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 Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O.

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MessageSujet: Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O.   Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O. EmptyMer 28 Déc - 11:56



Feliz Año. Feliz revancha.

La vengeance est un plat qui se mange froid...
@Rafael Ortega   &  @Santiago Madrigal

◊ ◊ ◊

L’heure de la vengeance venait de sonner. Ou tout du moins, Santiago l’espérait, car à tout moment, ça pouvait se retourner contre eux. Et avoir choisi le nouvel an comme coup d’éclat supplémentaire, c’était un risque en plus. Si ça foire, ils sont littéralement dans de beaux draps. Vous me direz, ça aurait pu être pire, ça aurait pu être Noël… Heureusement pour le Chilien, comme pour le Guatémaltèque, les deux familles étaient restées chacune de leurs côtés respectifs cette année. Cela étant, ça n’avait sans doute pas été plus amusant pour l’un, que pour l’autre. Déjà parce qu’évidemment que ce genre de fête, Tiago aurait apprécié de la passer avec son homme. Et en plus, comme il fallait continuer de se taire, il avait subi le premier assaut de sa douce maman quant au fait qu’à quarante-trois ans, il allait lui faire le plaisir de se recaser dès le divorce prononcé, acté et gravé dans le marbre. Si vous saviez, Carmen… Certainement qu’il le sera, vu qu’il l’est déjà. Mais soit…

Les deux familles n’allaient assurément pas rester sans se regrouper au moins une fois pour les fêtes de fins d’années et c’était donc l’occasion parfaite pour prendre Angelica au mot. Pour des raisons pratiques, tout ça aurait lieu chez l’égyptologue, et le moins qu’on puisse dire, c’est que depuis les aurores, il y en avait du monde dans cette maison… Entre les deux enfants, le maître des lieux, les animaux, Rafaël et son fils à quatre pattes – on ne laisse pas Grogu seul pour nouvel an, non ! -. Le plan de bataille était simple… Réussir le repas de nouvel an ensemble, sans que ça foire. Et laissez-moi vous dire, que c’était loin d’être gagné d’avance. « Diego, tu laisses Pikachu et Pichu dans leur cage ! » Le père de famille rattrape sa progéniture qui s’apprête à ouvrir ladite cage et le prend à bras. La meilleure prison anti-conneries du monde. Si le Guatémaltèque ne finit pas avec une crise de panique avant l’arrivée des invités, tout le monde sera satisfait, lui le premier.

C’est qu’il y en a des choses à faire. Dressons une liste que nous espérons succincte. S’occuper de la table et de la décoration. Faire le repas cinq services. Donner le bain aux enfants et les apprêter. Sortir les chiens. Prendre sa propre douche et s’habiller. Prier tous les Saints du monde que ça ne foire pas une fois de plus. Ah et espérer que Bastet ne s’attaque pas à la déco quand ils auront le dos tourné. A-t-il oublié quelque chose. Parce que si c’est le cas, Dolores ou Carme leur feront remarquer de toute façon, non ? « Est-ce que c’était une si bonne idée que ça, tu crois ? » Qu’il finit par demander au Chilien, alors qu’il pose son fils sur un coin de la table de la salle à manger, et qui s’accroche une fois de plus à son t-shirt. Non parce qu’il ne va pas s’habiller cinq étoiles pour cuisiner. Les survêts c’est très bien. Les deux ‘célibataires’ aux commandes du repas de famille, avec deux enfants dans les pattes, dont un en crise existentielle. Au point que le père va devoir faire avec en cuisine. Au moins, une chose est sûre, ils ne risquent pas de déraper vu la compagnie qu’ils ont. « Sagira voulait écrire sur les cartons pour les places, je lui ai pris des feutres argentés, doré, enfin tu fouilles dans la caisse y’a plein de truc. Et puis t’ouvre les armoires et tu prends ce que tu veux comme vaisselles. Je te laisse gérer ça, j’ai une dinde à préparer avec la sangsue. »


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MessageSujet: Re: Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O.   Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O. EmptyMer 28 Déc - 13:14


Feliz Año. Feliz revancha.
ouais, la vengeance est un plat qui se mange très très froid même...

Les idées à la con, à ce stade, on pouvait presque dire que c'était inscrit dans le patrimoine génétique d'Angelica et son frangin et que par extension, à force de ne traîner qu'avec les deux enfants Ortega, la mutation s'était aussi appliquée à l'aîné des Madrigal. Parce que là clairement oui, ils ont soit eu un éclair de génie soit ils sont à deux tout petits doigts de la catastrophe nucléaire. Préparer le repas de famille pour le nouvel an à eux deux. Oui deux et pas plus parce que clairement, les gamins allaient être un obstacle plus qu'une réelle aide pour quoi que ce soit et le petit le prouve déjà en voulant laisser les deux chinchillas se promener dans la maison alors que tout ou presque restait encore à faire. Heureusement pour eux, son fils à fourrure lui se tenait bien sagement dans son panier, plus préoccupé à faire sa sieste pour le moment que de s'intéresser à toute cette agitation qui est pourtant palpable pour tous, humains comme animaux. Mais pourquoi s'infligeaient-ils tout ça sérieux ? Ah oui, parce qu'ils ont la 'chance' d'avoir deux mères qui sont amies et toutes les deux latines, et donc aucune chance d'échapper à au moins un repas commun pendant les fêtes de fin d'année.

Bonne chose que le sociologue n'ai pas été présent quand Carmen était passée à l'attaque, parce qu'il aurait sans doute eu le plus grand mal au monde à ne pas vriller sec. Bon vous me direz, il s'en été pris plein la tête de son propre côté pendant le repas chez Dolores, qui avait même préparer une petite liste avec des potentielles futures belles-filles à son goût et avec en prime leurs numéros. Il lui avait fallu toute sa force intérieure pour se contenter de lui répondre qu'il y penserait, s'empressant de ranger le bout de papier dans le fond sa poche pour aller le jeter aux toilettes dès qu'il fit un passage par la salle de bains plus tard au cours de la soirée. Sans oublier qu'entre lui et la frangine, les choses n'étaient toujours pas véritablement revenues à la normale, alors oui, cette journée là avait été particulièrement longue pour Rafael. Et celle-ci promettait de l'être tout autant si ce n'est même pire.

Tentant d'aider de son mieux puisque pour rappel, la cuisine c'est pas forcément son truc et la gestion de gamins encore moins, il hausse un sourcil circonspect à la question de lui balance son homme alors qu'il est en train de s'essuyer les mains sur un torchon après avoir ajouter l'assaisonnement à la sauce qu'il préparait. « Je te dirais ça quand on aura réussi à dépasser les doux coups, si on arrive jusque là... » L'optimisme du Chilien est contagieux, n'est-ce pas ? Mais peut-on lui reprocher d'être ainsi sur la réserve quand on sait comment ont fini la quasi totalité des derniers repas de famille commun ? Non, bien sûr que non. Il hoche donc simplement le menton pour assentiment à ce que vient de lui demander Santiago et il se met donc en mouvement, cherchant la vaisselle dans les placards avant de demander l'aide à la petite qui elle est bien plus coopérative que son frère pour le moment.

Il commence à installer le tout sur la table du salon tandis qu'il garde un œil sur Sagira qui s'applique avec toute sa concentration à l'écriture des petits cartons qu'ils poseront ensuite sur cette dernière pour désigner la place de chacun. Il doit bien admettre que ça lui décoche un sourire de la voir comme ça, parce que ça lui rappelle son père d'une certaine façon. Il secoue la tête brièvement pour chasser cette pensée de son esprit et il revient à la cuisine pour prendre les couverts. « A quelle heure ils sont censés arriver déjà ? » demande-t-il au Guatémaltèque tout en trempant son index avant de le porter à sa bouche dans la petite casserole qu'il a mis sur le feu juste avant de passer au salon pour s'occuper du dressage de la table, histoire de goûter sa sauce pour savoir s'il devait ajuster l'assaisonnement ou laisser en l'état.
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MessageSujet: Re: Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O.   Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O. EmptyJeu 29 Déc - 15:27



Feliz Año. Feliz revancha.

La vengeance est un plat qui se mange froid...
@Rafael Ortega   &  @Santiago Madrigal

◊ ◊ ◊

Pour le coup, il y avait au moins les chiens qui se tenaient correctement, couché dans le panier, quasiment l’un dans l’autres. Yoda ouvrant vaguement un œil de temps en temps, afin de dire qu’il surveillait les opérations. Une chance d’ailleurs que ces deux-là s’entendent aussi bien que leurs maîtres respectifs.  Et clairement, Santiago n’était pas prêt à se lancer dans la chasse aux Pokémon aujourd’hui. Pourquoi il ne leur a pas acheté des poissons rouges sincèrement ? C’est vrai qu’un chinchilla c’est mignon. Et alors qu’il charge à nouveau son bébé koala contre lui, Tiago regarde sa fille avec un sourire attendrit. Que soit loué qui vous voulez qu’elle au moins soit sage. Ce qui ne l’étonnait pas à vrai dire, vu qu’elle était son reflet dans le miroir. Les douze coups… Qu’est-ce qu’ils sont loin ceux-là… Est-ce qu’ils y arriveront sans dégâts ? Franchement oui, lui aussi se demande pourquoi ils s’infligent ça consciemment en plus. « L’espoir fait vivre. » Ah ça, il était bien placé pour le savoir !

De retour en cuisine après avoir sauvé la maison de l’invasion des Pokéchillas, et surtout les dit rongeur de finir dans le ventre d’un canin ou d’un félin – au choix -, il pose son fils sur le plan de travail, en lui donnant une tâche simple à réaliser : laver les carottes. Et comme toujours quand on s’occupe de lui, qu’on lui attache de l’importance, Diego s’applique. Besoin de reconnaissance ? Ça vous étonne venant d’un gamin qui n’en a pas eu de sa mère ? Sans parler du fait qu’il n’est probablement pas dupe quant à la place grandissante que prend Rafael dans la vie de son père. Alors oui, il fait l’intéressant, il coule des regards noirs au Chilien, mais dès que papa se fâche et lui donne des missions, il fait tout très bien. Pour être sûr que papa continue de l’aimer, plus qu’il n’aime les autres. Du moins, c’est ce que la pédopsy lui avait dit, sans savoir évidemment, que le père de famille est justement en couple avec la némésis de son fils. Clairement, dans l’esprit de Diego, Rafael est un rival. Donc le Guatémaltèque évite de les laisser tous les deux dans la même pièce, surtout le jour du jugement dernier ; c’est-à-dire aujourd’hui.

Pendant ce temps-là, et tout en gardant son gamin à l’œil, l’égyptologie repart à l’assaut des préparations diverses et variée, en terminant de préparer la dinde, qui doit faire un plongeon dans le four de façon imminente, si on veut qu’elle soit cuite à temps ! « Dix-neuf heure. Angie a dit qu’elle devait récupérer Inès à son cours de danse, du coup, plutôt ce n’était pas possible. » Et tant mieux ! Moins il y aurait d’heure entre l’arrivée des gens et le douzième coup de minuit, mieux ce serait et plus les chances d’y arriver augmentait. « Si tu continue de la gouter, il en restera plus. » Dit-il avec taquinerie, alors qu’il sort le matériel suivant pour l’entrée froide. « Tout ça est bien trop militaire pour moi, mais va falloir tenir le planning. Faut qu’on soit tous laver, habillé, coiffer pour dix-huit heure trente. Qu’est-ce qu’il m’a pris de faire un repas de cuisine française ? Ah oui, c’étaient les bases de la cuisine… Merci, Diego. » Il reprend les carottes et lui donne alors les œufs durs à nettoyer. Et le petit fait ça avec minutie.

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MessageSujet: Re: Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O.   Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O. EmptyVen 30 Déc - 4:12


Feliz Año. Feliz revancha.
ouais, la vengeance est un plat qui se mange très très froid même...

La seule réponse du Chilien à celle de son homme est un sourcil qui se hausse et un léger penchement de tête sur le côté. Y a rien à contredire là-dessus, l'espoir faisait vivre et ils étaient très bien placés pour le savoir même. Alors plutôt que de débattre sur le sujet, il s'active et commence à mettre la table pendant que la petite s'occupe des cartons. C'est vrai qu'il est plus sage d'éviter qu'il reste trop longtemps dans la même pièce que Diego. Autant éviter, si c'était possible, de créer une énième source de potentielle catastrophe avec ça, y en avait déjà assez qui menaçaient de leur exploser à la figure pendant toute la soirée. Puis il peut pas lui en vouloir au petit, c'est vrai qu'en un sens, il lui pique son père, y avait de quoi l'avoir mauvaise. Seulement Rafa ne sait pas vraiment quoi faire ou dire pour qu'il comprenne qu'il n'a aucune intention de le lui piquer. Qu'il aimerait bien être même plus présent pour lui aussi, parce qu'il l'adore ce gamin, malgré les regards noirs qu'il lui envoie pour le moment. Mais bon, pour l'instant, il se contente d'être le moins possible source de tension pour le petit, puis de toute façon clairement aujourd'hui non, pas de fenêtre pour les deux professeurs de faire comme à l'accoutumé, sous-entendus et autres petites piques de flirt entre eux. Parce qu'ils ne sont pas seuls déjà, mais surtout parce qu'il n'y a vraiment pas le temps.

Enfin, ils y arrivent quand même un peu malgré tout, comme le prouve la pique que le Guatémaltèque envoie à son homme à propos de la sauce. « Pardon de vouloir faire en sorte que celle-ci ne vienne pas gâcher ta dinde si je venais à la rater. » balance-t-il en réponse, se hissant un peu sur la pointe des pieds pour attraper les derniers verres du fond dans le placard. « Ça peut le faire, ça va être serré mais c'est faisable. » Il tente bien évidemment de se convaincre lui-même de la chose en premier lieu mais il dit ça aussi pour Santiago, car il le sait, là il a l'air serein et calme, mais il se met la pression pour que tout soit parfait. Il le connaît son homme. Il jette un rapide coup d’œil à Diego qui s'applique à décortiquer les œufs et il regarde ensuite vers l’égyptologue avant de regagner le salon, verres coincés contre lui dans un équilibre précoce. Il préfère ça à devoir faire un second trajet, encore et toujours pour limiter les points de friction avec le petit. Il inspecte par-dessus son épaule le travail de Sagira et sourit. « Es muy bonito, sigue así que lo estás haciendo muy bien cariño. » qu'il l'encourage alors qu'il met les verres en place. Et chacun s'affaire donc de son côté, remplissant les tâches assignées, autant que faire se pouvait en temps et en heure. Et il se dit que ça va sûrement être ainsi qu'à l'avenir, s'organisera le quotidien, quand enfin ils n'auront plus à se cacher, histoire de parvenir à tout gérer de front sans non plus faire une croix sur des moments à deux.

Il est presque dix-heures à présent, quand il annonce à l'autre professeur qu'il monte pour aller coiffer la petite qui a fini sa douche et qu'il va enchainé la sienne derrière. A sa propre surprise, il s'avère être plutôt doué pour la tâche, Sagira approuve le résultat avec un grand sourire et ça lui réchauffe son petit cœur de père d'adoption qui s'ignore encore. Mais pas le temps de niaiser trop longtemps, il doit aussi prendre la sienne et se changer alors il enquille, et passe dans la chambre pour s'habiller ensuite. On voit que c'est les fêtes parce que ce soir, Rafael fait un effort côté vestimentaire, troquant sa sempiternelle paire de jeans pour un pantalon de costume noir, par contre la chemise reste elle, anthracite pour cette fois pour aller avec le reste, le tout rehaussé avec un gilet de serveur avec des motif d'inspiration Incas, brodés en fil d'argent. Monsieur est sur son 31 pour le 31, logique non ? Abandonnant l'idée de réussir à faire tenir sa tignasse en place en y collant trop de gel, il décide de les laisser sécher tous seuls et il redescend à la cuisine pour aller libérer sa moitié qui réglait les derniers menus détails. « La salle de bains est toute à vous. » annonce-t-il alors qu'il regarde sa montre. « On va ptet vraiment arrivé à respecter le timing pour une fois. » ironise-t-il en relevant son regard ambré vers son homme.
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MessageSujet: Re: Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O.   Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O. EmptySam 31 Déc - 13:13



Feliz Año. Feliz revancha.

La vengeance est un plat qui se mange froid...
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◊ ◊ ◊

En même temps, difficile de ne pas adorer Diego, qui est le portrait de son père physiquement parlant, au même âge. Qu’est-ce qu’il a pu l’entendre d’ailleurs de la bouche de sa chère mamà. Pourvu cependant, qu’il arrête de donner des cheveux gris à son père, parce qu’il va finir complètement argenter avant d’avoir quarante-cinq ans. Il est déjà très bien parti.  Et non pour le reste, aucune permission de flirter, de s’embrasser, de se toucher et même c’est limite si c’est risquer de se frôler, sans que bébé koala ne gratifie Rafael de son plus beau regard meurtrier. Qui vaut bien son père quand il est vraiment de mauvais poil. Mais on l’aime comme ça le petit, puis où serait le plaisir si les deux enfants étaient aussi résilients et sages que ne l’est l’aînée ? Puis ce serait bien trop facile. Mais bon, ils arrivent quand même à avoir une certaine proximité en jouant de finesse et surtout, en évitant de provoquer le petit. Pour la paix des ménages et de leurs cerveaux.

« Elle est très bien cette sauce. Et puis, faudrait déjà que la dinde soit bonne de base. Qui sait, ce sera peut-être l’inverse. » Pas sûr de son coup, le Guatémaltèque ? Ce n’est pas la première fois qu’il fait de la dinde, entendons-nous bien, mais ils sont sensés ‘épaté’ la galerie pour clouer le bec à Angelica et à leurs madre. Alors, oui, il est sous pression, même s’il n’en a pas l’air. Parce qu’il cuisine alors le stress est mieux gérer. Et il faut dire que le calme de Sagira, la présence de Rafael et l’aide de Diego – aussi minime soit-elle- aide grandement le latin à rester dans un calme relatif. À voir si ça perdure dans le temps. Depuis la cuisine et entre deux cuissons, Tiago observe les deux décorateurs d’intérieur avec un léger sourire, puis il fait un clin d’œil à son fils qui s’applique avec les œufs, comme si c’étaient des trésors. Peut-être bien oui, qu’ils tiendront le timing et franchement, ça ne ferait pas de mal que ça au moins ça ne foire pas.

La mise en place finie et la dinde au four, l’égyptologue peut enfin souffler en buvant un verre de soda en tête à tête avec le petit. Petit toast entre le chef de cuisine et son commis miniature, au moment où Sagira réapparait toute apprêtée, avec une palette de maquillage dans les mains. « Pero qué hermosa eres, princesa. » Du coup, papa s’applique pour lui mettre un peu de couleur sous le regard critique du petit frère. Oui, on l’a déjà dit que Santiago est une femme au foyer ! Alors oui, il gère aussi le maquillage de princesse, grâce aux tutos youtube… Puis c’est le nouvel an, alors la petite y à droit. Ne croyez pas qu’il fasse ça tous les jours. Bref, si fait, le Chilien réapparait sur son trente et un aussi. « Eh ben… On a fort à faire pour vous égaler Diego et moi. » Une façon déguiser de dire qu’il trouve son homme canon. En même temps, vous en doutiez ? Sur ce, il récupère le petit à bras et s’en va à son tour dans la salle de bain.

Une fois la douche réglée pour les hommes restant, le père de famille s’applique à discipliner les boucles noires de Diego, qui veut absolument du gel. Il ne peut pas lui dire non, il a maquillé Sagira donc on ne fait pas pour un et pas pour l’autre. L’enfant coiffé et habillé, il le pose sur le lit pendant qu’il s’habille de même. On va éviter de le laisser descendre sous la seule garde de Rafael pour toutes les raisons qu’on connait. Pantalon classique noir, chemise de la même couleur, avec un pull lie de vin par-dessus. C’est que la veste ne serait pas pratique pour cuisiner. Alors fissa, il prend son fils et retour en cuisine. Un œil sur l’horloge et il soupire. Au moins, ils sont dans les temps et ils ont encore cinq minutes avant le débarquement de Normandie. « Etape 1 réussie. » Maintenant survivre au reste… Il dépose Diego au salon avec sa sœur. « Tu reste sage et tu joues avec ta sœur le temps que les cousins arrivent. D’accord ? Check. » Et il fait un check avec les gamins, puis il tend son poing à son homme. Autant se donner du courage comme on peut.

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MessageSujet: Re: Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O.   Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O. EmptySam 31 Déc - 18:55


Feliz Año. Feliz revancha.
ouais, la vengeance est un plat qui se mange très très froid même...

Il avait promis qu'il se tiendrait au besoin, si ça pouvait leur assurer de relever le pari et de fermer le clapet aux trois latines -enfin lui c'était surtout Angie qu'il voulait moucher-. Puis il sait se tenir quand même. C'est vrai qu'il est un grand gamin la plupart du temps mais il n'en reste pas un adulte, qui mine de prend de plus en plus ce rôle de seconde figure paternelle au sérieux même s'il n'a pas la prétention de dire qu'il s'en sort bien parce qu'il est clairement pas objectif sur la question. Parce que tant que leur situation sera ce qu'elle est pour le moment, il ne pourra jamais faire ça comme il le voudrait et en toute assurance. Mais en attendant oui, il fait de son mieux et heureusement pour lui, au moins avec la petite, ça se passe plutôt bien. Il serait encore plus soulagé si ça pouvait s'arranger avec Diego mais on peut pas toujours tout avoir, puis c'est pas comme si tout avait été une promenade de santé pour eux jusqu'ici, pas vrai ?

Il envoie un regard entendu à sa moitié quand il lui dit que si ça se trouve c'est lui qui va foirer la dinde. Comme si ça allait arrivé vu que c'était lui aux commandes. Si ça avait été Rafa je dis pas mais là quand même. « Parfois tu dis vraiment n'importe quoi. » commente-t-il pour toute réponse, se retenant de faire précéder ça par un petit 'je t'aime tu sais mais', histoire de pas bêtement faire de gaffe devant les enfants. Enfin, ils auraient peut-être pu aussi baisser un peu la barre niveau objectif à atteindre pour en boucher un coin à tout le monde pour le coup mais la mécanique semble être bien huilée malgré tout, puisque chacun rempli sa mission en temps et en heure. Et il se retrouve même à aimer ce petit moment échangé avec la petite, jouant les coiffeurs improvisés. Enfin, pas tant que ça puisqu'il a déjà un peu de pratique avec Inès. Il termine de se préparer une fois la princesse en route pour aller demander à son père de passer au maquillage et redescend ensuite, appréciant le petit compliment qui lui est adressé à demi-mot quand il fait son apparition dans la cuisine. « J'ai pas trop de doute là-dessus bizarrement. » Ouais, lui aussi glisse subtilement une réponse du même acabit à sa moitié sur le fait qu'il ne doute pas une seconde que lui aussi sera tout à son avantage une fois qu'il se sera changé.

Et le premier miracle du soir s’opère. En effet, ils sont parfaitement dans les temps, même avec un peu d'avance. Comme quoi, le travail d'équipe ça paie toujours. Il s'autorise deux petites secondes de rincage d’œil pour le coup avant de réenclencher le mode adulte responsable et fort heureusement pour lui, ça se passe juste au moment où la sœur débarque avec sa joyeuse bande. Suivie quelques minutes plus tard par les deux madre et les époux respectifs. Comme toujours, ça se salue pendant une dizaine de minutes pour faire le tour et on passe à l'apéritif au salon, les gamins jouant ensemble pendant que les adultes prennent un verre et discutent un peu pour se mettre à jour sur les dernières nouvelles. Ce qu'il trouve un peu ridicule parce que des deux côtés, les matriarches parlent régulièrement à leurs enfants, que forcément Angie et Tiago parlaient aussi et eux deux derrière mais bon, on va pas changer les habitudes. Même si pour le coup, il reste au jus d'orange pour le moment, parce qu'il veut montrer son soutien à son homme déjà, mais aussi parce que ça peut être une bonne chose pour lui de lever le pied aussi de ce côté là. Mettons ça sous le couvert d'une des résolutions qu'il tenterait de tenir cette année.

Il est en train d'apporter le reste des plats de la seconde entrée à la cuisine quand il entend des pas derrière lui. Des talons. Angie. Pourquoi il sent que ça sonne le début de la fin pour lui, vu que miraculeusement, jusqu'ici tout s'est passé sans le moindre accroc. Pas même une seule réflexion de sa mère sur son célibat, mais bon, la soirée n'était pas encore terminée, qui sait, ça pouvait encore venir. Il lui jette un regard de côté alors qu'il rassemble les restes dans un plat pour les mettre au frais et voit qu'elle a les bras croisés et qu'elle le fixe avec insistance. Il le connaît ce regard là, c'est celui qui dit 'bon, tu vas cracher le morceau ou je dois te tirer les vers du nez moi-même'. « Tu pourrais aider plutôt que de me regarder comme ça, tu sais. » qu'il lui lâche alors, ce qu'il lui aurait dit en temps normal mais il est clair qu'il essaye aussi d'esquiver et Angie le sent. Elle connaît son frangin. Tout comme elle connaît son meilleur ami, qui justement arrive dans la cuisine à son tour, les mains chargés des dernières assiettes qui restaient encore à table. Rapide échange de regarde avec Santiago et il se retourne pour attraper le film alimentaire dans le placard quand elle décide de prendre la parole après les avoir observer quelques secondes en silence. « Depuis quand ça dure vous deux au juste ? » Il se stoppe aussitôt dans son mouvement. Il aurait du s'en douter avec leur chance habituelle. Tout allait trop bien jusqu'à présent pour que ça puisse durer encore longtemps...
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Dernière édition par Rafael Ortega le Dim 8 Jan - 4:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O.   Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O. EmptyJeu 5 Jan - 7:17



Feliz Año. Feliz revancha.

La vengeance est un plat qui se mange froid...
@Rafael Ortega   &  @Santiago Madrigal

◊ ◊ ◊

Oh ça, pour raconter n’importe quoi, quand il est stressé, il n’a pas son pareil Santiago. Mais personne n’est à l’abris de foiré une partie du repas, même les plus grands chefs de cuisine le peuvent. Fort heureusement pour notre professeur d’Histoire Antique, ce ne serait pas ça qui allait foirer ce soir. Ni même la partie concernant le maquillage de sa fille ou l’habillage du gamin. Franchement, jusque-là, c’était un sans-faute. Tout le monde prêt à l’heure, toute la mise en place prête, la déco en place… Même que ça semblait être trop beau pour être vrai tout ça. Pessimiste ? Pas du tout. En générale, il est plutôt optimiste de nature Tiago, mais il est surtout réaliste et il sait que ça ne peut pas durer. Ou alors c’est que le karma aura tourné dans leur sens ce soir. Mais mieux vaut toujours s’attendre à ce que ça parte en cacahuète à un moment.

L’arrivée de tout le monde est l’autre moment critique. Après tout, il suffirait qu’une seule des trois latines lancent le sujet qui fâche et ça partirait en live, ils le savent tous les deux. Surtout avec un Guatémaltèque qui cache très mal son stress entre deux aller-retours en cuisine. Son anneau anti-stress passe son temps à tourner sous son pouce et il se fait violence pour ne pas se ronger les ongles. Sinon, clairement, il se prend une mandale de sa mère, qui a toujours détester qu’il fasse ça. Et comme décemment, il n’est pas question qu’il aille s’en griller une non plus, pour la même pieuse raison, il gère ça comme il peut. Et plutôt bien, il faut l’admettre. Bon un rubik’s cube ne serait pas de trop, mais ça ne fait pas très sociable, alors du coup, ça aussi faut s’abstenir. Et comme tout le monde à l’air d’y mettre du sien, ça passe. Bon le fait que son frère ait amené sa petite-amie doit pas mal aider aussi, ça fait un sujet de conversation plus intéressant que le sempiternel ‘célibat’ de Rafael ou le divorce de Santiago ; elle fait office de nouveauté la petite et elle est sympathique.

Mais comme je le disais, l’égyptologue se doutait que ça ne pouvait pas durer. Et Angelica choisi pile son moment, comme d’habitude, entre les entrées et le plat. Voyons le bon côté des choses, ça fait un break pour tous les estomacs qui sont déjà entrain de se surcharger. Il n’a pas mis un pied dans la cuisine avec ce qu’il restait de vaisselle qu’elle attaque. Douche froide. Enfin à moitié, parce qu’il a toujours dit qu’elle s’en doutait ; voir même qu’elle le savait mais qu’elle ne disait rien. Alors, il échange un regard avec son homme, puis fixe son regard sur Angie avec un air de : tu discutes, je t'étrangle. « Bureau. Tous les deux. Enseguida. » Qu’il lance en pointant la porte qui mène au hall et donc, après au bureau. Non parce que sa cuisine est ouverte sur la salle à manger ! Alors, pour l’instant, tous le monde discute à grands bruits, et personne n’a fait attention à la remarque de la chilienne, mais comme le ton va forcément monter, on va s’épargner de foirer nouvel an, non ?

Il emboîte le pas aux chiliens et, une fois dans son bureau, il ferme la porte et à clé. Un ange passe un cours instant, avant que… eh ben qu’il ouvre les vannes avec son manque de filtres habituels. De toutes façons à quoi bon, petit un nié et petit deux, tourner autour du pot ? « Officiellement, la soirée d’intégration en septembre. Alors oui, le suçon dans le cou de ton frère, c’était moi. Non, Angelica, ¡tú eres así! Officieusement, je suis tombé amoureux de ton frère, j’avais quinze ans… Oui, le mec dont de je te parlais à l’époque, c’était déjà lui. » Il la coupe en la pointant de l’index. « Mais si jamais tu l’ouvres devant la famille, je te jure, sur la tête de mes enfants, que tu signe ton arrêt de mort. ¿Entiendes? Puedo amarte con todo mi corazón y mi alma, pero te mataría. » Et il la voit se raidir. « Si tu ose me demander pourquoi on n’a rien dit, fait marcher ton cerveau. Il est hors de question que je perde la possibilité de garder mes enfants, parce que tu décides de péter un scandale qui n’a pas lieu d’être. Et encore une fois, en plus, tu choisirais bien ton moment. Parce que tu crois que ça été facile de la fermer jusqu’ici ? » Sachant qu’en plus, il a horreur de mentir… encore plus à sa meilleure amie. Il soupire alors et s’appuie bras croisés contre sa bibliothèque. « Pour autant, bordel, ça fait du bien que ce soit dehors. »

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MessageSujet: Re: Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O.   Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O. EmptyDim 8 Jan - 5:02


Feliz Año. Feliz revancha.
ouais, la vengeance est un plat qui se mange très très froid même...

En temps normal, lui aussi était plutôt optimiste de nature, mais vu tout ce qu'ils s'étaient déjà pris dans la gueule depuis son retour et depuis qu'ils étaient ensemble, il était bien en droit de se dire que ça finirait à un moment ou un autre à déraper. Parce que c'était, en un sens, logique vu qu'ils ne pourraient pas éternellement continuer à mentir à leurs proches sans arrêt, surtout quand on connaît les deux mères de famille et Angelica. D'ailleurs, qu'ils aient réussi à le dissimuler jusque là relevait déjà d'un petit exploit. Puis il faut bien admettre que oui, la présence de la petite amie a servi de sacrée diversion, la nouveauté de la chose prenant le pas sur les habituels sujets de conversation de leurs assemblées et Rafa appréciait. Pour une fois qu'on lui lâchait un peu les basques. Bon, il n'en reste pas moins tendu, surtout qu'il voit combien son homme est à deux doigts d'une bonne petite crise de panique, son anneau tourne à son doigt, il le voit, il remarque le geste même si planqué sous la table la plupart du temps. Mais ça tient bon, de part et d'autres, pas de provocations, pas de piques, et c'est peut-être ça qui achève de donner la puce à l'oreille à sa sœur.

Et comme à son habitude -ça ne serait pas Angie sinon-, elle choisit son moment pour intervenir. Et elle y va gaiement en plus, pourquoi prendre des pincettes avec eux de toute façon hein ? Oh tout ça va sans doute mal tourner, vu le caractère de sa sœur, et le sien, le leur à tous les trois en fait. Ça commence déjà un peu vu comment Santiago leur dit d'aller dans le bureau et il voit au regard noir de sa sœur sur son meilleur ami qu'elle va pas les rater. Il laisse s’échapper un soupire silencieux alors qu'il les suit là-bas, reposant le film sur le plan de travail et il s’assoit sur l'accoudoir du canapé une fois dans le bureau, croisant les bras, résigné et attendant que l'orage se déclenche. Oh oui, l'électricité dans l'air est palpable et le premier éclair tombe, mais pas de qui il aurait pu croire. C'est le Guatémaltèque qui lance les hostilités et oui, il comprend que les vannes sont ouvertes. Il se doute que ça va lui faire du bien de lâcher le morceau, il sait combien il détestait avoir à mentir, surtout à sa meilleure amie. Il savoure le fait qu'il cloue le bec à sa frangine avec l'histoire du suçon. Petite vengeance personnelle et il hausse un sourcil en haussant les épaules quand elle le regarde une fois l'aveu fait. Un petit air de "dans ta face, tu l'as bien mérité à foutre la merde pour rien". Petite provoc' qui fait du bien. Et il sent une petite pointe de fierté à l'entendre parler de lui ainsi face à elle.

Angie s'apprête à répondre mais Tiago l'en empêche. Il lui fait comprendre très clairement qu'elle n'avait aucun intérêt à l'ouvrir en balançant le pot aux roses à tout le monde parce qu'il y avait trop en jeu pour lui et elle fulmine, il le sait, il voit comment elle se raidit, signe qu'elle a bien envie de clasher son meilleur ami pour lui avoir menti aussi longtemps. « Tu aurais du me le dire, stupido ! Je sais que je suis une grande gueule mais quand même là... Toi et mon frère, Santiago ! C'est pas un truc qu'on garde secret pour sa meilleure amie. » Et si jusqu'à présent, il était resté silencieux pour éviter de rajouter de l'huile sur le feu inutilement, là, il se doit d'intervenir. « Ne l'engueule pas de t'avoir menti quand on sait comment tu es. Il a simplement pensé aux petits, tu aurais fait pareil à sa place. » Il sait qu'il marque un point en disant ça parce que plutôt que de lui répondre avec une pique bien sentie, elle garde le silence même si elle lui balance un regard noir. « On avait pas le choix que de vous mentir à tous, et je sais que tu le sais aussi. Alors s'il te plaît, je t'en supplie, ne dit rien à personne pour le moment, » Pas trop son genre de demander ce genre de choses de cette façon, mais il essaie de jouer sur la corde sensible de sa sœur. « Son un par de imbéciles, ¿lo sabían? » qu'elle dit en les regardant l'un et l'autre et il attend que tombe le second coup de tonnerre.

Mais il n'arrive pas. Enfin ce n'est pas celui qu'il attendait en tout cas. « Ça fait des années que je m'attendais à ce qu'il se passe un truc entre vous deux ! C'était tellement évident déjà à l'époque. Enfin, pour moi en tout cas, mais clairement pas pour vous deux imbéciles... » dit-elle en les désignant tour à tour de l'index. Elle lâche un petit rire et secoue la tête une seconde, se passant la main sur le front avant de regarder Santiago. « Tu caches bien ton jeu en fait, un suçon... Je suis fière de toi, mi corazón. Je t'ai connu plus coincé que ça. Quant à toi... » qu'elle dit en s'avançant vers son frère, index pointé devant elle qu'elle vient planté dans son torse, les yeux plissés « Si tu lui fais le moindre mal ou si tu lui brises le cœur, je te tue. Frère ou pas, tu m'entends ? » Menace à peine voilée, parce qu'il sait très bien qu'elle en serait capable. « J'ai attendu vingt ans pour enfin être avec lui, alors tu crois vraiment que je suis assez con pour faire ça ? Non, ne réponds pas ! » qu'il la coupe à son tour, sachant très bien qu'elle allait lui balancer qu'il en était capable pour le taquiner, il le voit au sourire qu'elle affiche sur son visage avant de le prendre dans ses bras et de le serrer contre elle. « Eres un verdadero imbécil, hermano, pero me alegro por ti. » qu'elle lui glisse à l'oreille avant de reculer et de les regarder à nouveau tous les deux, sourire aux lèvres. « Je suis heureuse pour vous deux. Vraiment. » Elle marque un temps de pause, et Rafa sent venir le moment de gêne... « Il s'est passé quoi au juste à cette soirée d'intégration alors ? » Il roule des yeux et secoue la tête. Elle ne pouvait pas s'en empêcher. « C'est ta meilleure amie, j'te laisse répondre à ça. »
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Dernière édition par Rafael Ortega le Mar 10 Jan - 17:32, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O.   Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O. EmptyMar 10 Jan - 2:12



Feliz Año. Feliz revancha.

La vengeance est un plat qui se mange froid...
@Rafael Ortega   &  @Santiago Madrigal

◊ ◊ ◊

Clouer le bec à sa meilleure amie, pour le coup, la vengeance de Santiago est parfaitement complète. Non parce que même pour lui, ça n’arrive pas si souvent que ça. En même temps, vu l’énergumène, elle a toujours une pièce à mettre au trou ; un mot à relancer derrière. « Crois moi, il aurait fallu d’un rien pour que ça arrive. Mais je me suis raisonné à chaque fois, pour protéger les enfants. » La révélation serait trop grosse pour que Naeemah ne s’en serve pas contre lui pour en avoir la garde. Et ça même si Diego est de plus en plus infernal avec elle. En même temps, il suffit de le voir avec Rafael – dont il ignore officiellement les intentions vis-à-vis de son père et de lui par extension – pour s’imaginer le démon qu’il devait devenir face au père du futur bébé de sa mère. En fait, il n’a pas besoin de l’imaginer, il l’a vu. Lorsque dépassée samedi dernier, elle lui a demandé de venir le récupérer. Jamais, il n’a vu le gamin comme ça. La crise chez Dolores ? Il était calme là. « On a toujours pas le choix à vrai dire. Je n’ai pas besoin de te faire un dessin, Angie, pour que tu comprennes ce qui est en jeu. C’est juste que maintenant au moins, je vais pouvoir relâcher la pression avec elle. Et ça... Gracias Señor, no podía soportarlo más. » Et surtout, ils allaient peut-être enfin arrêter de se tirer la gueule ces deux-là ! « ¡Lo dice la que lleva semanas dando la lata a su hermano! » Et vlan !

Tiago s’imaginait bien aussi qu’à tout moment, elle pouvait partir en live et il remerciait d’avance l’épaisseur des portes et des murs pour que personne ne l’entende crier. Pour autant, il savait aussi, qu’elle pouvait rester calme. Tout comme il avait toujours été persuadé qu’elle savait ou – comme elle le confirme l’instant d’après – qu’elle s’en doutait. À ces mots, le Guatémaltèque lèvent les yeux au ciel, sans pour autant lui donner tort. Oh oui, deux putains d’imbéciles qui ont gâchés vingt ans de leur vie... Ca va, ils sont bien au courant maintenant. Il s’assied alors sur sa chaise de bureau en croisant les jambes, mains derrière la tête et hausse un de ses sourcils. « Ce sont ceux qui en parle le moins qui en font le plus, amor. » Lance-t-il avec un sourire en coin. « Coincé ? Je te rappelle quand même que je suis la première personne que tu as embrassé ! Fallait pas être si coincé que ça pour oser obéir à cet ordre débile ! » Il pointe un index vers son homme. « Avant que tu ne fasses le moindre commentaire, non j’en avais pas envie. Oui, elle m’a regardé avec son regard de tueur et de maître chanteur. Tout ça parce que madame voulait savoir ce que c’était avant d’aller à son premier rencard à seize ans. Je n’ai rien de plus à ajouter. Ah si, c’est clairement pas génial d’embrasser sa meilleure amie... » Un frisson le prend rien qu’en y repensant et pas le genre agréable.

Il suit l’échange entre les deux Chiliens de loin, pas mécontent qu’ils se prennent enfin dans les bras depuis le temps qu’ils sont à couteaux tirés. Bon la menace tout le monde s’en serait passé, même lui, parce que clairement, il irait pas le dire, mais c’est un peu lui qui le tient à flot depuis un moment, alors c’est plutôt l’inverse. Mais s’il le dit, elle le tue c’est aussi simple que ça. Le moment de gêne... Oh ça il s’y attendait mais gros comme l’Empire States Building. Ils n’y échapperaient pas. Pour autant, Santiago lance un regard noir à Rafael quand il se débine. Sérieusement ? « Por supuesto, apártate, bípedo. Traidor... » Mais devant le regard de sa meilleure amie, le professeur d’Histoire Antique soupire un court instant, avant de balancer mine de rien. « El mejor sexo de mi vida. » Personne n’a jamais dit qu’il tournerait autour du pot hein ? Et puis, elle savait déjà pour la marque dans le cou. « En résumé ? Ton frère s’est fait dragué par une pauvre serviette donné par un pequeño bastardo de camarero. J’ai fait une crise de jalousie, ou un truc qui s’en approche. On a bien manqué d’en venir aux mains, mais... Au final, c’était plutôt la scène de film romantique, dans le genre baiser enflammé sous la pluie. Scène classée adulte en bonus chez lui par la suite. » Bon résumé non ? Clair, concis et direct. « Je suis coupable votre honneur, d’avoir trompé ma femme, qui me trompait déjà avant. »

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MessageSujet: Re: Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O.   Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O. EmptyMer 11 Jan - 4:12


Feliz Año. Feliz revancha.
ouais, la vengeance est un plat qui se mange très très froid même...

Réussir à rendre sa sœur muette, clairement c'est un petit exploit en soi et tous les deux savourent. Parce que qui sait quand un tel événement se reproduira, sans doute avec la même occurrence que la comète de Halley donc clairement, ils ne seraient plus là pour le voir. N'empêche que ça ne dure qu'un temps puisque celle-ci enchaine direct avec les reproches, qui sont valides, on s'entend mais les mensonges sont motivés pour une bonne raison, qu'ils se chargent à deux de lui rappeler. « Alors vraiment, pour eux, essaie de la boucler encore un moment. Je sais, ça va pas être facile pour toi, voir limite de la torture mais fais le pour la bonne cause. » Oui, il pourrait formuler ça autrement et moins le faire de façon taquine envers elle, mais ils sont comme ça entre eux, et y a qu'à voir la réponse qu'elle lui offre, un magnifique majeur levé et une belle grimace, mais ça lui assure en un sens, que le message est passé et qu'elle tiendra sa langue. Le même doigt adresse à l'autre une réponse tout aussi sentie sur son harcèlement envers lui et il sourit, ravi de voir son homme prendre son parti de cette façon.

Clairement, vu le spécimen, l'explosion aurait très bien pu se produire en apprenant la vérité mais par chance -pour une fois qu'ils en ont un peu hein-, elle garde son calme et commence plutôt par... les engueuler. Pour ne pas s'être rendu compte avant qu'ils avaient des sentiments l'un pour l'autre puisque même elle l'avait compris à l'époque. Oui, ils savaient, merci d'en remettre une couche Angelica. Toujours bras croisés appuyé sur le rebord du canapé, il assiste au petit échange entre les deux meilleurs amis, réprimant un sourire avec ce que balance sa moitié en réponse à la pique de sa sœur. Bien envoyé, il n'aurait pas dit mieux. Par contre, il tique sévère quand s'étale ce petit détail cocasse à propos de leur premier baiser. Bon, d'apprendre qu'Angie a forcé l'autre à le faire en recourant à son regard noir, directement hérité de leur mère, ça non, ça ne l'étonne pas du tout venant d'elle, mais l'image qui arrive presque aussitôt dans son esprit lui colle un frisson similaire à celui qui agite Santiago et il fait une légère moue quand il le voit pointer son index vers lui. Il le connait trop bien, parce que oui, il allait sortir une connerie. Forcément, vu ce qu'il venait d'apprendre. « Comme quoi vous savez très bien tenir votre langue l'un comme l'autre si nécessaire... » fait-il simplement remarquer. Ah bah ça oui, les deux s'étaient bien garder de lui dire un truc pareil et on se doute bien du pourquoi.

Toujours est-il que maintenant que le pot aux roses est en partie découvert par sa cadette, les choses allaient enfin pouvoir revenir à la normale entre eux et c'était pas trop tôt. Non parce que quand même, ça lui avait manqué énormément à lui aussi, de pas pouvoir parler avec elle, eux qui se disent tout ou presque -on vient d'en avoir la preuve-. Et clairement non, faire du mal d'une quelconque façon à son homme, ça n'est clairement pas au programme du Chilien. Et forcément, vu que maintenant tout est à nouveau redevenu normal dans le trio, Angie dans sa délicatesse légendaire, ne peut s'empêcher de faire sa curieuse. Bon, à sa place, on en aurait tous fait autant, on va pas se leurrer, mais elle aurait peut-être se préparer au fait qu'elle n'allait peut-être pas forcément aimer la réponse. Oui, il se débine totalement pour le coup mais s'il ne l'avait pas fait, il n'aurait jamais pu entendre ce magnifique compliment qu'il lui adresse indirectement en répondant à sa meilleure amie de la sorte. Avouez que ça aurait été bête. « Eeww !!! Non, ça j'avais pas besoin de savoir ! » La grimace est affichée pour elle tandis que Rafael évidemment, sourit très fièrement de son côté -et il va aussi de soi qu'il aillait user de cet argument là avec son homme par la suite, on connaît le spécimen après tout, un truc pareil, il ne pouvait pas laisser passer-. « T'as voulu savoir, assume. » qu'il lui répond, et nouvel échange de regard noir avec sa frangine mais cette fois c'est de bonne guerre.

Le récit de la soirée est plutôt bon, ça résume bien même si clairement, il s'amuse de voir que le Guatémaltèque tente de minimiser l'ampleur de sa crise de jalousie -parce que c'en était une, purement et simplement, on le sait tous-. Y a qu'à voit comment il parle du serveur pour en avoir une preuve de plus. « J'aurais payé cher pour voir ça, j'vais pas le cacher mais pour les détails censurés c'est bon merci, j'ai déjà les images en tête, on en rester là, merci. » « C'est toi qui a demandé à savoir... » Le grand retour des enfants Ortega mesdames et messieurs, dans leur numéro fétiche. « Ouais bah laisse là où elle est cette malparida. Elle l'emportera clairement pas au paradis, crois-moi, parce qu'on fera tout pour que ça soit pas le cas. » Et on la croit aisément vu comment elle sort ça et connaissant les trois latines et de quoi elles peuvent être capables une fois une idée ou un plan d'attaque en tête. Naeemah n'a aucune chance... En parlant de ça, voilà qu'on toque à la porte et résonne la voix de Dolores derrière celle-ci. « ¿Todo bien ahí dentro, niños? ¿Qué es lo que pasa? » « Todo está bien mamá, sólo estamos planeando algo para tu cumpleaños así que no espíes. » qu'il balance pour désamorcer la situation, toujours très créatif quand il s'agit de détourner le sujet en urgence, se tournant vers sa sœur ensuite. « Et ça va être à toi de t'en occuper pour le coup, la moindre des choses que tu puisses faire après tout ça. » annonce-t-il à sa frangine, qui pour la seconde fois de la journée, se retrouve mouchée sans pouvoir répliquer parce qu'elle sait qu'elle a merdé et qu'elle accepte la sentence. La roue se serait-elle enfin mise à tourner dans leur sens ? Hum, ne vendons pas encore tout à fait la peau de l'ours, la soirée n'était pas encore terminée.
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MessageSujet: Re: Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O.   Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O. EmptyVen 13 Jan - 18:42



Feliz Año. Feliz revancha.

La vengeance est un plat qui se mange froid...
@Rafael Ortega   &  @Santiago Madrigal

◊ ◊ ◊

Assuré qu’Angelica fermerait sa grande bouche, Santiago pouvait enfin un brin respirer, car avec ça, s’en allait au moins la nécessité de mentir à sa meilleure amie et, c’était le plus pesant pour lui jusqu’ici. Il déteste mentir, mais il a bien menti – aidé de sa meilleure amie – depuis des années sur son alcoolisme à sa mère donc… Même si, soyons honnête, elle devait s’en douter sa mère, mais elle ne le confronterait pas, parce qu’elle se doutait qu’il avait honte et bien honte en effet. Ils sont assez dans la confidence maintenant, pour savoir à quel point il avait mal vécu cette facette de lui-même. Mais soit. En plus, Angie étant la marraine de Sagira et connaissant l’amour qu’elles avaient l’une pour l’autre, c’était certain qu’elle ne risquerait pas qu’il perde sa garde. Car après tout perdre la garde des enfants, c’était pour lui signer un allé simple pour Dubaï et dire au revoir à tout ce qu’il connaissait ici. Dont sa mère, sa meilleure amie ; sa famille entière. Pas prêt pour ça le Tiago, surtout que lui l’Arabie Saoudite, ça ne lui dit trop rien.

Cela vous étonnait-il donc encore cher Rafael, que les deux jumeaux maléfiques sachent si bien tenir leur langue quand il le faut. D’ailleurs, c’était vraiment la remarque à faire juste après ce genre de révélation. Là, pour le coup, il se retient franchement de faire le commentaire qui lui brûlait la gorge, sinon, ça pouvait mal se finir. « Si tu savais seulement, tout ce que tu ne sais pas… » Et c’est bien pour ça qu’il ne sait pas ! Ce qu’il ignore, ne peut lui faire aucun tort non ? Et le regard entendu et sadique d’Angelica ne fait que renforcer ce qu’il dit. Je vous rappelle qu’on les appelle les jumeaux maléfiques, ce n’est certainement pas pour rien. Bref, faudra bien faire le deuil qu’un jour ils disent tout. Ou alors, attendre qu’ils soient vieux, séniles et qu’ils lâchent les choses dans leur démence.

Le Guatémaltèque ne peut pas s’empêcher de sourire, fière de son superbe effet sur Angelica, lorsqu’elle déclare finalement qu’elle préférait ne pas savoir. « C’est ça… Te connaissant, tu allais me demander si ton frère est un bon coup. Au moins, tu l’as ta réponse. » Qu’il répond avec la même nonchalance et sur le ton de la conversation. Le retour à la normal entre eux quoi. Non pas que ça ait vraiment cesser, mais entre le secret et le froid entre le frère et la sœur, il s’était retrouver le cul entre deux chaises. De fait, il avait été plus lunatique, mais on remisait ça sur son divorce en cours. Ce qui n’était pas totalement faux non plus. Juste que ce n’était pas la seule et unique cause de son état disons, différent d’ordinaire.

« Et dire que c’est moi, normalement, qui ait le cerveau le plus rapide ici. » Ironise-t-il alors qu’elle parle des images qu’il lui a involontairement mis dans la tête. Et lui s’amuse, pour le reste, du retour du numéro de cirque entre le frère et la sœur. Tout en craignant évidemment, ce qui pourrait advenir vu les paroles de la chilienne. Paix à l’âme de son ex-femme. « J’aurais peur de vous demander ce que vous prévoyez de faire, donc je vais me taire et ne pas demander. Moins j’en sais, mieux je me porte. De toute façon, il va falloir qu’elle presse les choses. Ahmed ne veut pas que l’enfant naisse en Amérique et elle commence à être très avancée dans sa grossesse. Si ça continue, elle ne pourra plus prendre l’avion. » Et lui, ne va certainement pas céder pour la garde des enfants. Oh ça non, jamais même.

D’ailleurs en parlant de personne qui pourrait faire partie d’un plan diabolique contre Naeemah, voici que la mère Ortega se tracasse de leur absence, rappelant ainsi qu’il va bien falloir sortir de leur aparté et qu’il a toujours une dinde dans le four. Un sourire satisfait se fend sur son visage, lorsque la chilienne se retrouve le bec cloué pour la seconde fois. À trop jouer avec le feu, on se brûle Angelica… Puis, elle lui lance son plus beau regard de chien battu. Oh, il sait très bien ce que ça veut dire et il soupire. « ¡Estoy bien! ¡No llores! Haré ese pastel. Pero está claro que no te lo mereces.» Lance-t-il en se relevant de son siège de bureau. Et avant de se décider à sortir, il prend sa jumelle maléfique dans ses bras, pour une embrassade dont ils ont si bien le secret. « Eres aburrida, imposible y un día te mataré. Pero te quiero tanto, mi amor. Mi corazón de bastón de caramelo. Mi pequeño bebé del amor. El alma de mi alma. » Et il lui claque un bisou dans le cou, alors qu’elle manque de l’étouffer avec ses bras. Après, ça n’étonnera plus le Chilien qu’ils soient comme ça. Et puis c’est tellement gros, qu’on sait que c’est pour jouer.

Et quand il lâche Angelica, il se retourne vers son homme. « Ne soit pas jaloux. » Qu’il ironise, avant de l’embrasser dérechef. Hey, il n’a pas pu le faire de la journée, il va en profiter, meilleure amie dans la place ou pas. Puis, elle a dit qu’elle aurait voulu voir ça. « Sabes muy bien que tengo algo mejor reservado para ti. » Qu’il lui lance dans un murmure, appuyer d’un clin d’œil, avant de déverrouiller la porte et de sortir. « Bon, ce n’est pas tout ça, mais j’ai une dinde à sortir du four, si on veut manger. » Et il retourne aussi sec en cuisine, avant que tout ne soit fichu à terre pour un plat trop cuit.


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MessageSujet: Re: Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O.   Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O. EmptyDim 15 Jan - 7:00


Feliz Año. Feliz revancha.
ouais, la vengeance est un plat qui se mange très très froid même...

Si d'une part, il était soulagé de savoir que maintenant au moins, ils n'auraient plus à mentir à sa sœur, sachant par la même occasion qu'elle garderait ça pour elle pour ne pas risquer de voir Santiago devoir s'exiler si son ex obtenait la garde des enfants. Un poids en moins sur leurs épaules à tous les deux, on va pas se mentir. Surtout qu'il sait que son homme n'aime pas mentir de base. Mais il l'est un peu moins de voir le retour du duo démoniaque pour le coup, surtout avec ce petit échange mystérieux qu'ils lui offrent là. Qu'est-ce qu'ils lui cachaient ces deux là ? C'était petit de lui faire un coup pareil, parce que là clairement, vu comment ils disent ça, il va se faire des idées et c'est pas forcément une bonne idée que le cerveau du Chilien parte sur cette pente là. Déjà que d'apprendre que le premier baiser de sa sœur a été avec son mec... Non, il va pas se mettre cette image là en tête lui, pour sa propre santé mentale. « Parfois, je vous hais tellement tous les deux... » lance-t-il pour toute réponse à leur petit numéro de duettistes.

Dans le fond, bien sûr qu'il est content que les choses rentrent à peu près à la normale pour eux ainsi que bien entendu, avec sa sœur. Parce que ça lui avait manqué aussi, leur complicité et ça lui avait fait bien plus mal qu'il ne lui dirait de s'être pris le chou avec elle de cette façon, aussi longtemps surtout. Parce que c'était pas la première fois évidemment, que les deux s'étaient pris le bec, mais ça n'avait jamais été aussi sévère et long dans le temps. Restait plus qu'à espérer que tout ça ne laisse pas des traces sur le long terme entre eux. Y a peu de risques, mais sait-on jamais. En tout cas, la voir grimacer comme elle le fait après ce qu'avait balancé Tiago à son sujet suffit déjà à remplir son petit cœur de fierté d'une part, et surtout de lui rendre le sourire de façon durable. Bien fait pour sa petite gueule... « Et quelle réponse... » dit-il pour, avouons-le, enfoncer le clou encore un peu plus profond. Sale gosse, mais tellement adorable. « Oui bon, ça va, on a compris t'es fier de toi. » assène-t-elle à son frère avant de se tourner vers son meilleur ami « Et toi j'espère que tu te rends compte de ce que tu viens de faire en disant ça, il ne vas pas te lâcher. » continue-t-elle au sujet de son affirmation et clairement, elle visait juste, ils le savaient tous. Mais c'était fun de le souligner.

La conversation se poursuit sur un tout autre sujet ensuite, plus sérieux celui-ci vu qu'il s'agit des enfants et de leur combat pour leur garde. Par contre là, il est plus que soulagé que sa sœur et leurs mères soient dans leurs camp parce que clairement, la pauvre Naeemah ne sait pas ce qui l'attend et il se dit qu'il ne veut pas savoir lui non plus. Déni plausible, si jamais ils devaient arriver devant un juge un jour. « Tu vas pas la plaindre non plus quand même ? C'est elle qui a fait trainer jusqu'à présent.» fait-il remarquer, pas le moindre sentiment de compassion pour son état et surtout pour sa tentative de forcer Santiago à devoir céder le premier. « Je ne vous aurais rien dit de toute façon, on va régler ça entre femmes... » Si c'était pas sa sœur, il serait presque à deux doigts d'aller la dénoncer aux flics de dire un truc pareil, parce qu'il sait de quoi elle peut être capable mais bon, l’Égyptienne l'a cherché, et puis plus vite le divorce sera prononcé et plus vite ils pourront enfin espérer pouvoir réellement envisager de dire la vérité aux autres, alors il va pas aller l'en empêcher, ça sera contre-productif. Puis bien entendu, il n'ira pas lui dire merci à haute voix, même s'il est évident qu'il est bien content de voir sa frangine et les deux autres les aider de cette façon. Ils avaient de toute l'aide possible après tout.

Quand mama Ortega vient frapper à la porte, la petite parenthèse prend en effet fin, mais Rafael en profite pour asséner un petit dernier coup à sa sœur avec ce qu'il balance à sa mère. Oui, elle pouvait bien faire ça vu ce qu'elle leur avait fait subir. Sa petite victoire perso même s'il roule des yeux peu après, la voyant déjà faire les yeux doux à sa moitié pour qu'il se charge du gâteau. Incorrigible sa frangine... et l'autre aussi, qui cède presque aussitôt. Trop bon fond cet homme là je vous jure. Il les laisse se prendre dans les bras ensuite, sachant très bien comment ils sont oui, et il fronce les sourcils une seconde à la remarque que fait le Guatémaltèque. Jaloux ? Il a rien dit -ce qui est rare- et surtout rien fait qui puisse laisser penser qu'il le soit, il sait très bien qu'en bout de course, c'est dans son lit à lui qu'il finira toujours, mais soit, il ne se plaint pas du tout de ce baiser bienvenu. Oh oui, ça lui avait manqué bien plus qu'il ne l'admettrait de ne pas avoir pu faire ça de toute la journée. Et il ne peut réfréner ce magnifique sourire en coin qu'il a avec ce qu'il lui dit juste après, surtout qu'il voit du coin de l’œil Angelica qui grimace à nouveau, feignant de vomir avant de sourire à son tour, venant le rejoindre une fois son meilleur ami sorti. « Me alegro mucho por ti, hermano. Te lo mereces. Los dos. » qu'elle lui lâche elle aussi à l'oreille, le prenant dans ses bras à son tour avant qu'ils ne quittent le bureau à leur tour, après qu'il l'ait remercié de ces quelques mots par une bise sur la joue.

Une fois de retour à la table de fête, tout se passe miraculeusement bien. Pas la moindre anicroches, si ce n'est les habituelles petites piques échangées entre frère et sœur et les questions embarrassantes lancées par les deux matriarches à la petite amie du pauvre demi-frère. Elles ne pouvaient pas s'en empêcher, vraiment. Mais à part ça, pas de pétage de plombs, ni crise de colère/larmes à table pour une fois, faut quand même le préciser, parce que vu comment se sont passés tous les derniers repas conjoints... C'est pas vraiment exagéré de dire que c'est presque un véritable miracle. Pour une fois qu'ils ont enfin la paix sans que rien ne parte en vrille, faut le souligner. Le repas terminée, les coups de minuit approchant à grand pas à présent, les deux hôtes de la soirée s'occupent de débarrasser la table et vu le nombre de convives, ça prendre quelques allers et retours en cuisine pour terminer la tâche. Les restes sont mis de côté, les plats vidés comme il faut et mis au lave-vaisselle. Ils ont réussi. Pari relevé. Qui l'eut cru, vu comment ça avait commencé. « J'aurais vraiment pas parié sur ça, mais on l'a fait. » se permet-il de glisser à voix basse en lui souriant, alors qu'il se tient à côté de lui près de l'évier. « On forme une bonne équipe au final. » ajoute-t-il en haussant un sourcil entendu.  Une sacrée paire d'idiots oui, parce que même si le plus dur est derrière eux maintenant, Rafael ne peut pas s'empêcher de vouloir marquer le coup avec plus que des paroles, alors il lui fait signe de le suivre dans l'entrée, les autres assemblés devant la télé pour regarder le live du décompte et il ferme la porte, par précaution. Il voit bien le regard que lui lance alors Santiago mais il ne lui laisse pas le temps de protester et l'embrasse, sa main posée sur sa nuque. Ça ne dure que deux trois secondes, mais il en avait besoin. « Parce que je ne pourrais pas le faire après alors j'ai pris de l'avance. A cette nouvelle année, qui sera la nôtre, quoi qu'il arrive. Je t'aime Santiago. » rajoute-t-il lui volant un autre baiser avant de rouvrir la porte et d'aller chercher les bouteilles de champagne au frigo, rejoignant les autres après. Oh il sait que l'autre se vengera de cette petite manigance de sa part mais il avait eu besoin de lui dire ça, pour lui faire comprendre à demi-mot, qu'il serait à ses côtés quoi qu'il arrive et quoi que cette nouvelle année leur amènerait comme surprises, bonnes ou mauvaises. Pour le meilleur et pour le pire, pas vrai ?
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MessageSujet: Re: Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O.   Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O. EmptyMar 17 Jan - 2:18



Feliz Año. Feliz revancha.

La vengeance est un plat qui se mange froid...
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Oh ça, il le savait qu’il les haïssait parfois, mais que voulez-vous, ça fait plus de trente ans qu’ils sont comme ça, c’est pas demain que ça va changer. Ca aurait pu, avec toutes ces choses dissimulés pour le bien du plus grand nombre, mais il était heureux que non. Très heureux même, que tout rentre dans l’ordre et avec le sourire, mais pas moins de reproches. Ce ne serait pas Angie sinon. Et il est tout aussi conscient d’avoir tendu la perche à Rafael, tout comme le fait qu’il ne va pas le lâcher avec ça, mais je rappelle une fois de plus, que Santiago ne sait pas mentir. Et puis pourquoi cacher qu’il est plus que satisfait de sa vie intime avec son homme ? Angelica peut bien faire toute les grimaces du monde, c’est quand même elle qui scorait ses petit-amis sur le sujet à l’époque. Eh... mais ça fait partie des choses qu’ils ne diront jamais. « Oui, je sais. Mais, j’ai un contre-argument de poids, si jamais il commence à vraiment me taper sur le système nerveux. » Dit-il en levant un sourcil et avec un sourire en coin rempli de sous-entendu. Ah il peut être vile l’animal et il n’a pas peur de se frustrer. « Puis, je suis l’adulte responsable du couple, j’ai une réputation à défendre. »

Plaindre son ex-femme... Même si effectivement, elle l’avait chercher, il ne lui souhaitait pas du mal pour la cause. Après bonjour le retour de karma et ça il s’en passera. Puis, ça ne doit pas être facile de voir ses propres enfants changer d’attitude envers soi, quand ils restent foncièrement les mêmes avec leur père. Surtout le dernier, mais lui, il a déjà une place à part dans le cœur de sa mère, mais juridiquement, on ne va pas séparer le frère et la sœur. Du coup, même s’il sait qu’elle a envisagé de ne demander que la garde de Sagira, ça ne peut pas se faire. « J’en ai bien conscience. Ce qu’elle ne sait pas encore, c’est que les pédopsy ont demandé aux enfants avec qui ils voulaient resté, à plusieurs reprises... la réponse est immuable. » Et je vous laisse deviner. Pour le reste, il va faire comme son homme et rester dans le déni le plus total de savoir ce que leurs mères et sa meilleure amie ont derrière la tête. Pour autant, même si elles sont un peu timbrés sur les bords, ils se doutent qu’elles ne vont pas attenter à sa vie... physiquement parlant. Bref, peu de chance donc qu’elle obtienne la garde des enfants et les chances que ça finisse par se résoudre promptement au début de cette nouvelle année augmentent. Justement parce qu’elle doit prendre l’avion, si elle ne veut pas que son nouveau mec lui fasse une crise. Sans parler qu’il le sait, lui voudrait bien lui passer la bague au doigt avant qu’elle accouche, histoire qu’on ne considère pas l’enfant comme un bâtard dans son pays. Pour ça, faudrait déjà qu’on acte qu’elle n’est plus la sienne, de femme. Ce qui – et jusqu’à ce que ce divorce soit régler- est toujours le cas, même si ça l’emmerde lui aussi.

Bref, lui s’en retourne à sa dinde et au reste du repas de famille, dont il ne revient pas non plus qu’il se passe si bien. Parce que même son gamin est calme. Une première depuis des lustres. Pour autant, Tiago quitte rarement Diego des yeux, sachant pertinemment qu’une fois fatigué, il peut devenir hors de contrôle. Comme tous les enfants, me direz-vous. Puis ça lui évite aussi de reluquer le Chilien et de vendre la mèche avant l’heure. Mais jusque-là, tout va bien. C’est d’ailleurs le constat que les deux font une fois la table défaite, alors que le Guatémaltèque termine de laver un plat qui ne va pas au lave-vaisselle. « Pour le coup, on aura rabattu le caquet de ta frangine, trois fois ce soir. Tu te doutes bien que ça n’arrivera plus jamais ? » Qu’il dit avec un sourire amusé. Clairement, plus jamais ils n’y arriveront trois fois de suite. « Moi j’en ai jamais douté, qu’on pouvait formé une bonne équipe. » Conclu-t-il en s’essuyant les mains. De parfais idiots, de charmants imbéciles, mais un bon duo quand ils veulent bien avancé dans la même direction, sans mettre la tête dans le sable. Et oui, le reste il ne s’y attendait pas. Au mieux, il s’était dit que l’autre avait encore un plan foireux à proposer en vue de l’anniversaire de Dolores. Un peu naïf sur les bords, mais il va pas se plaindre, même si... Même si il n’a pas le temps de répliquer entre les coups. « Odio cuando haces eso. » Qu’il lance alors en secouant la tête. Il a de la chance qu’il l’aime, oh oui !

De retour dans le salon, l’égyptologue se joint au reste de la famille pour le verre final. Boisson à bulle sans alcool pour les petits, champagne pour les grands. Finalement, Rafael a peut-être bien raison, cette année sera la leur et elle a l’air de bien vouloir commencer avec des augures favorables. La soirée qui se passe bien, qui se fini bien. Et il est pas loin d’une heure et demi du matin, quand enfin c’est le temps des au revoir. « Tu veux que je t’aide à faire le lit pour Rafael ? » Demande sa mère alors qu’elle embrasse Diego collé dans les bras de son père. « Mamà... il me faut trente seconde pour ouvrir le canapé lit... Et il est grand assez pour m’aider. » Si vous saviez Carmen, que le Chilien ne va pas dormir dans le canapé... « Allez, ton mari t’attend. Te quiero mucho, mi pequeña mami, pero eres agotadora. » Et il se ramasse une tape bien sentie sur le crâne, qui le fait rire. « Yo también te quiero, Titou. » Et Santiago lève les yeux aux ciel. Il déteste tellement ce surnom. Et une fois toute la troupe partie, il peut enfin souffler, en se rendant compte qu’entre temps, son ils s’est littéralement affalé dans ses bras et endormi. Alors, il est temps. « Sagira, au lit ! » Père autoritaire le retour, retrouvant un moment son homme qui finit de remettre les verres, il le regarde faire. « Je vais coucher les enfants. Je te rejoins dans la chambre après. » Il prend le doudou du petit, qui traine sur le plan de travail. « Ton nouveau pyjama t’attend sous l’oreiller. » Dit-il avec un sourire complètement fier de sa connerie. Parce que oui, il lui a trouvé son pyjama Grogu ! Mais il a surtout planquer son cadeau de Noël dans le pyjama.


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MessageSujet: Re: Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O.   Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O. EmptyMer 18 Jan - 3:09


Feliz Año. Feliz revancha.
ouais, la vengeance est un plat qui se mange très très froid même...

Oh le fait de les haïr, Hekell et Jekell, ça ne remontait pas à aujourd'hui pour lui, vous vous en doutez bien. Et ce même avant qu'il ai eu des sentiments pour Santiago. Mais c'était avant tout parce que comme ici présent, ça se liguait le plus souvent contre lui qu'autre chose. Parce que bon, ça restait sa seule et unique sœur chérie et son meilleur ami qui s'avérait être aussi au final l'homme de sa vie. Difficile de haïr véritablement les personnes les plus importantes à vos yeux. Alors oui qu'il va clairement pas laisser passer le commentaire sur ses performances dans la chambre si facilement, surtout vu comment ça énerve sa sœur au passage, mais il de la contre-attaque à son égard avec cette nouvelle remarque. « C'est vrai qu'il est de poids... » laisse-t-il volontairement en suspens une seconde pour recoller une grimace à sa sœur, « mais je tiens à signaler que je sais me tenir aussi quand il le faut et je vous en ai donné la preuve ce soir même. » tient-il tout de même à préciser parce qu'en effet, si il conservait son côté homme enfant, on peut quand même dire qu'il pouvait lui aussi être un adulte responsable, non mais ! Puis il faisait réellement de son mieux parce que devenir plus ou moins une figure paternelle pour les petits rappelons que c'était pas forcément quelque chose d'évident pour lui et ses craintes intérieures de ne pas être à la hauteur d'une telle tâche. Donc oui, accordons-lui tout de même un peu plus de crédit de ce côté là, merci bien.

Rafael lui ne se préoccupait pas trop du retour de karma en fait, parce qu'il ne comprenait toujours pas comment l'autre avait pu laisser tout ça arriver. Bon, là il n'est clairement pas objectif sur le sujet et ça l'arrangeait plus que bien que la jeune femme se soit laissée corrompre avec un autre, mais il n'allait pas la plaindre pour autant, elle l'avait cherché et pour la réaction des enfants aussi. Ça n'était clairement pas sa place de le faire, vu qu'il n'avait pas d'enfants à lui, mais personnellement, il part du fait que lorsqu'on en fait un, on se devait de toujours s'en préoccuper parce que l'enfant ne demande jamais de venir au monde. Alors quand derrière, après avoir 'forcé' sa naissance quelque part, elle a volontairement délaissé le petit et cherche à avoir la garde des deux juste parce qu'elle sait qu'elle ne pouvait pas prendre que Sagira, non, pas la moindre once d'empathie ou de compassion chez le Chilien pour l’Égyptienne. Il est donc bien content quand Santiago dit que les petits confirment à chaque fois leur choix de rester avec leur père plutôt qu'avec leur génitrice. Smart kids. Ils ne se sont pas laissés avoir par les manipulations de leur mère, parce qu'à n'en pas douter, elle doit essayer de les acheter en leur promettant monts et merveilles avec l'argent de son cher amant. Comme quoi l'argent ne fait pas tout.

L'abcès à présent crevé entre ces trois là et déjà en voie de guérison totale, il fallu bien derrière retourner au repas et tout se passa bien pour une fois. Alors il ne saurait pas dire à quoi exactement ça pouvait tenir -sans doute une conjonction de plusieurs choses, comme le fait aussi d'avoir dorénavant Angelica de leur côté plutôt qu'en opposition-, mais oui, pas de disputes, pas de remarques à la noix -si ce n'est que Dolores estime que son fils ne mange pas assez, pour une fois que ça n'évoque pas son célibat il laisse passer gracieusement- et ni crises de larmes ni éclats de voix. Mettez une croix blanche dans vos calendriers messieurs dames, car c'est une date à se remémorer. C'est ce constat là dont il parle avec sa moitié une fois tous les plats terminés, en attendant le décompte final qui approchait imminemment à présent. « Je doute toujours que ça soit réellement arrivé trois fois alors oui, je suis bien conscient que ça n'arrivera plus de notre vivant, t'en fais pas. » qu'il réplique et il sourit bêtement mais amoureusement quand il l'entend lui dire qu'il n'avait jamais douté qu'ils pouvaient former une bonne équipe. Peut-être aussi ça qui lui donne envie de le coincer deux secondes dans le hall pour l'embrasser avant de devoir retourner avec les autres, mais surtout parce qu'il voulait pouvoir lui dire tout ça. Et parce que oui, tout simplement, ça lui manquait aussi de pouvoir l'embrasser. C'est un homme amoureux je vous le rappelle, alors il agit en tant que tel, voilà tout.

La nouvelle année entamée de la meilleure façon possible pour tous -quand on sait d'où on partait de base, c'est clairement le cas- et salutations de départ faites à leur tour, ils pouvaient enfin relâcher la pression. Il est dans la cuisine affairé avec les verres quand il entend la voix du Guatémaltèque résonné derrière lui, détournant la tête sur le côté pour le voir, le petit contre lui et il hoche le menton pour lui faire comprendre qu'il a bien compris et fronce les sourcils à ce qu'il ajoute. Nouveau pyjama ? Non... Il n'a pas quand même... Et bien si, quand il arrive dans la chambre et soulève l'oreiller de son côté, il trouve bel et bien un pyjama Grogu et il ne peut s'empêcher de rire doucement en secouant la tête. Il va finir par lui trouver les chaussons pour aller avec, il le sent. Il attrape le haut pour le regarder de plus près et il voit alors la boite qui été dissimulée par le bout de tissu. A nouveau, froncement de sourcils interrogateurs et il se penche pour l'attraper elle aussi. Il a une petite seconde d'hésitation, il sent que son cœur s'emballe sans même savoir pourquoi, un pressentiment peut-être mais il souffle un bon coup et fini par l'ouvrir.

Et ce qu'il y découvre confirme bien son instinct. Il reste silencieux et immobile pendant plusieurs secondes -heureusement que Tiago ne voit pas ça ou il se foutrait de sa gueule à coup sûr de le voir ainsi-, sentant son cœur se serrer dans sa poitrine mais d'une merveilleuse façon cette fois. Dans cette boite, il y a un pendentif en argent, où sont gravés leurs deux prénoms avec deux petites étoiles pour les séparés dans lesquelles il voit des pierres incrustées, bleues, du saphir, la pierre de septembre et il ne peut s'empêcher de sourire comme un idiot devant l'attention au détail de ce cadeau. Qu'il passe aussitôt autour de son cou. Mais c'est surtout le second qui lui colle des papillons au ventre. Les clés de la maison. Oui, ça ne sont que des clés mais c'est le message derrière qui évidemment est le plus important. Et c'est alors le retour du sourire idiot sur le visage du Chilien, qui y reste accroché pendant de longues secondes avant qu'il ne les remettent dans la boite, qu'il dépose sur la table de nuit à côté de lui pour le moment, avant d'enfiler le pyjama, qui sans surprise, est à la bonne taille. Une fois changé, il attend sagement que son homme le rejoigne, bien tranquillement assis au milieu du lit, dos appuyé contre la tête de lit, les clés en main, et la chemise ouverte -on rappelle qu'en temps normal il dormait dans le plus simple appareil, alors on ne va donc pas lui en vouloir de ne pas fermer le haut-, pendentif bien en évidence pour le coup et quand enfin il entend la porte s'ouvrir, il relève la tête vers lui et sourit. « T'as bien préparé ton coup dis donc... » lui lance-t-il, ce léger sourire n'ayant toujours pas quitté ses lèvres depuis qu'il avait ouvert la boite.
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MessageSujet: Re: Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O.   Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O. EmptyDim 22 Jan - 8:53



Feliz Año. Feliz revancha.

La vengeance est un plat qui se mange froid...
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En tout cas, le Chilien allait devoir une fameuse explication au Guatémaltèque, mais ça devrait attendre, évidemment, qu’ils soient enfin libérés de leurs obligations d’hôtes du soir. Enfin, c’était surtout lui l’hôte vu qu’on était chez lui. Anyway. Il allait surtout savourer cette victoire sur sa meilleure amie et sur leurs mères, parce que clairement, c’était un tour de force. Tout – ou presque avait joué contre eux – Eh oui, Santiago devait le reconnaître, l’homme enfant qu’est son petit ami avait su se tenir. Un point pour lui.  Pour autant, il ne se leurre pas, à l’avenir, il aurait plus que deux enfants à gérer, Rafael ne pouvait éternellement rester un adulte responsable. Disons qu’en tout cas, ça ne va pas fort dans la même phrase. Donc tout comme ils ont mouché Angelica trois fois, il se doute bien que la dose d’adulte responsable chez son homme va radicalement redescendre prochainement. Non pas que ça lui pose un problème ou que ça lui déplaise, mais il l’avouera volontiers, il l’aime beaucoup aussi dans le rôle du futur père d’adoption.

Bref, soirée finie. Tout le monde peut souffler et il y en a un qui souffle déjà très bien dans ses bras et contre son cou, c’est Diego. En même temps, vu l’heure, le petit est éreinté et il s’étonnerait presque qu'il n’a pas réclamé son lit plutôt. Mais bon, il s’amusait sans doute si bien avec ses cousins et sa sœur, qu’il a fait le fort et voilà le résultat. Effet on/off, bisou à abuelita et pouf dodo dans les bras de papa. Alors, le père de famille reprend le dessus sur le cuisinier et il s’occupe de mettre tout le monde au lit. Changer l’enfant endormi, lui mettre son doudou dans les bras et le border comme il faut. Puis, démaquiller et décoiffer la petite qui attend sagement dans la salle de bain en pyjama. Au lit, bordée, un bisou, un ‘je t’aime’ et tout le monde s’endort aussitôt. Père libéré de ses obligations donc. Tiago se permet un soupir de soulagement, seul dans la salle de bain où il se rafraîchit le visage, avant d’abandonner ses habits de circonstance et d’enfiler son short de pyjama.

C’est alors, dans cette magnifique tenue, que l’égyptologue réapparait dans sa chambre à coucher, tout en passant sa main dans sa masse de cheveux bouclés grisaillant, qui crie un appel à l’aide au coiffeur. Il s’arrête cependant sur le pas de la porte, lorsqu’il est arrangé par son homme en tenue de nuit. Et il se rince l’œil croyez-moi. « Me declaro culpable. » Lance-t-il avec un sourire rempli de fierté et d’humour. Santiago ferme alors la porte derrière lui, avant de monter sur le lit, puis de s’asseoir à califourchon sur les jambes de Rafael. « Mon seul regret, c’est que je n’ai pas su voir ton visage en découvrant la supercherie. » Il caresse alors son visage de son index, en l’observant un instant. Un court moment cela-dit, une vague d’appréhension le prend au ventre, se demandant s’il n’en a pas trop fait, ou été trop vite dans son cheminement. Un peu comme il peut parler en oubliant les filtres, Tiago peut agir sur une impulsion et clairement, avec les clés de la maison, c'était un peu ce qu’il avait fait. « J’en ai trop fait ? » Qu’il demande alors en se mordant la lèvre inférieure ensuite. Après, on se souviendra que l’autre en face, lui a carrément créer un jeu de piste pour son anniversaire hein. On ne joue pas dans la même catégorie quand même.

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MessageSujet: Re: Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O.   Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O. EmptyLun 23 Jan - 10:00


Feliz Año. Feliz revancha.
ouais, la vengeance est un plat qui se mange très très froid même...

Oh l'explication était simple en vérité, c'était tout simplement quelque chose qu'il avait dit pour mettre des images en tête à sa sœur, en laissant sous-entendre certaines choses, voilà tout. L'argument de poids, à savoir, la ceinture, serait à coup sûr très efficace s'il avait à l'utiliser pour lui faire comprendre qu'il lui tapait sur les nerfs. Ce qui, on le sait vu le phénomène que peut être le Chilien en temps normal, reste une forte probabilité. Même s'il a pu prouvé à tout le monde ce soir qu'il été tout à fait capable d'agir en adulte responsable. Il tient à le souligner d'ailleurs, parce que oui, ça ne pourra pas durer éternellement parce que c'est de lui qu'on parle, mais croyez bien que vous pourriez être surpris de voir à quel point il était prêt à tout faire pour en sorte d'apporter ce dont Tiago et les petits auraient besoin de lui dans les temps à venir. Je le redis, mais en cet imbécile heureux, se cache un grand sentimental qui a toujours voulu fonder une famille mais qui n'en a pas eu la chance. Alors si ça devait se faire ainsi, par adoption, et bah il ferait avec. A ses yeux ça n'était en rien un sacrifice ou une tare, parce qu'il les aiment tous les trois. Oui, même si Diego continue de le dévisager comme s'il était le Mal incarné pour le moment.

Alors oui, on peut décréter sans trop d'exagération que la soirée est un réel succès. Non seulement ils ont réussi à relever leur pari avec brio -le repas était bon en plus, même Dolores a du admettre que son fils n'était pas totalement une cause perdue en matière de cuisine- mais en plus oui, ils sont parvenus à réaliser un petit hat trick avec les trois latines; chose qui ne se reproduirait pas de si tôt, vous pouvez en être sûrs. Ainsi, une fois tous les convives gentiment réexpédiés dans leurs pénates respectives, il laisse à Tiago le soin de reprendre ses droits de papa poule avec les petits tandis qu'il s'occupe de ranger ce qui est encore à remettre en place dans la cuisine; Répartition des tâches dans le couple, si c'est pas beau, ils fonctionnent quand même bien en équipe, qu'on se le dise. Une fois qu'il est sûr que tout est en ordre, que rien ne traine plus qui pourrait être renversé par Bastet pendant la nuit, il remonte dans la chambre pour aller découvrir son cadeau. Enfin, plutôt ses cadeaux devrais-je dire parce qu'il n'y a pas que ce magnifique pyjama qui se cache sous l'oreiller au final. Façon poupée gigogne, se cachait là encore deux autres petits cadeaux, dont aucun en vérité, n'est petit à ses yeux. Qu'il s'agisse du collier qu'il met aussitôt autour de son cou que le trousseau de clés qui était avec. Il l'avait bien eu...

Ce qu'il ne se prive pas de lui faire remarquer d'ailleurs quand il sort enfin de la salle de bains, lui aussi en tenue de nuit et oui, les deux se rincent l’œil, pour changer. Il sourit comme un idiot quand il plaide coupable et lui sourit de cette façon en retour. Encore une fois, il ne peut que se dire qu'il aime cet homme bien plus que de raison. Lui et ses superbes boucles dans lesquelles il passe ses doigts une fois qu'il est venu le rejoindre sur le lit, prenant place sur ses jambes. Il rit à nouveau quand il confesse regretter de ne pas avoir été là pour voir sa réaction. « Tu as encore le résultat devant les yeux pour le moment, je n'arrête pas de sourire comme un idiot depuis que j'ai ouvert la boite. » lui répond--il dans un premier temps avant de poursuivre « Même si j'avoue que j'ai eu une petite seconde d'appréhension avant de l'ouvrir. » Bah oui, il n'avait pas à lui cacher ça après tout, c'était la vérité et pourquoi il lui mentirait sur un truc pareil ?

Il frissonne légèrement à son index qui passe sur sa joue mais conserve ce fameux sourire, qui s'estompe pourtant quand son homme lui demande s'il n'en a pas fait trop, semblant d'un coup presque regretté sa décision. Alors Rafael se redresse et prend son visage entre ses mains et l'embrasse quelques secondes avant de reculer. « Je t'interdis de penser ça, tu m'entends ? Tu n'en pas trop fait. Je souris comme un idiot depuis tout à l'heure et le pendentif est magnifique. Comme ça je t'aurais avec moi partout. Même si c'était déjà le cas avant, pas besoin d'un bijoux pour que ce soit le cas on s'entend bien mais ce que je veux dire par là c'est que... Là c'est moi qui en fait trop. » souligne-t-il en riant doucement alors il fait ce qu'il sait faire de mieux, il empêche l'autre latin de pouvoir parler ou de trop s'enfoncer dans ses propres pensées en l'embrassant sans retenue, maintenant qu'il le peut véritablement en plus. Il passe un bras autour de sa taille pour le coller contre lui et l'autre trouve sa place sur sa joue, enfin sa main quoi, qu'il ancre dans ses cheveux à la base de son cou. Puis ça ne servait à rien de comparer leurs cadeaux, tous les deux venaient du cœur et c'est bien là tout ce qui comptait au final. Après de longues secondes, il se décolle enfin de ses lèvres et dépose son front contre le sien. « Lo dije pronto. Este va a ser nuestro año. Y también quiero pasar los próximos a tu lado. Mientras te tenga a ti, no necesito nada más cariño. » qu'il lui dit avant de décoller son front du sien pour le fixer à nouveau. « C'est toi mon plus beau cadeau. Tout le reste, c'est que du bonus. » qu'il lui fait comprendre d'un regard aussi tandis que son pouce caresse le haut de sa pommette avant se pencher vers lui pour l'embrasser à nouveau.
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MessageSujet: Re: Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O.   Feliz Año. Feliz revancha. || ft. Rafael O. EmptyVen 27 Jan - 13:17



Feliz Año. Feliz revancha.

La vengeance est un plat qui se mange froid...
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Douter de la façon dont il exprime ses sentiments et surtout son attachement, ce n’est pas nouveau pour Santiago. En même temps, une fois n’est pas coutume, ça va avec le paquage qu’il est. La gestion des émotions, quelles qu’elles soient est difficile. Alors oui, en passé par les coups fourrés, ça risquait de souvent arriver. Rafael allait devoir s’y faire. Ce qui est d’ailleurs assez étonnant, quand on voit la facilité qu’il a de le faire avec Angelica. Mais ça, c’est plus du mimétisme qu’autre chose. Une fois n’est pas coutume, c’est elle qui avait lancé cette façon théâtrale et exagérer de prouver son affection. C’était devenu un jeu et ça dédramatisait totalement le côté important d’exprimer son affection, sans pour autant que ça ait moins de profondeur. Pour le reste de ses connaissances, entourage et famille, c’était souvent des moments jeté comme ça, ça sortait un peu comme un trop plein et parfois pas toujours au moment où on s’y attend. Avec Rafael, jusqu’ici, c’était toujours dans des moments où il avait été dépasser par le flot émotionnel dans son cerveau – l’engueulade à l’université, la révélation de son alcoolisme à son anniversaire… -. Mais oui, finalement, ce qu’il avait planqué dans le pyjama parlait plus clairement qu’il ne le ferait jamais, même quand il oubliait les filtres.

Et le résultat, il l’aime bien. Le sourire idiot ça va bien au Chilien, même très bien. Après ça colle aussi avec l’image d’homme enfant qu’il conserve aux yeux du monde. Pour autant, Tiago fronce quelque peu les sourcils, se demandant bien de quoi il avait pu avoir ‘peur’ avant d’ouvrir une innocente petite boîte. Qui n’était définitivement pas si petite que ça. « Tu avais peur que j’aie fais une blague de mauvais goût ? Genre une petite culotte en dentelle ? » Bon après, il ne peut pas lui en vouloir, il avait bien dit qu’il était capable de lui trouver un boxer en dentelle hein… mais comme cadeau de Noël, c’est moyen. En revanche St Valentin… Oups. Oui, je sais, c’est une putain de fête commerciale, mais que voulez-vous, c’est le moment aussi parfaitement rêver pour ce genre de cadeau un peu décalé et à la fois rempli de sous-entendu.

Mais oui, clairement, il craint d’en avoir trop fait, parce qu’après tout, il est souvent dans la retenue et dans le rôle de l’homme plus que raisonnable – encore une fois, merci son cerveau cartésien et logique -, mais le Chilien a l’art de le calmer. Et il ne va pas se plaindre de la façon dont il le fait. Le Guatémaltèque ne peut pas s’empêcher de rire, quand il lui dit que c’est lui qui en fait de trop pour le coup. Ce qui en soit doit être un trait typiquement venu du côté Ortega, parce que même Angelica en fait trop. Pas le temps de répondre, que l’autre attaque d’avantage et qu’ils finissent collé-serré. Ses deux bras autour du coup de son homme, Santiago esquisse un sourire tendre et heureux lorsqu’il arrête enfin de lui torturer les lèvres, et qu’il lui permet d’en replacer une. Et il lui faut encore toute sa volonté pour ne pas rouvrir les vannes ! « C’est devenu un défi personnel, d’essayer de me faire pleurer ? » Non parce qu’il a les yeux qui brillent le latin, à la fois d’amour et de larmes. « Feliz año, mi amor. » Oui, parce qu’il a pas encore eu l’occasion de le lui souhaiter jusque-là. « Te quiero, hombre de mi vida. » À son tour, il l’embrasse derechef, serrant ses bras autour de son cou, avant de lâchement basculé sur le côté en l’emportant avec lui.


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