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 I knew you were trouble feat. Lawrence

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MessageSujet: I knew you were trouble feat. Lawrence    I knew you were trouble feat. Lawrence  EmptyMer 14 Déc - 10:54



burn by the fire
feat.   @Lawrence Hellström    



Le Valhalla,
Lundi 12 décembre 2022,
Après le service du soir


Le service touchait à sa fin et, dans le calme et la la fatigue d’un travail bien fait, les cuisines s’assoupissaient paisiblement. Le commis achevait de nettoyer le plan de travail pendant que la jeune cheffe prenait le temps de revoir les chiffres du jour. Les oursins avaient été si prisés qu’ils seraient ajoutés à la carte dès la semaine prochaine. La pavlova aux litchis, malgré qu’elle soit toujours autant demandée, laisserait sa place aux traditionnelles bûches de fin d’année. La vérification des stocks faite, les commandes passées pour le lendemain et un dernier tour pour vérifier que tout allait bien et son doigt, impeccablement manucuré mais tremblant qui éteignait les lumières sur ces cuisines qu’elle aimait tant.

« Ma petite souris a fini son dur labeur ?»

Une voix. Celle qui fit bondir son cœur en sa cage thoracique et naître le plus glacé des frissons à son échine. La peur. Celle qui s’était immiscée en elle jusqu’à imprégner la moindre des fibres de ses chairs bien qu’elle parvint à ne pas le laisser transparaître sur ce visage qu’elle tourna dans la direction de l’homme. Debout dans l’encadrement de la porte, les mains enfoncées dans les poches de son pantalon au tombé si impeccable criait au sur mesure, il ne se privait pas de laisser son regard glisser sur la jeune cheffe.

« Puis-je te soumettre une idée pour t’aider à te détendre après une harassante journée ?»

Des mots. Ceux qui venaient tintinnabuler aux tympans de l’intéressée au point presque de les faire saigner. Parce que Lesly savait pertinemment ce qu’ils sous-entendaient sans même se donner la peine de l’énoncer. Jeu malsain où il était le prédateur et, elle, la proie bien trop consciente de l’être. Il s’était approché, avec ce pas lent qui ne rendait l’attente que plus insupportable encore. Il l’avait observée, avec cette gourmandise dégueulasse qui faisait remonter la plus acide des biles à la gorge de la jeune femme. Quand il avait levé sa main pour mieux l’approcher de sa joue, Lesly avait reculé jusqu’à se retrouver bloquée par le plan de travail derrière elle.

« Allons… Les’… Tu sais très bien que je ne ferais jamais rien sans que tu ne m’aies, au préalable, donné ton accord.»

Il disait vrai. Jamais encore il ne s’était permis plus que quelques caresses pudiques ou quelques baisers chapardés dans son rire à lui et ses frissons à elle. Ce monstre aimait à se jouer d’elle, faisant croître sans cesse la peur de cet instant inévitable où il demanderait plus. Plus que cet argent dont il ne manquait pas mais qu’il lui extorquait quand même. Pour mieux tester, asseoir son emprise sur elle. Lesly, cet argent elle en avait besoin. Pour payer ses factures, aider sa famille. Pour vivre tout simplement. Elle aurait pu refuser de lui donner ces sommes qu’il exigeait d’elle. Elle aurait pu en effet. Mais la cheffe savait ce qu’il ferait alors. Et elle ne pouvait pas le laisser faire. Aussi n’avait elle pas bougé de lors qu’il s’approchait tant d’elle qu’elle put sentir son souffle chaud à son visage et le poids de cette main qu’il posait à sa hanche.

« J’ai très envie de t’embrasser Les’… Tu veux bien ?»

Elle n’avait rien dit mais elle avait hoché de la tête. Lesly n’avait pas le choix.


~***~


Le Valhalla,
Mardi 13 décembre 2022,
Service du déjeuner

C’était le coup de feu. En cuisine comme en salle c’était un ballet incessant où les étoffes noires et blanches des serveurs virevoltaient d’une table à une autre les tablettes pour la prise de commandes bientôt remplacées par ces assiettes dont s’élevaient les plus délicats des fumets. A sa table habituelle le fils du propriétaire semblait s’impatienter. Il avait pris ses plats préférés mais les avait tous faits renvoyer en cuisine. Comme si, sans même que personne ne lui ait dit, il avait su. A moins que ce n’ait été sa manière de faire sortir de ses cuisines celle qui, tout le monde le savait, ne lui était pas indifférente. Mais elle ne venait pas. Elle ne viendrait pas. Et c’était à ce pauvre directeur de restaurant de venir, à pas traînants et avec une houle au ventre, le lui annoncer.

« Miss Parker nous a quitté monsieur.»

Une démission, déposée ce matin aux aurores au bureau des ressources humaines. Un préavis qu’elle refusait d’effectuer tant elle était à priori pressée de partir. Même sa paye de la semaine elle y renonçait. Elle voulait partir. Pour ne plus jamais revenir. Helström qui semblait ne plus même écouter et s’apprêtait déjà à partir quand un serveur, ami proche de la jolie cheffe était venu le retenir. Il avait oublié son smartphone en cuisine la veille et il était revenu le chercher quand il avait surpris… quelque chose… Un homme qu’il avait déjà vu à plus d’une reprise traîner dans le coin, toujours après les services quand personne ne pouvait le voir. Le serveur ne savait pas ce qu’il s’était passé mais quand il avait signalé sa présence  l’homme avait baissé la tête pour visiblement dissimuler les traits de son visage et s’en était allé. Quant à la brunette… Milan n’avait rien dit mais son visage parlait pour lui : elle n’allait pas bien.

~***~


Appartement de Lesly,
Mercredi 14 décembre,
Brooklyn,


Sur la minuscule table du salon son téléphone n’arrêtait pas de vibrer. Au départ, il sonnait mais la jeune femme l’avait finalement passé en silencieux tant cela l’angoissait. Elle savait qu’ils seraient plusieurs à vouloir la joindre. Pour tenter de comprendre. Son départ si précipité alors que l’avenir s’annonçait radieux pour elle au sein du Valhalla. Les clients adoraient sa cuisine et cela n’avait pas manqué de remonter jusqu’aux oreilles de la direction qui entendait lui offrir la chance de faire ses preuves en intégrant le restaurant gastronomique du complexe hôtelier. Mais elle était partie et même les rares personnes à lui être proches en ignoraient la cause.

Des coups frappés à la porte. Lesly s’était recroquevillée sur son canapé, ramenant ses genoux à son menton et se balançant tout doucement sur elle-même. Quelqu’un avait déjà frappé ce matin. C’était un voisin qui s’inquiétait de ne pas la voir partir au boulot et proposait de lui faire quelques courses si jamais elle était souffrante. La jeune femme adorait la vieille McKlusky : toujours à prendre soin des habitants de l’immeuble, à se montrer plus attentionnée qu’une mère pour ceux qui n’en avaient pas ou plus. Mais là Lesly n’avait pas même la force de poser la main sur cette poignet et d’ouvrir pour mieux … Quoi, d’ailleurs ? Feindre de sourire et d’aller bien ? Mensonges. Et l’ancienne cheffe ne savait pas travestir les choses ou ses sentiments. Elle, elle n’était que cette nobody qui sursautait parfois devant son propre reflet. Rien qu’une ombre perdue dans la masse bigarrée des âmes new-yorkaises. Une âme en peine. Une âme perdue aujourd’hui plus que jamais.

Pourtant, quand une voix s’était élevée derrière le panneau de sa porte une fois encore, elle s’était levée. Jusqu’à aller à cette porte derrière laquelle elle se tint, le cœur battant à tout rompre en son sein et ses doigts tremblant sur le bois. Elle allait faire demi tour, après tout Lawrence n’était pas connu ni pour sa patience ni pour apprécier d’être rejeté. Il s’en irait. Il fallait qu’il s’en aille.

« S’il te plaît…
les mots qui s’étranglaient dans sa gorge alors qu’elle posait sa main sur la poignée Ne me complique pas les choses. les sanglots étouffés Je ne peux plus faire ça… Je ne peux plus…»

Pouvoir, pas vouloir. Le bruit d’une clé dans la serrure et Lesly qui se souvenait d’avoir laissé un double de ses clés à son amant. Elle s’était reculée et sans même lui bloquer le passage elle l’avait laissé entrer. Détournant sa silhouette pour qu’il ne veut pas pas les larmes roulant à ses joues ni le bleu sous ses yeux. Puis elle était retournée sur son canapé et s’était enroulée dans sa couverture.

« Je ne reviendrais pas. Fin de l’histoire. Merci d’être venu et bonne continuation.»


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MessageSujet: Re: I knew you were trouble feat. Lawrence    I knew you were trouble feat. Lawrence  EmptyMer 14 Déc - 16:29



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feat.    @Lesly Parker     


Le Valhalla
Mardi 13 décembre 2022
Service du déjeuner

Lawrence s’impatientait. Le bruit ambiant lui faisait l’effet d’une souris qui serait en train de courir sur ses nerfs. Il avait renvoyé chacun de ses plats et il était quasiment certain d’avoir aperçu de la sueur sur le front du serveur lorsqu’il avait renvoyé le dernier plat. Quelque chose clochait. D’ordinaire, Lesly serait déjà sortie de sa cuisine pour lui dire le fond de sa pensée. Voire qui sait, renverser du ketchup sur sa chemise – ou sur sa tête selon son degré de colère. Pourtant, elle n’était apparue ni à l’entrée, ni au plat de résistance ni à aucun autre moment. Pourtant, c’était un jour où elle était sensée travailler. C’était finalement le directeur de restaurant qui était venu, presque la queue entre les jambes, pour venir lui annoncer la nouvelle. Avant même qu’il ne parle pour la première fois, Lawrence lui avait trouvé l’air d’un gamin qui venait apporter un bulletin particulièrement décevant à ses parents.

« Miss Parker nous a quitté monsieur. »

Il avait froncé les sourcils.

« Comment ça, le service bat son plein. »

Elle avait démissionné ? C’était quoi ces conneries ? Il n’avait même pas écouté la suite de ce que l’homme avait à dire, il s’était levé, prêt à partir quand l’un des serveurs l’avait retenu. Il avait à nouveau froncé les sourcils quand Milan lui avait expliqué la situation. Lawrence avait senti son sang bouillir dans ses veines. Il n’aurait pas déjà été debout qu’il aurait plus que probablement bondit sur ses pieds. Il était clairement prêt à en découdre avec le premier venu quel qu’il soit. Il avait quitté le restaurant, décidant d’aller laisser libre cours à sa colère ailleurs. Il avait bel et bien évidemment essayé de l’appeler et de lui envoyer des messages. Sans réponse. Il avait simplement, pour une fois, eu assez de bon sens pour ne pas foncer droit dans le mur, même s’il en avait été très proche. Vraiment très proche. Ce n’était pas vraiment le moment de refaire une énorme connerie.

Si au moins elle avait répondu, pas à un appel, mais au moins à un message. Bordel, de quoi allait-il avoir l’air ? Probablement d’un stalker ou quelque chose d’aussi peu attrayant.


Appartement de Lesly,
Mercredi 14 décembre,
Brooklyn,

Il avait fini par craquer et se faire conduire jusqu’à l’immeuble dans lequel Lesly logeait. Il aurait préféré conduire par lui-même, mais il n’avait pas vraiment eu le choix. Il s’était impatienté tout au long du trajet, trépignant comme un enfant. Il avait toqué à la porte de Lesly, d’abord gentiment, puis avec un peu plus d’insistance.

« Stjärna, c’est moi… »

Putain qu’il était nul pour ça.

« Ouvre-moi, s’il te plait. »

Evidemment, elle n’allait pas lui répondre. C’était prévisible. Il avait entendu sa voix, ténue. Il n’était même pas certain d’avoir compris les mots. Il avait fouillé ses poches à la recherche de la clé qu’elle lui avait donné. Il avait ouvert la porte. Elle s’était détournée de lui. Il ne savait pas s’il avait envie de la serrer contre lui ou de l’engueuler pour sa stupidité. Griller ses chances alors que l’avenir lui souriait ?

« Je vais pas me barrer d’ici avant que tu m’aies dit ce qu’il se passe. »

Il avait envie de la secouer mais finalement, après avoir refermé la porte, il était allé s’asseoir à côté d’elle sur le canapé, même s’il restait tendu comme un arc.

« Explique-moi, Stjärna. »

Il s’était frotté l’oreille machinalement.

« Si c’est ma gueule que tu veux plus voir, très bien. Mais grille pas ta chance. Tu avais décroché une place au gastronomique. Fais au moins l’essai. Si ça ne marche pas, alors démissionne et on te fera une lettre de recommandation qu’aucun établissement digne de ta cuisine ne saura refuser. »

Il avait tendu la main vers elle, pour essayer de la réconforter mais il ne savait pas vraiment comment s’y prendre.

« C’est moi le merdeux qui n’a un avenir que grâce au nom de papa. Toi, tu as beaucoup mieux.  Tu as du talent. »

Il s’était calé dans le canapé.

« Et Milan a dit qu’il s’était passé un truc avant-hier ? Tu veux en parler ? »

De toute manière, il ne comptait pas partir avant d’avoir eu une vraie réponse. Et elle le savait, il pouvait se montrer très très très borné.


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MessageSujet: Re: I knew you were trouble feat. Lawrence    I knew you were trouble feat. Lawrence  EmptyDim 1 Jan - 4:58



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Évidemment il avait fallu qu’il vienne. Et, bien sûr, il avait fallu qu’elle ait la faiblesse de lui ouvrir sa porte. Elle n’avait pas même fini de s’installer sur son canapé qu’il venait l’y rejoindre et se lançait dans l’une de ces grandes tirades qui amusaient d’ordinaire tellement celle qui, ce jour-là, n’en sourit pas même. Lesly ne voulait pas qu’il soit là. Parce qu’il n’y avait, tout simplement, pas sa place. Il ne l’avait jamais eue. Il n’y avait qu’à le regarder pour s’en persuader. Elle avait laissé le bleu de ses yeux glisser sur sa si longiligne silhouette, s’arrêtant sur la coupe impeccable de son pardessus. Du sur mesure, taillé dans le plus beau des draps de laine. Une écharpe en cachemire de chez Burberry’s et des chaussures rutilantes qui fleuraient bon le cuir italien. Un soupir qui lui échappait alors qu’elle ramenait encore un peu plus ses genoux à elle et frappait avec nervosité, et de la pointe de son pied, le tissu du canapé. Il parlait mais c’était à peine si elle l’écoutait, l’entendant tout juste.

Elle, tout ce qu’elle voyait c’était précisément tout ce que lui faisait toujours si bien mine d’ignorer. Ce placard à humains qui devait être plus petit que le placard à balai du condominium de ses parents. Ces étagères branlantes sur lesquelles reposaient ces photos de famille et autres colifichets que les gens de son monde auraient sûrement pointé du doigt en se moquant. Comme de cette garde-robe et qui tenait dans une seule valise, chaussures comprises. De ces éclats de voix qui jaillissaient des appartements adjacents, se faufilant par les conduits d’aération pour mieux venir chuinter dans son appartement à elle. Ou alors peut-être aurait-elle du lui rappeler la vue imprenable de sa chambre sur le panneau publicitaire d’en face ? Lawrence ne voulait pas voir la réalité en face, elle si.  

« Les contes de fée cela n’existe pas.
sa voix qui s’élevaient pour mieux se briser à l’air glacial de la pièce   Et il n’y a guère que les gens comme toi qui peuvent encore se permettre le luxe d’y croire.»

Les mots étaient cinglants, certainement à des années lumières de ce que l’héritier voulait entendre mais ils ne faisaient jamais que refléter une réalité que Lesly, elle, ne pouvait pas se permettre d’oublier une seule seconde.  Parce que c’était son père qui était derrière les barreaux d’une prison. Sa mère qui croupissait sous terre. Et sa fratrie toute entière ou presque qui peinait à seulement garder la tête hors de l’eau ! Chacun avait ses problèmes, tous devaient lutter et ruser pour mieux tenter de boucler les fins de mois et éviter de recevoir ces courriers d’huissier aux dents longues qui rendent les nuits blanches et les lendemains incertains.

« Pourquoi faut-il toujours que tu ramènes encore et toujours tout à ta personne ?»


Si les mots étaient durs le ton, lui, ne l’était absolument pas. Au contraire il était même d’une tendresse coupable. La cheffe sans plus cuisine ni brigade ne lui en voulait pas le moins du monde. Elle voulait juste qu’il réalise à quel point lui et elle avaient vécu dans un rêve. Doux, tendre et qui avait laissé au cœur de la demoiselle des envies d’encore, de tellement plus. De ces jours qui pourraient rimer avec toujours quand elle les débutait entre ses bras. Et puis… Qui aurait refusé la chance que représentait le fait de sortir avec le fils du patron ? Elle.

« Une chance au gastro ? Et à qui la dois-je ? A mon prétendu talent que tu es apparemment le seul à reconnaître ? Ou au fait que tu aies si bien brisé les noisettes de ton père qu’il aura fini par t’accorder cette faveur ?»


Le doute, le plus pernicieux mais tenace des ennemis. Celui qui ne cessait de la tancer depuis que le mal fait homme était entré dans sa vie. Au début elle n’avait pas voulu le prendre au sérieux. Mais le monstre avait su se montrer convaincant et, surtout, il avait des preuves. Lorsqu’il avait avancé sa main en un geste pourtant bienveillant elle avait glapi et s’était relevé en un bond. Tirant sur les manches de son haut, marchant de long en large jusqu’à mettre le plus de distance possible entre eux -ce qui étant donné la taille du jeune homme et celle de l’appartement était fort peu- elle s’était arrêtée et l’avait regardé droit dans les yeux.

« On va mettre deux ou trois petites  choses au clair et ensuite on pourra éventuellement parler toi et moi si tu es toujours d’accord, ça te va ?»


Sans même attendre sa réponse elle avait pris son courage à deux mains… et ouvert une bouteille de whisky dont elle porta le goulot à ses lèvres pour y boire une si longue rasade qu’elle en eut une quinte de toux…  Lesly s’était jetée à l’eau

« Jamais je ne supporterais de devoir mon avancement à tes faveurs donc il va falloir me convaincre que je mérite ce poste.»


Une autre rasade et la voilà qui, n’ayant pas l’habitude de boire, se retrouvait un peu pompette quand elle énonça

« Si cela ne tenait qu’à moi, et parce que je suis idiote au point d’être tombée amoureuse,  je passerai ma vie à regarder ta frimousse de sale petit prince archi pourri gâté !»


Une triple rasade et elle qui tombait au sol dans un grognement et les yeux fixés au plafond concluait

« Mais je ne peux pas faire confiance à un homme qui me ment.
elle était demeurée au sol et avait fermé les paupières tandis qu’elle désignait la porte Il ne s’est rien passé dont j’ai la moindre envie de te parler. un silence et un sanglot étouffé Vas t’en. S’il te plaît.»



Dernière édition par Lesly Parker le Mar 3 Jan - 15:38, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: I knew you were trouble feat. Lawrence    I knew you were trouble feat. Lawrence  EmptyMar 3 Jan - 15:35



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Lawrence était toujours un peu mal à l’aise quand il s’agissait de relations humaines. De vraies relations, s’entendait. Celles qui demandaient plus que des pitreries et de l’arrogance. Celles qui demandaient cette autre facette qu’il ne montrait que rarement. Qu’il lui fallait montrer dans cet appartement étriqué. Lui qui était habitué à se perdre dans les grands espaces vides, à hanter l’un ou l’autre des logements des Hellström, il s’en serait presque senti claustrophobe. Pourtant le petit appartement semblait recueillir bien plus de vie que les propriétés familiales. L’habitante des lieux semblait avoir imprégné chaque recoin de son âme. Pourtant… cela lui paraissait si affreusement petit. Il avait froncé les sourcils. Il ne voyait pas le rapport avec les contes de fée. Il ne comprenait pas où elle voulait en venir, il n’avait pas parlé de trucs féériques.  Un grognement lui avait échappé.

« Parce qu’il semblerait que la source du problème ça soit moi. »

Il avait dû se retenir de lever les yeux au ciel. Et de trop hausser le ton. Si la vie des voisins s’invitait à travers les murs et les aérations dans cet appartement, l’inverse était probablement tout aussi vrai. Et il n’avait pas envie de crier de toute façon. Juste de comprendre. Il avait croisé les bras, un air mi-boudeur, mi-agacé sur le visage.

« Tu me prêtes trop de crédit. »

Il avait secoué la tête.

« Mon père préfèrerait assurément me voir disparaître hors de New York et que je cesse ces… comment il dit déjà ? Frasques idiotes ? »

Ou qu’il aille les faire dans une autre résidence, dans un endroit où il ne risquait pas de jeter l’opprobre sur leur nom.

« Pour lui je suis probablement pas assez intelligent pour participer aux affaires familiales alors prendre des décisions pour son petit bijou de restaurant ? »

Un petit rictus sarcastique avait étiré ses lèvres.

« Tu as conscience que je ne suis pas le seul client du resto – mais probablement le plus casse-pieds, ça c’est clair. Et surtout que tu as eu des clients bien plus exigeants que moi ? Comme par exemple une partie de l’équipe du gastronomique juste comme ça ? »

De manière plus générale, Lawrence n’avait absolument aucune envie de se mêler des affaires familiales et il l’avait toujours bien fait sentir.

« Mais je note l’idée de tactique pour une autre fois. » avait-il ajouté avec un brin de sarcasme dans la voix.

Il avait voulu poser sa main sur son bras en un maladroit geste de réconfort, mais il eut l’impression, à sa réaction presque violente en comparaison, qu’il avait fait un truc de menaçant, comme s’il avait voulu la frapper. Cette fois, c’était la perplexité qui était venue froisser son visage. Il l’avait observée sans avoir la moindre idée de ce qui se cachait derrière cette réaction. Il n’avait rien dit ou fait de menaçant envers elle pourtant ou du moins, il n’en avait pas eu conscience.

« D’accord ? »

Il l’avait regardée avec un peu de confusion. Il l’avait vu ouvrir une bouteille de whisky et en prendre une si longue rasade qu’elle s’était moitié étouffée dessus. Plus cela allait, plus Lawrence était confus par son comportement. Il ne savait absolument pas quoi faire à part rester planté là où il était, les bras ballants.

« Tu peux pas me balancer ce que tu viens de dire et me demander de dégager dans la foulée. »

Il s’était appuyé contre le canapé sans décroiser ses bras. Il avait hésité un instant avant d’aller récupérer la bouteille de whisky puis, il était retourné contre le canapé.

« Primo, je sais très bien à quel point ta cuisine te tient à cœur. Sinon, je ne te laisserais pas tenter de m’apprendre à ne pas cramer un simple toast et à faire autre chose que des pâtes au ketchup. Secundo, si j’avais demandé à mon père de t’offrir ce poste, il s’en serait sans doute servi pour m’arracher la promesse de bien me comporter, sans garanti que ça soit effective. Tertio, il serait sans doute venu te cuisiner pour savoir pourquoi le fils prodigue se soucierait tant de la carrière d’une employée alors qu’il n’a d’ordinaire absolument aucun intérêt pour ce qui touche aux affaires. »

Il avait levé les doigts au fur et à mesure de son décompte.

« Et quatro, parce que l’idée de te pistonner ne m’a jamais effleuré l’esprit. C’est moins facile de requérir du ketchup dans un gastro. » avait-il ajouté avec un sourire en coin.

Il avait à son tour bu au goulot de la bouteille de whisky. Puis il était redevenu sérieux.

« Pourquoi tu dis que je te mens ? »

D’accord, il avait oublié de mentionner certaines choses, mais c’était seulement parce que cela n’apporterait rien de bon. Il s’était assis en face d’elle.

« Si tu le veux réellement alors dis-le. Dis-moi de dégager. »

Si c’était vraiment ce qu’elle souhaitait, il disparaîtrait.

« Mais je vois pas pourquoi j’aurais cherché à te pistonner. Tu ne m’as jamais rien demandé à ce sujet. J’ai beau être un petit prince pourri-gâté je ne vois pas pourquoi je t’aurais poussé vers un poste qui est certes plus prestigieux, mais qui aurait rendu nos horaires encore plus incompatibles. Par contre, tout ce que je sais c’est que si c’est ta voie, je suis là pour te soutenir. Et venir te demander de mettre du ketchup sur les plats les plus prestigieux. »

Cette demande puérile, c’était sa signature.

« Demande-moi ce que tu veux. Je ne te mentirai pas. »

Après tout, c’était la seule personne avec qui il avait envie d’être honnête. Parce qu’elle était une bulle d’oxygène et qu’il avait envie de la protéger du monde de requins dans lequel il évoluait.



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MessageSujet: Re: I knew you were trouble feat. Lawrence    I knew you were trouble feat. Lawrence  EmptyMer 1 Fév - 19:07



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feat.   @Lawrence Hellström    



La situation lui échappait. Lesly savait qu’elle aurait du saisir la balle au bond et le foutre dehors quand il lui en avait offert l’opportunité. Rien que quelques mots, c’était tout ce que cela aurait demandé. Rien que quelques lettres pour enterrer une histoire qui n’avait aucun avenir. Au restaurant Lesly avait toujours été bien vue, appréciée même de ses collègues. Mais les langues s’étaient faites bien plus acérées quand la rumeur d’une liaison entre la cheffe avec le fils du patron avait commencé à courir. Rares étaient ceux à être réellement au courant et ceux-là se gardaient bien de parler. Ces affaires là ne les regardaient en rien d’une part et de l’autre Lawrence Hellström n’était pas réputé pour être le plus facile des hommes non plus. Alors peu à peu le vide et le silence s’étaient faits autour de la jeune femme. Au point que lorsque le Croquemitaine était entré dans sa vie Lesly n’avait pour ainsi dire eu personne à qui parler. Vers qui aurait-elle pu se tourner ? Sa famille se débattit déjà avec ses propres démons. Ses amis… quels amis au juste ? Lesly était seule.  

« Sérieusement Law ?
avait-elle grommelé toujours affalée au sol, pas loin d’être ivre et ses yeux rivés à son apparemment fascinant plafond   Depuis que nous sommes ensemble je te jure que je peux compter sur mes doigts le nombre de mots que tu prononces lors de nos rencards et là… elle avait soulevé sa tête mais celle-ci , trop lourde, était venue taper sur le sol si violemment qu’elle en avait gémi de douleur   Et là tu bavasses pire qu’une pie !»

Des mots. Des torrents de mots qui s’écoulaient des lèvres du jeune homme. Des mots pour expliquer, rétorquer ou se justifier. Des mots… Tellement… Trop. Lesly ne savait plus même si elle préférait en rire ou en pleurer. Tous ces mots dont elle se foutait éperdument. Alors c’était la colère qui était née au sein de celle qui, comme mue par un ressort invisible, se redressait d’un bon et les fesses posées au sol et les bas croisés sur sa poitrine elle écouta l’héritier Helström. Quand il évoqua le restaurant, les relations  avec son père et qu’en bon petit prince ils pensaient terribles, elle avait roulé des yeux et pour une fois n’avait pas même cherché à cacher son exaspération. Non mais il s’entendait ? Rien que des peccadilles ! Rien que des gamineries pour un garçon qui était né avec une cuillère en diamants dans une main et une black card dans l’autre mais qui semblait parfois se complaire dans ses propres mélodrames. Et quand il ne se lamentait pas il versait alors dans un humour et une dérision que, une fois encore, seuls les nantis peuvent se permettre. Et il faisait cela dans ce qui pour lui devait être un placard à balai mais qui pour elle était son univers.  

« Tu as conscience de ce que tu dis ? Est-ce que tu réalises seulement à quel point ton discours est à des années lumière de ma vie, de la réalité de ce commun des mortels que tu écrases de ta suffisance ?!»


Les affaires de son père dont il refusait de s’occuper. Parce que cela ne lui correspondait pas. Encore une fois le jeune homme considérait comme normal ce qui était luxe pour autrui. Lawrence avait toujours eu le choix. Et il venait ici s’insurger d’un choix que, pour une fois dans son existence, Lesly s’était autorisée à prendre ? Non. Ça, elle ne pouvait pas le supporter. Parce que c’était injuste. Parce que c’était … sa faute. Entièrement sa faute. A lui qui ne voyait rien, ne comprenait rien et n’entendait probablement rien si ce n’était le son de sa propre voix. Elle s’était relevée et était retournée en titubant jusqu’à cette porte qu’elle avait ouverte  

« Va-t-en…
puis lâchant la porte elle était venue le pointer de son doigt alors qu’elle sifflait la voix perdue entre douleur et fureur   C’est trop tard ! C’était avant qu’il aurait fallu me la dire cette putain de vérité ! Pas maintenant que tu vois ton jouet sur le point de t’échapper ! elle l’avait tancé de ses foudres et crucifié de ses mots   Je la connais la vérité ! Jackson me l’a dite ! Et crois-moi elle m’a déjà coûté assez cher ta vérité ! elle était en larmes alors qu’elle se reculait et lui désignait de nouveau la porte   Dégages !»

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MessageSujet: Re: I knew you were trouble feat. Lawrence    I knew you were trouble feat. Lawrence  EmptyMer 22 Fév - 16:09



burn by the fire
feat.    @Lesly Parker     

Lawrence ne comprenait pas ce qu’il se passait et pourquoi Lesly se mettait dans cet état. Il y avait au moins un détail – un bus entier de détails peut-être ? – qui lui échappaient. Il avait regardé la jeune femme, sans savoir s’il devait rester là où il était ou s’il devait l’aider. Elle s’était méchamment cogné la tête après tout. Mais vu comme elle le haranguait, il hésitait réellement à faire un pas.

« Mais… »

Il parlait. Il ne jacassait pas comme une pie, mais il parlait quand même. Dans tous les cas, il ne comprenait pas pourquoi elle s’était mise dans cet état. Quelque chose d’autre qui s’était passée pour qu’elle plaque ce travail pour lequel elle s’était tant donnée ? Cela ne faisait aucun sens. Juste à cause de lui ? Il était une plaie pour les équipes du restaurant qui auraient sans doute préféré qu’il n’ait plus de raison d’y venir tant il était insupportable. Et il n’avait vraiment pas dit quoi que ce soit pour qu’elle ait cette place. Et voilà qu’elle se mettait dans un tel état et qu’elle allait gâcher sa chance.

« Je te comprends pas. Tu disais que c’était ton rêve ce poste. Et tu y renonces à cause de moi ? »

Elle s’était levée et avait titubé jusqu’à la porte qu’elle avait ouverte maladroitement.

« Lesly… »

Il avait fixé le doigt rageur qu’elle lui agitait sous le nez. Il en avait presque louché. Le mouvement était comme hypnotisant. Il avait plissé les yeux et froncé les sourcils.

« Je t’ai jamais vu comme un jouet, n’importe quoi. »

Il n’était pas le plus bavard ni le plus expressif mais à aucun moment il n’avait considéré la demoiselle comme un jouet. Certes, au début ses intentions avaient été quelques peu discutables, mais une fois qu’il avait eu appris à la connaître, il s’était surtout fait plus taquin.

« Si tu n’avais été qu’un jouet, jamais je serais venu ici. »

Il s’était figé. Jackson ? Il ne comprenait pas où elle voulait en venir. Puis, lentement, le sens de la vérité lui apparut. Il n’y avait qu’une chose que cela pouvait se rapporter. Il s’était mordu les lèvres un instant.

« Comment ça, ça t’a coûté assez cher ? »

Il avait fixé la porte ouverte, puis la jeune femme et il s’était à nouveau mâchouiller les lèvres.

« Tu sais que si je franchis cette porte, c’est Jackson qui gagne. Il te lâchera pas. »

Jackson. Jackson. Jackson. Il n’avait aucune idée de qui cela pouvait bien être. Est-ce qu’il avait donné son vrai nom à Lesly ? Probablement. Mais il y avait quand même une chance qu’il ait menti…. De toute manière, que ce soit son vrai nom ou pas, cela risquait plus que fortement d’avoir des répercussions.

« Est-ce que tu veux bien m’expliquer ce qu’il s’est passé ? »

Sa voix s’était faite plus douce. Elle s’était même drapée d’inquiétude sincère. Parce qu’il voyait bien que Lesly était chamboulée et peut-être même qu’il éprouvait du remords.

« Si j’étais certains que disparaître de ta vie te permettrait d’avoir la paix alors je le ferais sans hésitation. »

Mais il était certain que ça serait l’effet opposé. Il en aurait mis sa main à couper. Ce Jackson avait dû flairer le bon filon. Il avait fait un pas vers la jeune femme pour la prendre dans ses bras.

« Il a fait quoi au juste ce Jackson ? »

Et peut-être que le bleu du regard de Lawrence, d’ordinaire si effronté et espiègle c’était fait  aussi dur et froid que s’il avait été de glace. Parce que, non, il ne supportait pas l’idée qu’on puisse s’en prendre à la jeune femme. Encore moins pour ce que lui avait fait.

« Je ne suis pas… »

Il s’était interrompu.

« Je te présente mes excuses. »

Même si elle les refuserait probablement, ce qui était son plus grand droit, naturellement, il tenait à s’excuser.



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MessageSujet: Re: I knew you were trouble feat. Lawrence    I knew you were trouble feat. Lawrence  EmptyVen 24 Fév - 19:50



burn by the fire
feat.   @Lawrence Hellström    




« Mon rêve ?»


L’océan de ses prunelles qui débordaient pour mieux venir rouler à ses joues désormais bien pâles et venir, comme en l’un de ces films de série Z qu’elle détestait, périr à la soie tremblante de ses lèvres. Deux mots qu’elle avait répété d’une voix éraillée et épuisée tandis qu’elle le regardait sans plus crier ni même ciller. Oui, rejoindre le gastro était son rêve. D’aussi loin qu’elle se souvienne pouvoir rejoindre une brigade de renom, travailler les plus nobles des produits et les réinventer au gré des fantaisies de ses recettes.     Réchauffer son cœur en réjouissant les papilles de ses clients et ainsi avoir la fierté d’être allée au bout de son plus grand rêve. Se prouver à elle-même qu’elle n’était pas condamnée à finir comme ses parents mais qu’elle avait encore le choix. Et, pourquoi pas, se sentir aussi ou enfin digne  de lui.

« Mon rêve je voulais le partager, le vivre avec toi.»


Un hoquet à ses épaules comme à sa voix et la voilà qui laissait sa tête retomber et ses épaules s’affaisser comme écrasées par le poids de ce secret qui la rongeait depuis trop longtemps maintenant  

« Ton passé a détruit mon avenir et enterré mon rêve.»


Puis elle s’était tue, plus même capable de parler. Ses mains si fines qui tiraient sur les manches de ce vêtement dans lequel elle nageait tant qu’elle donnait l’impression de se noyer. Elle se sentait crever de l’intérieur et ne pas pouvoir mettre des mots sur sa détresse l’achevait. Alors quand elle avait vu l’incompréhension mais plus encore le trouble venir se peindre aux traits du visage de son amant la jeune cheffe avait senti sa colère s’étioler jusqu’à s’en étouffer.

« Si tu pars il gagne. Si tu restes je perds alors elle est où la solution Lawrence ?»


Quand il lui avait demandé, calmé lui aussi, ce que cet homme qu’il semblait sincèrement ne pas connaître lui avait fait Lesly avait secoué la tête si énergiquement qu’on aurait pu dire la tête d’une poupée dont le ressort aurait cassé. Elle avait reculé et tiré plus encore sur ses manches avec une nervosité et une peur qu’elle n’avait plus la force de cacher. Mais quand il était venu jusqu’à elle et l’avait serrée si délicatement dans ses bras elle en avait gémi. De cette manière si reconnaissable qu’ont les animaux blessés d’implorer qu’on les achève. Elle s’était mise à trembler si violemment que ses jambes s’étaient mises à flageoler sous elle et que la toute jeune demoiselle avait dû se retenir à la chemise de l’héritier pour ne pas en tomber.

«  Me demande pas… S’il te plaît… Me demande pas…»


Elle allait le repousser une fois encore quand les excuses étaient tombées faisant se relever son nez comme ses grands yeux noyés de larmes. Il lui présentait ses excuses ? Pour quoi ? Lui avoir dissimulé la vérité ? L’avoir entraînée dans une fuite en avant qui était sur le point de la broyer elle pour mieux l’atteindre lui ? Lesly avait fermé les yeux et soupiré. Quand elle avait rouvert les yeux la colère s’était entièrement évaporée et ne demeuraient que deux choses. La douleur. La terreur.

« Il sait. Ce que tu as fait. Cette chose pour laquelle tu devrais être en prison si ton père n’était pas intervenu pour t’aider à dissimuler ton crime.»


Sa gorge qui se nouait une seconde alors qu’elle libérait son cœur en osant mettre ses peurs en paroles

« Tu lui as tout pris. Il te prendra tout.»



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MessageSujet: Re: I knew you were trouble feat. Lawrence    I knew you were trouble feat. Lawrence  EmptySam 25 Mar - 12:05



burn by the fire
feat.    @Lesly Parker    

Lawrence avait beau être du genre très autocentré et ne pas vraiment comprendre ce qu’il se passait sous ses yeux, il était hors de question qu’il abandonne la jeune femme dans cet état. Il n’avait aucune idée de ce qui causait tant de détresse à Lesly. Il ne comprenait pas pourquoi elle voulait renoncer à son rêve. Parce qu’à chaque fois qu’elle parlait de cuisine, ses yeux s’illuminaient de mille flammes et Lawrence adorait voir ça.

« Mais c’est encore possible.

Avec ou sans son aide, elle pouvait si facilement avoir le monde à ses pieds. Elle avait du talent et si ce n’était pas au gastro du Valhalla, cela pourrait être n’importe quel autre. Elle avait son rêve à portée de main.

« Mon passé ?

Il avait fini par comprendre où elle voulait en venir, en mettant les bribes d’informations qu’elle lui donnait bout à bout. Ou presque. Il se doutait de quelle partie de son passé il s’agissait. Mais qui ? Et pourquoi ?

« Je ne sais pas… Mais on va en trouver une. Il doit forcément y en avoir une.

Il ne pouvait pas laisser la jeune femme payer de ses rêves le prix de ce qu’il avait fait. Il était venu la serrer contre lui, essayer de lui donner le sentiment d’être en sécurité, ou du moins, montrer qu’il était là pour elle, qu’il n’allait pas la laisser tomber.

« D’accord… Mais dis-moi ce que je peux faire pour toi...

Il l’avait serrée contre lui et passé sa main dans son dos avec une douceur qu’il ne devait jamais avoir eu avec qui que ce soit. C’était peut-être bien la première fois qu’il se retrouvait à essayer de réconforter quelqu’un. Lesly souffrait et avait peur à cause de lui.

« Je...

Il avait envie de jurer mais il se retint. Cela ne servirait à rien pour le moment. Il ne pouvait pas craquer.

« Je me fous de ce qu’il pourrait me prendre. Mais qu’il ne s’attaque pas à toi.

Il ne pouvait pas le tolérer.

« Je vais tout faire pour qu’il ne t’approche plus.

Il avait froncé les sourcils.

« Prends quelques jours de congés du resto, mais ne démissionne pas. Et… On cherchera une solution. Non. On va trouver une solution.

Lawrence essayait de figurer une solution. Pour l’instant il n’en voyait aucune, même pas l’ombre d’une pour être parfaitement sincère. Peut-être qu’il lui faudrait voir avec son père. Ou avec ses avocats. Il devait bien y avoir quelque chose à faire pour protéger Lesly.

« Il est de sa famille ? A … A la victime ?

Il aurait sans doute du dire de la famille de sa victime. Mais c’était si étrange de le dire ainsi, à voix haute. Trop réel, sans doute.

« Tu n’as pas à être une victime collatérale de ce que j’ai pu faire. Je vais trouver le moyen de régler cette histoire. Sans que tu en pâtisses plus. Je ferais ce qu’il faut. Je te le promets.

Il avait déposé un baiser sur son front.

« Il ne te fera plus rien. Et je suis vraiment désolé que tu aies du pâtir de ce que j’ai fait.

Il se rachèterait, si c’était possible.

« Tu as besoin de quoi que ce soit ?




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I knew you were trouble feat. Lawrence
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