Athena Eskildsen » fiche de présentation

† nom : Eskildsen  † prénom(s) : Athena † Surnom(s) : Lisbonne  † date de naissance : 1er Janvier 1990 † lieu de naissance : Stavanger † Origines : Norvégienne † quartier de résidence : Queens † métier(s), occupations : mercenaire † orientation sexuelle : hétéro † groupe : Ground zero

Brune, blonde ou rousse, souriante ou taciturne, la personnalité d’Athena se faisait aussi mouvante qu’un reflet à la surface d’une mer houleuse. Tant tôt votre meilleure amie et la seconde d’après un fantôme qui ne donnera plus de nouvelle. Elle peut être n’importe qui, se glisser dans n’importe quel personnage. Ne lui demandez pas si elle a la moindre morale, de l’honneur ou même de la loyauté, ce sont des mots bien trop artificiels à son goût. Avec les années elle s’est affranchi des carcans occidentaux, de cette hypocrisie des bonnes mœurs qui n’est qu’un poison de plus. Tout ce qu’elle fait, tout ce qu’elle dit ne sert que son intérêt ou celui de ses employeurs. Alors si vous croisez sa route un jour… c’est sans doute que vous êtes sur sa liste.

Le soleil brillait là-haut dans le ciel, imperturbable malgré les quelques nuages qui zébraient l’azur. Ses doux rayons chauds passaient au travers de la cime des arbres pour éclairer les bois environnants. Tout était calme, seul le chant des oiseaux venait apporter un peu de vie. L’éclat de ses yeux noisette reflétait l’ambiance lumineuse, le bout de ses doigts pianotaient dans le vide comme pour attraper quelque chose d’invisible. La fillette était allongée à l’ombre des arbres, profitant de leur fraicheur bienvenue. L’odeur de la terre lui chatouillait les narines tandis que des brindilles et des feuilles s’étaient emmêlés dans quelques mèches de ses cheveux. A l’une des tresses qu’elle s’était fait se trouvaient des plumes de pies, sans doute ramassées au détour d’un chemin forestier.

« A terre ! Les mains sur la tête ! »

La joue était collée sur le bitume trempé. La pluie tombait à grosses gouttes et le temps ne semblait pas vouloir se calmer. Le décor urbain à la lueur des lampadaires avait quelque chose de lugubre. Mains fermement cramponnées à la crosse du semi-automatique, l’eau coulait le long du canon sans broncher. Une goutte restait pendue au bout de son nez alors que son regard restait rivé sur l’homme à terre. Lentement il avait ramené les mains sur l’arrière de son crâne, sans faire de mouvement brusque. Ses yeux s’étaient relevés vers la femme qui le tenait en joue, s’arrêtant un instant sur l’insigne qui brillait autour de son cou.

Un rossignol s’était posé sur la branche, chantant à tue-tête des gazouillis colorés. D’autres semblaient lui répondre un peu plus loin, ne faisant pas attention à la fillette qui avait posé son regard sur eux. La nature lui avait fait une place pour lui permettre d’observer ce petit monde. Un sourire serein s’était dessiné sur ses lèvres en voyant les oiseaux lui offrir ce spectacle. Un bruit de feuilles mortes parvint à ses oreilles, ses prunelles s’étaient aussitôt tournées en direction de la source sonore. Une fourrure rousse se tenait là entre deux bouleaux, le museau à la recherche d’un rongeur ou peut-être d’autre chose. C’était un renard, ce dernier se tenant sous le vent, il n’avait pas senti la présence de la fillette.

« Ce sera dix, pas plus. »

L’argent avait été jetée sur la table pour couper court aux négociations. Comme si cela allait suffire pour avoir le dernier mot. Bras croisés sur la poitrine, son regard n’était même pas tombé sur la pile de billets. Cela ne correspondait pas au prix annoncé. Sans doute l’homme avait-il senti que ça ne prenait pas, pourtant il essayait de ne pas se démonter et tenir tête. Le hangar désaffecté n’offrait pas beaucoup de perspective de replis. Un bon endroit pour rester à l’abri des vues mais du rester c’était aussi un piège idéal pour un tireur expérimenté. Elle lui faisait face sans broncher, ses yeux noisette plongés dans les siens sans ciller.

« 25. »

Un corbeau sur son arbre perché tenait en son bec un globe oculaire ensanglanté. Au pied du châtaignier, sur son flan allongé, se trouvait un macchabé. Un troisième œil lui avait été dessiné par une arme au calibre affûté.

« Non, promis, j’te jure sur la tête de ce que j’ai de plus cher que c’est la dernière fois. »

Sur la tête de ce qu’il avait de plus cher… D’un geste sec, elle avait jeté sur le sol un sac noir en tissu aux pieds de son interlocuteur. D’une main fébrile, il avait ouvert la fermeture éclair pour découvrir le visage de ce qu’il avait de plus cher. Les yeux clos d’un petit garçon sortaient de la pénombre du sac, la peau était pâle, ses lèvres avaient une teinte grise. La vie l’avait quitté.

« Tu veux encore jurer sur la tête de quelqu’un ? »

† Pseudo(s) : Brune
† Âge : 30
† Pays : FRA
† Comment as-tu connu le forum : En suivant le lapin blanc
† Fréquences de connexions : 3/4 par semaine
† Commentaire(s) : J'aime les crêpes

† Pour le bottin :

Code:

<pris>Olga Kurylenko</pris> † @"Athena Eskildsen"

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