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 (+18) Back to school || Rafael O.

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MessageSujet: Re: (+18) Back to school || Rafael O.   (+18) Back to school || Rafael O. - Page 2 EmptyMer 26 Oct - 13:36


Back to school
faut bien savoir "s'amuser" au travail parfois...

Aucun des deux n'était vénal de base pour faire ce qu'ils faisaient, ça très clairement, quand on sait la misère qu'ils étaient payés malgré la masse de boulot et de responsabilité que c'était d'enseigner. Mais c'était encore pire avant et c'est bien en partie ce côté là qui avait fait céder Rafael d'accepter son poste ici. S'il voulait continuer à pouvoir avancer ses recherches, il fallait des fonds alors oui, en un sens, il avait un peu vendu son âme au diable pour ça. Mais il ne le vivait pas si mal dans le fond, surtout maintenant qu'il était clair que c'était une bonne chose qu'il l'ai fait ou sans ça, leur relation n'aurait jamais pu voir le jour. Ça compensait un peu à ses yeux, un mal pour un grand bien en quelque sorte. Et malgré le travail supplémentaire que ça demandait, il trouvait ça fun d'enseigner et surtout, de pouvoir le faire à sa façon. Enfin, pour le moment encore parce qu'avec tout ce qui se tramait actuellement dans le monde académique avec les mouvements sociaux récents, ça ne durerait peut-être pas. Un point qu'il ne manquerait pas d'aborder dans son cours d'ailleurs... On faisait difficilement mieux comme sujet d'analyse en matière de sociologie après tout.

Il aime taquiner et saisir l'opportunité de le faire quand il l'a mais il n'était pas méchant au point de rendre ce cours insupportable pour sa moitié. C'est un con, on ne le dira jamais assez, mais il n'a pas mauvais fond et oui, quand il le voulait, il savait se tenir. Sans doute là aussi la différence majeure entre nos deux spécimen, puisque l'un a en effet du assumer des responsabilités parentales et l'autre a pu continuer à faire comme il l'entendait puisqu'il n'en avait aucune. Attention, encore une fois, s'il a ce côté je m'en foutiste en apparence, ado immature même aux abords de la cinquantaine, il n'en reste pas moins un type sensé et capable de bien plus de sérieux qu'on ne le pense. N'importe qui le connaissant réellement et ne se fiant pas à l'image qu'il renvoie pourra vous le dire. Même si là clairement, il a laissé son côté ado prendre le dessus en voulant se jouer, gentiment tout de même, de son amant. Et un un sens, il espérait bien qu'il compterait se venger, ça serait beaucoup moins drôle s'il se contentait de laisser couler, avouons-le. Puis si ça lui permettait de continuer sur la lancée de leur fin d'après-midi pour une fois qu'ils pouvaient en profiter...

C'est d'ailleurs ce qu'il fait très clairement quand il descend le rejoindre et qu'il se pose non loin, en remettant une petite couche au passage, juste pour le plaisir. Après tout, c'était une sorte de préliminaires déguisés pour eux à ce stade. Puis pas sa faute si sa tête avait le don d'afficher cet air là en permanence quand le Guatémaltèque était dans les parages. « Je dirais même plus, assez... prenant. » rétorque-t-il, pesant savamment ses mots, vous vous en doutez bien. Il jouait clairement avec le feu là, mais le problème, c'est qu'il a appris à aimer ça et là ça saute aux yeux. Il l'observe avancer vers lui et il sourit à ce qu'il lance alors. « Espérons que tu puisses continuer à le faire quelques fois encore. » Oh ça oui, espérons bien qu'ils le puissent, sachant déjà que ça serait plus facile à dire qu'à faire. Et son sourire s'efface en une seconde alors que son corps se raidit quand il sent sa main se poser contre sa cuisse et qu'il lui glisse une telle phrase dans la foulée. Oh oui, il a déteint sur lui car il n'aurait jamais cru qu'il ose un truc pareil auparavant. Et bordel, ça lui fait un effet fou mais il ne le dit pas, pas à haute voix en tout cas mais ça doit se sentir, surtout vu où se trouve sa main à l'heure actuelle. « Pas si désagréable que ça de mon point de vue... »qu'il répond, le regard fixé dans le sien. Il a de la chance qu'ils soient encore en public, moi je vous le dis. Il fait non de la tête à la question que lui pose l'autre latin, essayant de son mieux de se contenir, maintenant sa veste en couverture. « Je sais que tu ne me croiras sûrement pas, mais non. J'avais juste envie de te voir, même si toi tu ne pouvais pas me voir. Si j'avais vraiment voulu me venger, tu n'aurais pas su que j'étais là et je m'en serais servi contre toi plus tard. » confie-t-il en toute franchise. Oh oui, il aurait trouvé le moyen de glisser ça dans une de leur conversation pour le faire recracher son café ou autre. Non, il était venu simplement parce qu'il voulait passer un peu plus de temps avec lui, même si c'était pas réellement du temps passer juste à deux.
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MessageSujet: Re: (+18) Back to school || Rafael O.   (+18) Back to school || Rafael O. - Page 2 EmptyJeu 27 Oct - 6:48



Back to school.

Et on teste le matériel.
@Rafael Ortega   &  @Santiago Madrigal

◊ ◊ ◊

La plupart des métiers les plus importants au monde sont sous payer. Regarder les infirmiers, les techniciens de surfaces, les professeurs… La liste est longue. Très longue. Trop longue. Et s’il avait été vénal, il serait devenu politicien, mais dans ce pays, vu où il est né, même s’il a la double nationalité, il ne serait certainement pas aller bien loin. En gros, il avait plus de chance de devenir pharaon, que président des USA. Pour le reste, il ne gagnait peut-être pas de l’or en barre, mais il vivait décemment et ses enfants ne manquaient de rien. N’est-ce pas tout ce qui compte dans le fond ? Pour lui si, après tout, il a été élevé avec une mère qui avait deux boulots pour tenir le cap, alors il s’estime heureux que son seul travail, même s’il est éreintant, soit suffisant. Maintenant, avec le divorce, ça risque peut-être de changer, mais il va espérer que non. Après tout, il ne voit pas bien comment, il gérerait deux jobs, deux enfants et une maison tout seul. Mais on n’en est pas là.

Cela étant, ce n’est pas Santiago qui va jeter la pierre à Rafael d’être comme il l’est. Parce qu’en définitive, c’est bien pour ça qu’il l’aime, non ? Si son côté ado conservé et sa connerie ne lui plaisait pas, il l’aurait déjà rembarré. Sans parler du fait, qu’il aimait aussi l’autre facette. Après tout quand on aime quelqu’un c’est dans son entièreté, dans toute sa complexité. Même si ça finira par lui tirer des cheveux gris supplémentaires. On l’a déjà dit, mais il a vachement l’impression de marché sur un fil où, le Chilien pourrait se barrer à la vitesse de l’éclair. Parce que son image détachée à toutes épreuves – même s’il sait qu’elle est fausse -, ça met le doute. Surtout vu ce qu’il risque de devoir assumé prochainement. Mais bon ce n’est pas tellement à ça, qu’il pense en ce moment, mais à comment faire payer l’autre.

Un sourire amusé se dessine sur ses lèvres en l’entendant choisir ses mots avec autant de soin. « Oui, très prenant. J’aime avoir les choses en mains et la maîtrise de mon sujet. » Est-ce que sa raison est en train de retourner se promener dans le parc ? Oh sans doute, mais qui peut lui en vouloir, ce petit jeu est amusant après tout. « Je pense que j’ai encore quelques bonnes années devant moi, tu ne penses pas ? » Et là, c’est un peu sa consécration, de le voir cesser de sourire comme un imbécile. Personne n’irait jamais croire qu’il était capable de ça en public. En même temps, l’étiquette de ‘je suis raisonnable’, il la mérite amplement. Mais quand on le cherche, on le trouve. Enfin dans ce cas précis, c’est plutôt lui qui cherche l’autre. « Tu m’en diras tant… Tu vas pouvoir gérer ça tout seul comme un grand, alors ? » Oui, vous avez bien compris, il lui a clairement mis la main au panier pour l’émoustiller et puis le laisser en plan. En même temps, qui vient lui dire que ça ne le dérangeait pas d’être compressé dans un jeans trop serré ? Eh… Il l’a cherché, il l’a trouvé encore une fois. Il joue avec le feu ? Oui et alors, il n’a pas spécialement peur de se brûler pour le coup. De toute façon, entendons-nous bien, il ne résistera pas longtemps à l’autre. Et de toute façon, tous les étudiants ne sont pas encore sortis. La suite de ses paroles lui faut autant de bien, qu’elles lui font du mal. Le ramenant irrévocablement à la réalité des choses. « Te creo. » Qu’il répond, alors avant de soupirer largement en passant ses doigts sur ses yeux fatigués et en se rapprochant assez du Chilien pour avoir son contact, sans que ça paraisse suspect. « Por supuesto que te creo. »

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MessageSujet: Re: (+18) Back to school || Rafael O.   (+18) Back to school || Rafael O. - Page 2 EmptyJeu 27 Oct - 8:37


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faut bien savoir "s'amuser" au travail parfois...

Qu'on ne le lance pas sur ce sujet là parce qu'il serait bien capable de s'énerver sur l'injustice flagrante de ces métiers sous-payés et pourtant essentiels, comme on l'a si bien dit pendant la pandémie. Et qu'on a déjà remisés dans un coin parce que dire que c'était injuste et faire activement quelque chose pour changer ça derrière, c'était comme bien souvent, deux choses très différentes. Donc oui, évitons de nous lancer sur cette pente là, ça vaudra mieux. Mais malgré le fait d'avoir choisi d'avoir fait de leur passion leur métier par la force des choses, difficile d'ignorer le côte financier de tout ça dans le monde dans lequel on vit et en cette période en plus. Autre thématique qu'il aborderait sûrement au cours de l'année, vu la place centrale de l'argent dans nos sociétés et les inégalités flagrantes qu'on pouvait trouver de nos jours encore. Bon, il était ouvert d'esprit -en faisant son boulot, c'était un critère requis vous me direz-, relativement évolué et intelligent, mais il avait quand même encore beaucoup de mal à accepter le fait qu'on pouvait se faire plus de fric en faisant des danses stupides sur les réseaux sociaux qu'en étant prof ou tout autre job qui demandait qu'on trime pour tout juste se permettre de vivre avec un minimum de sécurité. Mais ça, il en parlera plus amplement dans son cours donc passons.

Aimer l'autre, avec ses bons et ses mauvais côtés, c'est en principe, la définition même de l'amour, celui qui prend un grand A. Alors oui, il est par moments vraiment agaçant, il l'admet lui-même volontiers, mais imaginez si les deux tiraient la gueule en permanence ? Surtout qu'en ce moment, ils ont toutes les raisons de le faire. Non, faut bien qu'un des deux soit le côté plus léger et que l'autre soit la voix de la raison. C'était aussi ça qui faisait un couple, pas vrai ? La complémentarité. Sans compter aussi qu'être à deux, ça implique parfois des compromis. Comme le fait de devoir accepter un rôle auquel on se pensait jusqu'à présent complétement incapable de pouvoir tenir. S'il ne le montre pas jusque là,encore une fois, sous les apparences, ça cogite dans sa tête sur tout ça. Que fera-t-il si les enfants ne l'acceptaient pas ? Est-ce qu'il sera à la hauteur de cette responsabilité là ? Est-ce qu'il sera en mesure d'avoir de l'autorité envers eux alors qu'en principe, il n'a aucune légitimité ? Comme quoi oui, y a pas que la Guatémaltèque qui va grisonner dans les prochains temps. Mais pour le moment, tout ça c'est bien loin comme préoccupations pour eux et c'est pas plus mal, qu'ils en profitent tant qu'ils le pouvaient encore.

Évidemment qu'il choisi ses mots avec attention, je le redis, il aime jouer sur les mots alors il sait ce qu'il fait en disant ça et il apprécie de voir que la réponse est tout aussi bien formulée en retour. « Tu m'en diras tant. » souligne-t-il avec un haussement de sourcils équivoque et sa tête penche légèrement sur le côté à ce qu'il dit ensuite. « Sans aucune doute, oui. Faudra vérifier ça de façon régulière pour en être sûr je dirais. Par acquis de conscience, bien entendu. » Oh oui tout ça est terriblement amusant et on le lit sur son visage, enfin sauf quand évidemment, monsieur Madrigal décide d'avoir la main baladeuse. Bon, il l'avait cherché aussi mais il ne pensait pas qu'il irait jusque là et il se plaît d'avoir complétement tort pour une fois. « Ça ne sera pas la première ni la dernière fois, crois-moi. » Il ravale un grognement de frustration au passage et lui avoue donc qu'il avait simplement eu envie de le voir un peu plus longtemps. Oui, dans le fond, c'est un grand sentimental et romantique le Chilien, il cache simplement son jeu parce que ça colle moins avec l'image qu'on a de lui. « Y fue agradable verte tan confiado, tan... feliz, en tu elemento. » confesse-t-il alors, détournant légèrement le visage vers le sien. Oui, ça lui faisait du bien à lui de le voir encore capable de sourire de façon sincère, d'être à l'aise quand on sait qu'en dehors, il avait un sacré poids sur les épaules qui l'en privait et contre quoi il était plutôt démuni, toujours forcé de rester à distance pour l'instant et donc incapable de réellement lui apporter un soutien efficace comme un vrai partenaire peut le faire quand sa moitié traverse une mauvaise passe.

Il détourne la tête de l'autre côté, se tournant un peu lui-même pour voir combien d'élèves il reste encore dans la salle et il constate que ça prendra encore une ou deux minutes avant qu'ils ne puissent être seuls. Il reprend sa position initiale et fixe ses lèvres avant de reprendre la parole. « Su oficina. Diez minutos. No llegues tarde. » lâche-t-il simplement, encore une fois sur un ton qui ne laisse aucun doute à avoir sur le fait que c'est tout sauf une demande. Il a une idée derrière la tête, pour ça, il doit aller chercher quelque chose et si ça lui donnait en plus l'excuse pour éviter de trop réfléchir à tout ce qui pourrait aller mal à l'avenir, il était preneur. Il lui adresse un dernier haussement de sourcils comme adieu temporaire et il remonte les marches, prenant toujours garde à ce que sa veste camoufle ce qui devait l'être pour s'éviter les emmerdes avec les Ressources Humaines. Une fois sorti de l'amphi, il se met donc à la recherche de ce qu'il lui fallait pour mettre son plan à exécution et il reprend le chemin du bureau de l'égyptologue quelques minutes plus tard, une fois qu'il a pu mettre la main sur ce qu'il voulait. Une petite surprise pour rester sur la thématique du jour, dira-t-on...
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MessageSujet: Re: (+18) Back to school || Rafael O.   (+18) Back to school || Rafael O. - Page 2 EmptyJeu 27 Oct - 13:38



Back to school.

Et on teste le matériel.
@Rafael Ortega   &  @Santiago Madrigal

◊ ◊ ◊

Pour être complémentaire, ça il n’y avait pas de doute à avoir, ils le sont. Même si y’en a pas un pour rattraper l’autre quand ça dérape. En même temps, on ne va pas jeter la pierre au Guatémaltèque, de vouloir profiter de la situation et de retrouver un peu d’insouciance dans ces moments-là, le faisant sortir de sa routine bien trop ancrée depuis le temps. Après on a dit de bousculer les habitudes, pas de les défoncés à coup de masse, sinon les conséquences seraient terribles dans l’état actuel des choses. Dès que le merdier sera fini, là ce sera différent. Et même après, il allait falloir les changer progressivement, si on ne veut pas voir le monde entier renâcler. Pour ce qui est du point de vue de Santiago sur les capacités parentales de Rafael, il a assez peu de doute. Il est certain qu’il fera ce qu’il faut pour y arriver, même si ce sera compliqué. Non, le vrai point d’interrogation vient surtout de ses propres enfants et pour le moment, il se voit mal les bousculer avec ça, eux aussi.

Mais bon, vu qu’ils en sont encore une fois à s’échauffer mutuellement à coup de phrases bien pensées et bien senties, ça permet au moins à l’égyptologue de ne pas y penser. Même si, vous vous en doutez vu l’animal, ça n’est jamais bien loin. Il sait très bien faire plusieurs choses à la fois avec son cerveau. Le mieux c’est de le déconnecter totalement, si vous ne voulez pas qu’il analyse tout dans les moindres détails. Et ça, le Chilien sait très bien le faire. « Je suis sûr que tu as toutes les qualifications requises pour m’assurer ce check-up régulier. Il faut que je prenne rendez-vous, professeur ? Je m’en voudrais de bousculer ta conscience si professionnelle. » Des gosses. Des gamins. Des adolescents quoi. Qui l’aurait cru en voyant Tiago en grand professeur quelques minutes plutôt hein ? Ben même pas lui, en fait. À son tour, il hausse un sourcil de curiosité. « Je ne vais pas poser la question, je vais le regretter. » Oui, parce qu’il a autant envie de savoir, que de ne pas savoir. Il n’est clairement pas dans les conditions mentales pour que l’autre évoque son passé plus sulfureux que le sien. À sa remarque, le regard de Santiago s’en va pourtant un peu dans le vide et il acquiesce. « ¿Pero por cuánto tiempo? » Parce qu’il est cruellement réaliste pour le coup, le latin. Oui, son métier le tien debout. Sa passion le force à garder la tête haute et le sourire. Lorsqu’il donne son cours, il fait abstraction du reste. Pourtant, il ne peut pas ignorer l’éléphant dans la pièce ; cette dépression qui le guette et le traque comme un animal malade depuis bien plus longtemps qu’il ne veut l’admettre. Mais il s’accroche… À ses enfants, à son boulot et surtout à Rafael.

Son regard toujours posé sur les élèves, les traits du professeur d’histoire antique se peignent d’une certaine incompréhension face à l’ordre que son confrère lui balance de but en blanc. Lui, il a une idée derrière la tête, il ne sait pas trop laquelle, mais ça l’effraie autant que ça met son imagination en route. Et il est de nouveau sans doute très fier de son coup vu sa tête. À nouveau, le latin ne fait qu’opiner du chef et regarde l’autre s’en aller, tout en se rinçant l’œil au passage, sur son incroyable fessier bien trop mis en valeur par son jeans. Il aura sa peau, je l’ai déjà dit et je le redis. Une fois la salle de cours monumentale vide, Santiago soupire pourtant extrêmement las et appuie ses deux bras sur le pupitre en face de lui, la tête entre les bras. Il prend un instant pour lui, pour remettre de l’ordre entre le blanc et le noir. Il y a juste un constat qui s’impose, et il n’est pas glorieux : il n’a pas envie de rentrer chez lui. Pas du tout.

Donc, il finit par quitter le local, le fermer à clé et rejoindre son bureau, comme il avait l’intention de le faire avant même l’ordre donner par le Chilien. Sur le chemin, il contacte sa mère et lui demande si elle est d’accord d’aller récupérer les petits à l’école, argumentant qu’il a du travail. Pourtant, il ne la dupe pas et elle contre-attaque. « Sí, tienes razón. No, estoy bien, de verdad. Vale, iré a cenar, lo prometo. ¿Hiciste pepìan? Sí, me encantaría, mamá. Yo también te quiero. Te enviaré un mensaje cuando salga de la universidad. ¿Mamá? Gracias de nuevo, sois los mejores del mundo y yo el peor hijo del universo. Sí, no estoy bien, mamá... no te preocupes, no haré ninguna tontería. Te quiero más que todo el oro del mundo, mi pequeña mami del amor. Hasta luego. » Enfin, il raccroche et se laisse tomber assis sur son siège de bureau à fixer le plafond en attendant Rafael. Lorsqu’il regarde autour de lui, il s’étonne un moment que son bureau est extrêmement bien rangé pour une fois. Il va vraiment pas bien, s’il se met à ranger de la sorte.

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MessageSujet: Re: (+18) Back to school || Rafael O.   (+18) Back to school || Rafael O. - Page 2 EmptyJeu 27 Oct - 14:53


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faut bien savoir "s'amuser" au travail parfois...

Bon, pouvait-on encore être surpris d'apprendre que lorsqu'il était question de faire ce genre de bêtises, Rafael était définitivement le premier à s'y plonger sans y regarder à deux fois ? Non, bien sûr que non. Surtout quand clairement, ça répond sur le même ton, si ce n'est pire, en face. Honnêtement, vous enverriez bouler votre moitié en plein milieu d'un tel échange ? On est bien d'accord que non, surtout quand en plus, il faut rester à minima -et là c'est vraiment le cas de le dire- un tant soit peu discrets. Là pour le coup, les habitudes étaient bousculées et il était un peu soulagé de voir que tout ça offrait une parenthèse plus légère à l'autre latin, un répit avant de retourner une fois tout ça terminé, à la dure réalité. Il fera de son mieux, il a déjà commencé à bouquiner des livres de pédopsychiatrie d'ailleurs et a écrit à un ami qui est pédiatre pour avoir ses lumières sur le sujet -sans pour autant balancer le fait qu'il était celui pour qui les conseils étaient-. Mais il sait bien que même avec toute la meilleure volonté du monde et de la préparation théorique, il se pouvait très bien que ça ne suffise pas. On ne s'improvise pas beau-père en un jour et surtout pas dans un contexte aussi compliqué que celui qui est le leur à ce stade.

Heureusement que lui a la capacité de laisser tout ça de côté de façon plus aisée que son amant -pas qu'il l'oublie totalement pour autant hein, il compartementalise un peu mieux c'est tout-. Puis c'est bien plus facile d'oublier tout le reste quand on a un tel spécimen de mâle devant soi, ça il ne peut pas dire le contraire. Pas quand tout son corps démontre très clairement tout l'effet qu'il peut avoir sur lui. « Heureuse coïncidence mais c'est le cas. » qu'il répond dans un premier temps, laissant l'ombre d'un sourire en coin passer sur ses lèvres avant de reprendre. « Hum, pour plus d'efficacité, je dirais plutôt que les contrôles se feront de façon inopinée, histoire de garder le patient sur ses gardes. »Deux ados en rut pour être très précis. Léger mal entendu sur ce qu'il venait de sous-entendre en parlant de gérer tout seul comme un grand mais il en joue quand même vu la réaction du Guatémaltèque. « C'est plus sage, en effet. » confirme-t-il simplement. Quant à son passé supposément plus sulfureux pour ce genre de choses, il est fort probable qu'il s'en fasse une idée un peu trop exagérée mais ça c'est une autre histoire qu'on évoquera peut-être plus tard mais certainement pas là.

Le ton change un peu, voir carrément quand il mentionne la raison pour laquelle il était venu en douce à son cours et croyez-bien qu'il sait ce qui guette l'autre s'il ne fait pas gaffe. Il l'avait bien dit tout à l'heure dans le bureau. S'il pouvait faire quelque chose pour éviter qu'il en arrive là, il le ferait parce qu'il sait que potentiellement, une fois la dépression installée, ça pourrait être difficile de l'en sortir. Bref, encore une fois, peut-être aurait-il mieux valu pour eux deux qu'il la ferme ou qu'il tourne sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler. Mais c'est vrai que de le voir ainsi lui allégeait un peu le cœur, même si ça n'était qu'une façade. Alors, histoire de prolonger encore un peu plus cette interlude à deux et son effet pseudo-paliatif, il lui donne rendez-vous à son bureau, sans élaborer outre mesure. Non, ce n'est pas qu'il est fier de son idée -quoi que, un peu quand même si, faut dire qu'elle est plutôt bien trouvée- mais plus une façon de lui faire comprendre qu'il n'a rien à craindre. Même s'il conçoit qu'il peut resté méfiant vu qu'on parle de lui et de ses habituelles idées de génie. Il prend donc congé de l'autre professeur et se rue vers la sortie, le plus discrètement possible malgré tout, son jean encore un peu trop serré au niveau de l'entrejambe pour qu'il puisse enfiler sa veste sur son dos. Soit, il n'a de toute façon pas froid pour le moment, vu ce qu'il a à l'esprit à l'instant T.

Il galère un peu pour trouver ce dont il a besoin pour ce qu'il veut faire, mais loin de se démonter pour si peu, il dégote ce qui s'en approche le plus et se met en chemin, direction le bureau de Santiago. Par chance, vu l'heure tardive, il ne croise personne sur le trajet ou il aurait eu droit à des regards suspicieux à coup sûr. Une fois arrivé devant la porte, il toque et entre sans attendre d'y être invité, il l'attendait après tout. Par contre, il planque quelque chose derrière son dos et ferme aussitôt le verrou de son autre main. Il voit bien l'air interloqué de son amant mais il va bien vite comprendre alors il ne cherche même pas à s'expliquer. « Ferme les yeux et ne pose pas de question. » Bossy notre Rafa, vous dites ? Je dirais plutôt efficace moi mais je ne suis peut-être pas la mieux placée niveau objectivité. Il attend donc d'être sûr que Tiago a bien fermé les yeux pour mettre son plan à exécution. Mais quel plan vous me direz. J'ai bien dit plus haut qu'il allait rester sur la thématique du jour, pas vrai ? Et c'est le cas puisqu'il se déshabille complétement pour se fabriquer un pagne de fortune, à l'égyptienne, avec un drap qu'il est allé gratter dans un placard du dortoir universitaire dans le bâtiment d'à côté. Quand le tout tient à peu près en place, il expire un bon coup et espère qu'il ne va pas tout bonnement se couvrir de ridicule. « C'est bon, tu peux les rouvrir maintenant. »
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MessageSujet: Re: (+18) Back to school || Rafael O.   (+18) Back to school || Rafael O. - Page 2 EmptyJeu 27 Oct - 19:44



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@Rafael Ortega   &  @Santiago Madrigal

◊ ◊ ◊

L’effet pseudo-palliatif. C’est une façon de voir les choses, en effet. Pour ce qui est de Santiago, il ne serait pas d’accord avec le terme pseudo. Parvenir à le tenir suffisamment loin de la dépression était une tour de force en soi. Pour quelqu’un qui réfléchit et analyse trop avant, et à une vitesse du feu de dieux, chaque détail à une importance cruciale. Autant, ils peuvent faire un chemin monstrueux en avant, grâce à leur force d’analyse et de raisonnement. Autant, ils peuvent s’enfoncer plus loin, quand ils estiment qu’il n’y a rien au bout du tunnel. Une fois qu’ils ont décidé qu’une pièce était importante à leur équilibre mental, elle prend une importance capitale. En gros, si vous le lui demandiez, Tiago vous dirait qu’il n’arriverait pas à supporter tout ça, sans Rafael. Et ce, même s’il a une famille aimante – étendue à celle de sa meilleure amie bien sûr -, des enfants qu’il aime plus que tout, un boulot passionnant, s’il n’a pas le Chilien dans l’équation, il s’effondrera comme un château de carte. Point. CQFD. Pour autant, il ne viendra pas à lui dire, car ce serait lui coller une pression monstre sur le dos et il n’est pas bien sûr de la réaction de l’autre dans ce cas-là. Donc, il se la ferme et il profite. Du moins, il essaie. Il prend ce qu’il peut pour tenir. Finalement, ça revient un peu à l’image d’un drogué, mais il fera avec. Et lancez-lui la pierre, pour voir…

Finalement, il échoue un peu comme un iceberg en bout de course dans son bureau, en essayant de se prendre encore un peu de temps pour lui – et pour eux deux par extension – avant de retourner dans l’enfer de la réalité. Du coup, mamà à la rescousse. Autant qu’il en profite, car ça risque de ne pas durer vu ce qui finira par tomber, mais bon. Oui, c’est aussi un peu pour ça, qu’il lui a dit qu’il était le pire fils de l’univers. Un moyen détourné de se confier, pour entendre le sacro-saint : ‘Pero no, mi pequeño, eres mi hijo para siempre y te quiero.’ Avant de finir, excommunier pour la fin de ses jours. Le Guatémaltèque revient alors à la réalité, lorsqu’on frappe à la porte, avant d’entrer et de verrouiller aussi précipitamment. Vous vous en doutez, ça le laisse aussi perplexe, qu’étonner. Non, mais il joue à quoi, le Chilien ? Il ouvre momentanément la bouche, parce que des questions, il en a, mais il la referme aussi sec. Il est sérieux… À la place donc, il secoue son épaisse tignasse brune et soupire faussement agacé par son côté autoritaire. En réalité, il adore ça, mais il ne dira rien. Il ferme les yeux et pour bien jouer, il croise les bras, afin de ne pas être tenté de regarder entre ses doigts, s’ils les avaient posés sur ses yeux.

Honnêtement, il est à mille lieues d’imaginer ce que l’autre à dans le crâne. La seule chose qu’il comprend c’est qu’il est en train de se déshabiller. Là, les bureaux, ils en auront pris pour leur grade en une journée, c’est moi qui vous le dis. « Mais qu’est-ce que tu invente encore ? » Oui, ça sort tout seul, il n’y peut rien. En même temps, à sa place, vous ne vous demanderiez pas quoi ? Ah ben voilà. Et quand finalement, il peut ouvrir les yeux, je vous avoue, qu’il a un peu peur de le faire. Et finalement… Eh ben il reste con un moment-là, à détailler l’homme à demi, que dis-je trois quart, nu devant lui, dans une imitation d’égyptien – plutôt bonne vu les circonstances-. « Oh, Dios mío. » Qu’il finit par sortir, toujours dans un entre deux d’émotion, se demandant s’il doit rire ou s’il doit fondre littéralement sur place devant l’idée. « Maldita sea, Rafael. Sólo tú podrías hacerlo.» Et finalement, un rire un peu nerveux lui échappe devant la situation incongrue et il se lève. Détaillant son homme du regard - et de nouveau, jettez lui la pierre si vous ne l’auriez pas fait -, il se rapproche de lui. « Muy bien. Muy bonito. Eres increíblemente ingenioso a tu manera. » Mais il se doute bien, que le drap ne tiendra pas des lustres, alors il pose une main sur son ventre, saisi son menton de l’autre et l’embrasse. « Gracias, mi amor. Eres el mejor. » Par contre, c’est lui maintenant qui est serrer dans son jeans, bravo…

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MessageSujet: Re: (+18) Back to school || Rafael O.   (+18) Back to school || Rafael O. - Page 2 EmptyVen 28 Oct - 4:59


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faut bien savoir "s'amuser" au travail parfois...

On peut dire que c'était un peu ça le revers de la médaille avec son air toujours décontracté, son attitude nonchalante vis à vis de la vie en générale. Ça donne l'impression qu'il ne peut pas être sérieux plus de deux minutes et qu'on ne peut pas réellement lui faire confiance pour gérer quelque chose d'important. Pourtant il a bien du gérer pendant ces dernières vingt années où il était seul à l'autre bout du monde. Puis c'est pas comme si là c'était quelque chose qu'il allait prendre à la légère, la stabilité mentale de l'homme qu'il aimait. Croyez bien qu'il ferait tout et n'importe quoi pour s'assurer que l'autre ne sombre pas, et la pression il pourrait l'encaisser. Il est plus coriace qu'on peut le penser même si oui, y a des incidents -encore récents- qui jouaient en sa défaveur pour ça. Mais il avait paniqué parce qu'il pensait qu'il avait tout foutu en l'air, pas parce qu'il ne pouvait pas gérer. Non, maintenant qu'il avait le Guatémaltèque, plus question de partir, plus jamais. Et j'en reviens à dire que oui, pour lui c'était déjà pour le meilleur et pour le pire et qu'il ne prenait pas ces paroles là à la légère. Ils traverseraient ça à deux, comme tout le reste dorénavant.

Vivre seul et dans des coins pas toujours super civilisés, ça a le don de vous apprendre à vous débrouiller avec les moyens du bord et à développer votre inventivité. Une capacité qui là tout de suite, lui servait à mettre en application l'idée qui lui était venu en illumination divine quelques minutes plus tôt. Ça ne serait pas idéal mais pas le choix, vu la fenêtre de temps qu'il lui avait donné pour l'attendre à son bureau, il ne pourrait pas faire mieux. Il rejoint l'autre prof au plus vite ensuite et prend les devants en lui intimant de ne pas essayer d'objecter à ce qu'il lui demandait et de ne pas poser de questions. Parce qu'il sait bien que vu tout ce simulacre et son comportement, là dans la tête de Tiago ça doit tourner à toute vitesse mais c'est précisément pour ça qu'il est si autoritaire avec lui. Et bien vu monsieur Madrigal, mieux valait garder ce détail là pour vous, au risque de le voir user de ça aussi contre vous par la suite. Il n'a pas une mémoire aussi étendue que celle de son amant, mais bizarrement encore une fois, pour ces choses là, elle fonctionnait très bien.

En effet, soulignons le sacrifice de ces pauvres bureaux, qui allaient prendre pour leur grade aujourd'hui mais c'était pour la bonne cause, ne l'oublions pas. Affairé à mettre en place son petit costume improvisé, il sourit en l'entendant demander ce qu'il est encore en train d'inventer comme connerie. Il est curieux, c'est bien mais il ne répond pas pour autant, c'est plus amusant de le laisser s'imaginer ce qu'il peut faire. Surtout qu'il n'est pas dupe, même s'il essaye d'être le plus discret possible, en se déshabillant il fait du bruit, l'autre sait donc qu'il est en train de s'effeuiller. De quoi potentiellement lui faire craindre le pire au moment d'ouvrir ses yeux. Mais fin prêt, le résultat est carrément pas trop mal -je sais, à nouveau pas objective- et il l'autorise à regarder, s'attendant à deux réactions: soit l'hilarité soit le silence total. Et c'est d'abord la seconde qui l'emporte. Bonne ou mauvaise chose de parvenir à rendre muet le Guatémaltèque, pourtant toujours prompt à parler sans filtre ? Hum, il ne sait pas trop là pour le coup. Surtout que le Dios mio lancé après quelques secondes ne l'aide pas plus à savoir ce que pensait Tiago de tout ça.

Sur ce point là, l'autre latin a bien raison, y avait que Rafa pour faire ce genre de choses. N'importe qui d'autre serait aller chercher un plaid, une bouteille de vin et compagnie pour lui remonter le moral. De façon "normale" et plus logique, comme on peut voir dans tous les téléfilms à la mord moi le nœud, dégoulinant de romantisme de bout en bout. Ouais mais non, notre Chilien, bien que tout aussi capable de tels gestes d'affection, il a préféré faire ça avec humour. Sa marque de fabrique personnelle après tout. Tant pis s'il était ridicule et que ça ne fonctionnait pas, au moins son homme aurait ri un peu et c'était ça son but premier, lui faire oublier ne serait-ce qu'un court instant, la gravité de tout le reste. Il le suit du regard quand il se lève enfin de son siège, s'avançant vers lui et il sourit doucement lorsqu'il remarque qu'il le reluque. Il met ses mains sur ses hanches pour emphase -bah ouais, ça fait toujours plaisir de voir un tel regard posé sur soi- et il hoche la tête au compliment qu'i lui fait sur son ingéniosité. « Gracias. A veces, es cierto, tengo buenas ideas. » qu'il dit, souriant fièrement et encore plus avec ce que son amant dit ensuite. Il lui adresse un clin d’œil complice qui lui fait comprendre qu'il le méritait amplement et lui vole un baiser avant de dire « Bahibak » tout en déposant son front contre le sien. Oui, monsieur n'est peut-être pas aussi doué en égyptien que sa moitié, mais ça, il sait le dire.
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MessageSujet: Re: (+18) Back to school || Rafael O.   (+18) Back to school || Rafael O. - Page 2 EmptyDim 30 Oct - 11:55



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◊ ◊ ◊

Nous pardonnerons au Guatémaltèque d’avoir besoin d’un peu plus d’un mois de relation avec le Chilien, pour avoir pleinement confiance en l’idée qu’il ne va pas se barrer de nouveau. Surtout quand toute la sagrada familia s’évertuent à faire en sorte qu’il ait envie de repartir. En vérité donc, il avait moins confiance dans les familles, qu’en son homme. On progresse, je vous dis. Le prochain repas de famille allait être sacrément difficile, ça il n’avait aucun doute là-dessus et maintenant qu’il n’allait pas partir en Égypte, il n’allait échapper à rien du tout. Maintenant, avec la confidence qu’il a fait à sa mère sur son état réel, peut-être qu’elle serait plus virulente pour calmer les gens, au risque de voir son fils exploser. Ce que personne ne voulait réellement voir, entendons-nous bien.

Santiago sait pertinemment dans le fond, que l’homme qu’il aime est capable du pire, comme du meilleur en matière de surprise et surtout, qu’il n’est jamais à court d’idée. Surtout d’idées à la con, mais ça fait tout le charme de sa personnalité après tout. Comme en témoigne cette idée brillamment idiote de se retrouver transformer en égyptien, au milieu de son bureau. Quand il disait tout à l’heure, qu’on ne savait jamais ce qu’il y avait derrière une porte fermée, surtout si c’est à clé… Mais jamais, il n’irait se plaindre de son sort, ni même de cette idée. Parce qu’en soi, elle lui apportait beaucoup. Le rire, l’amusement, alors qu’il sombrait dans l’inverse depuis trop longtemps. Cela brisait sa routine bien trop ancrée en lui et ravivait quelque peu son âme d’enfant, celle qui s’émerveillait d’un rien et surtout, qui se vouait à la bêtise aussi. Enfin, et pas des moindres, il pouvait mieux profiter de la plastique impeccable de son homme. Cela lui rappelait la remarque de Dolores, sur le fait que Rafael ne sera pas toujours aussi séduisant. Al diablo con eso. Aux yeux du Guatémaltèque, ce sera toujours le cas et puis… Il aura toujours les mêmes yeux chocolat, le même regard de braise et espiègle, même dans vingt ans non ? Et petit aveu, c’est sans aucun doute ce qu’il préfère chez lui.

En définitive, il a le regard d’un enfant face à son cadeau de Noël. Des yeux qui crient son adoration, son amour et sa gratitude pour cet instant aussi incongru qu’hors du temps. « A veces... yo diría que a menudo. » Dit-il avec un sourire amusé avant de lancer avec humour et plaisanterie. « Tal vez debería usarte como maniquí de demostración para mi clase. » Et il rit à sa propre connerie, avant de redevenir sérieux l’instant d’après. « 'ana kadhalik habibi. » Tiago glisse alors sa main dans les cheveux du Chilien, tout en collant son corps au sien. Il enfouit son visage dans son cou, inspirant profondément l’odeur de sa peau et de son parfum en même temps. Son autre main, il la pose dans son dos, caressant sa peau délicatement du bout des doigts. « No dejes que me hunda. » Murmure-t-il avant de poser un baiser au ceux de son cou, puis un second sur l’angle de sa mâchoire, avant d’aller chercher ses lèvres pour de bon. Et c’est là que vient l’urgence de son désir pour l’autre, autant que celui de continuer à se sentir en vie, lorsqu’il le colle avec un peu de brusquerie, contre le mur de son bureau et que d’un baiser aimant, il passe au feu de la passion.

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MessageSujet: Re: (+18) Back to school || Rafael O.   (+18) Back to school || Rafael O. - Page 2 EmptyDim 30 Oct - 13:49


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Clairement, on peut lui pardonner et Rafael le premier en vérité. On ne pouvait pas dire que son passif et son comportement habituel inspirait la confiance immédiate. Même si c'est pourtant un homme de parole dans le fond. Il ne s'est jamais défilé devant aucun de ses engagements, il a toujours tenu promesse et s'est tenu à ses principes tout au long de sa vie. C'est simplement que jusqu'à présent, il prenait sa vie personnelle à la légère parce qu'il savait bien que ça ne pourrait jamais durer. Donc à défaut d'avoir celui qu'il voulait vraiment, il avait pris du bon temps là où il le pouvait. Mais ça c'était le passé à présent et il n'allait pas fuir maintenant qu'il était enfin avec Tiago. Même si oui, en ce moment, tout ou presque, y compris sa famille, le poussait à bout, de quoi vous donner envie de mettre les voiles à nouveau. Seulement ça n'arriverait pas. Hors de question qu'il l'abandonne à nouveau. Et il ferait tout ce qu'il faut pour le lui prouver, n'importe quoi même. Ce qui est potentiellement flippant quand on sait le caractère du spécimen... Mais passons.

Ah ça oui, des idées à la con, il en a en réserve, qu'on se le dise. Et malheureusement, ou heureusement pour l'autre latin -ça, ça sera à lui de le dire-, elles se manifestent souvent dans de pareils moments. Mais attention, n'allez pas croire que c'est sa façon de tout régler. Qu'il est incapable d'être présent autrement, comme par exemple d'offrir une oreille attentive ou une présence nécessaire. Encore une fois, il peut être tout à fait sérieux et responsable quand il le fallait. C'est simplement que là, vu ce qui c'était passé avant, le sujet du cours de l'égyptologue et les piques qu'ils s'étaient envoyés en fin de leçon l'avaient amenés à avoir cette idée complétement idiote bien que drôle. Comme quoi il avait bien raison d'avoir dit que personne ne peut jamais savoir ce qui peut se passer dans la vie de quelqu'un, une fois en privé. En espérant bien sûr que ça offre cette parenthèse là d'insouciance et de légèreté à son amant, qui en avait rudement besoin à l'heure qu'il est. Encore une fois, à défaut de pouvoir l'aider plus concrètement pour le reste, s'il pouvait faire ça pour lui en attendant, il le ferait aussi souvent que nécessaire -et surtout que possible-. Et tant qu'en effet, son corps le lui permettrait. Comme il avait dit à sa mère, personne n'avait eu à s'en plaindre jusqu'à présent et ça ne semblait pas non plus être le cas de Santiago, vu comment il le regarde alors qu'il vient vers lui à présent.

Il a une expression similaire dans les yeux, plus son habituel petit air de malice au coin des lèvres quand il répond. « ¿Qué puedo decir? Me inspiras. » qu'il lance en haussant un sourcil et il disait vrai là-dessus. Pas qu'on en ai douté une seconde jusqu'ici. Un rire franc sort de sa bouche avec ce que l'autre prof sort ensuite. « Hum, tu serais vraiment prêt à laisser tes élèves me voir à moitié nu dans ta classe ? » Oh il connaît déjà la réponse, un NON catégorique. On vous rappelle comment il avait réagit quand son élève avait flirté avec lui, alors qu'il était encore complétement habillé et ce avant même qu'ils soient ensemble ? Mais trêve de plaisanterie, il veut lui faire comprendre qu'il est là pour lui, qu'il l'aime et qu'il ne comptait aller nul part. Et le message semble passer pour une fois et il le laisse répondre à sa façon, fermant les yeux tout en penchant légèrement la tête sur le côté pour lui offrir plus de place. Il ne faut pas bien longtemps pour que sa peau se recouvre de frissons, entre ses caresses et ses lèvres qui se baladent dessus faut dire. Même si ces paroles, dites de cette façon, lui donne une autre sorte de frisson, bien moins agréable pour le coup. Mais pas le temps d'y prêter trop attention, pas quand il l'embrassait de cette manière et qu'il prenait le contrôle. Sa main remonte de la base de son cou vers ses cheveux et il laisse ses doigts s'y ancrer fermement, l'attirant contre lui, même s'il ne devait pas y avoir encore beaucoup d'espace entre eux à ce stade là. Mais le même problème se pose pour lui que lors de leur premier soir. Il est trop habillé. Alors sa main quitte, à regret mais temporairement, ses cheveux pour s'occuper en urgences de ces fichus boutons. Investir dans des chemises à fermeture à pression... Ça pourrait véritablement être une bonne idée pour eux, sur le long terme on s'entend, car gain de temps majeur et un bon moyen d'assurer la survie desdites chemises.
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MessageSujet: Re: (+18) Back to school || Rafael O.   (+18) Back to school || Rafael O. - Page 2 EmptyMar 1 Nov - 20:48



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◊ ◊ ◊

Que les familles continuent seulement d’essayer de le pousser à bout, et elles finiraient prendre Santiago dans la gueule. Et là, ce serait sans aucun doute très compliqué à défendre, mais bon. S’il arrivait à être à bout, il risquait de plus rien en avoir à foutre de la réaction en face en apprenant qu’ils étaient ensemble de façon officieuse – à défaut d’être officiel -. Evidemment, c’est là tout le problème de leur situation, puisqu’en cherchant à protéger le secret – pour de bonnes raisons -, ils n’avaient théoriquement pas le droit de mal réagir aux assauts répétés de Dolores pour caser son fils. Mais il le ferait. Quelque part, il l’avait même déjà un peu fait. Mais la révélation de sa femme avait noyé le poisson. Cette fois, il ne pourrait pas compter là-dessus. Mais oui, comptez sur l’idée que même lui, allait faire en sorte que ça marche. C’est bon, il a attendu vingt ans, il ne va pas laisser quelqu’un lui foutre des bâtons dans les roues.

En soit, Tiago n’avait rien contre les idées à la con de Rafael, du moins tant qu’elles arrivent dans des moments plus ou moins appropriés et surtout, dans un but louable. Comme là. Et puis, si vraiment ça lui déplaisait, vous pensez bien qu’il le lui dirait. Et pas spécialement avec tact en plus connaissant l’animal. Pour ce qui se passait actuellement, c’était effectivement le décours normal des choses. Ils s’étaient bien cherchés après le cours et donc… voilà. Même si pour le coup, Santiago aurait été incapable de dire que l’autre allait finir en pagne dans son bureau. L’idée était recherchée, même si improvisée à fond. Peut-être idiote, mais ça en faisait le charme, il devait l’avouer. En plus, il lui a quand même vachement mâcher le travail, avec ça. Eh… restons réaliste.

Le Guatémaltèque rit légèrement, lorsque l’autre lui avoue qu’il l’a inspiré et il secoue la tête. Je vous jure celui-là… Il a toujours le mot pour le faire rire et le faire craquer en même temps. Il laisse en suspend la réponse à sa question, le temps de faire mine de réfléchir. Bien sûr que non, il n’oserait jamais ! On ne reluque pas Rafael, il a le monopole pour ça maintenant. « Evidemment que non. Tu es à moi maintenant, désolé pour eux. » Possessif ? Si peu. Jaloux ? Absolument pas voyons ! Je ne vois pas pourquoi vous pensez cela. Oh oui, le message est clairement passé, maintenant que le décodeur est enfin réglé sur la bonne fréquence entre eux, après des années de fritures sur la ligne. Certes, le message qu’il lance, comme une bouteille à la mer n’est peut-être pas le plus joyeux du monde, mais il faudra sans doute un temps avant qu’il ne parvienne à voir le bout du tunnel. Mais il n’y pense plus, dès lors qu’il sent les frissons de l’autre sous ses doigts, tandis qu’il s’applique à les faire voyage sur son épiderme.

Son sourire s’élargit contre les lèvres du Chilien, lorsque sa main quitte ses cheveux pour s’attaquer à sa chemise. Définitivement oui, il va falloir penser à acheter des modèles à pression, ou à faire changer les boutons c’est selon. Cela étant, il est nul en couture, ce n’est pas lui qui va se lancer là-dedans. Une fois quelques pauvres boutons ouverts il se détache doucement de l’autre, tire sa chemise par le col, comme l’autre précédemment et l’envoie au diable. Dans le décours, il fait pareil avec ses lunettes, qu’il pause sur une étagère près de la porte. « Tú también eres una inspiración. » Qu’il lance avec un clin d’œil appuyer. Non, il ne le cherche pas, je ne vois pas de quoi vous parler. Il l’embrasse alors derechef, glissant ses mains sur son torse jusqu’au nombril et s’y attardant un instant, se faisant délicat et calme, dans une étreinte douce. Il en profite pour le titiller, c’est de bonne guerre après tout, glissant ses lèvres jusqu’à son oreille, dont il mordille le lobe avant de sortir quasiment en lui soufflant  : « ¿No prometiste que acabaría tumbado en el escritorio? » Les filtres… non connait pas.


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MessageSujet: Re: (+18) Back to school || Rafael O.   (+18) Back to school || Rafael O. - Page 2 EmptyMer 2 Nov - 5:06


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Un complot, voilà ce à quoi ça commençait à ressembler à force. Sa mère et sa sœur s'étaient liguées pour le rendre cinglé. Ça se tenait comme hypothèse en plus. Même si carrément contre-productive pour tout le monde car c'était le moyen sûr de le faire repartir et personne ne voulait ça dans le fond. Pas sa chère mère qui lui avait assez reproché d'être parti si loin si longtemps, pas sa sœur qui retrouvait enfin son frère -physiquement parlant- et certainement pas nos deux idiots. Quant à mal réagir aux tentatives de le caser, lui pouvait le faire et il l'avait déjà fait et il espérait bien que le message été enfin passé depuis la dernière fois. Ce qui semblait être le cas pour l'instant mais ça devait surtout tenir au fait que l'implosion du mariage du Guatémaltèque prenait le devant de la scène et au fait qu'il faisait encore la gueule aux deux femmes de sa vie. Puis ils avaient déjà assez perdu de temps avec leur propre connerie pour ne pas encore en perdre à cause des autres, famille ou pas.

Oh en général, il y avait toujours un but louable à ses idées à la con: faire rire quelqu'un, détendre la situation, remonter le moral, distraire et occuper le temps. L'humour ça avait toujours fait partie de sa personnalité et de ses outils pour témoigner aux autres qu'il s'en faisait pour eux. Mais c'est vrai que parfois, malgré tout, le timing pouvait être un peu maladroit et il n'irait pas mal le prendre si d'aventure ça devait arriver entre eux. C'est pas comme s'il n'était pas au courant du tact légendaire de son partenaire. En en un sens, il préférait qu'il lui dise clairement si ça n'allait pas, ça permet de mettre le tout à plat au plus vite pour passer à autre chose. Ce qu'ils ont déjà fait à présent qu'ils se retrouvaient dans le bureau après s'être bien chauffés à la fin du cours -et même avant ça, on le sait bien-. Puis pour prendre sa défense une nouvelle fois, c'était pas de sa faute si son amant lui stimulait autant le cerveau au point d'en arriver à avoir de telles idées. Comme il venait de le faire remarquer à ce dernier d'ailleurs, pas la peine de s'en cacher.

C'était un compliment après tout, non ? Encore une fois, peut-être pas formulé de la meilleure façon qui soit mais venant de lui, c'était bien le cas. Il sourit, clairement amusé de la fausse prise de temps pour répondre à sa question de l'autre prof et ce sourire s'élargit encore plus, mais de fierté cette fois, avec ce qu'il déclame ensuite.  « J'me disais bien aussi. » souligne-t-il en riant doucement avant d'ajouter « J'aime te voir jaloux, ça me fait de l'effet. » Oui bon, pas de réflexion s'il vous plait, on parle de Rafael là, il se devait de dire un truc pareil, surtout qu'encore une fois, il ne fait que dire la vérité. Puis ça contraste avec ce qui est dit après. Il fera tout pour que ça n'arrive pas, littéralement mais oui, faut bien l'avouer, il a un peu, ok beaucoup de mal à trop y penser dans la seconde vu que l'autre était en train de lui faire à présent. C'est un homme faible face à l'homme qu'il aime, que voulez-vous. En attendant clairement, leurs pauvres chemises allaient continuer à morfler encore un bout de temps à ce rythme là. Une minute de silence pour elles, merci.

Retour du sourire amusé sur le visage du Chilien quand Santiago imite son geste technique pour se débarrasser du bout de tissu gênant. Il déteignait vraiment trop sur lui... Il l'observe déposer ses lunettes à côté et hausse un sourcil à la réflexion qu'il lui sert alors, accompagné d'un sourire en coin. Oh oui, il le cherchait là à reprendre ses paroles de la sorte mais vous vous doutez que ça ne le dérangeait pas le moins du monde, bien au contraire. De toute façon, pas le temps d'argumenter pour lui puisque ses lèvres sont bien mieux occupées avec celles de son amant. Sans compter qu'il serait bien incapable de parler avec ce qu'il fait ensuite. C'est intime, doux, tellement intense pour lui comme geste qu'il nous fait un redémarrage système dans sa caboche le pauvre. Et le mordillage d'oreille n'aide pas plus -le pagne ne tiendra plus très longtemps à ce rythme là-. Mais il revient à lui-même en un éclair quand il lui rappelle la promesse faite dans son bureau tout à l'heure. « Técnicamente, me refería a mi oficina, pero sé adaptarme, así que no juguemos con las palabras. » Comme s'il allait sérieusement chipoter sur ce point maintenant. « Entonces se pide tan amablemente... » Ni une ni deux, il se décolle du mur, agrippant l'autre à la taille pour les faire reculer jusqu'au bureau. Un homme de paroles ce cher Rafa... Enfin là, pour la peine, ça allait surtout être un homme d'action...
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MessageSujet: Re: (+18) Back to school || Rafael O.   (+18) Back to school || Rafael O. - Page 2 EmptyJeu 3 Nov - 5:40



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◊ ◊ ◊

Il en avait bien conscience oui, que sa jalousie maladive vis-à-vis de lui devait lui faire de l’effet. Comme bien d’autres choses d’ailleurs. Après, c’est comme pour tout, c’est mignon un temps, mais est-ce qu’il n’en aura pas marre à un moment qu’il le soit ? Cela l’avenir seul pourra le dire après tout. Et puis oui, il le savait que le Chilien n’avait pas pu résister à lâcher une connerie pareille, si clichée d’ailleurs, mais on lui pardonne bien volontiers, à lui et sa belle gueule. D’ailleurs, Santiago serait bien mal en veine de ne pas lui succomber s’il lui sortait un jour les yeux de chiens battus. Il va devoir s’entrainer. Mais ce n’était pas le sujet actuel, donc poursuivons.

Oui, qui aurait pu dire que l’homme au foyer – quasi parfait- allait apprendre si vite à briser sa routine, en commençant par commettre l’adultère, entretenir cette relation et maintenant, s’amuser charnellement par deux fois dans les bureaux de l’université. Que sa pauvre mère ne l’apprenne jamais sinon elle allait faire une syncope. Vous lui auriez dit ça quelques années plutôt, il vous aurait ris au nez, tant ça lui paraissait absurde et inconcevable. Bien la preuve qu’en réalité, vous êtes prêt à bousculer beaucoup d’acquis, pour autant que vous soyez avec la personne adéquate, et dans ce cas si surtout, la bonne personne. Celle qui réveille la passion et vos plus bas instincts primaires, qui vous pousse à cour circuiter vos certitudes et surtout, à faire prendre des vacances forcées à votre raison. Non le Tiago de l’époque n’aurait sans aucun doute pas osé chercher sa femme de la sorte, mais avec Rafael, ça devenait une seconde nature. Comme si l’idée même de ne pas pouvoir être coller à lui constamment était intolérable. Ce qui peut autant s’expliquer par son amour déraisonnable pour lui, autant que par la peur de le voir repartir et les vingt années passées sans lui. Ne faut pas demander de qui Diego tient le côté Koala… Non, vraiment pas.

Et puis il aime, le moment où il sent l’autre redémarrer son système nerveux sous ses assauts, on ne va pas se mentir. Le grand, le beau, le fort, le charmeur qui finalement succombe au gamin étrange, sur lequel on aimait passer ses nerfs, ça vous émoustille n’importe qui. Et puis, cette faculté hors du commun de revenir à la réalité, comme un diable qui sort de sa boîte, ça le faire rire le Guatémaltèque et ça l’épate toujours. « No, no juegues con las palabras, cariño. » Quoi que techniquement… En finissant sur le bureau, où il y a une pile de document et de livres en tout genre, ils jouent sur les mots tous les deux. Et ce durant de longues minutes, en tâchânt de ne pas être trop expressif, même si les couloirs de l’université doivent être quasiment désert. Une délation est si vite arrivée…

Passant sa main dans ses cheveux en désordre, Santiago rattache son jeans en observant son amant, le regard encore enflammé de la passion précédente. « No es tan incómodo después de todo. » Lance-t-il avec désinvolture, sachant clairement que c’était encore chercher l’autre, mais s’en était assez pour aujourd’hui. Ou alors, ils finiraient enfermer dans l’université jusqu’au lendemain. Pas qu’ils ne trouveraient pas à s’occuper, n’en doutons pas. Puis, ne parlons pas de Carmen qui l’attendait pour dîner du coup. Ne le voyant pas arrivé, elle serait capable d’envoyer la garde nationale à sa recherche. Récupérant sa chemise, il l’enfile avant de la reboutonné. « ¿Quieres venir a comer con nosotros? Mi madre ha hecho suficiente comida para un regimiento. » En même temps, c’est une mère latine…

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MessageSujet: Re: (+18) Back to school || Rafael O.   (+18) Back to school || Rafael O. - Page 2 EmptyJeu 3 Nov - 10:43


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Tout. Littéralement tout chez le Guatémaltèque lui faisait de l'effet, je ne plaisante pas. Son sourire, la façon dont son nez se fronçait quand il riait à ses conneries, cette boucle de cheveux qui pendait parfois sur son front et qu'il se retenait de prendre pour une pelote de laine avec lequel il pourrait s'amuser comme un chaton pendant des heures. Sa façon de rester calme même en colère, qui certes était généralement mauvais signe, mais qui lui titillait directement l'esprit et oui, comme dit, sa jalousie affichée. C'est ça non, d'être complétement amoureux de quelqu'un après tout, bons ou mauvais côtés, c'était l'ensemble qu'on aimait. Et oui, à voir si à la longue ça ne changerait pas de disque sur le sujet mais je ne pense pas trop m'avancer en vous disant que c'était peu probable. Parce que quoi qu'il arrive à l'avenir, la pole position était prise et plus personne d'autre ne pourrait jamais y prétendre.

Mieux valait en effet que Carmen -ou Dolores- n’apprenne jamais dans son intégral ce que ces deux là faisaient ensemble ou on pouvait quasi être sûrs qu'elles en finiraient six pieds sous terre. Même si ça allait devenir compliqué s'ils n'arrivaient pas à se retenir de se sauter dessus tous les dix minutes dès qu'ils étaient seuls. On vous rappelle ce que le suçon avait déjà causé comme remue-ménage ? Mais oui, lui non plus n'aurait pas parié que le garçon timide qu'il avait connu à l'époque -et qu'il aimait déjà à l'époque, remarquez- serait capable de se montrer aussi entreprenant et prompt à répondre à ses avances avec le même panache. Comme quoi oui, quand vous êtes avec la bonne personne, tout devient facile et naturel, tout prend son sens et ça vous donnait des ailes. Tout comme ça lui faisait souvent regretter de se balader avec des jeans trop serrés. Non, on va pas mentir, aucun regret là-dedans, si ce n'est d'avoir perdu 20 années à partager ce type de moments avec lui. Ce qui expliquait aussi en partie pourquoi ils agissaient comme ils le faisaient pour le moment. Ça et tout simplement le fait qu'ils étaient faits l'un pour l'autre.

Comment est-ce qu'il pouvait ne pas complétement fondre vu ce qu'il était en train de lui faire subir ? Oh, il ne se plaint pas -pas crédible deux secondes le mec s'il disait le contraire- mais oui, ça inverse un peu les rôles pour une fois. C'est lui qui se retrouvait comme un con, paralysé par le désir et ce foutu rush d'adrénaline format XXL que le Guatémaltèque lui collait avec juste ses mains. Et n'en parlons même pas quand ses lèvres se rajoutent à l'équation. Mais chassez le naturel et il reviendra toujours au galop. Il n'en rate donc pas une quand l'autre l'incite à honorer sa promesse. C'est un don chez lui, sérieusement. Et croyez bien qu'il n'a pas eu à faire attendre Tiago trop longtemps pour que ça soit fait. Bureau, canapé, chaise ou rien, c'était clairement pas ce genre de détail là qui allait l'empêcher de prendre du bon temps avec son homme. Encore une fois, surprenant je sais, j'en reviens pas moi-même. Comment ça vous n'y croyez pas une seconde ? Bizarre...

Il se rhabille lui aussi, remontant le sien sans le fermer pour l'instant quand il se met à rire doucement de ce que lui balance l'autre latin. Encore une perche de tendue, vous voyez, c'est pas toujours lui qui cherchait son partenaire. « Habla por ti, me duele la espalda, soy viejo. Pero vale totalmente la pena. » qu'il répond avec un large sourire en coin. Ouais, ils allaient quand même devoir se calmer un peu là s'ils voulaient espérer sortir un jour de ce bureau, pas qu'en effet, ils ne trouveraient pas une façon de faire passer le temps. Il enfile sa chemise et se penche pour ramasser le drap qu'il replie sommairement et dépose sur le rebord d'une des chaises quand Tiago reprend la parole. L'invitation est inattendue mais ma foi, avec tout ça, il crève la dalle le bougre et on ne refuse pas de la cuisine faite par Carmen Madrigal qu'on se le dise. « Con mucho gusto. Pero con una condición... » qu'il répond, esquissant un sourire qui ne pouvait rien annoncer de bon pour l'égyptologue. Il attend l'aval de sa part pour finir sa phrase et une fois reçu, il lui vole un baiser et recule doucement, se léchant les lèvres doucement. « Si me prometes que después tendré mi propio postre. » Irrécupérable ce type...
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- THE END -
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