux pas lui dire maintenant car là je me sens trop coupable pour pouvoir être le parfait homme qu’il faut pour elle. Soudain, le changement de sujet et radical mais cela me fait sursauter.

« Euh… Oui, pardon, bien sûr. Excuses-moi… »

Je me retire rapidement et attrape son t-shirt pour lui tendre. J’aime tellement son corps, même avec ses marques qui disparaîtront d’ici quelques temps, j’ai tout de même l’envie de l’embrasser et de la prendre dans mes bras mais… une fois encore je me retiens… Je recule lentement et lui parle avec beaucoup d’hésitation d’un coup sans que je comprenne vraiment pourquoi :

« Je … j’vais voir… si elle a fini ou si t’as juste à signer le document…. Bouge pas… je … J’reviens. »

Je m’éclipse alors du bureau pour retrouver ma collègue dans le couloir qui me montre les documents à faire signer et qui me demande si je prends la suite. Je lui réponds que oui, que je la connais et que je voudrais m’en occuper. Je lui demande également de prévenir mes collègues que je vais m’absenter un peu pour parler avec Liz. Elle acquiesce et pars dans une autre direction. Sans attendre je retourne dans le bureau après avoir frappé…

« Je peux ? »

Je fais attention à ne pas trop ouvrir la porte pour préserver son intimité au cas où même si je constate rapidement qu’elle est à nouveau habillée. Je m’approche du bureau et lui indique la chaise pour qu’elle s’asseye. Je fais de même mais du même côté du bureau qu’elle.

« Ma collègue avait fini, tu n’as qu’à relire tout pour voir s’il n’y a pas d’erreurs de saisie et ensuite tu paraphes en bas de chaque page et tu signes à la fin avec la date d’aujourd’hui et l’heure. »

Je la regarde et en même temps je lui laisse un peu d’espace et d’intimité le temps qu’elle lise…

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Les vérités ne sont pas toujours bonnes à entendre.

Il est si dure pour toi de te montrer comme ça face à cet homme que tu aimes de plus profond de ton coeur, tu te dis que tu as tellement été idiote de ne pas avoir accepté de le suivre, tu aurais aimé le suivre mais tu avais peur, peur qu’il lui arrive quelque chose, peur de le perdre complètement et dans un sens c’est bien ce qu’il s’est passé, tu l’as perdu et tu t’en voudras toute ta vie encore plus car à l’intérieur de toi un petit être pousse doucement à l’intérieur de tes entrailles, un mélange de lui et de toi, une partie de lui et de toi. Une fois de plus tu as peur, tu ne veux pas qu’il se mette en danger pour toi, tu ne veux pas le perdre, tu veux que l’enfant que tu portes connaisse son père. Tu le regardes alors qu’il prend la parole et tu te rends compte qu’il a toujours été un homme fort, qu’il a toujours été plus fort que toi et qu’il le sera toujours. Tes doigts viennent se glisser entre les siens, tu ressens à nouveau cette sensation de douceur que tu as toujours connu avec lui.

Tu présentes tes excuses à cet homme que tu aimes, tu penses qu’il doit te détester, qu’il doit avoir tourné la page de votre histoire “Ne t’excuse pas, rien n’est de ta faute, j’aurai du t’écouter, j’aurai dû me montrer forte, j’aurai dû t’en parler avant… Je suis tellement désolé” Une fois de plus, tu t’excuses, une fois de plus tu as besoin de t’excuser auprès de lui et ce n’est que le début car tu le sais, il te faudra être forte pour lui annoncer que tu attends un enfant de lui. Une perle salée roule sur ta joue et tu l’essuis rapidement, tu veux continuer d’être forte pour lui… pour eux…. mais c’est tellement compliqué alors que tu ne souhaites qu’une chose pouvoir te blottir dans ses bras et ne plus les quitter jusqu’à endormissement. Tu lui demandes la possibilité de t’habiller et tu lui souris doucement alors qu’il te donne ton t-shirt.

“Merci” tu t’habilles et tu le vois quitter la pièce, tu t’appuies sur la chaise et tu reprends ta respiration, tu avais l’espace d’un instant l’impression de manquer de souffle, tu avais besoin d’air, du même air que lui. Tu t’habilles et tu attends qu’il ou qu’elle revienne. Quand tu entends frapper et demander l’autorisation “Oui” Tu réponds simplement et tu le laisses te guider vers la chaise, tu bascules ton regard sur lui alors qu’il pose le papier sur la table. Tu le lis rapidement et tu le signes très vite, tu soupires de soulagement mais tu ne peux nier que la peur est présente, tu as peur qu’il vienne jusqu’à toi et qu’il découvre Jake mais aussi l’enfant que tu portes.

“Voilà…” dis-tu doucement alors que tu poses le stylo et que tu plantes ton regard dans le sien, “Il va lui arriver quoi ? il ne va pas venir hein ? Je ne veux pas le voir, je ne veux pas qu’il te fasse du mal, et qu’il nous fasse du mal” machinalement tu viens poser ta main sur ton ventre, ton corps réagit directement, ton coeur est en proie à la plus belle des sensations. Tu lèves le regard vers Jake et ta main vient jusqu’à sa joue, tes doigts caressent doucement cette partie de son corps avant de retirer ta main “Pardon, je ne devrais pas, tu as surement quelqu’un, je…. je…. désolé…. je suis une idiote…”

Tu te lèves rapidement, tu te sens mal et tu finis par baisser la tête avant de la relever pour venir planter tes iris dans les siennes “Est-ce que l’on pourrait aller ailleurs, je voudrais te parler de quelque chose et après je te promets de te laisser tranquille dans ta nouvelle…. vie….” Les larmes roulent à nouveau sur tes joues, tu es beaucoup plus sensible dernièrement et surtout tu penses que cet homme ne voudra plus de toi et qu’il te faudra être forte pour passer à autre chose, pour l’oublier de cette manière tout en acceptant qu’il continue de faire partie de ta vie… Enfin s’il le souhaite car tu ne peux pas l’obliger. Tu essais de te contenir mais tu n’arrives pas à t’arrêter de pleurer, pour la première fois, tu craques complètement devant l’homme que tu aimes au point ou tu as l’impression de sentir le sol se dérober sous tes pieds.

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Jake Sheffield a écrit:: Les vérités ne sont pas toujours
bonnes à entendre @Liz Parker & Jake Sheffield Octobre 2022, Poste de police de Manhattan

Déterminer à qui est la faute serait un cercle sans fin alors il serait inutile que je m’impose à elle dès le matin. Je pense qu’en réalité, ce n’est de la faute de personne. En tout cas, pas l’un de nous deux. Le véritable fautif c’est l’enfoiré qui lui a fait ces marques, celui qui la fait souffrir et qui la fait pleurer. Mes gestes vers elle sont incertains car j’ai d’une certaine manière trop peur d’être repoussé. Mais alors qu’elle essuie elle-même ses larmes, je la regarde avec compassion tout en me retenant avec vigueur de la prendre dans mes bras. C’est finalement sa requête de s’habiller qui me fait réagir et prendre du recul sur la situation. Je me sens alors très con de vouloir être câlin et tactile avec elle alors qu’elle a subi des atrocités d’un autre homme.

Je m’éclipse de la pièce durant quelques instants qui me paraissent être de longues minutes loin d’elle avant de revenir dans le bureau où elle se trouve pour terminer la paperasse avec elle. Je m'assieds à ses côtés et attends patiemment qu’elle relise le récépissé et qu’elle le signe. Lorsque cela est chose faite, elle se retourne vers moi, visiblement inquiète. Je n’aurais pas agi ainsi en tant que lieutenant de police avec n’importe qui mais elle n’est pas n’importe qui. Elle est ma Liz. Ma main se pose alors sur son avant-bras et je plante mon regard déterminé à la protégée dans le sien :

« Tu ne crains plus rien. Toute la démarche que tu viens de faire te protège. Il ne pourra pas savoir où tu es, ni avoir des informations sur toi. Et si jamais cela arrivait, je serais là, Liz. Je te protégerais, tu as ma parole. »

Mon regard reste ancré dans le sien. Elle est tout ce que j’ai de plus cher au monde. Je ne la laisserais pas à nouveau comme j’en ai fait la grave erreur il y a plus d’un mois. Sans que je ne bouge, sa main vient se glisser sur ma joue et j’en apprécie aussitôt le contact. Un sourire se forme sur mes lèvres mais disparaît presqu’aussitôt puisqu’elle retire vivement sa main en s’excusant et en pensant que j’ai quelqu’un d’autre dans ma vie. Je n’ai pas le temps de réagir qu’elle est déjà debout alors que je suis encore assis. Je me lève alors qu’elle relève ses yeux vers moi et parle d’autre chose en pleurant. Mes mains viennent aussitôt se nicher de part et d’autre de son visage alors que mes doigts frôlent sa nuque. Je plonge mon regard à nouveau dans le sien et m’exprime enfin avec le cœur :

« Heyyy… Ne pleures pas d’accord. Il n’y a personne dans ma vie. Personne à part toi Liz. Je n’ai jamais cessé de penser à toi. J’ai longtemps hésité à faire chemin inverse pour venir te chercher mais je te pensais heureuse. Si tu savais comme je regrette de ne pas avoir pu te protéger. Si tu savais comme je regrette de ne pas avoir insisté… Je t’aime Liz… »

A mes derniers mots, je n’attends pas de confirmation, je prends le risque de me faire gifler ou pire de la faire fuir mais je ne peux plus me retenir. Je pose alors mes lèvres sur les siennes en un délicat baiser. Je veux être le plus doux possible avec elle, le plus tendre possible. Elle mérite toute l’affection du monde et je veux lui offrir le tout sur un plateau. Dès lors que notre baiser est terminé, je pose doucement mon front sur le sien, ouvrant doucement les yeux et parlant à voix basse :

« Je vais dire à mes collègues que je prends ma matinée pour être avec toi et l’on pourra discuter… Mais je veux que tu fasses partie de cette nouvelle vie avec moi à New-York Liz. »

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Les vérités ne sont pas toujours bonnes à entendre.

Jamais tu n’aurais cru tomber sur l’homme que tu aimes, tu ne savais pas du tout qu’il avait lui aussi de la famille ici et qu’il était dans la même ville que toi. Ton coeur se serre dans la poitrine alors que tu es face à lui, mais il te rappelle combien tu l’aimes et que tu as envie d’être avec lui mais tu sais aussi que cela ne sera pas possible, tu es persuadée qu’il a repris le cours de sa vie et qu’il a déjà quelqu’un d’autre. Tu le sais, tu le sens simplement parce qu’il est des plus charmants, qu’il est attirant et que beaucoup de femmes sont à ses genoux. Tu as peur, peur que ton ex revienne, peur qu’il s’en prenne à ceux que tu aimes, peur de voir la vie de ceux que tu aimes prendre un tournant que tu ne veux pas. Tu sais qu’il essaie de te rassurer par le fait que ton ex ne pourra te retrouver mais tu sais qu’il est au courant que ta famille est ici “ Il sait que ma famille est ici….” Finis-tu par dire alors que ton regard se pose sur lui.

Tu sais qu’il essaie de te rassurer mais toi, tu te sens vraiment rassuré que si tu es dans ses bras mais tu ne peux pas, tu n’as pas le droit tout simplement. Ta main glisse sur sa joue, tu restes un petit instant comme ça et tu retires rapidement ta main venant t’excuser. Tu as fait ce geste car tu en avais envie mais tu n’as pas pris en compte qu’il pouvait être avec quelqu’un aujourd’hui. Alors tu t’excuses et tu finis par te lever et les larmes roulent sur tes joues, tu ne peux plus te contenir mais tu finis par lui demander de sortir pour parler d’autre chose, tu te dois de lui dire que tu es enceinte et qu’il est le père de ce bébé que tu attends, tu le sais parfaitement, tu le sais car ton ex ne te touchait pas depuis quelques semaines quand tu es tombée enceinte. Tu laisses les perles rouler sur tes joues, cette fois-ci tu as du mal à t’arrêter, tu as mal au plus profond de toi.

Tu le vois te rejoindre et ses mains autour de ton visage te font un bien fou, tu l’écoutes et tu te demandes si c’est bien vrai. Quand il t’annonce qu’il t’aime, tu entrouvres tes lèvres mais tu n’as pas le temps de répondre que ses lèvres se posent sur les tiennes, tu réponds à son baiser, tu te laisses aller et quand ce baiser prend fin, que ses lèvres se séparent de les tiennes, tu as déjà un manque, tu ressens le manque de ses lèvres. Tu le regardes alors qu’il dit qu’il va prendre sa matinée pour que vous puissiez parler et il rajoute qu’il veut que tu fasses partie de sa vie. “Je veux aussi que tu fasses partie de notre vie…” Tu te rends compte de ce que tu viens de dire et il est vrai que tu parles de toi et l’enfant que tu portes, de son enfant.

“Je t’aime aussi Jack…. Je suis tellement désolée, si tu savais…” Oh oui tu es désolée, désolée de toutes les cachoteries que tu as fait, tu es désolée de ne pas avoir pu faire comprendre que tu s’était bien lui que tu voulais… Tu le laisses aller voir ses collègues tranquillement et toi tu l’attends, tu cherches comment tu vas lui annoncer que tu portes un enfant, un enfant que tu as pris la décision de garder même s’il pourrait ne pas vouloir de cet enfant, jamais tu ne l’obligeras à aimer cet enfant, jamais tu le menaceras à cause de cet enfant. Tu le regardes et tu finis par le suivre, tu te laisses entraîner et une fois que vous êtes tous les deux, loin des gens, tu t’arrêtes pour venir te mettre face à lui, tes iris se plantent dans les siennes.

“Jack…. Je…. je….” Tu as dû mal à lui dire, tu as peur qu’il te rejette “Je suis… enceinte….” les larmes roulent à nouveau sur tes joues, il sait parfaitement que ton ex ne te touchait plus, tu lui avais dit mais est-ce qu’il s’en souvient… Ne va-t-il pas te prendre pour une salope ou femme de ce genre malgré qu’il t’aime…. ton coeur s’accélère, la peur t’envahit, tu sens le sol se dérober sous tes pieds et tu te rattrapes à son bras, essayant de reprendre le dessus… “Par…don”

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Les vérités ne sont pas toujours
bonnes à entendre @Liz Parker & Jake Sheffield Octobre 2022, Poste de police de Manhattan

L’on pouvait dire que c’était des retrouvailles d’un autre genre. Ce n’était pas prévu, ce n’était pas voulu ni de l’un ni de l’autre mais elle comme moi semblions heureux de nous retrouver. Et cela même si les circonstances n’étaient pas des plus adéquates, dans le fond, la seule qui m’importait c’était qu’elle était là et qu’elle n’était plus avec lui. Je lui promettais de la protéger mais aussi et surtout d’être là pour elle. Je ne voulais pas m’imposer à elle jusqu’à ce qu’elle pensa à haute voix que j’avais quelqu’un d’autre dans ma vie. Je ne pouvais pas la laisser penser une telle chose au risque de la perdre alors je lui avouais mes sentiments et dans la foulée, je l’embrassais pour lui prouver mon affection profonde pour elle.

Notre baiser dura quelques longues secondes où je me sentis revivre tout simplement car ses lèvres, sa peau, son corps, tout son être m’avait terriblement manqué. Je voulais la protéger certes mais je voulais aussi l’aimer et sa réponse à mon baiser me laissait penser qu’elle désirait la même chose que moi.

« Je ferais parti de la vie des Parker si tu veux de moi… »

Elle avait dit notre vie, j’avais aussitôt pensé à sa petite sœur Zoé, qu’elle considérait comme un peu comme sa fille tant elles étaient proches toutes les deux mais aussi et surtout je savais sa famille très grande et faire partie de sa vie à elle signifiait faire partie de toute la famille Parker et en réalité c’était mon souhait le plus cher.

Alors qu’elle me demandait s’il nous était possible de discuter tous les deux et de passer un peu de temps ensemble, j’obtempérais en lui disant que j’allais prendre ma matinée pour la passer avec elle. Je la laissais récupérer ses affaires et l’emmenait avec moi dans le reste du commissariat. Je m’éclipsais auprès du bureau de mon capitaine, quelques secondes seulement pour lui demander ma matinée. Je lui expliquais la situation en quelques mots et après un regard sur Liz, il acquiesça et m’accorda ma matinée. Il ne me fallut pas longtemps pour reprendre ma veste en cuir, mon insigne et mon arme avant de rejoindre Liz vers la sortie.

Une fois à l’extérieur, naturellement je lui prends la main et lui propose d’aller au café au coin de la rue. C’est un endroit que je fréquente régulièrement pour la proximité qu’il offre avec le poste de police et je sais qu’elle appréciera l’endroit, le cadre et le calme qu’il offre mais alors que nous avons fait à peine quelques mètres, elle s’arrête.

Je fais un pas de plus qu’elle avant de m’en rendre compte et me retourne soudainement vers elle. Je la regarde d’un coup avec inquiétude tant sa pâleur me fait peur. Qu’est-ce qui se passe. Elle bredouille avant de finalement lancer une bombe. Je garde ma main dans la sienne parce que je suis figé. Enceinte… Genre un bébé… Genre elle va avoir un bébé. Et là mon esprit turbine à vitesse grand V. Est-ce que ça veut dire qu’il est le père cet enfoiré ? Est-ce que c’est moi ? Attends ça fait combien de temps qu’on l’a fait ? La dernière fois c’était quand…. Je réfléchis en restant figé, comme tétanisé par la nouvelle. Mais soudainement je me rappelle d’une phrase qu’elle m’avait dit telle une confidence sur l’oreiller avant une journée de travail. Elle aimait le sexe au petit matin mais lui, son fiancé, ne la touchait plus depuis des mois. Il ne la désirait plus m’avait-elle dit. Ce qui veut dire que cela serait moi le père. Purée mais dit quelque chose…
Elle s’excuse encore et s’agrippe à mon bras. Ce qui me fait aussitôt réagir, enfin !

Je m’approche d’elle et la soutien de mon bras dans l’autre se pose sur ses hanches. Mon front se pose sur le sien dans un mouvement doux et protecteur. Un sourire se forme sur mes lèvres alors que je prononce enfin quelques mots :

« Tu es enceinte… de moi… ? »

Mon sourire s’accentua alors que mon regard qui était dans le sien, se pose un instant sur son ventre encore légèrement plat et remonte aussitôt vers ses iris à elle.

« Je vais être papa ? … On va être parents ? »

Ma main posée sur sa hanche glisse naturellement jusqu’à son ventre alors que l’autre se glisse dans son dos. Je caresse son ventre et mon sourire ne faire que croitre en même temps que mon regard oscille entre le visage de Liz et notre bébé.

« Je t’aime mon cœur. Tous les deux, vous êtes mes trésors, hors de question que je te laisse après ça, tu vas devoir me supporter encore et encore mon amour. »

Et puis je baisse les yeux et j’ajoute en caressant le ventre de Liz :

« Papa est là mon ange et je prendrais soin de toi… de vous deux... »

Je remonte mon regard vers Liz et je ne peux m’empêcher d’exploser de joie :

« On va être parents ! Je vais être Papa !! Mon dieu Je t’aime Liz. »

Comme pour sceller mes gestes et mes paroles, je m’approche à nouveau d’elle et l’embrasse à nouveau mais avec plus d’entrain, d’enthousiasme et de passion. Maintenant qu’elle est là, je ne vais plus la laisser filer. Elle est ma chance d’être heureux et je veux la rendre heureuse. Ensemble, nous pourrons l’être sans retenue, sans contrainte et sans barrières.

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Les vérités ne sont pas toujours bonnes à entendre.

Ta vie est compliqué en ce moment, tu ne sais plus ce qui est bien ou non, tu as peur de mettre en danger ta famille, le peu d’amis que tu as et surtout tu as peur de mettre en danger cet homme face à toi, cet homme que tu aimes plus que tout, cet homme pour qui ton coeur bat, cet homme qui est le père de l’enfant que tu portes. Encore une chose que tu t’apprêtes à lui avouer, une chose qui te tient à coeur, tu ne t’attends pas à ce qu’il saute de joie, tu t’attends à ce qu’il te repousse et refuse de te revoir. Tu sais que cela te brisera mais tu finiras par accepter la chose parce que tu es comme ça, parce que tu respectes bien trop cet homme pour lui imposer quoi que ce soit. Ce baiser qu’il t’offre et le fait qu’il souhaite faire partie de ta vie te comble de bonheur et surtout te fait chaud au coeur. “Je veux de toi, je te veux pour toujours…”

Tu souris mais tu sais aussi que cela peut changer en un instant quand il découvrira tout, quand il comprendra qu’il va être père. Tu ne veux surtout pas qu’il pense que tu ne veux que le mettre dans une situation où il se sentirait piéger. Alors que vous êtes dehors, tu viens à lui avouer l’inavouable, tu viens lui dire que tu portes la vie et qu’il est le père. Tu es sur le point de perdre pied, tu t’aggrippes à lui pour éviter de tomber, tu le laisses parler, tu es perdue, tu ne sais plus quoi penser alors qu’il sourit, tu attends avec impatience qu’il te dise quelque chose qui va te faire comprendre qu’il est là pour toi. Et voilà que ton regard se pose sur sa main qui vient se poser sur ton ventre puis tu lèves tes iris pour le regarder, voilà qu’il vient avouer enfin qu’il désire de cet enfant, qu’il veut être là pour toi, pour ce bébé.

“Je suis prête à te supporter jusqu’à ma mort…” oh oui, tu es prête à tout pour lui, pour eux, tu ne comptes plus partir, tu veux lui prouver que tu ne désires que lui dans ta vie et surtout tu désires construire votre famille et cet enfant en est la preuve. Ton sourire s'élargit sur tes lèvres alors qu’il reprend la parole, tu n’as pas le temps de lui répondre que ce baiser qu’il t’offre et digne d’un baiser de cinéma venant chasser toutes tes peurs et tous tes doutes, tu réponds à son baiser venant passer tes bras autour de son cou, ta main glisse dans ses cheveux que tu caresses doucement, depuis longtemps, tu te sens libre, libre de l’aimer, libre d’être enfin heureuse avec Jack.

Quand le baiser prend fin, tu viens glisser ta main sur sa joue alors que tes iris viennent plonger dans les siennes “Je t’aime tellement Jack… Je te promets d’être la femme parfaite pour toi, plus jamais je ne te cacherai des choses…. mais fais-moi une promesse… Tu feras attention à toi, il peut se montrer dangereux… je ne veux pas te perdre…. j’ai peur de te perdre…. Je ne le supporterai pas…” Tu as peur de le perdre mais tu es tellement heureuse, tu as envie de profiter de ce moment avec lui, tu as tellement envie d’être dans ses bras. “Plus jamais on se quitte….” Oh oui, plus jamais tu ne le lâcherais, tu es prête à le suivre n’importe où.

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Les vérités ne sont pas toujours
bonnes à entendre @Liz Parker & Jake Sheffield Octobre 2022, Poste de police de Manhattan

La vie n’est pas simple, la vie n’est clairement jamais simple, oh que non ! Mais parfois, il y a ces petites lueurs d’espoir qui pointent le bout de leur nez… Et avant que l’on puisse dire quoi que ce soit, le miracle arrive. Ce miracle pour moi c’est Liz. Elle est ma lueur d’espoir dans la vie, mon rayon de soleil. Et même si nos retrouvailles sont délicates et imprévues, je préfère largement la savoir à mes côtés plutôt qu’en les griffes de ce monstre qui lui sert d’ex-petit ami.

Elle me veut moi… Pour toujours… ce sont ses mots et ils résonnent en moi comme un écho autour de mon cœur qui s’emballe alors sans que je m’en rende compte. Je ne peux que lui répondre par un sourire un peu niais mais les mots ne me reviennent pas tout de suite. Là, tout de suite, elle me demande d’être là pour elle et je compte bien lui accorder le temps nécessaire.

Quelques minutes plus tard, nous avions quittés le commissariat et j’avais pris ma matinée. Alors que je marche main dans la main avec Liz, elle s’arrête. Son aveu a l’effet d’n électrochoc mais je bondis alors sur place. Je vais être père et en plus avec la femme que j’aime. Je sautille sur place et je laisse exploser ma joie face à elle, face à ce petit être qui est un petit bout de nous deux.
Je l’embrasse à nouveau, lui promettant d’être là pour elle, d’être là pour cet enfant que j’aime déjà. Mais doigts entrelacent les siens, mon regard plonge dans le sien et je suis en cet instant, le plus heureux des hommes.

« Tu es déjà parfaite Liz. Parfaite pour moi, parfaite pour cet enfant à naître. L’on ne se quittera plus… »

Je l’entends me demander d’être prudent et j’acquiesce d’un signe de tête tout en prenant ses mains pour la rassurer. Ma voix est plus douce, plus confiante. Et je la regarde avec douceur :

« Je suis toujours prudent, avec mon métier, avec les personnes en qui je me méfie. Ne t’en fais pas, je ferais attention, je te le promets. Mais à ton tour, promets-moi d’être prudente également et de ne plus rien me cacher. Je veux être là pour toi mon amour. »

Je la prends doucement dans mes bras et l’enlace avec tendresse :

« On ne se quittera plus, je te le promets et on va fonder une belle famille. »

Je l’embrasse encore avec passion avant de lui reprendre la main. Et de l’entraîner pour marcher à nouveau :

« Viens, l’on a beaucoup à se dire je crois, maintenant que tu es là, je ne te lâche plus. »

La conversation avec Liz est désormais plus facile, plus fluide. Les vérités ont été dites et même si elles ne sont pas toujours bonnes à entendre, je suis content et heureux de la savoir à mes côtés désormais.

HRP:

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Les vérités ne sont pas toujours bonnes à entendre.

Tu as peur, tu as peur de tout, peur que l’homme que tu fuis revienne et s’en prenne à ta famille, à l’homme qui se trouve face à toi. Tu veux le protéger, tu veux protéger l’enfant qui grandit en toi mais c’est assez compliqué dans ta tête, tu sais que tu as confiance en lui mais tu as peur qu’un jour, tu te réveilles et qu’il ne soit plus là. Tu lui souris alors qu’il vient te dire que tu es parfaite, parfaite pour lui, pour votre enfant et que jamais il ne quittera. Ton coeur est soulagé malgré cette peur qui gronde en toi. Tu lui demandes d’être prudent, tu es sûr qu’il comprend tes craintes et tu es persuadée qu’il fera attention pour lui, pour elle, pour cet enfant qui est le votre et qui ne souhaite qu’une chose voir son père et sa mère réuni à jamais.

“Je t’en fais la promesse, je ne te cacherai plus rien, je te dirai tout” Tu viens te blottir dans ses bras, tu poses tes iris dans les siennes “J’aime entendre ses promesses, je te fais la promesse de tout faire pour notre famille” Tu réponds à son baiser avec la même passion qu’il met, tu te sens si bien avec lui, tu te sens tellement soulagée aussi car tu sais que plu rien ne t’arrivera, plus rien et surtout plus personne ne te fera du mal. Ta main dans la sienne, tu le suis, tu pourrais le suivre au bout du monde, aujourd’hui tu le sais et jamais tu ne pourras le lâcher. “Je ne te lâche plus aussi, tu vas devoir me supporter”

Tu lui souris un peu plus, tu te sens tellement soulagé, tellement bien, en venant au poste de police, tu ne t’attendais pas une seconde à cette tournure mais tu en es heureuse, tu es sereine pour une fois, ça faisait tellement longtemps que tu ne l’avais pas été, depuis qu’il t’avait laissé après tu es refusé de le suivre. “Je suis tellement heureuse, j’avais peur en venant tout à l’heure mais rien que ta présence m’a enlevé tout le poid que j’avais sur les épaules. Je t’aime Jack…. si tu savais à quel point…” Tu souris une fois de plus et tu le suis encore et encore jusqu’au bout du monde, tu pourrais le suivre.

hrp:

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