Métier : Serveuse au Rising Sun - Stagiaire dans la police Orientation : Hétérosexuelle Age : 27 Messages : 564 Points : 15 Date d'inscription : 30/07/2020
Sujet: Saint Patrick Party's - Feat Matthew Blackwood Jeu 11 Mar - 16:09
Saint Patrick Party's
Cette semaine, il y avait la soirée pour la Saint Patrick, en général, je n'y serai pas allé, mais comment dire que maintenant que j'étais à la Fac les soirées me faisait du bien pour décompresser des cours un peu difficile ou alors des examens. Comme à son habitude mon jumeau Simon allé y aller, il m'a demandé dans la semaine si je venait aussi et il fut choqué quand je lui dit que oui alors il a rigolé et m'a mis au défi de mettre une tenue verte, pour rappeler le thème de la soirée je ne pouvais pas refuser, car je savais que c'était son moyen de me faire me dégonfler pour après me forcer comme toujours à venir avec lui alors je lui dit que j'était d'accord, mais que si j'y arrivais il ferai ce que je veux pendant une semaine. Il a bien sûr accepté et il ne me restait plus qu'à trouver une tenue verte. Comme toujours, j'allais dans la friperie que j'adorais tant et j'ai trouvé ce que je recherchais, mais il fallait que je fasse certaines modifications, une fois chez moi, je travaille toute la semaine sur cette belle tenue.
Le soir de la soirée, je me prépare tranquillement et je mets ma belle tenue verte. Tout ce qui m'intéressait s'était gagné mon pari je descendit donc et par chance Simon était déjà partit à la soirée donc il aurait la surprise de me voir arrivé habillé et j'avais hâte de voir sa tête en comprenant qu'il avait perdu notre pari. Je prends le peu d'argent qu'il me reste pour prendre un taxi jusqu'à la soirée et au moins, je ne serai pas dérangé dans le métro. J'arrive à la soirée et j'avais mis un long manteau noir, je le retire une fois dans l'entrée et tous les regards se tournent vers moi, je me sens un peu honteuse maintenant, mais pour un pari avec mon frère de ce genre, je ne vais pas faire demi-tour. Je pars donc prendre un verre de bière et je savais qu'il serait mon seul de la soirée où j'en boirai peut-être un deuxième tout dépendra de mon humeur. Je cherche Simon du regard et je ne le vois nulle part, je décide donc de lui envoyer un message pour savoir où il était exactement et aller le rejoindre.
La Saint Patrick…. Personnellement, j'en avais pas grand-chose à faire de cette fête en particulier mais la soirée qui s'y accordait, cela me plaisait déjà plus. Pour l'occasion j'avais fait l'effort de mettre une tenue un peu stylée, un jean sombre, une chemise verte kaki, une paire de lunettes fantaisie sur le sommet de la tête et j'étais prêt à sortir.
Mais visiblement le paternel en avait décidé autrement. Il se tenait droit comme un I dans l'entrée du penthouse et visiblement il avait la ferme intention de m'empêcher de passer. Sa raison ? C'était le milieu de la semaine. Je levais rapidement les yeux au ciel en lui faisant comprendre que j'en avais rien à faire de son avis. Prenant mon portable et mon portefeuille, je continuais de me préparer tranquillement. Mon manque d'intérêt pour lui le fit s'énerver encore plus et il s’approcha alors de moi, m’attrapant par le col et m’ordonnant de rester au domicile familial. Je le regardais avec fureur et défiance en demandant ce qu’il allait faire sinon. Mais il resta pantois devant mes paroles et mon regard tout aussi furieux que le sien. Finalement je me dégageais de son emprise, prit le reste de mes affaires et parti du penthouse pour la soirée.
Je voulais prendre ma voiture, d’ailleurs j’avais pris mes clefs avec moi mais en descendant dans l’ascenseur, je me fis la réflexion que prendre un taxi serait plus sage si je voulais profiter de la soirée. Je fourrais les clefs dans ma poche et prit un taxi en arrivant dans la rue.
Quelques minutes plus tard, je me trouvais à la soirée en question. Je retrouvais ma bande d’amis tous plus déjantés les uns que les autres. Les filles avaient des robes vertes tellement courtes que cela en devenait navrant mais je me gardais bien de tout commentaire. Je souriais, je retrouvais mon côté arrogant et fier de façade mais surtout je me rapprochais rapidement de la table des boissons afin de prendre une bière, puis deux, puis trois. A un moment un de mes potes joua des coudes avec mon bras pour me faire signe, signe que la blondinette que je regardais souvent en soirée était arrivée. Un sourire sur les lèvres mais aucun mot ne sorti de ma bouche alors que je vidais mon troisième verre pour m’en servir un quatrième.
Seulement avant que je puisse en profiter, mon pote en question me le retira des mains et me mit au défi :
« Tu auras ton verre que si tu vas lui causer. - Cours toujours, j’suis pas là pour ça … et puis c’est même pas mon genre de nana. - Mouais n’empêche que dès qu’elle est dans le coin, tu la mâtes alors bon …. »
Il me regarda d’un air mauvais et but mon verre à ma place.
« Put** Tu fais chi** ! »
Je le regardais d’un air mauvais et je m’approchais alors que la blondinette qui était un verre à la main en train de chercher quelqu’un.
« Si tu cherches ton futur mec, il est devant toi ma jolie. »
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Sujet: Re: Saint Patrick Party's - Feat Matthew Blackwood Ven 12 Mar - 18:09
Saint Patrick Party's
Ce soir, c'était la première fois que j'allais à une soirée sans mon frère depuis… toujours, il m'emmenait tout le temps avec lui, il adore les fêtes, cette ambiance, la musique, l'alcool et les filles enfin surtout les filles. Mon frère était un dragueur, un coureur de jupon comme on dit moi j'était tout l'inverse de lui, je n'avais eu qu'une amourette à l'école maternelle et je l'avais quitté, car il avait pris mon goûter et mon doudou et depuis, je n'avais pas eu de copain, ni de copine. Les filles ce n'est pas mon genre, je trouve les garçons beau certain m'intéresse même, mais le seul problème, c'est qu'ils ne sont pas sérieux, ni fidèles et je ne veux pas souffrir, je veux des enfants, mais je veux d'abord finir mes études et penser au garçon après. Et avec Simon, je pense que ça risque d'être dur que j'ai quelqu'un, je suis sa jumelle après tout, il est là pour me protéger.
Pour en revenir à la soirée, je venais d'arriver et la fête battait son plein depuis un moment déjà au vu de l'état de certaines personnes, je me dirigeais vers le bar pensant y trouver Simon, mais je ne le vis pas. Je me laisse tenté par une bière, mais je savais que ça serait ma seule bière, je n'en buvais toujours qu'une seule, car la dernière fois où j'avais bu un peu plus je n'avais aucune souvenir de ma soirée depuis ce temps-là vers mes 17 ans je ne buvais qu'une bière ou une coupe de champagne, mais pas d'alcool fort, je ne voulais pas être dans cet état, je m'étais senti horriblement, mal le lendemain. J'avais ma bière dans une main et mon portable dans l'autre en train d'attendre quelques secondes avant d'envoyer un message à mon jumeau, car il pourrait arriver. Un jeune homme s'approcha de moi et je le reconnus, c'était le mec qui rigolé toujours avec toutes ses pétasses quand je passé prêt d'eux, je n'avais jamais relevé, car je m'en foutais royalement. Il m'adressa la parole une première alors que ce n'était pas la première fois que l'on ce croisé et il me dit que si je cherchais mon futur mec, il était devant moi. Je pouffais légèrement et lui répondit même s'il n'en valait pas le coup.
-Non, je ne cherche pas mon futur mec, mais mon frère et il n'appréciera pas de te voir tourné autour de moi alors si tu veux bien m'excuser, je vais le chercher.
Je m'apprêtais à passer devant lui quand un mec derrière moi me bouscula et je renversé ma bière sur le mec qui venait de me parler, je me mis à rougir de honte.
- Je suis désolée, on m'a bousculé, je ne voulais pas renverser ma bière sur toi.
Il fallait faire bonne figure devant les potes mais au fond de moi j’étais terrifié à l’idée de lui parler. Alors dans ce cas, la meilleure défense c’est l’attaque. Mais je ne me voyais pas être méchant avec elle alors être un crétin arrogant serait bien suffisant. Et tant pis si elle n’aimait mon côté arrogant. Je n’étais pas prêt à la laisser voir qui j’étais vraiment. Personne ne devait savoir ce que je ressentais au fond de moi.
Approchant d’elle avec détermination et fierté, j’ouvris les hostilités en lui parlant tel un gars lourd et bourré. Certes j’avais une dose certaine d’alcool dans le sang mais je n’étais pas encore au point de ne plus avoir conscience de ce que je faisais. Sur un ton arrogant je me présentais comme son futur mec. En soit c’était une idée qui m’avait plusieurs fois traversé l’esprit mais je n’avais jamais osé lui parler alors cela rester quelque chose d’irréel et puis mes potes se moquaient ouvertement d’elle à tout bout de champ pour son côté intello. Personnellement j’aimais bien ce p’tit côté car en plus d’être jolie, elle en avait dans la cervelle et en soit cela changeait de mes petites amies quotidiennes.
Elle pouffa légèrement avant de clairement m’envoyer bouler en m’avertissant que son frère était dans les parages. C’est vrai qu’elle avait un frère jumeau. J’étais bien au courant de ça. On n’était pas de la même bande et on ne s’appréciait pas plus que ça mais bon si je commençais à tourner autour de sa sœur, c’était clair qu’on serait plus des potes du tout. Enfin pour ma part, j’en avais rien à faire qu’elle est un frangin protecteur. Bien au contraire, il prenait soin d’elle et c’était touchant à observer de loin.
J’eus un sourire en coin satisfait de la voir faire preuve d’une certaine dose de caractère. Elle ne se laissait pas faire et c’était plaisant à voir. J’ouvris la bouche pour lui répondre et lui indiquer où était son frangin que j’avais aperçu plus tôt dans la soirée. Mais un débile profond la bouscula et elle me heurta à son tour, déversant sa bière sur moi. Alors qu’elle s’excusait aussitôt avec des joues rosies de honte – purée elle était trop chouette cette blondinette – je me tournais vers le mec en question pour l’attraper par le col.
« Put*** mais fais gaffe où tu marches… et dis pardon à la demoiselle »
Le jeune penaud regarda un instant la blondinette et s’excusa alors que je le lâchais. Il me regarda ensuite comme pour me demander mon approbation de partir. Un simple hochement de tête de ma part et il disparut rapidement me laissant le loisir de profiter du regard gêné de la blondinette sur ma chemise trempée :
« Disons que maintenant tu me dois un peu de temps dans la soirée ma belle, histoire de te faire pardonner… »
Entendant au loin mes potes en mode rapaces du moindre mouvement, je leur jetais un regard satisfait - même si à l'intérieur j'étais plutôt mécontent de leur façon d'être - et mon pote leva ma bière en mon honneur. Mais je n’avais pas terminé. Maintenant que j’étais lancé, je comptais bien essayer de la connaitre, même si elle ne voulait pas me connaitre. En soit elle aurait bien raison. Je m’approchais d’elle doucement et lui murmura à l’oreille afin qu'elle soit la seule à m'entendre :
« Viens on va se poser ailleurs où les hyènes n’auront rien à se mettre sous la dent. »
Je passai à côté d’elle pour reprendre deux gobelets que je remplis de bière avant de lui en tendre un tout en lui montrant une direction d’un coin un peu plus isolé. Enfin pas vraiment isolé parce que la maison était pleine à craquer mais loin des mauvaises langues dirons-nous.
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Sujet: Re: Saint Patrick Party's - Feat Matthew Blackwood Mar 16 Mar - 18:55
Saint Patrick Party's
Ce soir et pour la première fois de ma vie, j'allais à la soirée organisée par la fac pour cette fête d'origine irlandaise, toute seule, enfin, j'allais retrouvais Simon là-bas, mais il ne m'avait pas forcé à y aller. Je n'aimais pas beaucoup ce genre de fête en général moi, j'adorais les bibliothèques, ma chambre avec un bon livre et un chocolat chaud ou au pire un bon film, mais ce genre d'événements sociaux était très peu pour moi-même si Simon m'emmener avec lui partout depuis nos 15-16 ans. Depuis cette époque, j'avais toujours pris l'habitude de venir avec un livre dans mon sac à main pour pouvoir me mettre dans une pièce seule et lire tranquillement. Quand ils y avaient des gens qui me trouvaient en train de lire et ils sortaient de la pièce en explosant de rire et après une fois que je sortais de la pièce à mon tour même plusieurs heures plus tard les gens rigolé aussi. Mais je m'en fichais, j'aimais bien mes livres et ma tranquillité et si jamais quelqu'un avait un truc à dire dessus, je leur répondais sans aucune honte. Ce soir n'avait pas fait exception à la règle, j'avais pris un livre, mais je voulais essayer de profiter pour une fois et qui sait, je m'amuserai peut-être, j'avais besoin de décompresser et les méthodes habituelles ne fonctionner pas alors au tant être radicale.
Une fois arrivé à la soirée, je m'étais directement dirigé vers le bar pensant y trouver mon frère là-bas, mais aucune trace de lui, il devait être en train de draguer dans un coin une nouvelle fille comme il le faisait à chaque soirée. Je me demander comment il faisait pour trouver une nouvelle personne à chaque fois. J'avais donc pris une bière en le cherchant du regard et un mec lourd et bourré était arrivé pour me parler. Je lui avais dit que je cherché mon frère et au moment de partir un autre mec me bouscula et je renversé ma bière sur celui en face de moi, j'étais vraiment mal à l'aise qu'il me soit arrivé ça, je me suis mise à rougir, timide comme je suis. Il empoigna le garçon qui venait de me bousculer et lui demanda de me présenter des excuses ce qu'il fit et partit aussitôt fait. Le jeune homme me dit alors que je devais au moins passer une partie de la soirée avec lui pour me faire pardonner et il ajouta qu'on devrait aller dans un coin loin des vautours, il faisait révérence à ces amis qui l'applaudissent et lui porte un toast de loin. Et la, je compris que s'il était venu me parler, c'était à cause d'un pari et je vis rouge, j'étais rouge, mais de colère et de honte, car j'aurai accepté de passer du temps avec lui s'il avait été sincère dans sa démarche.
- J'aurais dit oui si je n'avais pas été l'objet d'un stupide pari avec tes imbéciles d'ami. Vu comment ils te félicitent de loin, je me doute que ce soit pour cela. Alors c'était quoi hein humilié l'intello ou lui briser le cœur??
Je voyais rouge et dans ses moments la, je finissais par me mettre à pleurer de rage et je bégayer pas mal. Je voulais partit loin et rentré chez moi.
J’étais content, légèrement euphorique et enthousiaste à l’idée d’avoir réussi à décrocher deux mots à cette fille que je trouvais mignonne mais que je n’osais pas aborder. Ce soir, j’avais osé, certes parce qu’on m’avait lancé un pari mais j’avais osé. Frimeur et prétentieux comme j’étais aux yeux des autres étudiants, je n’avais même pas pensé à l’abruti que j’étais de me servir d’un pari pour aller lui parler. Les applaudissements et les remarques des hyènes qui constituaient mon cercle « d’amis » m’avait vendu auprès de la jolie blonde.
Si bien que lorsque je me retournais sur elle avec mes deux verres pour passer un moment seul avec elle, je me heurtais à un mur. Un mur virtuel bien sûr mais un mur que je méritais amplement. La douce et gentille petite blondinette me recadra avec colère, réalisant que ma démarche venait d’un pari. Je n’eus ni le temps ni l’envie de lui répondre. Elle était raison et j’avais été un gros con sur l’instant. Le la regarda partir et me fuir pour la soirée. J’étais dépité intérieurement. Extérieurement, mon visage de macho impassible ne montra rien, un sourire en coin, un haussement de sourcil et d’épaules pour signifier que j’en avais rien à faire d’elle et je me retourner vers ma joyeuse bande en levant mon verre avant de le boire cul sec sous leurs rires et moqueries contre la jeune femme.
La soirée se poursuivit doucement, j’enchainais les bières, les jeux d’alcool, les conversations débiles avec des nanas qui ne voulaient qu’une chose : ne pas être seule dans leur lit ce soir. Pour ma part, si je riais, si je prenais part aux conversations et si je buvais jusqu’à plus soif, j’avais l’esprit ailleurs. J’avais l’esprit focalisé sur cette petite blondinette que je n’avais pas revu de la soirée. J’espérais que personne ne lui ait fait plus de mal que ce que j’avais déjà fait et que finalement elle serait rentrée chez elle.
La nuit était très fortement entamée, lorsque je me laissais entrainer par une rouquine dans les escaliers. Je n’avais pas vraiment envie de la suivre mais elle n’était pas dans son état normal. Moi-même j’avais bu plus que raison mais j’avais des principes quand même et je n’avais clairement pas envie de la toucher… arrivé en haut des escaliers, je lui faisais comprendre qu’elle devrait plutôt appeler un taxi et rentrer chez elle. Elle me rit au nez et à la place déboutonna ma chemise qui avait encore la trace de la bière de la blondinette. Je lui pris les mains et la regarda d’un air qui se voulait sérieux pour lui faire comprendre que je n’étais pas intéressé. Elle se vexa et me poussa contre le mur en m’insultant. Finalement je la regardais redescendre les escaliers et quitter la soirée en boudant et en hurlant sur tous ceux qui étaient sur son passage. Décidant de profiter d’un moment de répit pour aller voir ma tronche dans la salle de bain et me passer un coup d’eau sur le visage, je m’engageais dans le couloir faiblement éclairé.
J’ouvris la première porte espérant y trouver la dite salle de bain mais je tombais nez à nez avec un couple en train de batifoler sur le lit. Visiblement sans gêne de faire ce genre de choses à une soirée, ils ne me remarquèrent même pas alors que je refermais la porte doucement. Seconde tentative à la porte suivante. Pas de salle de bain non plus mais la fameuse blondinette, posée tranquillement en train de lire un bouquin. Un sourire arriva aussitôt sur mes lèvres. Par le sourire du charmeur que tout le monde connaissait non mon sourire, celui que je ne fais que lorsque je suis vraiment content de ce qui se passe devant mes yeux.
« Tu te caches ici blondinette. Pas de moi j’espère. »
Putain mais c’était plus fort que moi de jouer aux cons. Je ne devais pas être ainsi avec elle. Je devais être normal, moi-même. Mais ce n’était si évident… J’entrais alors dans la chambre à tâtons, en restants près de la porte car je me doutais que j’allais me faire rembarrer mais je devais dire ce que j’avais sur le cœur :
« Ecoutes Sienna, j’suis désolé pour tout à l’heure. J’voulais pas te blesser ou autre… C’était pas mon but même si je peux comprendre que tu l’ais mal pris. C’était pas cool de ma part. Vraiment j’suis désolé. »
J’avais le regard penaud et fuyant mais je voulais qu’elle comprenne que j’étais sincère avec elle là maintenant. Je voulais qu’elle me voie comme le gars que je suis en réalité… Même si à la fac, personne ne connait ce gars-là.
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Sujet: Re: Saint Patrick Party's - Feat Matthew Blackwood Sam 3 Avr - 19:42
Saint Patrick Party's
Rembarrer ce mec m’avait fait le plus grand bien, je ne l’avais jamais fait avant en même temps, je n’en avais jamais eu vraiment besoin avec Simon toujours derrière moi en train de me protéger et me surveiller, mais pour une fois, il n’était pas la alors je devais bien le faire à sa place et ne pas me laisser marcher sur les pieds ce n’était pas dans le genre des Parker de faire une chose pareille. Après avoir tourné les talons je l'ai vu boire son verre cul-sec et taper dans la main de ses copains donc j’avais bien vu juste j’avais fait l’objet d’une stupide partie ce que les mecs dans son genre pouvait me sortir par les yeux et après on ce demande pourquoi je n'ai jamais eue de copain et bien la réponse est que tous les mecs sont des gros cons, même Simon en est un avec les filles, un vrai coureur de jupon celui-là. Mais je l’aime, c’est mon frère après tout et du moment qu’il se protège et ne chope pas de truc ou qu’une fille ne tombe pas enceinte, il peut bien faire ce qu’il veut. J’avais fini par trouver mon jumeau et j’avais passé une partie de la soirée avec lui et je m'étais même accordé une bière ou deux de plus j’avais un peu perdu le compte donc j’étais peut-être a plus, mais je n'étais pas bourrée au point de tout oublier, j’avais encore toute ma tête, mais j’avais perdu mon frère. Il était sûrement parti s'envoyait en l’air avec une fille dans une chambre de la maison où on était ou alors chez la fille, mais certainement pas chez nous, il ne ramène jamais aucune fille là-bas. Il avait peut-être honte de notre maison ou alors de nous sa famille et je pouvais le comprendre surtout par rapport à nos parents, mais moi, j'assume totalement ou je vivais et qui était ma famille. Ne trouvant pas mon frère en bas, je décidais de chercher une pièce pour pouvoir comme à mon habitude lire le livre que j’avais pris avec moi, je savais très bien que Simon viendrait me chercher même s’il n’était plus ici ou il m’aurait dit qu’il était parti pour que je rentre tout de suite. Je finis par trouver une pièce vide à l’étage et je m'installe par terre en attendant un appel ou un message de Simon. Je sors mon livre et commence à lire et le temps passe et je ne fais pas attention à l’heure ni depuis combien de temps que je suis là, je suis dans ma bulle. Ma bulle éclate quand une personne entre dans la pièce où je me trouve, c’est ce mec qui a fait un pari sur mon dos, il rentre à moitié torse-nu et me demande si je le fuis lui, j’allais répondre que non, car il ne m'intéresse pas du tout et il s’excuse de ce qu’il a fait en m’appelant par mon prénom, mais je ne lui ai jamais dit comment je m’appelle je ne sais pas où il a pu l’entendre, car Simon m’appelle toujours Sisi. Je referme la bouche que j’avais ouverte sous le choc et je me surprends à regarder son torse depuis qu’il m’a adressé la parole, je détourne donc le regard en rougissant légèrement.
- Je ne savais pas que tu connaissais mon prénom, il y a seulement ma famille et peut-être les amis de mon frère et encore, je pense qu’ils croient que je m’appelle Sisi.
Je ferme mon livre et mets le marque-page en place puis je le range dans mon sac, mais je reste assise par terre, je ne sais pas trop pourquoi, car ce mec me sortait par les yeux, il y a encore quelques heures de cela sûrement l’alcool que j’avais ingurgité même si je ne devais plus en avoir encore des masses dans le sang.
Même si j’étais certain de me faire rembarrer, je ne pus m’empêcher de l’embêter avant de me résigner aussitôt. J’avais déjà trop joué aux cons avec elle et ce n’était pas ce que je voulais. Même si tout le monde pensaient que j’étais un connard de service, j’avais envie que la blondinette – que Sienna – me voit tel que je suis réellement. Mais pourrait-elle seulement me croire quand je lui parlais ? Elle pourrait parfaitement penser que je joue encore un rôle avec elle et elle aurait tout à faire raison. J’aurais surement été dans son cas, j’aurais agi pareil. Pour autant je voulais tout de même m’excuser auprès d’elle.
Elle reste comme choquée et je ne comprends pas de suite pourquoi. C’est si impensable que je puisse m’excuser auprès d’elle et puis je remarque que ma chemise est toujours ouverte. Je le vois détourner le regard en rougissant. Sans un mot j’attrape les deux pans de ma chemise pour la reboutonner alors qu’elle me répond. En réalité, elle était plus abasourdie par le fait que je sache son prénom.
Amicalement et doucement je lui souris en finalement avançant d’un pas ou deux pour lui répondre mais je n’arrive pas trop à tout lui dire :
« Euh… ben j’ai mes sources mais oui ça fait un moment que je sais comment tu t’appelles. Par contre je suis le seul si ça t’inquiète. Les personnes de mon groupe n’ont pas mes sources… Le plus souvent ils t’appellent l’intello. C’est vrai que tu sembles super intelligente… C’est pas commun une nana qui est jolie et qui en plus en as dans le cerveau. »
Je me rendis compte aussitôt que je venais de lui faire un compliment sur son apparence. Me sentant encore plus penaud et rougissant, je détournais le regard pour fixer la fenêtre à travers laquelle il n’y avait absolument rien à regarder puisqu’il faisait nuit noir. Mes yeux se posèrent alors sur le sol en ajoutant hésitant :
Je n’avais plus du tout la même attitude que lorsque que j’étais en présence de mes potes. J’adorais mes amis mais je savais qu’avec eux je ne pouvais pas être moi-même. Et puis si j’étais totalement honnête avec moi-même je dirais que cette nana me plaisait. En plus de la trouver belle, j’avais tellement envie de la connaitre davantage mais à trop passer pour un abruti avec elle, j’étais plus en train de l’éloigner de moi plutôt qu’autre chose. Voulant détourner un peu l’attention de mes joues rougissantes à son égard, je me repris doucement en reposant mes yeux sur le sac qui contenait le livre qu’elle venait d’y mettre :
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Sujet: Re: Saint Patrick Party's - Feat Matthew Blackwood Mar 20 Avr - 18:53
Saint Patrick Party's
Je le regarde en train de s'excuser et je ne sais pas trop quoi penser des sentiments qui me submergent. Tout à coup, je suis à la fois surprise qu'il puisse connaître mon prénom que je ne lui ai jamais dit ni Simon d'ailleurs ce n'est pas vraiment son genre. Je suis aussi choquée qu'il puisse s'excuser, car pour moi, ce n'était pas son genre de fait un truc pareil. Et enfin heureuse par la vue qui s'offre à moi et de le voir presque vulnérable en face de moi. Il finit par remarquer que sa chemise est ouverte, est décide de la fermer et je me surprends en reprenant ma respiration qui c'était coupé au vu de son torse musclé. Je lui dis que je suis surprise qu'il connaisse mon prénom ce à quoi il me répond qu'il a ses sources ce qui me fait légèrement rigoler, il poursuit en disant que ses amis ne sont pas au courant de mon prénom qu'il m'appelle l'intello et il me dit que c'est vrai que je semble intelligente et qu'il ne connaisse pas de fille jolie et intelligente. Quand il me dit que je suis jolie, je rougis légèrement enfin plus que quand j'ai vu son torse et je souris, il essaya de dire autre chose, mais je ne retenais que cela.
- Et bien, je remercie tes sources alors, car je préfère que l'on m'appelle Sienna que l'intello même si beaucoup le font. Je… Merci, oui, je suis une sorte de surdouée si on peut dire, je suis au-dessus de la moyenne.
Je n'aimais pas trop dire cela, car en général les gens ce moqué encore plus de moi après, et même si j'avais l'habitude au fil des années cela me faisait toujours mal même si je le caché très bien. Il s'était approché de moi sans que je ne m'en rende compte, et cela, ne m'effrayé ni ne me déranger et il me demanda qu'elle livre, j'avais rangé dans mon sac et je souris de plus belle, car j'adorais parler de livre, je pouvais faire cela pendant des heures.
- Je lis autant en emporte le vent l'un de mes romans préférés, certes, il parle du Sud durant la guerre de sécession, mais je le trouve magnifique pour plein de raison. Pour moi c'est bien plus qu'un roman d'amour.
Je sais qu'au moment où je parle du livre qui se trouve dans mon sac mes yeux brille d'une lueur presque irréelle et je m'étonne de me sentir aussi à l'aise avec lui alors qu'il y a quelques heures, j'aurai pu lui mettre ma main sur la figure tellement il m'avait mise hors de moi.
Déjà elle ne m’avait pas encore foutu à la porte et je souriais intérieurement qu’elle veuille bien encore m’adresser la parole. Je la regardais sourire et devenir rougissante à mon compliment. J’ignorais si finalement elle était souvent draguée par d’autres mecs de la fac. Je la voyais souvent seule ou avec son frère donc je ne pouvais que supposer qu’elle était célibataire mais peut-être pas après tout. Non mais arrêtes Matt, t’es con ou quoi. Elle ne voudra jamais sortir avec toi et ton groupe. C’est impossible. Bref… elle me répond qu’elle préfère être appelée Sienna plutôt que l’intello. En même temps c’était logique, surtout venant de la part des filles de mon groupe, le surnom était plutôt péjoratif. Sienna semblait gênée de le dire mais elle était une surdouée. J’avais tellement envie de la rassurer mais j’avais aussi tellement l’impression de passer pour un débile que je me retins à la place j’essayais d’être gentil :
« C’est plutôt cool d’être surdouée. Au moins tu ne dois pas trop galérer pour les partiels et tout… »
Je n’étais pas un mauvais élève à proprement parler mais je devais étudier pour avoir des notes correctes. Finalement j’avais réussi à changer de sujet pour parler de son bouquin. J’étais pas un grand lecteur mais j’aimais bien lire un bon livre au calme. Le plus souvent quand j’étais tout seul. Sienna semblait à la fois surprise et contente que j’avoque ce sujet avec elle. Visiblement pour elle les livres c’était plus précieux. Je m’assis alors sur le bord du lit qui était là tout en conservant mon regard sur elle :
« Je l’ai lu il y a longtemps et je t’avoue que je n’ai plus tous les détails en tête. Mais du coup tu lis souvent pendant des soirées étudiantes comme ce soir ? »
Je me sentais un peu con mais je ressentais le besoin de lui avouer certains trucs… d’être différent avec elle par rapport à quand j’étais avec d’autres personnes. Rompant le regard avec elle, je regardais mes mains qui se croisaient et décroisaient frénétiquement :
« Tu sais les autres du groupe… je … c’est pas l’impression que ça donne de l’extérieur mais j’suis pas comme eux. Je… Pour moi, tu es plutôt une nana qui a l’air sympa… Enfin, j’suis pas comme eux même si ça se voit pas. »
Je relève les yeux vers elle et avoues :
« Ça fait un moment que j’voudrais réussir à te parler et quand Dan m’a lancé le pari ben j’me suis dit qu’enfin j’avais l’occasion de te parler.»
J’avais conservé mon regard dans le sien. Peu à peu j’avais l’impression de m’y perdre et j’adorais l’idée. Pourtant je rompis le contact par honte, par pudeur ou par réflexe… je ne sais pas mais je me sentais tellement con.
« J’aurais pas dû … J’ai été con… j’suis désolée de t’avoir énervé… »
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Sujet: Re: Saint Patrick Party's - Feat Matthew Blackwood Mer 21 Avr - 17:04
Saint Patrick Party's
Je me rendais compte que c'était la première fois que j'avais une conversation avec d'autres garçons que mes frères ou les potes de Simon et je dois dire que c'est plutôt agréable, les garçons ne m'adressaient jamais la parole pourtant, je ne suis pas la fille la plus moche du monde et je ne vais pas les manger au pire, je risque de m'énerver, mais rien de bien méchant. Je me sentais à l'aise avec lui malgré qu'il m'ait mis hors de moi quelques heures plutôt. Quand je lui dis que j'étais surdouée, il me dit que c'était plutôt cool et que je ne devais pas avoir de mal à réviser pour les partiels et je rigole légèrement.
- Ça pour ne pas avoir de mal, j'en ai pas du tout, je donne même des cours dans d'autres matières que je ne connais pas pour me faire un peu d'argent donc c'est un gros avantage sur ce coup-là d'être surdouée.
C'est vrai qu'être surdouée était super pour pouvoir donner des cours et aider les autres et en me faisant de l'argent pour pouvoir payer les factures de la famille, car oui la plupart du temps avec l'argent que je gagne en faisant mes petits boulots, je le mettais dans un pot pour payer les courses ou les factures que l'on avait. Nous chez les Parker, on était très solidaire sur ce point là même Jared qui ne vivait plus chez nous, nous donnait de l'argent pour pouvoir payer les factures ou autres, car il savait comment c'était dur avec notre mère. Matthew s'approche et s'assit sur le bord du lit pendant que moi, je suis toujours assise par terre je le regarde faire sans rien dire et je sens son parfum et je me surprend à fermer les yeux et humez l'air je sens aussi la bière que j'ai renversé sur lui plutôt dans la soirée et je me rappelle qu'il m'a mis hors de moi, mais il n'est plus pareil que tout à l'heure alors je n'ai pas de raison d'être comme je l'était toute a l'heure. Il me dit qu'il a lu le livre que je suis en train de lire il y a quelque temps, mais qu'il ne se rappelle plus les détails et je lui souris timidement rare sont les garçons qui lisent autant en emporte le vent. Il poursuit en me demandant si je lis souvent pendant les soirées étudiants et je rigole.
- Tout le temps oui, Simon mon jumeau me traîne un peu de force à ses soirées, il n'aime pas me laisser seul à la maison alors je vis, mais je prends un livre et je trouve une pièce et lis jusqu'à ce qu'il m'appelle pour rentrer. Tu as de la chance en général, je ferme la porte à clé pour ne pas être dérangé, mais ce soir, j'ai oublié.
Je me rends alors compte que oui, je n'avais pas fermé la porte de la chambre comme d'habitude, je ne m'en veux pas de cette oublié, car je peux parler de livre avec une personne autre que mes profs ou mes frères qui n'en ont rien à faire, mais m'écoute pour me faire plaisir. Puis je le vois regarder ses mains et je sens qu'il est gêné, je ne sais pas quoi faire cela aurai était une personne dont je suis proche, j'aurai mis ma main sur les siens et je commence d'ailleurs ce mouvement que j'interromps en plein milieu pour passer ma main dans mes cheveux. Il me dit alors qu'il n'est pas comme ses amis malgré l'image qu'il renvoie que pour lui, j'ai l'air d'une fille plutôt sympa, il relève le regard vers moi et je vois de la sincérité dans ses magnifiques yeux bleu et me dis que cela fait un moment qu'il voulait venir me parler et que quand son pote Dan lui a lancé le défi de venir me voir, il a sauté sur l'occasion pour le faire. Il détourne le regard et ajoute qu'il a été con de faire cela et il s'excuse encore une fois. Je suis perturbé par sa révélation si bien que je ne sache pas quoi répondre au début, au bout de quelques secondes, j'inspire pour pouvoir parler.
- Tu trouves que j'ai l'air vraiment sympa?? Et bien, tu vas peut-être me prendre pour une folle, mais tu as l'air sincère, je demande à voir si tu n'es vraiment pas comme eux. C'est vrai que tu as étais un peu con, mais je te pardonne, je ne suis pas une méchante personne. Tu aurais pu venir me parler avant que je ne mange personne enfin pas quand on ne fait pas le macho de service.
Je lui fais un sourire en coin un peu espiègle dans l'espoir qu'il me trouve un peu drôle, mais je pense que je suis nulle en blague et qu'il ne rira sûrement pas à ma blague.
Entendre la blondinette qui me parlait, m’adressait une vraie conversation et qui en plus semblait de plus en plus intéressante, c’était pour moi la plus belle des manières de terminer cette soirée qui n’avait pas si bien commencé. Je l’écoutais me parler d’elle et j’appréciais ce que j’entendais. Finalement j’étais ravi d’être monté l’étage même si de bases ce n’était pas pour de bonnes raisons, désormais j’en appréciais chaque seconde avec un sourire légèrement crispé et timide.
La conversation dévia sur ses habitudes de soirées. En soit l’on ne parlait pas vraiment de moi mais d’une certaine manière cela m’arrangeait, je n’avais pas franchement d’intérêt pour ma personne alors que pour elle oui. Est-ce que l’on pourrait dire que j’étais accroc, que j’étais mordu ? C’est possible mais est-ce que j’en avais conscience ? Aucunement.
Elle me parla de son frère qui l’emmenait partout dans ses sorties. Je dois dire que le plus souvent je remerciais son frère silencieusement chaque fois que je la voyais venir aux soirées mais elle disparaissait souvent aussi vite qu’elle était apparue. Telle une cendrillon qui s’évanouissait…. Alors qu’en réalité elle s’isolait simplement pour lire, pour passer le temps en attendant son frangin. Un léger sourire parcourut mes lèvres alors que je songeais à la prochaine soirée où je la surprendrais en train de lire parce que je la chercherais désormais. Rien que pour voir son sourire et ses yeux verts.
« Content d’avoir eu de la chance alors… »
Et puis je me retrouve tout penaud, doutant à nouveau de moi, de mes paroles et de mes actes. Alors j’essaie de lui faire comprendre pourquoi j’ai fait ce que j’ai fait quelques heures plus tôt… Si les premières phrases je ne parviens pas avoir mes yeux vers elle, par la suite, j’ose et enfin j’affronte son regard. Je sais que je vais être jugé mais j’ai envie d’être honnête pour une fois dans ma vie. Je n’arrive pas à garder mon regard dans le sien et ce n’est pas faute de l’adorer. Je m’excuse à nouveau et j’attends… J’attends un retour, une réaction, une réponse… Qu’elle soit positive ou négative je sais qu’elle va me répondre. Alors qu’elle me parle à nouveau, je descends du lit pour m’asseoir à sa hauteur et quand je l’entends me dire qu’elle me pardonne, je ne peux retenir un sourire de plaisir. Et même si elle m’affirme que j’ai agi comme un con, le fait qu’elle me sourit, je reste pantois devant elle en souriant comme un abruti mais bon impossible de l’enlever. Et puis soudain, elle me fit rire en disant qu’elle n’était pas du genre à montrer les crocs.
J’eus un petit rire alors que finalement désormais j’étais arrivé assez près d’elle.
« Pourtant tout à l’heure, j’aurais tellement adoré que tu mordes. »
Oui j’avais osé mais il n’y avait plus une once de méchanceté ou même de moqueries dans mes paroles. A la rigueur une légère drague mais comme je n’étais pas le plus serein que ça face à elle ce n’était pas très assuré venant de ma part.
Et puis il y a eu un petit temps de silence entre nous où finalement nous avons juste pris le temps de nous regarder dans les yeux. J’avais pour elle un regard doux et je sentais en moi une montée de tendresse pour elle. Voyant une légère mèche de ses cheveux qui arrivait devant son visage, je levais la main doucement pour la remettre en place tout en conservant mon regard dans le sien. Mon geste, s’il n’était pas des plus assuré, se voulait délicat et tendre. Si je m’écoutais, je l’aurais embrassé dans la foulée mais elle ne méritait pas ça. Elle méritait d’être chouchoutée, comblée et courtisée, tout ce que je ne savais pas faire. Alors je me retins mais je voulais tout de même lui répondre. D’une voix douce, presque rauque et cassée, je lui avoue :
« Ne doutes pas de ta sympathie à cause des débiles comme ceux du groupe et même par moi. Tu es solaire Sienna et j’aime voir la jeune femme que j’ai en face de moi. »
Réalisant que je suis peut-être trop entreprenant, je retire doucement ma main et mais je ne peux pas retirer mon regard qui est ancré dans le sien. Elle me plaît, cette fille me plaît de plus en plus et même s’il y a une certaine dose d’alcool qui coule dans mes veines, je sais ce que j’affirme enfin à mes pensées. Je réalise c’est elle que je veux et personne d’autre.
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Sujet: Re: Saint Patrick Party's - Feat Matthew Blackwood Jeu 29 Avr - 13:50
Saint Patrick Party's
Matthew n’était au final pas le garçon que j'imaginais, il était plus que le coureur de jupon de base tout comme Simon d’ailleurs, mais il n’aimait pas que l’on voie ce côté-là de lui et peut-être que Matthew était comme lui, mais je ne pouvais pas savoir, je ne lui avais pas demandé de me parler de lui. Cela me faisait trop plaisir que l’on me demande de parler de moi et que l’on m’écoute sans y être forcé parce qu’il était de ma famille. Il était vraiment intéressé par ce que je disais et je sentais une douce chaleur au creux de mon ventre que je n’arrivais pas à identifier. Je me sentais bien ici dans cette pièce, je n’avais pas peur qu’il m’arrive quelque chose, je me sentais presque en sécurité assise par terre avec Matthew que je ne connaissais pas vraiment malgré le faite que je le vois à chaque soirée ou mon frère m'emmène. Il me sourit, ce sourire doit en faire fondre plus d’unes et je pense que c’est mon cas actuellement, j’aurais aimé me mettre une gifle mentale pour me méfier, mais je n’y parvenais pas, j’étais sur une sorte de petit nuage. Il me dit qu’il avait de la chance alors de m’avoir trouvé.
- Ne relève pas mon secret, j’ai une réputation à tenir, tu sais. Si un jour tu me cherches tu seras ou me trouvé maintenant.
Lui dis-je alors avec un sourire et un clin d'œil. Je n’avais aucune réputation sauf celui de la fille timide, coincée et intello j’en avais marre des étiquettes, mais il n’était pas facile de s’en débarrasser, j’aurais juste voulu retiré l’étiquette de fille coincée, car quand on me connaissait, j’étais une véritable fofolle surtout avec ma famille. Matthew finit par me rejoindre sur le sol et il était si près de moi en cet instant précis que je sentis comme des picotements dans mes mains et mon ventre, je ne comprenais pas du tout ce qui m'arrive, peut-être le fait de parler avec un garçon autre que mes frères, mais cela ne m’était jamais arrivé en parlant au pote de Simon, j’étais perdue, mais je ne pouvais faire qu’une chose me noyer dans les magnifiques yeux de Matthew. Je le fis rire avec ma blague sur le faite que je ne mordais pas, je n’étais peut-être pas si nulle en blague après tout ou alors je ne faisais rire que lui, cette option me plaisait plutôt bien, je dois dire et j'eus un sourire de débile sur le visage qui ne partait pas. Il me dit qu’il aurait tellement adoré que je mords tout à l’heure et comme une fille totalement à côté de la planque que j’étais je fait comme si je mordais l’air.
-GRRR!
Puis je me sentis aussitôt comme une idiote, je ne savais pas ce qui m'avait pris de faire une chose pareille, j’en rougis même et un silence agréable s’installa entre lui et moi, interrompu seulement par le bruit de la musique au rez-de-chaussée, j’avais toujours mes yeux plongés dans les siens et lui était pareil en train de se noyer dans mon regard, je ne comprenais pas bien ce qu’il se passait, mais j’aimais plutôt bien ça. Il leva sa main et me replaça une mèche de cheveux, je suivais sa main rompant ainsi notre échange de regard et sa main si près de mon visage, je me surpris à vouloir qu’il me caresse le visage et pendant une fraction de seconde, je posais légèrement mon visage contre sa main puis il rompit le silence en me disant que je ne devais pas douter de ma sympathie à cause de ceux de son groupe d’ami ou à cause de lui. Que j’étais une personne solaire et qu’il aimait voir celle que j'étais en face de lui. J’entrouvre la bouche pour dire quelque chose, mais les mots ne sortaient pas, c’était une chose si belle qu’il venait de me dire, rien à voir avec le garçon qu’il était il y a quelques heures, c’était clairement le jour et la nuit. Et il retire sa main et je soupire légèrement déçue qu’il ne laisse pas sa main là où elle était. Je finis par le regarder de nouveau dans les yeux et je dépose ma main sur les siennes, je ne sais pas trop ce qui m'arrive ni pourquoi je fais cela.
- Merci Matthew. Et moi aussi, j’aime voir le jeune homme que tu es avec moi maintenant.
Les mots étaient sortis tout seuls cette fois, mais je ne les regrettais pas le moins du monde, car il était totalement vrai, même si j’avais dit cela grâce à l’alcool que j’avais dans les veines, il n’était pas pour autant faux, je pensais à chacune des paroles que je venais de lui dire.
Cette blondinette avait vraiment tout pour me plaire. Elle avait de l’humour, un joli minois qui abritait un cerveau bien rempli. Elle avait réussi en l’espace de quelques minutes à me faire prendre suffisamment confiance pour que j’ose lui révéler quelques détails de ma personne et surtout que j’ose être moi-même avec elle au point d’avoir des gestes plus tendre et plus délicat. Mais ce n’était pas le plus surprenant… Non le plus surprenant dans cet instant c’était qu’elle se laisse faire à mes côtés. J’aurais tellement cru qu’elle m’aurait rejeté ou engueulé ou même foutu à la porte. Mais non elle était toujours là en face de moi, son regard plongé dans le mien. Quand je lui remis sa mèche de cheveux je sentis bien sa joue s’appuyer doucement contre ma paume alors que je voulais juste être doux et gentil. Est-ce que je lui plaisais ? Non pas que j’avais la prétention d’être un coureur parce que ce n’était pas le cas. Si devant les autres, je jouais les loveurs et les dragueurs, la réalité était toute autre. Certes j’avais déjà eu des copines mais rien de très sérieux et finalement c’était souvent elles qui partaient avec un autre mec. Lorsque c’était moi en général, je faisais en sorte de passer pour le connard en embrassant une autre nana… C’était tellement plus facile que de dire, je ne peux pas être avec toi parce que je n’arrive pas à être moi-même avec toi… Et puis j’avais une certaine réputation à l’université.
Mais là, maintenant, devant cette blondinette aux yeux verts, j’étais moi-même et j’étais bien. Je savais que j’allais être jugé en quelques sortes mais pas dans le mauvais sens du terme. Et j’en eus quasiment aussitôt la confirmation. Sienna me répondit en disant qu’elle appréciait l’homme qu’elle avait devant elle maintenant. C’était logique et compréhensible qu’elle le préfère à l’abruti fini que j’étais tout à l’heure. Au moins là, je la faisais rire, je la faisais parler d’elle, j’étais vrai avec elle. Sa main toucha alors le dessus de la mienne et si mon regard fut perturbé par ce contact soudain de sa part, je me reperdis dans ses yeux dès la seconde suivante. J’avais tellement envie de plus qu’un simple contact de la main. Je la voulais à mes côtés. Elle me rendait bien meilleur et bien plus appréciable. Même moi je commençais à apprécier l’homme que j’étais avec elle. Je lui souris en la regardant avec de plus en plus d’intensité dans les yeux.
Je ne m’en rendis pas forcément compte mais mon visage se rapprochait doucement du sien. Ma main se retourna afin de prendre la sienne et d’entrelacer mes doigts aux siennes. J’avais l’impression qu’une boule se formait dans ma gorge m’empêchant de parler alors que j’avais entrouvert les lèvres pour lui dire quelque chose. Mais même mon cerveau ne répond plus, j’ai tout oublié. Ce que je fais, ce que je voulais dire… La seule chose à laquelle je pense c’est à ses lèvres contre les miennes. Et mes yeux vacillent et alternent entre sa bouche doucement maquillée et ses yeux qui me fixent. Enfin un son sort de ma bouche qui n’est qu’à quelques centimètres de son visage :
« Je… Sienna… »
Je voudrais l’embrasser, la prendre dans mes bras, discuter avec elle durant des heures, la protéger, la faire rire, sentir son parfum encore et encore et tant d’autres choses mais je ne sais pas si je peux vraiment faire tout cela. Je réalise alors que nous sommes tous les deux à une soirée, que nous avons surement bu tous les deux – en tout cas moi oui. Je réalise que Sienna ne mérite pas ce genre de comportement envers elle. Elle a le droit à mieux. J’ignore si elle s’en souvient mais moi je me rappelle de son état lorsque l’autre porc l’avait pris à part. Je ne sais pas exactement ce qu’il avait pu lui faire mais à sa façon de parler d’elle je n’avais qu’une envie lui coller mon poing en pleine figure. Je repense à sa potentielle souffrance et ce n’est pas ce que je lui souhaite. Alors je cligne plusieurs fois des yeux, comme pour me reprendre avant de m’éloigner légèrement rompant tout contact visuel et tactile. Je lui rends ainsi sa main et sa liberté. Ce n’est pas à moi de décider du premier pas mais à elle. Je relève doucement des yeux gênés vers elle en lui disant :
« Je … euh … je ferais mieux d’y aller. Je vais te laisser tranquille »
Je regrette aussitôt de ne pas avoir osé mais j’estime que c’est surement mieux ainsi. Mieux pour elle…
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Sujet: Re: Saint Patrick Party's - Feat Matthew Blackwood Ven 30 Avr - 5:55
Saint Patrick Party's
Le brun qui se trouve en face de moi me fait clairement tourner la tête, je me sens tellement bien, je ne me suis jamais senti comme ça auparavant et je ne comprends pas ce qui m’arrive. Je sais juste que je me sens comme dans une bulle coupée du monde extérieur plus rien n’existe en cet instant précis à part nous deux dans cette pièce l’un en face de l’autre. Je me surprends à vouloir qu’il m’embrasse, je veux sentir ses lèvres contre les miennes cela serait mon premier baiser, mais je m’en fiche, je veux vivre ça avec lui, je ne comprends plus rien, il m'exaspérait encore il y a quelques heures et maintenant, je veux sentir ses lèvres et continue à humer son parfum qui me rend en cet instant complètement dingue. Je me demande si c’est cela que l’on ressent quand on tombe sous le charme de quelqu’un, mais cela ne pouvait pas être mon cas, je le connaissais à peine ou alors c’est ce que ma mère m’a expliqué une fois un coup de foudre je ne pensais pas que cela pouvait exister pour moi, c’était comme un conte que l’on raconte aux petites filles pour les faire rêver au grand amour avec un grand A. Mais maintenant en face de Matthew je n’en est plus l'impression, je secoue légèrement la tête pour effacer cela de mes pensées et ne penser qu’au moment présent en me disant que c’est l’alcool que j’ai dans le sang qui me fait ressentir ces choses-là.
Ce geste de sa part me remettre ma mèche de cheveux me semble à la fois être dans un rêve, mais être aussi la réalité j’étais bien et moi-même à la fois, je voulais qu’il découvre la Sienna que je pouvais être avec ma famille, la Sienna fofolle, protectrice, mais aussi qui passe des heures à lire à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit même en cuisinant parfois. Je veux lui plaire comme il me plaît, car je ne pouvais plus me voiler la face je n’avais presque plus d’alcool dans le sang, car ma dernière bière datée d’au moins 2 H si ce n’est pas plus. Je ressentais bien tout ce que j’avais dans la tête pour lui et mon corps et mon cœur le savait, car j’avais posé mon visage sur sa main puis je me rapprochais doucement de son visage je ne pouvais plus rien contrôler en cet instant et cela n’était pas pour me déplaire à vrai dire. Il avait retiré sa main de ma joue et j’avais donc déposé ma main sur les siennes et alors que l’on était plongé, dans le regardent l'un de l’autre, il entrelaça nos mains je lâche donc son regard pour regarder ce geste tellement tendre qui me paraissait naturelle et dont je ne voulais surtout pas que cela s'arrête une seule seconde. Puis je remis mon regard dans le sien, il ouvrit la bouche, mais aucun mot n’en sortit et comme par réflexe, je fis pareil que lui puis je me mordis la lèvre inférieure en sentant un désir monter en moi totalement inconnu. Il prononce mon prénom cela résonne comme une note de musique en moi.
- Oui...
Il ne finit pas sa phrase et cela ne me dérange pas, juste le fait qu’il prononce, mon prénom me faisait tellement plaisir. Je suis tellement proche de lui qu’il ne me reste plus qu’un mouvement de tête pour que mes lèvres touchent les siennes et là, la bulle explose, il rompt notre contact visuel me redonne ma main en la posant sur mes jambes et baisse la tête, puis il lève un regard gêné sur moi et je ne comprends plus rien. Il me dit qu’il ferait mieux d’y aller et de me laisser tranquille, mais moi, je ne veux pas, je veux qu’il reste là avec moi, mais je ne peux pas le forcer à faire cela. Je ne dois pas lui plaire après tout à qui je pourrais bien plaire, moi l’intello dont tout le monde se moque depuis des années maintenant.
- Je comprends… Je ne te plais pas ne t’en fais pas.
Je ravale une larme que j’essuie comme une poussière sur mon visage et je remets une certaine distance entre nous eux comme une barrière pour me protéger et cette idée m’insupporte, je veux juste être dans ses bras.
Dans mon esprit c’était un déferlement de différentes émotions. Entre ce que je voulais faire et ce que la raison me préconisait. Je voulais être soft et respectueux mais c’était tellement dur sur je devais m’éloigner pour ne pas céder à la tentation qui se trouvait en face de moi. Et puis, il fallait avouer aussi qu’avec ma réputation de tombeur de ces dames, si je m’affichais avec elle, elle pourrait en souffrir. Je n’étais peut-être le bon mec pour elle. Tant de doutes et de ressentiments qui m’avaient fait reculer alors que j’étais à deux doigts de fondre sur elle.
Déçu de moi-même et penaud, je voulais m’éloigner d’elle. Non pas parce que je ne voulais pas être avec elle mais parce que je pense plus ne pas être fait pour elle et je ne veux pas lui faire de mal plus que ce que j’ai déjà fait. Mais alors que j’ose lui avouer que je devrais partir et la laisser tranquille, je relève les yeux vers elle et me rends alors compte de ce que je viens de faire. Elle semble surprise et déçue elle également, même triste. Je crois même voir une petite larme de déception qui menaçait mais qu’elle balaye d’une geste vif avant d’articuler quelques mots. Elle pensait qu’elle ne me plaisait pas. J’ouvris la bouche abasourdi. Comment pouvait-elle avoir ce genre de pensée. Certes elle avait un image d’intello timide au sein de l’université mais personnellement, je la trouvais à la fois belle et cultivée.
Je me racle la gorge pour lui répondre et essayer de lui faire comprendre ce que je pensais vraiment d’elle :
« Non… non, ce n’est pas ça… C’est … »
Parler de moi n’était déjà pas mon fort mais alors parler de ce que je pouvais ressentir c’était encore plus dur. Je tente alors une autre approche. J’attrape sa main pour retrouver un contact avec elle et je plonge à nouveau mon regard dans le sien. Je m’approche d’elle doucement et je place ma main libre sur sa joue, la caressant doucement et tendrement. Mes doigts font des petites caresses sur sa main et sur sa joue. Tendresse et douceur ne sont pas dans mes habitudes mais je veux qu’elle comprenne qu’elle me plait sans que j’aie forcément à le dire et pourtant j’ouvre la bouche pour lui parler. Les mots sortent tous seuls comme si mon cœur c'était enfin ouvert rien que pour elle, pour pouvoir réussir à lui parler franchement le temps d'un instant :
« Tu fais fausse route, c’est pas une question de me plaire ou pas. C’est surtout que je ne veux pas que tu regrettes d’être avec moi. Je ne suis pas forcément un mec bien tu sais. Je ne suis pas un mec qui se dévoile facilement même si j’y arrive un peu avec toi. Je ne veux pas que tu perdes du temps avec un abruti dans mon genre. Tu es tellement jolie et gentille et douce, tu mérites tellement plus que ce je suis disposé à t’offrir. »
Mon regard devient triste parce que je me rends compte que même si je plais aux jeunes femmes, je n’en reste pas moins un mec perdu et solitaire. Je me racle la gorge et me reprend, retirant ma main de sa joue pour la glisser dans sa main à elle.
« On devrait descendre pour retrouver ton frère. Il se fait tard, tu devrais p’tet rentrer… »
Si j’avais pris ma voiture, j’aurais proposé de la raccompagner mais je ne l’avais pas pour la simple raison que je savais que j’allais boire. Doucement je me redresse rompant tout contact avec elle le temps de me relever et je lui propose ma main à nouveau pour l’aider à son tour à se lever…
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Sujet: Re: Saint Patrick Party's - Feat Matthew Blackwood Ven 30 Avr - 16:38
Saint Patrick Party's
Ce garçon me faisait clairement tourner la tête et je voulais aussi lui faire tourner la sienne que notre histoire qui n’en était même pas une soit quand dans tous ses livres que je lisais, EPIC et grandiose. Je voulais qu’il me sauve et je voulais le sauver du garçon qu’il était en dehors de cette pièce. J’étais totalement folle, redescends de ton petit nuage Sienna Parker qui voudrait de toi personne, la preuve, tu n’avais jamais eu de petits amis même pas des intello comme toi, tu n’étais pas assez joli pour eux, tu le savais bien. Il valait mieux que je reste dans tes livres et mes contes pour enfant et quand je penserai à cette soirée, je pourrais me dire que j’ai vécu quelque chose d’unique, mais éphémère. Notre bulle était pourtant si agréable, si parfaite, mais il l'avait fait exploser avant même que j’ai posé mes lèvres sur les siennes, car je savais que quelques secondes de plus et je posais mes lèvres sur les siennes qui avaient l’air si douces.
Je garde toutes mes émotions pour moi et ne montre rien comme je l'ai toujours fait depuis des années quand il m'arrive quelque chose, la seule personne qui peut me décrypter sans même que j’ai prononcé un mot, c’est Simon, lui est et sera toujours là pour moi quoi dont il arrive. En primaire, au collège ou au lycée, quand un garçon disait du mal de moi, il me défendait tout le temps, c’est même encore pire depuis mes 16-17 ans, je ne sais pas trop pourquoi. Et si c’est une fille, il fait ce qu’il a toujours fait, il l’a drague et l’humilie donc les filles ont vite arrêté en tout cas devant moi, elles avaient trop peur que mon frère les humilie devant tout le collège ou le lycée. J’allais devoir vraiment bien cacher ce que je ressentais ce soir pour pas que Simon voit quoi que ce soit. Je sortais de mes pensées brouillées quand Matthew se racla la gorge et pris la parole pour me dire que non ce n’était pas ça. Alors si ce n’était pas parce que je ne lui plaisais pas, pourquoi avoir explosé notre belle bulle. Je fronçais juste les sourcils, car je ne comprenais pas ce que c’était qui le dérangeait au point de vouloir partir d’un coup. Et il se rapprocha de nouveau de moi et me prit de nouveau la main et plongea son magnifique regard bleu dans le mien. Décidément, je ne le comprenais pas du tout, un coup, il devait partir et puis 2 secondes après, il a recréé comme une magnifique bulle autour de nous deux. Il posa sa main sur ma joue et ce geste me lança comme une décharge d’électricité dans tout le corps, une décharge tellement agréable, ses doigts caressent doucement ma joue et je profite de cette légère caresse. Il me dit que ce n’était pas le fait que je lui plaise ou non-juste qu’il voulait que je ne regrette rien, qu’il n’est pas un mec pour moi, qu’il ne se dévoile pas facilement et ne veut pas que je perde mon temps avec lui. Il ajoute aussi qu’il me trouve jolie, gentille et douce et cela me fait rougir comme je n’avais jamais rougie auparavant et dit que je mérite plus que ce qu’il peut m’offrir. Alors qu’il ne sait même pas ce que moi, je veux.
- Ne te dévalorise pas comme cela Matthew on est tous différemment avec certaines personnes, je ne suis pas pareille avec ma famille que ce que je suis devant tout le monde. Tu ne me fais pas perdre de temps, j'ai adoré te parler. Je ne mérite pas un mec comme toi loin de là, tu ne connais rien de moi, ni de ma vie.
Je savais qu'être une fille du Bronx ne me permettait pas d’avoir la vie de toutes les autres filles et moi encore moins certes certaine trouvé des mari riches et partait du Bronx, mais moi, je devais gérer tout le monde chez moi et faire vivre tout le monde, c’était mon rôle de fille aînée. Je vis son regard triste et posai brièvement ma main sur sa joue pour le réconforter, mais il retira la sienne de mon visage pour ensuite se lever et me dire que l’on ferait mieux de descendre chercher mon frère pour que je rentre chez moi. Je regardais vite fait l’heure sur l’horloge de la pièce et effectivement, il était tard.
- Oui, Simon ne devrait pas tarder à m’appeler pour que l’on rentre et puis j’ai soif.
J’allais me lever toute seule, mais il me tendit la main que je regardais et finit par prendre pour me lever, mais une fois debout je ne la lâche pas pour autant, je ne voulais pas que le contact se rompe de nouveau entre nous.
J’ignorais si c’était la raison ou la peur qui m’avait fait agir ainsi avec Sienna. Tout ce que je pouvais affirmer c’était qu’elle me plaisait et que même avec une dose d’alcool certaine dans le sang, avoir passé du temps avec elle m’avait fait du bien. Et pourtant j’étais là comme un con à limite la repousser, à lui dire que je n’étais pas un mec pour elle, à lui affirmer que je ne saurais pas la rendre heureuse et ça c’était également un fait dont j’étais convaincu.
La réponse de la belle blonde ne se fit pas attendre, elle se voulait réconfortante et surtout apaisante mais même si j’entendais ses mots, je n’en n’étais pas pour autant totalement convaincu. Et malgré sa voix douce et le regard qu’elle posait sur moi je m’éloignais à nouveau. Elle avait entreprit de faire à une geste vers moi pour poser sa main sur ma joue mais je ne lui laissai pas vraiment le temps de se faire à ce nouveau contact puisque j’entrepris de me relever. Elle constate d’elle-même qu’il est tard. Lorsque je lui propose de se lever, Sienna semble hésiter mais finalement prend ma main. Mon pouce caresse naturellement le dessus de sa main comme pour profiter un instant de son contact.
Je lui laisse ensuite récupérer ses affaires et je me dirige vers la porte. Je sais que dès que je vais revenir au rez-de-chaussée, je vais remettre mon masque devant mes potes et cela est plus fort que moi. Je ne sais faire que ça, même si je sais que ce n’est pas la solution.
Je garde ma main sur la poignée de porte et je la regarde. Elle est à ma suite, elle attend surement que j’ouvre mais dès l’instant où je sortirais et elle aussi, tout ça, tout ce qu’il vient de se passer volera en éclats et tout redeviendra comme avant. Et finalement je n’ai pas envie. Je ne veux que le cocon que l’on a créé l’espace de quelques minutes explose en mille morceaux. Je la regarde, me mords la lèvre, me résigne, me pose mille et une questions. Mon regard oscille rapidement entre Sienna et ses yeux verts envoûtants et la porte d’entrée.
Visiblement la blondinette remarque mon hésitation et elle se rapproche de moi arrivant à moins d’un pas de moi. Je regarde ma main sur la porte une dernière fois et me laisse enfin aller … En à peine un quart de seconde, je me retourne vers Sienna, elle est tellement proche de moi que je ne peux plus nier mon cœur qui bats à tout rompre. Une boule dans ma gorge se forme alors que je me trouve face à elle désormais. Je sais, je sens qu’elle en a envie autant que moi et même si je ne veux pas lui faire de mal, je sais que ce que je m’apprête à faire pourrait la faire souffrir par la suite. Mais mon cœur l’emporte sur ma raison et alors que j’attrape son visage entre mes mains, je m’approche d’elle encore plus. Si j’ai toujours mon regard plongé dans le sien, mes yeux regardent à plusieurs reprises ses lèvres et je finis par pencher la tête pour l’embrasser.
Il n’y a pas besoin de mots, il n’y a pas besoin d’un autre geste, il y a juste un besoin de se sentir encore plus proche d’elle. J4avance d’un pas léger sur elle tout en conservant mes lèvres sur les siennes. Elle se retrouve bloquée par le mur derrière elle mais j’en m’en fiche. Son baiser est réciproque, il est doux et savoureux et je me plais à lui offrir mes lèvres de plus en plus enflammées et passionnées. Délicatement mon corps se presse contre le sien alors que mes mains se trouvent toujours de part et d’autre de son visage. Si je la sens consentante, je ne veux pas la forcer non plus alors je me redresse doucement. Ouvrant mes yeux à nouveau, ils s’ancrent aussitôt dans les siens alors que notre baiser à la fois délicieux et envoutant prend fin. J’ignore si elle déjà connu une telle expérience mais pour ma part, même si j’ai déjà embrassé des femmes, cela ne m’as jamais autant procuré de plaisir. Je me redresse lentement pour regarder son visage et apprécier la personne :
« Sienna, tu es… »
Je m’avance pour lui accorder un second baiser plus bref et plus rapide comme pour sceller un moment de pur bonheur. Je sens que l’extase ressentie s’envole petit à petit. Est- ce que j’ai aimé cet instant ? J’en ai savouré chaque seconde… Est-ce que je regrette de l’avoir embrasser ? Je crois qu’une partie de moi a, en effet ce ressenti, malgré le fait qu’elle me plaise encore plus qu’avant. Est-ce que je dois fuir ? Totalement me hurle mon cerveau.
« Je suis désolé. »
Trois petits mots d’excuses qui n’auront surement pas le même sens pour elle que pour moi mais tant pis. Je me recule, attrape la poignée de porte et fuis. Je la laisse là, seule, avec surement encore mon odeur autour d’elle. Je descends les escaliers quatre à quatre. Je vois au loin mes amis dont un qui m’aperçoit, je me rends compte qu’une larme perle sur ma joue. Je regrette de l’avoir laisser. Je veux remonter à l’étage mais mes jambes m’emmènent à la porte. Mes amis, s’ils m’ont vu, n’interviennent pas et continuent leur soirée sans s’occuper de moi. Au fond cela m’arrange, je n’avais pas le cœur à m’expliquer sur quoi que ce soit.
Finalement je sors de la maison, je m’arrête net, je reprends mon souffle. J’avais limite arrêter de respirer tellement mon esprit était focalisé sur elle. J’avance de quelques pas et je me retourne vers la maison. La peur m’envahit de l’avoir laisser seule. Je ne veux pas qu’il lui arrive quoi que ce soit. J’hésites un instant en m’éloignant de la maison. Je vois son frère devant la baie vitrée du rez-de-chaussée. Cela me rassure, je sais qu’il la protégera alors je repars à pied dans la nuit noire songeant encore et encore à cette blondinette aux yeux verts qui m’a fait tourner la tête et à son baiser intense et tellement plaisant.
Métier : Serveuse au Rising Sun - Stagiaire dans la police Orientation : Hétérosexuelle Age : 27 Messages : 564 Points : 15 Date d'inscription : 30/07/2020
Sujet: Re: Saint Patrick Party's - Feat Matthew Blackwood Ven 30 Avr - 22:01
Saint Patrick Party's
Qui aurait pu un jour imaginer que moi Sienna Parker tomberait amoureuse de Matthew Blackwood, car oui, j'en suis sûr entre toutes ses décharges électriques entre nous et le sentiment que j'approuve en sa présence, je suis belle et bien amoureuse de lui. Je ne peux clairement plus le nier tout mon corps et mon être me pousse à aller vers lui, contre lui ou du moins le plus proche possible en tout cas. Je n'avais jamais eu de contact physique avec aucun garçon sauf mon frère, mais ça ne compte pas, c'est Simon, je n'avais même pas embrassé un seul garçon et je voulais en cet instant que mon premier baiser et lieu ici et maintenant avec Matthew.
Mais à mon plus grand malheur Matthew, c'était lever m'avais pris la main et on s'était dirigé vers la porte de la pièce pour sortir de notre bulle. Il caresse doucement ma main avec son pouce et je soupire d'extase, j'adorais vraiment cela beaucoup trop à mon goût, mais je n'y pouvais rien. Je comprends ma mère maintenant quand elle me parle de ce qu'elle ressent pour mon père et ce qu'elle a ressenti la première fois ou elle l'a vu, pas que je n'ai jamais vu Matthew loin de là, mais je ne l'ai jamais vu comme il est là maintenant.
Je me demandais ce qui allait se passer entre lui et moi une fois cette porte franchie, il redeviendra sûrement le petit con d'il y a quelques heures et moi la fille intello moqué par ses amis. Il posa sa main sur la poignée, mais n'ouvrit pas la porte. Il n'arrête pas de regarder la porte puis moi puis cette porte qui nous sépare du monde extérieur loin de notre bulle.
Je vois son hésitation et j'en suis heureuse, il ne veut pas non plus quitter notre bulle de bonheur, notre petit cocon. Et là, mes jambes bougent toutes seules et je me rapproche de lui nous ne sommes plus qu'à un pas l'un de l'autre encore un rapprochement et je serai contre son torse et à quelques centimètres de sa bouche et de ses lèvres. Et il fait volte-face en une fraction de seconde et je souris comme une petite fille le jour de Noël.
Il pose délicatement ses mains de part et d'autre de mon visage et me regarde dans les yeux puis mes lèvres et alors que je sens son souffle se mêler au mieux, il approche encore plus de moi et pose enfin ses lèvres contre les miennes.
C'est un feu d'artifice en moi, l'extase, un plaisir à l'état brut, mieux que le chocolat ou l'alcool. Mes yeux se ferment puis s'ouvrent pour être sûrs que je ne rêve pas. Je passe mes mains autour de son cou et continue à l'embrasser, car oui, je réponds à son baiser pour lui montrer que je veux qu'il continue ce magnifique moment.
Il s'approche encore plus de moi et je me retrouve contre le mur de la pièce, mais je ne me sens pas du tout piéger, je me sens en sécurité dans les bras de Matthew en cet instant je ne l'ai jamais autant été que maintenant. Je passe ensuite mes mains dans ses cheveux, ils sont si doux. Il finit par s'écarter et je reprends mon souffle doucement, mais manquer d'air comme cela ne me dérange pas du tout, c'était vraiment intense et envoûtant.
Il se redresse toujours en me regardant dans les yeux et prononce mon prénom sans finir une nouvelle fois sa phrase. Je m'en fiche, je veux seulement recommencer ce doux baiser encore et encore. Il dépose de nouveau ses lèvres sur les miens avec un baiser plus doux et léger que le premier, mais tout aussi beau. J'ai toujours mes mains autour de son cou et dans ses cheveux et je joue doucement avec eux sans lui tirer les cheveux, je ne veux pas lui faire mal.
Et la bulle explose une seconde fois plus violente cette fois-ci. Il s'excuse et sort de la pièce aussi vite que quand il s'était retourné pour m'embrasser. Moi, je reste planté là quelques secondes sans rien comprendre, avec le sentiment de ne pas savoir bien embrasser, j'avais pourtant eu l'impression qu'il appréciait le moment autant que moi.
Je finis par bouger au bout de 2 mins et partit vers la fenêtre qui donnait sur la rue devant la maison et par la fenêtre, je le vis en train de regarder la maison, il espérait peut-être que j'aille le rejoindre, mais mes jambes ne voulais pas bouger, alors je le vis s'éloigner par la fenêtre de cette pièce qui avait été pendant quelques minutes notre bulle, mais ces minutes m'avaient paru des heures. Quand je ne le vis plus dans la rue mes jambes bougèrent enfin et je descendais rejoindre Simon pour lui demander de rentrer une chose que je ne faisais jamais. Il comprit que je devais être fatiguée ou autre, car il accepta directement et pendant tout le retour, je ne dis aucun mot, je pensais juste à notre baiser, à mon premier baiser avec Matthew Blackwood.
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