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 Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago

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MessageSujet: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago EmptyMer 2 Nov - 8:02


Feliz cumpleaños, mi amor.
un anniversaire, ça se fête et comme il se doit bien entendu...

Le jour J était arrivé à présent. 17 novembre. L'anniversaire de Santiago. Le premier qu'ils fêteraient ensemble, en tant que couple -certes toujours encore officieux mais bon-. Il se devait donc de marquer le coup et comme il ne fait jamais rien à moitié, il avait commencé à tout organiser depuis deux bonnes semaines déjà. Il voulait que tout soit parfait, ou en tout cas, que ça s'en rapproche le plus possible parce qu'il savait bien qu'il ne pourrait pas empêcher les imprévus. Et surtout, pour que son plan fonctionne, il avait fallu s'assurer que le Guatémaltèque aurait sa soirée à lui et rien qu'à lui. Ce qui n'était pas une mince affaire pour tout un tas de raisons. Il fallait convaincre Carmen déjà, le tout en évitant d'éveiller le moindre soupçon sur la réelle finalité de la soirée, autant dire mission quasi impossible. J'ai bien dit quasi, parce qu'il devait réellement avoir sa bonne étoile qui a fait son job cette fois-ci puisque la matriarche a accepté -après une conversation entre quatre yeux assez longue, je ne vous le cache pas- de garder les enfants jusqu'au week-end. Ça serait du temps rien qu'à eux pour une fois, en plus. Une sacrée épine retiré de son pied pour le coup, restait alors à s'occuper de tout le reste.

Quand je vous dis qu'il avait fait ça en grand, je ne mentais pas. Pour commencer, il avait déposé une enveloppe dans la boîte aux lettres de son amant, début d'un petit jeu de piste qui durerait en principe toute la journée, à défaut de pouvoir la passer avec lui. Leurs emplois du temps ne coïncidaient vraiment pas ce jour là, l'un commençait un cours quand l'autre en terminait un, il avait une visioconférence de prévue avec un de ses anciens collègues de Sydney avant même qu'il ne mette les pieds sur le campus ce matin et son dernier cours de la journée donné, il devrait rentrer chez lui pour tout mettre en place pour le dîner. Oh oui, sans oublier aussi de réussir à se glisser dans le bureau de l'autre latin -sans qu'il ne le prenne en flag', tant qu'à faire- pour y déposer le premier cadeau -un exemplaire rare d'un illustré de la campagne d’Égypte napoléonienne dont il lui avait parlé un jour pendant le déjeuner-. Une sacrée journée l'attendait quoi. Mais c'était pour la bonne cause. Enfin il espérait juste ne pas se planter en en faisant de trop. Ce qui avec lui était une possibilité, faut pas se leurrer. Mais ça partait encore une fois d'une bonne intention de sa part, comme le coup du pagne de l'autre fois. Que ça serve de distraction positive -à tous les deux d'ailleurs- et que ça lui prouve qu'il était bel et bien engagé dans cette relation, à 300% même. Comme quoi, on n'aurait pas cru ça de lui mais il avait clairement un côté romantique et tout à fait attentionné le bougre. Il cachait juste bien son jeu.

Rentrant sur les coups de 18h30 chez lui, après être passé récupérer le repas du soir directement au restaurant où il l'avait commandé le matin même, il met tout ça au frais et envoie valser son sac et sa veste juste après. Il a encore la table à mettre, la déco et surtout, surtout, prendre une douche avant que Tiago n'arrive. Il n'allait quand même pas sentir la transpiration pour une telle occasion. Donc une fois satisfait de la mise en place des décorations -affiche improvisée, bougies ça et là pour créer l'ambiance- et de la table, il fonce dans sa salle de bains une fois qu'il a préparé sa tenue du soir sur son lit. La chemise rouge que le Guatémaltèque lui a offerte et oh surprise, une paire de jeans. Pas bien original comme choix de tenue mais vu qu'il en faisait déjà assez avec tout le reste, il s'était dit qu'enfiler un costard en plus, ça ferait vraiment "overthetop" puis ils ne seraient que tous les deux, pas besoin d'avoir l'air trop habillé face à lui qui sortirait du boulot. Une fois propre comme un sou neuf, il s'extrait de sa douche et retourne dans sa chambre pour se changer une fois séché. Pas totalement en vérité, puisqu'il laisse ses cheveux en l'état, simplement frottés quelques secondes dans une autre serviette. Il hausse un sourcil en apercevant d'ailleurs la longueur de ces derniers dans le reflet de son miroir. Faudrait peut-être qu'il pense à aller chez le coiffeur, même si ça lui va plutôt bien comme coupe -objectivité impartiale sur le sujet je vous l'assure-. Dernier bouton de la chemise passé, il regagne la cuisine et met à réchauffer le dîner. Couscous fait maison, le plat préféré de son homme. Les odeurs commencent à se répandre dans l'appartement quand ça toque à la porte. Il dépose la cuillère en bois de côté et s'empresse donc d'aller lui ouvrir, sourire aux lèvres. « Pasa, pasa. Estaba a punto de abrir el vino. » lui dit-il en se penchant pour lui voler un baiser, saisissant son sac et sa veste au passage pour aller les mettre en bonne place, le laissant entrer dans l'appart pour qu'il en découvre la déco par lui-même.
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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago EmptyVen 4 Nov - 14:24



Feliz cumpleaños, mi amor.

...
@Rafael Ortega   &  @Santiago Madrigal

◊ ◊ ◊

Ce matin, Santiago s’était levé en ne percutant pas vraiment que c’était son anniversaire. Pas étonnant, quand on se met deux minutes dans sa tête, avec tout ce qu’il doit gérer en ce moment, il est plutôt en phase métro – boulot – dodo. Et oui, on case les enfants dans la partie boulot, car mine de rien s’en est. Il avait ainsi démarré comme d’ordinaire, en préparant le petit déjeuner pour lui et ses enfants, et c’était finalement eux qui lui avaient rappelé qu’il prenait un an de plus. Puis sa mère au téléphone, puis Angelica… Et la journée va être longue si vous vouliez son avis. En vérité, Tiago n’a jamais vraiment été friand de fêter son anniversaire. Celui des autres, sans aucun problème, il vous fera un dîner presque parfait, gâteau à la clé, mais alors le sien… C’était sans doute dû au souvenir de celui de ses cinq ans, qui l’avait mené ici et signé le début de la fin pour la belle et heureuse famille qu’ils devaient être. Mais bon, il avait le sourire malgré tout, parce que Diego lui avait fait un beau dessin et que Sagira lui avait fait un bricolage. Alors son petit cœur de père avait fondu et tout était bien dans le meilleur des mondes.

En sortant pour prendre le chemin de l’école, puis de l’université, il avait relevé le courrier et était tomber sur la première partie d’un jeu –  et dont il n’avait pas conscience – de Rafael. Encore une raison de le faire sourire, même s’il n’en aimait pas plus le jour en question. Il savait pertinemment qu’il ne le verrait pas de la journée, et ce n’était pas pour le mettre plus en joie, du coup. Mais c’était absolument trop mignon, du coup, il en profite pour envoyer un merci à son homme avant d’entamer sa journée. Les enfants déposés, il se rend à son premier cours sans tarder, avant de se pointer à la salle des profs vu que la suite du jeu est dedans. Je vous jure, ce mec… Mais au moins, ça lui arrache un nouveau sourire, avant d’avoir à subir la suite de ses messages sur son téléphone. Vous savez tous ces gens qui se souviennent miraculeusement de votre existence, grâce à facebook ? Sur lequel il est uniquement pour que ses élèves puissent le contacter, vu que les courriels c’est devenu ringard. Facebook aussi en théorie. Mais il n’a pas envie de se taper twitter, instagram, ni même tiktok. Vieux jeux ? Non, juste qu’il en a mais rien à carrer. Bref, cours suivant. Au moins, la journée est moins morose que prévu.

Bref, c’est finalement après avoir reçu la troisième lettre des mains d’un élève, que le Guatémaltèque se dit que le Chilien n’y avait pas été de main morte et qu’il devait craindre le pire. Et donc, c’est finalement dans son bureau en fin de journée, - après avoir passé son temps en cours, en réunion, manger avec les petits et passé chez l’avocat dans l’ordre qu’il vous plaira – qu’il finit par trouver son cadeau. Le mot dessus lui tire un rire et heureusement qu’il n’y a personne, sinon on le prendrait pour un fou furieux. Tout ça pour finir par découvrir, qu’il est censé finir la journée en dînant chez lui. Ah c’est donc pour ça que sa mère a décidé, subitement, de prendre les enfants un jeudi jusqu’au weekend ? Les salopards… Tous autant qu’ils sont. Il porte ses yeux à sa montre, avant de téléphoner à sa chère mère, pour lui dire le fond de sa pensée, et lui dire aussi combien il l’aime. Non parce qu’il est bien crevé l’égyptologue et ça lui fera du bien d’avoir la paix, mais c’est mal de profiter de son état pour faire un coup fourré avec Rafael. Surtout qu’en plus… pour le coup, il se félicite de toujours venir travailler au moins en jeans et chemise sinon je ne vous raconte pas…

Bref, la journée enfin finie, notre latin ferme boutique et se rend chez l’homme de sa vie – oui, rien que ça et puis voilà -, avec l’air quand même de celui qui s’est fait avoir et qui compte bien demander réparation. Comme si l’autre allait seulement ne pas vouloir payer hein… On le connait l’animal. Et il n’a pas le temps d’en placer une, qu’il se fait embrasser, défaire de ses affaires avant de le voir disparaitre. Bon ben le chien alors… « Bonjour Grogu. Mais tu es beau bébé, oh oui tu es beau. » Au moins, lui il reste avec lui. Il cherche encore la merde ? Si peu. « ¿Desde cuándo tienes secretos con mi madre? » Lance-t-il au hasard, vu qu’il ne l’a plus en visuel et en ramassant le chien pour continuer de lui faire des câlins. Il n’a pas son koala, il en a trouvé un autres. Finalement, au lieu de rester dans l’entrée, il avance enfin et zieute la déco en secouant ses boucles sombres. Il tombe sur une vieille photo des vacances, mais je dis vieille, ça doit frôler l’antiquité. « Dios mío... Qué estúpidos parecíamos. » Et il rit, en continuant son petit voyage, en grattant la tête du chien, qui est heureux lui.

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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago EmptyVen 4 Nov - 20:38


Feliz cumpleaños, mi amor.
un anniversaire, ça se fête et comme il se doit bien entendu...

Y en a qui aiment leur anniversaire et d'autres qui donneraient tout pour pouvoir simplement sauter ce jour là et continuer comme si de rien n'était. Après tout, en soi, y avait rien d'extraordinaire ce jour là qui se produisait dans votre corps, même si lui le premier devait l'admettre -sans témoins de préférence - c'était plus le fait que le chiffre augmentait qui signifiait que celui-ci commençait à ne plus être de toute jeunesse. Y a des jours où oui, il sent qu'il approche de la cinquantaine, surtout son dos quand il passe trop de temps assis. Mais bon, mis à part ça, le reste était encore en parfait état de marche -et son amant pouvait vous le confirmer-. Lui son anniversaire, il s'en réjouissait en général mais plus pour les bons plats que sa mère préparait toujours pour l'occasion que les cadeaux. Et le fait de pouvoir se retrouver en famille. Il n'était pas pour autant du genre à vouloir qu'on lui organise une grosse fête. Il préférait largement une soirée entre potes à la maison ou dans un bar. Je sais, la dernière partie ne surprend personne.

Il aurait préféré pouvoir être avec lui de bon matin afin de lui souhaiter son anniversaire en personne -ce qui aurait été un moyen sûr de les mettre en retard donc c'était peut-être mieux qu'il en soit ainsi-. Alors pour compenser, il avait eu cette idée là. Très mature, je sais mais avouez quand même que c'est mignon comme attention non? Il sourit quand il reçoit son message le remerciant pour sa lettre et il est donc sûr qu'en principe, si le Guatémaltèque suivait bien les étapes, il finirait par tomber sur son cadeau. Oui, il n'y était clairement pas aller de main morte mais comme dit, il se devait de marquer le coup pour cette première fois à deux. Puis vu tout ce qui se tramait dans le quotidien de son homme, ça lui offrirait une distraction et il l'espérait, une raison de sourire un peu durant la journée, sachant combien il affectionnait ce jour là -sarcasme évident ici, vous vous en doutez-. Puis quand on aime on compte pas ? Et lui il l'aimait plus que tout, donc il allait le lui montrer à sa façon.

Ah les réseaux sociaux... Lui, il est sur plusieurs d'entre eux mais c'est avant tout pour ses recherches. Oui, au cas où vous l'auriez oublié, il est chercheur en sociologie donc c'était pile son domaine d'études. Et avec la distance quand il vivait à des milliers de kilomètres de ses proches, c'était bien pratique de garder le contact de cette façon. Sinon il n'y serait sûrement pas inscrit. Il écrivait encore des lettres et des cartes postales lui. Alors oui, y avait quelques personnes qu'il suivait parce que c'était en relation avec son boulot, mais le contenu même de ces sites lui passait au-dessus. C'est le comportement humain qui découlait de ces échanges là qui l'intéressait. De plus, eux étaient nés bien avant qu'Internet ne soit inventé, ça laissait des traces. C'était d'ailleurs un autre point qu'il aborderait dans son cours pendant l'année.

Ce qu'il aurait aimé le voir quand il a du finir par tomber sur son cadeau. Est-ce qu'il avait apprécié ? Il espérait bien, il avait galéré pour trouver ce bouquin quand même. Puis la petite dédicace sur la page intérieure du livre devrait le faire réagir à coup sûr. "Tu vois, parfois je t'écoute vraiment même si j'en ai pas l'air. R." Sa façon à lui de lui montrer que oui, il faisait attention à lui -et pas que de façon physique-. Quant au fait qu'il était allé derrière son dos pour parler à Dolores, il se doutait qu'il allait payer sa trahison et oui, il serait tout à fait prêt à en payer le prix. En nature et avec les intérêts même. Mais pour que cette surprise fonctionne, il avait bien fallu fait appel à elle parce que sa sœur elle n'aurait pas accepté avant de connaître la vérité. Bref, on arrivait à la fin de son petit jeu de pistes à présent avec l'arrivée de l'invité du jour. C'est vrai qu'il aurait pu être un peu moins speed dans son accueil mais c'est qu'en fait, monsieur a la boule au ventre et il préfère ne pas le montrer d'entrée de jeu. Donc s'éclipser dans le bureau pour y déposer les affaires de Tiago lui permet de s'offrir une dernière occasion de rassembler ses nerfs.

En tout cas le comité d'accueil de remplacement est tout trouvé avec son fils à quatre pattes qui se laisse évidemment cajoler sans se faire prier -ça vous rappelle personne d'autre, dit comme ça ? Je crois qu'on pense à la même et puis le dicton dit bien tel maître tel chien-. Il ressort en fermant la porte quand il entend la question de l'autre latin et il retient un rire. Ouais, il est pas content et il le montre. « Como tenía que encontrar a alguien que cuidara de los niños para organizar todo esto, tuve que usar todo mi encanto para que aceptara. Me llevó casi dos horas. » qu'il se justifie tout en allant le rejoindre, le trouvant devant une des photos qu'il avait accroché sur un mur. Non, en effet, celle-là ne datait pas d'hier. Ils devaient avoir quoi... une douzaine d'années pour le Guatémaltèque et donc la quinzaine pour lui. Des petits blanc becs en somme. Il s'arrête et observe la scène avec un sourire sur les lèvres. Il prendrait bien une photo même, tellement c'est mignon. Et il secoue la tête en se disant qu'il n'allait quand même pas être jaloux de son propre chien. « Algunos dirían que todavía lo somos. Afortunadamente para nosotros, hemos mejorado desde entonces. » Oh ça pour sûr, ils avaient vieilli comme de bons vins. Il se rapproche des deux et grattouille la tête du corgi avant de dévisager Tiago, faisant clairement comprendre que même avec une année de plus, clairement, il aimait ce qu'il voyait. « Feliz cumpleaños, mi amor » dit-il alors, procédant enfin à un accueil digne de ce nom en l'embrassant correctement pendant quelques secondes avant de reculer quand Grogu fini par japer, jaloux qu'on ne s'occupe plus de lui. « Ca va, ça va, je te laisse pour l'instant, je dois aller chercher l'apéro. » lâche-t-il en riant, tout en allant vers son frigo. « Tu préfères rouge ou blanc ? »
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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago EmptyDim 6 Nov - 13:15



Feliz cumpleaños, mi amor.

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@Rafael Ortega   &  @Santiago Madrigal

◊ ◊ ◊

Son anniversaire, ça lui rappelait inévitablement son père et, même s’il valait en définitive pas mieux que lui désormais, ce n’était jamais ni agréable, ni souhaitable. Difficile d’oublier cette partie de soi, car en définitive, on a deux parents, pour le restant de ses jours. Surtout que c’était aussi le seul jour de l’année, que ce dernier manifestait son existence et il s’en passerait. Ce n’était pas encore arrivé aujourd’hui, mais il savait que ça viendrait et pour le coup, il n’était pas sûr qu’il décrocherait. Ce n’était clairement pas le moment et ça partirait en cacahuète. Pour le reste, il savait aussi que sa mère voudrait qu’il fasse son anniversaire samedi en famille, quand il irait récupérer ses enfants, mais ça pour le coup, ça le dérangeait moins. En revanche, ce serait une drôle d’ambiance, car son frère allait présenter sa copine en même temps. Au moins, on lui ficherait la paix, mais qu’est-ce qu’il aurait voulu en faire de même… Bref ! Pour le reste, ce n’était donc pas le fait de vieillir qui lui posait un quelconque problème et encore moins le fait que ses cheveux grisonnaient à vue d’œil. D’ailleurs, il finirait par aller chez le coiffeur, afin de recouper la masse qu’il avait sur la tête. Ça devient urgent.

Soit, après cette journée riche en émotions positives d’un côté et négative de l’autre, il était arrivé à bon port, avec un petit ami fin stresser, ça il le sentait à plein nez. Quelle idée de se mettre dans des états pareils aussi. C’est lui qui dit ça ? Oui et en tant que spécialiste du genre, maître de la discipline olympique du stress, il peut vous dire qu’il y connait un rayon ! Du coup, il secoue sa tête encore plus, parce que ça le fait bien rire de voir l’autre comme ça. Bon, qu’il ne vienne pas se bouffer un doigt, sinon ils seraient mal barrés. Vous voyez la scène ? Rafael qui tombe dans les vapes à cause de son propre sang et lui obligé de jouer l’infirmier ? Et joyeux anniversaire en même temps. Du coup, il évite d’en rajouter et s’octroie la compagnie du corgi. À défaut d’avoir son fils, il pique celui de l’autre, que voulez-vous, c’est de bonne guerre. Eh oui, pas content du petit complot entre le Chilien et sa mère, enfin, faussement pas content. Parce qu’on ne va pas se leurrer, ça lui faisait des vacances un peu. « ¿Sólo dos horas? Se está ablandando. Tendré que decírselo. » Bon, lui parvenait à la faire plier plus vite, mais il avait l’avantage d’être son fils, son premier né et par conséquent, un peu le préféré.

À l’autre remarque de son homme, Santiago hausse les épaules. Est-ce qu’ils sont toujours idiots ? Oui totalement. Est-ce qu’ils se sont amélioré ? Pas sûr, ou en tout cas, pas spécialement dans le bon sens pour ce qui est de l’idiotie. « Supongo que depende del punto de vista. » Lance-t-il avec une ironie évidente. Puis bon, il a bien dit qu’il le ferait payer, non ? Il hausse un sourcil quand il voit son attitude qui change pour redevenir un peu plus l’homme habituel, que la boule de nerf. Ce qu’il préfère largement. « Gracias, cariño. » Il lui rend son baiser, qui ne dure pas assez à son goût, mais vu que Grogu à décider qu’il passait avant son père. Qui sont-t-ils pour oser braver sa volonté. « Fallait pas m’abandonner devant la porte. Voilà, c’est ta punition. Ton fils passera avant. » Lance-t-il en haussant les épaules, vu qu’il a toujours le chien à bras. « En apéritif, le blanc. » Répond-t-il alors, avant d’enfin reposer le corgi, non sans l’avoir embrasser entre les deux oreilles avant. « Tu sais que tu ne devais pas te stresser pour ça ? Je veux dire, rien que le fait d’être avec toi pour la soirée ça aurait suffit. J’aime pas te voir en stress. » Encore une fois, c’est la pelote de nerfs qui parle, oui je sais.


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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago EmptyDim 6 Nov - 17:15


Feliz cumpleaños, mi amor.
un anniversaire, ça se fête et comme il se doit bien entendu...

C'est vrai qu'ils ont ce point commun là d'avoir commis un adultère, pas forcément le point commun qu'on souhaite avoir avec quelqu'un qu'on a détesté une bonne partie de sa vie précisément pour ça en plus. Mais là comparaison s'arrêtait là. Eux garderaient le secret pour que les enfants ne finissent pas avec leur mère, qu'ils aient le temps de préparer le terrain pour enfin sortir du placard quand l'orage serait passé. Ça n'était pas volontaire s'ils faisaient ça en douce. Y avait bien une justification plus noble -si on peut dire- que de ne simplement pas vouloir se faire prendre par son autre famille parce qu'on était un salopard. Mais bon, tout ça il se doutait que dans l'esprit de Tiago ça fasse pas de différence. Et il aurait beau le lui dire encore et encore, ça ne servirait à rien alors à la place, c'était plus constructif de tenter de lui faire oublier le reste avec ce qu'il avait prévu pour l'occasion. Soit dit en passant, lui il trouvait que ça lui allait très bien le poivre et sel, pas objectif on le sait bien mais ça lui donnait un certain air qui n'était pas pour lui déplaire. Bref, passons ou on allait devoir le faire taire s'il se met à lister tout ce qu'il lui plaisait chez lui.

Oui, il est stressé, ça se sent et ça n'est pas dans son habitude de l'être mais encore une fois, les premières fois ça avait son importance. Surtout alors qu'ils sont encore au tout début de leur histoire. Puis oui, les rôles étaient inversés pour cette fois. Pas de risque qu'il se bouffe le doigt, son truc à lui en cas de stress c'était plutôt de prendre un verre ou d'aller faire un tour avec le chien maintenant -plus sain pour son foie en plus-. Même si voir l'autre latin jouer les infirmiers personnel, c'était une idée tentante. « No soy su querido hijo, y era ella o Angie, así que tampoco estoy muy disgustado. Podría haber sido peor. » souligne-t-il pour sa défense. Par contre pour défendre sa bêtise, ça, ça serait déjà une autre paire de manches. Mais c'était qui il était après tout et en principe, c'était aussi pour ça qu'il l'aimait. Alors il hoche la tête simplement, c'est vrai que ça dépendait du point de vue. Y a pas grand chose à dire de plus de toute façon. Si ce n'est d'enfin lui souhaiter un bon anniversaire comme il aurait du le faire à son arrivée. Enfin, si son chien le laissait faire jusqu'au bout, ce qui ne fut pas le cas. S'ils se liguaient tous les deux contre lui, ça promettait. « Si je t'avais tout de suite emmener dans la chambre ça serait mieux passer ? » demande-t-il en haussant un sourcil tout en esquissant un fin sourire.

Ayant obtenu sa réponse quand à la couleur du vin qu'il préférait, il sort la bouteille du frigo, l'ouvre et sert deux verres. Il s'arrête de verser une seconde quand il l'entend lui dit qu'il ne devrait pas se mettre dans un tel état pour cette soirée. Comme quoi hein, son habituelle assurance disparaissait plus facilement qu'il ne le croyait quand ça touchait à lui. Il passe sa langue sur ses lèvres, lui faisant encore dos et il expire doucement. « Je sais bien, mais je voulais juste faire en sorte que tout se passe bien pour marquer le coup. Je voulais te montrer que je prenais ça au sérieux. » Et il ne précise pas aussi qu'il faisait ça pour lui prouver qu'il pouvait lui faire confiance pour être un adulte responsable. Pas la peine de gâcher la soirée avec ses doutes à la con, surtout vu le mal qu'il s'est donné. Il remet le bouchon en place et reprend un air plus léger alors qu'il se retourne enfin et lui tend son verre. « Puis si tu t'en fais tellement pour mon stress, je connais un très bon moyen de se détendre à deux. » lance-t-il en haussant un sourcil équivoque, soulevant son verre pour trinquer avec lui. « A toi et aux prochains anniversaires qu'on pourra passer ensemble. » qu'il dit alors, tout en le dévisageant avec un léger sourire au coin des lèvres. Oh ça oui, il espérait bien qu'ils pourraient en fêter encore pas mal si ce n'est tous jusqu'à ce qu'ils soient devenus gateux et croulants à deux.
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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago EmptyVen 11 Nov - 12:53



Feliz cumpleaños, mi amor.

...
@Rafael Ortega   &  @Santiago Madrigal

◊ ◊ ◊

N’importe qui, pourrait dire ce qu’il veut, Santiago resterait sur ses positions à ce sujet-là, c’est certain. Enfin, tout du moins, jusqu’à ce qu’il finisse par voir que tout n’est pas noir ou blanc dans cette histoire. Il n’empêche que désormais ça restait un point commun qu’il avait avec son paternel et cela le dérangeait énormément. Il aurait préféré ne rien avoir en commun avec cet homme, pour la fin de ses jours et sa paix intérieur. Et même si les circonstances ne sont pas les mêmes, ça ne change rien au fait qu’il a commis l’adultère. Bon, sa femme avait fait pire, et donc en quelque sorte, cela devrait un peu lui apaiser l’esprit. Surtout que oui, il fait dorénavant tout pour que ses enfants n’en pâtissent pas, et surtout pour les garder avec lui. Mais Tiago est ce qu’il est malheureusement – ou pas-. Du coup, il va surtout tâcher d’ignorer l’appel annuel de son géniteur, sinon l’enfer à côté aurait des airs d’un cinq étoiles. Et plus encore, tenter de passer une bonne soirée d’anniversaire et de repos mental par extension.

Pour autant, voir le Chilien aussi stressé, c’est quasiment une première pour lui, donc ne lui en veuillez pas s’il se tracasse pour son homme. Après tout, il doit être le spécialiste du stress dans cet appartement. Oui parce qu’il n’irait pas jusqu’à dire de la vile, ne soyons pas présomptueux. Et puis, la confession qu’il avait affronté sa mère pour lui confier les enfants, ça lui embouche un coin, faut l’avouer. Surtout qu’il y ait réussi sans qu’elle s’interroge sur ses motivations profondes. Quoique connaissant Carmen, elle était trop heureuse d’avoir ses petits-enfants pour elle seule. Et aussi, Santiago espérait secrètement que le fait que son frère s’occupe de son filleul, ferait du bien à ce dernier. « Mucho peor, pero creo que se rindió con demasiada facilidad. O tal vez fue tu devastador encanto el que logró ablandarla a pesar de todo. » Commente-t-il alors, un sourcil relevé et l’air quelque peu suspicieux. Et puis, il pouvait quand même craindre que sa mère soupçonne quelque chose. On parle de Carmen Madrigal, c’est comme Dolores Ortega, deux détectives plus performantes que la CIA et le FBI réuni. Pour le reste, il était assez satisfait que le chien se league avec lui pour faire payer l’autre. Il va beaucoup l’aimer son beau-fils. Non en vérité, il l’aime depuis qu’il l’a vu la première fois, ne mentons pas. Personne ne résiste à Grogu, personne ! Aux paroles de Rafael, Tiago ne peut s’empêcher de lever les yeux au ciel. Il aurait dû se douter qu’il allait la lancer celle-là… « Uniquement si c’était pour me border, me faire un bisou sur le front et me souhaiter bonne nuit. » Et vlan. Il lui lâche son plus beau sourire. Après on ne peut pas lui en vouloir, vu les valises qu’il commence à avoir sous les yeux. Il en rêve d’une bonne nuit de sommeil.

« Mais tout se passe bien, alors redescend. » Dit-il alors, passant sa main sur le dos de Rafael toujours dos à lui. « Parce que tu pense sincèrement, que j’imagine que tu ne prends pas ça au sérieux ? » Après tout, ce n’est pas tant de lui, qu’il doute, mais du comportement des autres et ça depuis longtemps déjà. Et pour les sous-entendus voire les non-dits, il a bien compris, il n’est pas franchement débile et même loin d’ailleurs. Pour une fois que c’est lui qui est calme, marquons ce jour par une pierre blanche. « Arrête de te déprécier comme ça, s’il te plait… » Bonjour, je suis l’adulte responsable et je viens en paix. Finalement le ton change et c’est sans doute pour le mieux, alors il prend son verre. « Je n’en doute absolument pas, mais j’ai faim. » Lance-t-il son estomac manifestant la réalité des faits de façon sonore, ce qui le fait rire. Pas sa faute si ça sent bon aussi ! Enfin, il trinque avec le Chilien, en cognant légèrement son verre au sien. « Y’en aura quelques un à n’en pas douter. Mais je vais devoir assurer derrière pour le tien, et ça ne me rassure pas. » Ironise-t-il alors avant de boire une gorgée.

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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago EmptyVen 11 Nov - 17:38


Feliz cumpleaños, mi amor.
un anniversaire, ça se fête et comme il se doit bien entendu...

Il ne restait plus qu'à espérer oui, qu'avec le temps, il finisse par voir ça avec plus de nuances car sans ça, qui sait si ça ne finirait pas par le faire regretter d'avoir sauté le pas. Bah oui, c'était une éventualité plausible quand on y pense. Est-ce qu'un jour, il ne lui reprocherait pas d'avoir fait de lui le double de son père en ayant décider de l'embrasser à la soirée d'intégration, le forçant à l'adultère avec la suite qu'on connaît. Était-ce aussi un peu pour ça qu'il voulait tellement lui faire oublier le reste en même temps ? Peut-être bien oui, en partie inconsciemment en tout cas. Parce que la motivation première restait quand même de lui faire plaisir et de marquer le coup. Et oui, on va pas se le cacher, passer du temps à deux. Un petit luxe quand on sait comment tout le reste du temps, leurs emplois du temps pouvaient être chaotiques s'ils voulaient trouver ce temps là, en dehors de la fac.

Oh il y a beaucoup de choses qu'il ferait s'il le lui demandait, y a pas à dire. Il était assez stupide pour foncer tête baissée rappelons-le. Il n'irait pas dire qu'il n'avait pas été un tant soi peu stressé aussi en allant parler à Carmen entre quatre yeux, précisément parce qu'il savait très bien que le détecteur serait allumé dès qu'il lâcherait la raison de sa venue. Mais l'autre alternative était pire encore parce que sa cadette aurait vu direct à travers sa tentative de couverture. D'ailleurs, avait-il réellement su la convaincre ou avait-elle accepté pour avoir ses petits-enfants rien qu'à elle sans même avoir à le demander ? Peut-être un peu des deux. L'essentiel c'est que ça avait fonctionné, il serait toujours temps de contenir l'alerte par la suite si jamais elle venait à flairer l'entourloupe. « ¿Qué puedo decir? Tengo una manera de conseguir lo que quiero al final. » déclame-t-il face à son air suspicieux, histoire d'en rajouter une couche. Heureusement, ça ne lui prenait pas toujours 20 ans à se faire pour le reste, sinon il ne serait pas sorti de l'auberge le pauvre.

Trahison de la plus haute gravité. Alliance délétère pour lui si ces deux là persistaient sur cette voix. Il savait très bien que Tiago parti, monsieur reviendrait très vite vers lui pour qu'il le chouchoute mais ça l'amusait de les voir comme ça malgré tout. Et clairement, personne ne pouvait résister à cette bouille là. Pourquoi vous croyez qu'il n'avait même pas réfléchit à deux fois avant de l’adopter quand il l'avait suivi jusqu'à chez lui ? « Pour quoi d'autre ça aurait pu être ? » demande-t-il en prenant l'air le plus sérieux qui soit, limite vexé de le voir penser qu'il aurait pu envisager quoi que ce soit d'autre. Bon, comme toujours, l'illusion ne dure qu'une seconde avant qu'il ne finisse par sourire comme à son habitude. Et après on s'étonne qu'on pense qu'il n'avait que ça en tête... Ce qui est faux, bien entendu vu qu'il a bien eu du mal à cacher son stress ce soir. Situation qui est assez inédite pour qu'on le souligne et qui mène son amant à lui dire de se calmer. Lui, le grand spécialiste en la matière. Ouais, pas vraiment l'entame de soirée qu'il prévoyait. « On peut pas dire que mon passé joue en ma faveur pour ces choses là. » fait-il remarquer en tout état de cause. Mais il acquiesce tout de même quand il lui dit, ou plutôt implore, d'arrêter de se rabaisser avant de reprendre une attitude plus habituelle chez lui quand il botte le sujet en touche en flirtant à nouveau avec lui.

Il rit aussi en entendant la supplique sonore de son estomac face à ses propos et ajoute: « On dirait bien oui. » puis ils trinquent enfin, et il avale tout juste sa première gorgée quand il secoue la tête face à ce que lui dit le Guatémaltèque. « Par pitié non, ne te mets pas déjà ça en tête, y a encore bien des choses qu'on va devoir gérer d'ici là, t'auras bien mieux à faire, crois-moi. Puis si on le fête deux fois, parce que ma mère va organiser un truc de son propre cru, ça on le sait déjà, mon foie ne survivra pas. » Oh ça non, surtout si d'ici là, ils en seraient toujours au même point et que le divorce ne serait pas encore prononcé. Il pose son verre à côté de lui et soulève le couvercle de la poêle pour vérifier la cuisson et tourne la tête vers lui. « Bon, je n'ai pas tes talents aux fourneaux alors sois indulgent avec moi pour les amuse-bouche. » annonce-t-il en allant chercher un plateau de mignardises dans son frigo. Rien d’extravagant façon grand chef étoilé, mais il a fait l'effort de faire ça lui-même alors qu'il aurait pu simplement les réchauffer en les ayant pris surgelés dans un magasin. Il dépose le plat entre eux et en prend un, balançant le bout de saumon qui se trouvait dessus pour l'envoyer à Grogu qui était à leurs pieds. « Ne me juge pas, ok ? Il mange sainement et je l'emmène au parc tous les soirs. »
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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago EmptyMer 16 Nov - 2:12



Feliz cumpleaños, mi amor.

...
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◊ ◊ ◊

De ce point de vue là, il n’y avait pas grand-chose à craindre, car de façon très logique, si Santiago devait en vouloir à quelqu’un pour son plongeon dans l’adultère, c’est à lui et personne d’autre. Oui, Rafael l’avait embrassé le premier, mais il n’avait eu qu’à le repousser. Oui, il l’avait entraîné jusque chez lui et la suite on l’a connaît, mais une fois de plus, il n’avait eu qu’à dire non. Il n’avait pour ainsi dire aucune circonstances atténuantes, car en prime, il était en pleine possession de ses moyens à ce moment-là. Le peu d’alcool ingurgiter n’excusait rien, il n’avait pas pris de stupéfiants et la cigarette ne mène pas à ce genre de débordement. Alors, si un jour, il lui prenait l’idée saugrenue de regretter d’avoir suivit le schéma paternel, ce serait à lui qu’il en voudrait et pas à la partie adverses. Vraiment pas. Et pour l’heure, même s’il détestait l’idée d’avoir ça en commun avec son géniteur, il ne regrettait absolument pas. En même temps, cela lui avait amené ce qu’il voulait depuis près de vingt ans donc, expliquez-moi donc de quoi il était censé avoir des regrets… Mais bon, seul le temps pourra dire ce qu’il adviendra.

Pour le reste, oui, affronter Carmen avait été très risqué et il risquait d’en entendre parler ce weekend. Non seulement, grâce au compte rendu qu’elle lui ferait de son gardiennage d’enfant, mais également, parce qu’elle ne manquerait pas d’expliquer l’entrevue à sa façon. Pourvu qu’il sache garder sa langue derrière ses dents et qu’il parvienne à mentir de nouveau. Bon sang qu’est-ce qu’il détestait ça. Mais il allait bien falloir continuer à le faire. Qu’est-ce qu’ils allaient ramasser quand ça allait se savoir… Et Angelica n’était pas une solution, ça c’était plier, clair et net depuis un moment maintenant. D’ailleurs qu’est-ce qu’il va être tranquille jusque samedi, sans les enfants !

Pour quoi d’autres ? Il est sérieux. Bon, bien sûr qu’il ne pense pas qu’à ça, mais il reste le roi du sous-entendu. Même lui n’a pas ce niveau-là et il a encore beaucoup à apprendre. Et l’air vexé, ça lui va tellement bien, faudrait peut-être qu’il le fasse plus souvent, mais sans pousser le bouchon, sinon il le vexerait pour de bon. « Je ne sais pas moi, regarder un film ou discuter sur le cours du pétrole ? » Qui a dit qu’il pensait mal ? Non parce que discuter du pétrole, ça ne le branchait pas trop. Pour le reste, voilà que la boule de stress, joue les anti-stress. On aura vraiment tout vu dans ce monde. Même si pour le coup, il n’a rien à ajouter, si ce n’est de lever superbement ses yeux au ciel, lorsqu’il fait resurgir le passé dans la conversation. « Le passé, c’est le passé. Si on se contentait du présent ? » Oui, pour un professeur d’Histoire Antique, c’est assez étrange de lancer ça, puisque le passé est théoriquement quelque chose dont il ne se fou pas, mais ça ne veut pas dire qu’il veut se coincer dedans quand il s’agit de sa vie privée. Bien loin de là, d’ailleurs. Surtout que bon, ressasser ça ne sert pas à grand-chose la plupart du temps.

Prenant appui sur un des meubles de la cuisine, les bras croisés et son verre à la main, le Guatémaltèque observe le Chilien qui s’affaire dans un monde, qui n’est précisément pas son domaine de prédilection et ça l’amuse assez. Surtout lorsqu’il parle de son anniversaire à venir, qui a le temps d’arrivé. « Et si je ne suis pas invité, tu te contenteras d’un coup de téléphone de ma part ? » Demande-t-il absolument faussement circonspect, mais après tout c’est probable. Peut-être que Dolores voudra fêter ça en petit comité, pour profiter à fond du retour du fils prodige. D’ailleurs, ça se comprendrait. Oui, ou à l’inverse ce serait tellement monstrueux, qu’il l’approchera à peine de la soirée. Il reporte son verre à ses lèvres, tout en continuant de le suivre du regard. « Diminue le feu, sinon ça va brûler dans le fond. Et arrête avec ça, je ne suis pas chef étoilé non plus. » Du coup, vu qu’il a clairement la dalle, ayant été trahis par la sonorité de son estomac, il prend une des mignardises et secoue ses boucles grisonnantes à vue d’œil. « Tu fais ce que tu veux avec ton fils. Évite tout de même qu’il ne finisse par devenir un tonneau. Il est trop mignon pour ça. » Conclu-t-il pour finalement manger enfin, en se léchant les doigts après. « Ben c’est bon, je ne vois pas de quoi tu te plains en fait. C’est bon tu vas vraiment te détendre ? » Dit-il avec une pointe d’ironie dans la voie.


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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago EmptyMer 16 Nov - 7:38


Feliz cumpleaños, mi amor.
un anniversaire, ça se fête et comme il se doit bien entendu...

Il espérait bien qu’ils n’en arriveraient jamais là, à ce point où il dirait qu’il regrettait de ne pas l’avoir repoussé quand il aurait pu le faire. C’est vrai que ça serait un peu stupide de dire ça puisqu’il était à présent établi et plus d’une fois, que c’était ce qu’ils voulaient et avaient attendus depuis des lustres. Mais encore une fois, cette petite voix pernicieuse sommeillant au fin fond de son esprit lui répétait que ça restait une éventualité, si d’aventure il l’énervait trop ou s’il réalisait un jour qu’il ne voulait plus de lui. Car il savait bien ce que Tiago pensait de son père et de ce qu’il avait fait à sa mère et à lui en les abandonnant purement et simplement. Le poids que ça avait eu sur lui toutes ces années et que ça avait encore à ce jour. Tout comme il savait qu’ils étaient tous les deux tout à fait en pleine possession de leurs facultés mentales quand tout ça c’était produit donc en théorie, pas de circonstances atténuantes. Seulement, j’insiste encore, avec n’importe qui d’autre, il se ficherait bien de savoir tout ça et il n’aurait pas cette rengaine en fond sonore. Seulement c’est de l’homme de sa vie dont on parlait là justement, que 20 années et des milliers de kilomètres de distance n’avaient pas suffit à lui faire oublier. Alors oui, excusez-le d’être un tant soit peu nerveux à l’idée de le perdre à présent qu’il pouvait enfin être avec lui.

Le risque en général, il pouvait gérer. Il savait rester maître de lui et s’adapter aux situations inattendues sur le terrain, ça faisait partie des risques du métier pour ainsi dire. Mais faire face à Carmen Madrigal, sachant qu’on va lui mentir de long en large et de visu, sous son regard inquisiteur, c’était bien pire à ses yeux que tout ce qu’il avait pu avoir à affronter par le passé. Alors oui, il n’était pas peu fier d’avoir réussi à la convaincre de prendre les enfants -même si ça, il se doutait que c’était la partie la plus simple à négocier- et surtout qu’elle ne s’interroge pas trop sur le motif réel de la demande. En tout cas, sur le moment elle avait paru accepter ce dernier comme suffisamment valable. A voir ce qu’il en serait une fois que son fils irait la voir d’ici deux jours… Quant à Angie, vu qu’ils étaient encore en froid même si le dialogue avait partiellement été rétabli -leur mère était intervenue en apprenant d’une source externe l’état de la situation entre ses deux enfants-, non, pas question de lui demander ce service-là. Parce que contrairement à Carmen, sa cadette aurait très vite flairé son mensonge, donc autant s’éviter de déclencher l’apocalypse avant l’heure. Ils prendraient déjà assez cher une fois que le moment fatidique arriverait enfin où ils annonceraient la vérité à leurs proches. Laissons-les donc profiter encore un peu de ce calme providentiel…


On sait maintenant à quel numéro on à affaire en parlant de lui. Évidemment qu’il n’est pas sérieux en prenant cet air vexé. Le Guatémaltèque le sait très bien et ça l’amuse qu’il rentre dans son jeu. Mais oui, en ce qui concerne les sous-entendus il restait l’expert en la matière. « Y a pas à dire, tu sais vraiment ce qui m’enflamme comme sujet de conversation. » déclare-t-il en souriant en coin. Et un de plus, un. On ne le changera plus que voulez-vous. Enfin, il change bien vite de visage avec ce dont ils parlent ensuite. Se contenter du présent, oui ça il ne demande pas mieux mais il sait aussi pourquoi il évoque le passé. C’est sûr que c’est un brin ironique d’entendre le spécialiste en matière d’Histoire Antique, donc littéralement le Passé, lui dire ça mais il ne veut pas gâcher plus avant leur soirée avec ça, alors il acquiesce écoutant la voix de la raison une fois de plus. Puis vient l’évocation de son propre anniversaire et il met le holà tout de suite. Ils ont des mois entiers avant l’échéance et mieux valait ne rien prévoir de trop précis avant de voir ce qui se passerait entre. « Connaissant ma mère, tu y seras et sans doute la moitié du Queens avec. » Il ne plaisantait même pas. Il était quasi sûr qu’elle allait inviter des gens qu’il ne connaissait pas mais qui eux le connaissait de par les récits de sa mère à son sujet. Alors oui, il était sociable et c’était son truc en principe, mais il préférerait largement fêter ça en petit comité. Mais comme toujours hélas, même s’il le disait clairement et à plusieurs reprises à sa mère, elle n’en ferait qu’à sa tête.

La cuisine, il sait la faire parce qu’il fallait bien se démerder seul mais oui, c’était pas là où il est le plus à l’aise et on peut le comprendre. Il fait de son mieux là aussi et il tend le bras pour diminuer le feu alors qu’il est déjà au frigo pour sortir les amuse-bouche, jouant les ballerines sur un pied, manquant au passage de basculer en avant et de se vautrer. « Pas étoilé mais bien plus doué que moi quand même. Et je ne me dénigre pas, c’est vrai. » qu’il contre avant même qu’il ne puisse réitéré la remarque. Le plateau en main, il pose ça entre eux et donne un morceau au chien, arguant qu’il savait bien qu’il ne devrait pas mais qu’il faisait attention à son poids. « Pas de chance que ça arrive, sauf si je le laisse en pension chez ma mère, là en revanche… » Ouais, bien plus de probabilité que Grogu finisse en surpoids si ça devait se produire un jour. Il l’observe manger tout en faisant de même et il plisse les yeux à la remarque finale avant de pencher la tête légèrement sur le côté, cette lueur de malice qui lui revient dans le fond de l’œil d’un coup. « Si c’est un ordre alors pour me calmer vraiment… » mais il ne fini pas sa phrase et se penche vers lui pour l’embrasser quelques secondes avant de reculer. Ouais, toujours un bon moyen de calmer ses nerfs que de sentir les lèvres de son amant contre les siennes. « Déjà beaucoup mieux. » admet-il, sourire au coin des lèvres et reprenant un autre amuse-bouche dans la foulée avant de retourner vers le feu. « Heureusement que tu as faim, je crois qu’ils ont vu un peu grand niveau portion. » annonce-t-il quand il réalise que ce qu’il a préparé pouvait largement nourrir deux convives de plus.
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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago EmptyJeu 17 Nov - 5:24



Feliz cumpleaños, mi amor.

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Peut-être un jour, au détour d’une dispute, ça pourrait sortir, mais une fois de plus, pour qu’il se fustige lui-même et pas l’autre. Après, il faudrait une dispute vachement corsé et pas piqué des hannetons. Vraiment le genre de dispute où les portes claquent et que les murs tremblent sous les éclats de voix ; une dispute à faire pâlir les deux madre de jalousie. Ce qui donc, n’est pas à l’ordre du jour, ni même à venir. Surtout que Santiago est le genre d’homme à tout intériorisé et puis à exploser façon, cocotte-minute sous pression. Il est rancunier, ça je l’ai déjà dit un nombre incalculable de fois, mais il sait surtout sortir ce qui fait mal au bon moment, et sans filtres. C’est un peu sa marque de fabrique et celui qui doit lui téléphoner dans la soirée en a déjà fait les frais. Alors, vous me direz, pourquoi il éteint pas son téléphone ? Parce qu’il sait que sa fille et son fils vont absolument vouloir l’appeler pour lui dire bonne nuit, comme à chaque fois qu’ils sont chez leur abuelita – ou n’importe où ailleurs -. Et il en profite, parce qu’il sait que ça ne durera pas, qu’une fois dans l’adolescence, ils en auront même plus rien à faire d’appeler papa pour simplement lui dire de pas s’inquiéter et qu’ils ne rentreront pas trop tard. Donc il ronge son frein.

En parlant d’Angelica, il s’était étonné qu’elle ne s’offusque pas lorsqu’il lui avait dit qu’il préférait rester au calme chez lui pour son anniversaire. Restait donc à espérer qu’elle ait pas débarqué chez lui, alors qu’il n’y était pas. Sinon, là aussi, y’aurait un fameux coup de téléphone et il n’aurait pas besoin de mettre la fonction haut parler pour qu’on l’entende dans tout l’appartement. Qu’il ‘refuse’ de la voir le jour même de son anniversaire, c’était quand même vachement suspect. Il était même persuadé, qu’elle saurait avant les autres ce qui se passait entre lui et son frère. Parce qu’elle allait le passer au grill et il n'aimait déjà pas ça avant même que ça commence. Quant à sa mère, il saurait trouvé le moyen de noyer le poisson encore un peu. Il suffisait de dévier le sujet sur les petits, parler du divorce et du parallèle avec son vécu, pour qu’elle oublie le reste. Pour sûr, la pauvre Carmen, elle était presque aussi affligé que lui de la situation, si pas plus. C’est une mère, elle s’inquiète et c’est normal, mais il sait aussi qu’elle ne mettra pas longtemps à l’encourage – plutôt lui imposer – de se retrouver quelqu’un. Que ce soit pour son bonheur à lui ou l’équilibre des enfants. Venant de Carmen ce ne serait jamais avec de mauvaises intentions, mais ce serait lourd. Très lourd.

« Et encore, j’en ai plein en réserve. Ce n’était que le premier d’une très longue liste. » Pour sûr, il avait la chance d’avoir assez de répartie face à son homme et ça valait mieux, sinon il se ferait écraser par la sienne. Pour autant, il n’est pas au mieux de sa forme aujourd’hui, mais il se défend pas mal. Le sujet de l’anniversaire est assez épineux, parce qu’en effet, Rafael ne fêterait peut-être pas un cap important dans les années – pas comme 40 ou 50 ans -, mais le simple fait qu’il était de retour suffirait à ce que Dolores en fasse des tonnes. Littéralement des tonnes, que ce soit en invitation, en nourriture, en boisson, en tout ! Et en plus, il le savait, elle en profiterait un maximum pour lui faire un défilé de femmes compétentes, digne de lui -selon ses critères à elle -, avec le rêve secret qu’il en choisisse une dans la demi-heure pour devenir sa future belle-fille. Bon sang qu’est-ce que ça serait compliqué… Franchement ? Il n’était pas bien sûr de survivre à la soirée ou même d’y aller, mais il abandonnerait pas le Chilien. Il l’aime trop pour ça. « J’y serais en décoration, en train de squatter Angie et de vider les bouteilles plus vite que toi. Parce que tu seras trop occupé à tenir le bras de ta mère, en subissant le défilé des futures belles-filles potentielles. J’ai hâte… et mon foie avec… » En parlant de lui, Tiago reprend un peu de vin avec un sourire parfaitement ironique. De toute façon, ce n’était pas comme s’ils avaient le choix, vous me direz. Ils devront subir jusqu’à ce qu’ils soient officiellement ensemble aux yeux du monde et jusqu’à la mort de leurs mères pour le reste.

Un sourire amusé cette fois, lui fend le visage, lorsqu’il l’observe faire la ballerine dans la cuisine. Quelle souplesse… Non pas qu’il en ait un jour douter, il en a des preuves suffisantes. « J’ai appris, comme tout le monde peut le faire. » Ah ça pour être sûr d’avoir un chien et/ou un enfant qui finit en surpoids, confiez le à sa grand-mère. Tiago regarde le chien avec un air entendu. « On ne te mettra pas chez abuela Dolores, promis. Ni chez abuela Carmen, ce serait encore pire. Promis, on trouvera quelqu’un d’autres pour te garder, si on part en vacances. » Si, on part en vacance est sans doute très important. Parce que oui, le Guatémaltèque, il a besoin de vacances, mais c’est pas pour de suite ! Et il se fait encore avoir lorsque l’autre décide que l’anti-stress parfait, c’est de l’embrasser. Sauf que ça le frustre un peu, parce que c’est décidément toujours trop court. Bon, y’a un plat sur le feu, il peut pas lui en vouloir. « Mais qu’est-ce que tu vas faire quand je ne serais pas là… » Dit-il avec ironie avant de reprendre un truc à manger et de reboire un coup. Comme le Chilien lui tourne le dos, il en profite largement pour apprécier sa plastique dans son jeans toujours beaucoup trop serrer, avant de répondre. « La générosité, mi amore, c’est le mot clé des maghrébins. » Enfin ça dépend pour quoi. « On prendra les restes pour aller au boulot, c’est pas si dramatique. Enfin, ça ne l’est pas pour moi. » Il lâche alors le comptoir et se glisse dans le dos de Rafael, passant ses bras autour de sa taille et son menton sur son épaule. Mode koala activé. « No digas nada, sólo quiero oír los latidos de tu corazón. » Et il colle son oreille sur son dos, inspirant profondément et en fermant les yeux, alors que ses bras serrent un rien plus fort.

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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago EmptyJeu 17 Nov - 14:36


Feliz cumpleaños, mi amor.
un anniversaire, ça se fête et comme il se doit bien entendu...

Ah ça non, une telle dispute là n’était pas au programme en ce qui concernait le Chilien. Il ferait même tout pour ne pas qu’elle arrive un jour d’ailleurs. Bon, il ne se leurre pas pour autant, il sait que peut-être, après une connerie ça pourrait se produire, mais c’est vraiment qu’il en aurait fait une énorme, une gigantesque même. De celle qui justifierait les éclats de voix et les coups bas comme attaquer sur les points sensibles pour faire mal. Il avait eu un petit aperçu de ce que ça donnait lors de la soirée d’intégration, rappelons-le. Alors il n’a aucune envie de réitérer l’expérience. Et si lui déteignait en mal sur l’autre avec ces conneries, l’inverse était valable aussi parce que d’enfin être avec la bonne personne le rendait plus responsable et plus sérieux. C’est con dit comme ça oui, mais avant il n’y mettait jamais totalement du sien. Parce que, quelque part, il savait que ça ne tiendrait pas alors pourquoi faire trop d’efforts ? Or avec Tiago, croyez bien qu’il était impliqué à 300% pour lui montrer qu’il n’avait pas dit oui pour rien. Ce qui évidemment était la raison de sa tension palpable ce soir, vous vous en doutez bien. Pas qu’il n’ai jamais été du genre à prendre soin de quelqu’un d’autre de cette façon auparavant, mais là c’était particulier et vu la situation, il ne pouvait le faire que sous réserve qu’ils soient seuls, ce qui évidemment, compliquait le tout.

C’est clair que le refus du Guatémaltèque de voir sa meilleure amie ce jour là avait de quoi mettre une sérieuse puce à l’oreille de sa sœur. Elle a le même don que leur mère après tout, enfin en théorie. Parce qu’elle n’a toujours rien dit donc soit elle attendait qu’ils crachent le morceau pour exploser et dire qu’elle savait déjà -et ce jour-là, autant vous dire que ça va saigner-, soit ils étaient bien plus doués qu’ils ne le pensaient pour rester discrets. A voir si ça continuerait aussi efficacement quand viendrait le temps où, comme sa propre mère le faisait déjà avec lui depuis son retour -et avant déjà-, Carmen pousserait son fiston à remonter en selle. Déjà que ça le gonflait violemment quand la sienne faisait ça avec lui, y avait fort à parier que là, il allait vraiment ronger son frein lui aussi. Manquerait plus que les deux madre se mettent en tête d’organiser des doubles rencards pour leurs fils tiens. Vous imaginez la scène ? Ouais, ça serait désopilant mais beaucoup moins pour les principaux intéressés et surtout franchement pas cool pour les jeunes femmes qui se réjouiraient pour rien sans même le savoir. Si le bon Dieu existait vraiment, qu’ils leur épargnent ça à tous. Puis c’était pas comme s’ils n’avaient pas déjà assez à gérer comme ça hein.

Après un énième sous-entendus, il s’amuse avec son compagnon à prétendre qu’il n’avait pas eu une autre idée graveleuse deux minutes plus tôt. « Qué burla… J’ai hâte de découvrir cette liste. » qu’il annonce sur un ton qui se voulait tout à fait sérieux mais qui ne collait pas le moins du monde avec le sourire qu’il arborait en même temps sur son visage. Mais ça c’était habituel avec lui, on le sait tous à présent, ce qui ne voulait pas dire qu’il ne serait pas prêt à converser avec lui de tels sujets à l’avenir. Quant on évoque celui de son propre anniversaire par contre, lui il serait vraiment pour un truc simple, mais hélas, sûrement pas dans les projets de sa mère. Il écoute l’autre latin répondre et secoue la tête en souriant légèrement mais pas totalement parce que c’est bien la dernière chose dont il a envie, de subir un tel défilé et il a été clair sur le sujet. « Déjà, l’alcoolique c’est censé être moi, donc tu me feras plaisir de laisser les bouteilles tranquilles. Quant au défilé, elle a intérêt à ne pas en prévoir un. J’ai été assez clair sur la question la dernière fois. Si elle ose m’en présenter une seule, je me barre. » Et que sa mère se démerde alors à expliquer à tout le monde pourquoi il s’était barré de sa propre fête d’anniversaire. De toute façon, il restait plus de 5 mois d’ici là, avec un peu de chance -ok, il en faudrait sans doute plus que ça-, la situation se serait débloquée un tant soit peu d’ici là. Puis aujourd’hui c’était pas de lui qu’on fêtait l’anniversaire mais bel et bien de son amant alors évitons de gâcher cette soirée avec un sujet qui fâche.

Par pure fainéantise, il joue les ballerines, il aurait très bien pu faire deux pas en arrière s’il avait voulu. Mais il est dissipé ce soir, excusons-le. « Tu me donnerais des leçons alors ? Je suis près à payer s’il le faut. » qu’il lance, large sourire au coin des lèvres même s’il lui fait dos, il sait qu’il n’a pas besoin de préciser le mode de paiement auquel il pense en disant ça. Les mots prononcés en fin de phrase par Tiago ne tombent pas dans l’oreille d’un sourd en tout cas, même s’il ne commente pas dessus pour l’instant. « Ma voisine le garde déjà parfois quand je rentre trop tard pour le sortir, on pourra lui demander au pire. » Le feu a bon dos, il pourrait tout à fait le couper s’il le voulait mais il a faim alors il se retient, sinon croyez bien qu’il se serait pas gêner de faire durer ce baiser bien plus longtemps. « T’es sûr que tu veux que je réponde à cette question ? » demande-t-il et à son ton on devine bien que non, il ne veut pas la réponse. Il allait morfler pendant son absence, ça c’est certain, mais les retrouvailles n’en seront que meilleures. Enfin c’est ce qu’il se dit pour éviter de trop y penser. Il réduit encore un peu le feu pour parachever la cuisson et acquiesce à sa remarque. Il repense d’ailleurs à ce fabuleux thé à la menthe qu’il avait pu boire à la terrasse d’un petit café de Casa, accompagnant ces fabuleux gâteaux sucrés que son ami et guide lui avait suggéré de commander quand il sent des bras qui lui serre la taille. Il sourit tendrement sur le coup et fronce une seconde les sourcils avec ce qu’il lui dit alors. Mais il obéit et reste silencieux. Il sent qu’il en a besoin, dans son langage corporel et il le laisse donc faire. Et après un moment, toujours sans un mot, il tapote le dos d’un de ses mains en morse. Il sait qu’il comprendra. Qu’est-ce qu’il lui épelle ainsi sur la peau ? « Es tuyo. Para siempre. » en parlant évidemment de son cœur, laissant son autre main venir se poser sur le haut de son crâne, le massant doucement du bout des doigts tandis que l'autre repose ensuite sur les siennes.
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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago EmptySam 19 Nov - 7:14



Feliz cumpleaños, mi amor.

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◊ ◊ ◊

Quelque part, pour l’état mental du Guatémaltèque, il fallait que la situation se débloque assez vite, car déjà maintenant ça commençait à être pénible. Et le temps passant ne faisait qu’accentuer le mal être ambiant, puisqu’il ajoutait des problèmes au fur et à mesure. Les mensonges, chose qu’il ne supportait pas rappelons-le. Il n’avait pour ainsi dire jamais menti de sa vie, et là, il le faisait comme un arracheur de dent. C’est à se demander comment les gens gobaient encore ce qu’il sortait, tant ça lui paraissait énorme ! Mais apparemment il était plus doué qu’il ne l’aurait jamais cru. Ou peut-être simplement que les gens étaient plus prompt à le croire parce qu’ils savaient la mauvaise passe qu’il traversait. Pour autant, il n’était pas dupe, il ne trompait pas Angelica. Et justement, ça allait saigner à un moment. Psychologiquement, il était pas prêt pour ça. Vraiment, mais vraiment pas. Ni pour le reste d’ailleurs. Si le divorce avait pu être prononcer en deux temps et trois mouvements, qu’est-ce qu’il aurait été content ! Mais ça ne marche pas comme ça… La vie est loin d’être simple et ça, il le savait déjà.

Et oui, il n’était pas prêt à entendre sa mère le pousser à retrouver quelqu’un, parce qu’il a déjà quelqu’un. Pour autant, si elle lui collait un rencard, il irait parce qu’il ne voudrait pas se prendre ses foudres. Mais alors, il plaint sincèrement la personne en face. Et puis définitivement, ça ferait un mensonge de plus et ce serait sans doute celui de trop. Il exploserait alors, c’était certains. C’était même plier d’avance. Car il n’y a pas pire que Santiago qui agit contraint et forcé de faire quelque chose qu’il ne veut pas. Un cheval qui renâcle devant l’obstacle est un agneau en comparaison à ce qu’il peut faire. Quand il n’a pas envie, il n’a pas envie et il le fait savoir, ainsi que sentir. Alors, son regard noir est absolument sexy, sauf quand il est dirigé contre vous, je peux vous l’assurer.

« Je t’enverrai la liste par mail. » Conclu-t-il alors pour cet intermède un peu plus léger, avant de l’écouter râler d’avance sur ce qui pourrait se produire dans cinq mois. En vérité, il n’avait même pas besoin que le divorce soit prononcer pour briser le silence. Juste être certains qu’il ait la garde des enfants, que ce soit juger et acter, basta au revoir. Tiago secoue la tête lorsqu’il lui lance que l’alcoolique c’est lui. Ah si tu savais Rafael… « Tu as déjà fini bourré debout sur la pyramide de Khéops à gueuler :  ‘Je suis votre Pharaon, ployez le genou devant moi ?’ Non ? Bah pour l’alcoolique tu repasseras alors. » Dit-il en riant à ce loin et vague souvenir. En vrai, il s’en souvient pas, mais quelqu’un a la vidéo pour le prouver. Il reprend alors son sérieux et se signe en levant les yeux vers le plafond, joignant ses mains en signe de prière.. « Dieu pardonnez lui, avant que sa mère ne le trucide d’oser quitter son anniversaire sans sa sainte permission. Accordez-lui le repos de l’âme et assurez-vous qu’on se retrouve après, merci, Amen. » Même lui n’oserait pas se barrer d’un anniversaire organisé par sa mamita. En même temps, la sienne a un peu moins la folie des grandeurs, ou alors, c’est parce que son beau-père la tempère. Ce qui est possible aussi.

Un sourcil levé en signe de circonspection, il bat des cils régulièrement avant de dire : « Parce que tu crois qu’on arrivera à cuisiner à deux ? » Permettez lui d’en douter, une fois encore. « Tu serais capable de me payer pendant que je te donne cours. C’est pas franchement compatible. » Ironise-t-il de nouveau. Le problème, c’est que Grogu n’est pas le seul animal qu’il faudra faire garder et il n’a pas plus envie que Rafa’ que Yoda devienne un petit tonneau. Bon peut-être que sa voisine voudra bien s’occuper de ceux chez lui. Allez savoir, de toute façon, il ne pense pas vacances pour l’instant, il est pas prêt d’en prendre. Même si les vacances scolaires approchent pour les fêtes de fin d’années. Faudra d’ailleurs préparer la première session d’examens de janvier. Non, il n’a pas envie qu’il réponde à la question. Pas plus qu’il en répondrait à celle-ci, si c’était lui qui l’avait posé. Surtout que, même s’il a confiance en son homme, il a toujours peur qu’il lui dise qu’il se barre pendant des mois pour ses recherches. Mauvais souvenir, que voulez-vous.

Alors, il se la joue koala, limite son fils est un petit joueur à côté de lui à ce moment-là. S’il pouvait se greffer ad vitam aetenam au Chilien, il le ferait. Mais là, il a juste envie de sentir sa chaleur, son odeur, sa présence contre lui et d’écouter son cœur qui bat régulièrement. Il ne se l’explique pas, il a même pas envie de chercher à comprendre cette envie soudaine, il y répond et puis c’est tout. Oui, il en a juste besoin. Puis là, il est bien. Pendant un instant, il se sent léger et entier. Il sourit comme un bien heureux, entre la communication en morse et la main de son amant sur sa tête. Laissez-le là, s’il vous plait, pour le reste de sa vie. Mais ça ne peut pas durer, il le sait, parce que ce ne serait pas pratique. Alors, au bout de quelques minutes, il se redresse et l’embrasse dans la nuque. « Me muero un poco más cada vez que sé que debo dejarte... Sé que eres mía, como yo soy tuya. Pero me duele no saber cuándo podré estar contigo por completo. » Et finalement, après un deuxième baiser dans son cou, il le relâche et recule pour finir son verre de vin. « Je peux faire quelque chose pour t’aider ? »

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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago EmptySam 19 Nov - 12:31


Feliz cumpleaños, mi amor.
un anniversaire, ça se fête et comme il se doit bien entendu...

En tant que professeur de sociologie, il pourrait vous faire un cours magistral sur le mensonge. On ment tous, à un point ou à un autre de sa vie, impossible de quitter ce monde sans avoir jamais menti. Que ça soit par omission ou pas d'ailleurs, car le premier reste un mensonge quoi qu'on en dise. Il y a les mensonges qui servent à protéger, souvent ceux du type à faire valoir le dicton du "ce qu'on ne sait pas ne peut pas nous faire du mal" puis ceux qui servent à nuire, ceux qui sont dit pour foutre la merde et causer du mal justement. Et de nos jours, avec l'avènement des réseaux sociaux, ce genre de mensonges là sont légions et causent un mal énorme, au-delà de briser des réputations ou de blesser l'égo de certaines personnes. Mais on est pas là pour s'étendre sur le sujet, si vous voulez en savoir plus, faudra aller dans son cours. Lui savait mentir, pas qu'il aimait le faire, mais il avait bien fallu parfois qu'il le fasse pour se sortir de certaines situations. Comme par exemple pour se débarrasser d'un rencard collé par sa mère ou lors d'un entretien pour obtenir des fonds pour ses recherches. Là il était parfaitement crédible, c'était passé crème à chaque fois, mais devant sa mère ou sa sœur, là c'était clairement une autre paire de manches. Du coup, ça l'arrangeait bien d'être encore en froid avec les deux femmes de sa vie. Ça éviterait de précipiter le moment fatidique où la vérité sortirait au grand jour -coïncidant sans doute avec le jour de leur décès pour le coup....-

Concernant cette question là, on va pas trop en parler hein. Pour rappel, il vivait déjà moyennement bien que la sienne le fasse avec lui alors n'imaginons pas ce que ça serait quand viendrait le tour de Tiago. Disons que ces bouteilles prendrons cher quand on en arrivera là... « Trop aimable. » qu'il dit en plaisantant, se doutant qu'il était capable de lui envoyer une telle liste. Mais oui, là encore, l'intermède est de courte durée avant qu'un autre point de friction ne surgisse. Son anniversaire et ce qui va sans doute s'y produire si entre temps, ils n'auront pas encore eu l'occasion de sortir de leur petit placard. Clairement, il prendrait ses cliques et ses claques si elle lui faisait un coup pareil mais il ne peut s'empêcher de rire à ce que lui répond d'abord Santiago. « Oh chéri, je paierais cher pour avoir vu ça mais crois-moi, tu veux pas savoir ce que j'ai déjà pu faire bourré. » Non, valait mieux éviter. « Tu préférerais me regarder être trimballé de nana en nana ptet ? » demande-t-il en haussant un sourcil tout en lui jetant un regard de biais. Si ça mère pouvait le mettre aux enchères en sélectionnant les futures acheteuses, il était certain qu'elle organiserait ça en un rien de temps la madre. Histoire d'être sûre qu'il soit enfin casé et qu'il lui fasse ces petits enfants qu'elle veut tant mais qu'il ne lui donne pas.

Oui, lui aussi il a tiqué aussitôt qu'il avait dit ça. Ils ne tiendraient pas deux minutes avant de se retrouver collés l'un à l'autre, les mains occupées mais avec tout sauf ce qu'ils étaient censés préparer. Et il rit à ce que lance son amant, tout à fait conscient de ses capacités à faire une telle chose en effet. « Hum, c'est à tenter mais ça serait un défi, je m'en cache pas. Et les bons comptes font les bons amis... » plaisante-t-il encore quand au mode de paiement choisi pour ces leçons. ils trouveront bien une solution pour leurs bestioles, si d'aventure ils parvenaient à se prendre des vacances. Mais pas dans les prochains temps, ça c'est clair et net, parce qu'entre les fêtes et leurs impératifs au boulot, c'est vraiment pas dans les cartes. Il retient un rire quand le Guatémaltèque confirme par son silence qu'il ne veut pas entendre sa réponse sur comment il ferait en son absence. Au moins il pouvait se rassurer un peu, aucune chance pour qu'il parte pour des recherches cette année, c'était écrit noir sur blanc dans son contrat, il était cloué à New York jusqu'à au moins la rentrée prochaine. Puis cette fois, si l'un d'entre eux devait partir, ils auraient quand même de quoi se parler et se voir, vu qu'il n'était plus question de faire comme si l'autre n'existait pas cette fois-ci. Ça serait peut-être compliqué à organiser mais faisable.

Le silence revient, vu qu'il est occupé avec le plat qui mijote et il laisse son amant jouer les koalas avec sa personne. Ouais, le petit tient bien de son père, pas de doutes à avoir là-dessus. M'enfin, il sent que c'est ce dont il a besoin alors il le laisse faire, puis c'est pas comme si c'était la sensation la plus désagréable au monde d'être serré contre l'homme qu'on aime. Il en profite même allègrement pour le câliner comme il peut -bah ouais, il est de dos- et au final, il en avait autant besoin que lui d'un moment pareil. Qui hélas oui, pour des raisons pratiques, ne peut durer éternellement. C'est bien dommage... « No voy a ir a ninguna parte pronto. Odio esto tanto como tú y apesta mucho, pero tenemos que pensar en tus hijos. Aguanta por ellos un poco más. » qu'il dit pour l'encourager et aussi un peu pour s'en convaincre lui même. « Oui, tu peux poser ton sublime fessier sur une chaise parce que c'est prêt. Et accessoirement prendre les verres pour les amener à table. » rétorque-t-il en coupant le feu une bonne fois pour toutes, attrapant une paire de maniques un peu plus loin pour se saisir du plat. L'odeur est vraiment alléchante et il espère qu'il avait bien suivi tous les conseils du traiteur, histoire que l'autre latin profite de son repas au maximum. Il pose le tout sur la table et retire le couvercle de la viande, prenant un louche pour le servir. « Tu me dis stop. » Il le sert puis en fait de même ensuite, avant de prendre place à lui. « Bon appétit. »
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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago EmptyDim 20 Nov - 11:41



Feliz cumpleaños, mi amor.

...
@Rafael Ortega   &  @Santiago Madrigal

◊ ◊ ◊

Comptez sur lui, il va l’envoyé cette fichue liste, juste qu’il le fera au moment où Rafael ne se douterait pas qu’elle allait arriver. Sinon ce n’est pas drôle. Et de préférence, lorsqu’il sera certains qu’il est dans le bureau en face, pour le voir débarqué et se moquer gentiment de lui. Ce serait de bonne guerre. De très bonne guerre. Il en rirait presque d’avance même. Santiago lève les yeux au ciel, à la gentille moquerie de son homme, mais oui, là il a juste balancé son exploit le plus drôle. Pour le reste, il va clairement la fermer. Vraiment bien la fermer. Ce n’est pas pour rien, qu’il a plus ou moins arrêter de consommer de l’alcool et ça n’a rien avoir avec une quelconque volonté d’être le père modèle. Bien loin de là. « Même pas en rêve que tu verras ça. Et crois-moi, tu ne veux pas savoir jusqu’où j’ai été non plus, avec l’alcool. » Définitivement pas. À sa question, il hausse les épaules. « Entre ça et ton décès prématuré, tu crois que je choisis quoi ? Puis ça pourrait être pire… » Il marque un temps d’arrêt. « Ça pourrait être des hommes. Et là, j’aurais vraiment peur pour le coup. » C’est dit avec légèreté certes, avec un sourire bien ironique, mais en attendant, eh… il ne peut pas s’empêcher d’imaginer si on lui présentait l’Adonis par excellence. Plus jeune, plus séduisant que lui… Est-ce que le Guatémaltèque vient un instant de se déprécier ? Peut-être bien. Mais ça ne fait que passer.

Notez, qu’il serait vraiment tenté de faire cette expérience, afin de clouer le bec à sa meilleure amie qui, rappelons-le, avait balancer cette idée au dernier désastre en famille. Oui, on peut plus appeler ça un dîner. « Un vrai défi. Et en même temps, c’est tentant… De voir si tu vas t’en sortir et si je vais savoir te dire ‘non’ suffisamment longtemps pour qu’on réussisse à sortir quelque chose de cette cuisine. Et faire un pied de nez à ta sœur au passage. » Ce serait sans aucun doute la partie la plus délectable de cette tentative, si elle réussissait. Mais alors déjà comme ça, il finit en koala, alors imaginer s’il faut préparer tout un repas de famille. On va peut-être commencer petit non ?

Clairement, y’a pire comme sensation et comme aparté dans le temps et l’espace, que de servir de peluche vivante. Et puis Tiago sait parfaitement que tout ça va brutalement s’arrêter quand il devra récupérer ses enfants et prétendre une fois de plus qu’il n’y a rien entre eux. Ce qui est passablement en train de le tuer à petit feu. On pourrait croire qu’en ayant passé vingt ans à faire comme s’il ne ressentait rien, ça aurait forgé les choses, mais non. C’est après tout comme agité de la drogue devant un camé en sevrage et lui dire ‘tu ne peux pas’. Jusque-là, ça tenait parce qu’il ne savait pas que l’autre l’aimait aussi. Maintenant, tout était clair et pourtant, rien ne l’était pour autant. De quoi rendre fou. « Bueno, te estás convirtiendo en la voz de la razón, mi amor. » Ironise-t-il un instant, pas peu fier cependant de dépeindre un rien sur lui. « Créeme, pienso en ellos constantemente. » Et finalement, il le lui rend sa liberté de mouvement.

À sa réponse concernant sa proposition d’aide, l’égyptologue regarde le sociologue, avec un sourcil levé et un sourire malicieux. « Mon sublime fessier, hein ? » Comme quoi, laissez-les reprendre deux minutes leurs esprits et c’est reparti. Dès lors, après s’être laver les mains, Tiago prend les verres et s’en va poser son magnifique postérieur sur une chaise, non sans jouer la provocation en roulant volontairement les hanches. Un gamin… en même temps, l’autre lui donne matière à l’être. « Tu sais que je suis grand et que je sais me servir, maintenant ? Pas comme quand j’avais dix ans. » Lance-t-il en le regardant. À l’époque aussi, il était capable, mais il n’était pas chez lui et il n’aurait jamais osé aller dans les plats chez les Ortega à l’époque. Cela avait changer avec le temps. « C’est bon merci. Y’en a clairement pour un régiment… » Dit-il une fois qu’il juge son assiette suffisamment remplie. « Bon appétit à toi aussi. » Puis finalement, il attaque parce qu’il a toujours faim, il n’a pas menti. Seulement, et en toute logique, il ne mange pas avec ses couverts, mais avec ses mains, comme le veut la tradition du couscous. « Il est très bon, pour un couscous New Yorkais. » Dit-il avec humour. « Oui… je n’ai jamais jamais manger le couscous autrement… » Finit-il par dire avec une grimace. « Désolé. »

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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago EmptyDim 20 Nov - 17:45


Feliz cumpleaños, mi amor.
un anniversaire, ça se fête et comme il se doit bien entendu...

Bien sûr que ça serait de bonne guerre, de lui balancer cette liste au moment opportun. Il se vexerait même s'il ne le faisait pas. C'est bien plus amusant de se chercher comme ils le font, faut bien dire ce qui est. Puis de toute façon, le jour où le Chilien devient complétement sage, ne fait plus le moindre sous-entendus graveleux, c'est qu'il y aurait un problème, et un gros même. Ou c'est qu'on aurait collé un clone défectueux à sa place. Et le monde n'est pas prêt pour deux Rafael Ortega coexistants au même moment. « Mais là te me donnes des images en disant ça, c'est pas gentil. Ça va me travailler toute la nuit maintenant. » dit-il en grimaçant légèrement, parce que oui, clairement là, il essaie de s'imaginer la scène. Par contre, celle du défilé de prétendantes pour son anniversaire, celle-là il préférerait s'en passer. Il allait lui répondre qu'il connaissait la réponse mais il se ravise avec ce qu'il ajoute et ferme les yeux une seconde. Si sa mère fait ça, là il allait péter une durite. Par contre il fronce les sourcils sec quand l'autre homme lui dire avoir peur d'une telle éventualité. « Peur ? De quoi au juste ? Y en a aucun qui pourrait t'arriver à la cheville. » qu'il affirme en secouant la tête, presque vexé qu'il puisse penser une seule seconde qu'il pouvait être capable de faire une chose pareille. Si c'était juste le physique qui comptait pour lui, il aurait été casé y a bien longtemps déjà, puis encore une fois, après autant de temps à essayer de l'oublier sans y parvenir, le lâcher maintenant qu'il pouvait enfin être avec lui -certes pas encore officiellement- serait complétement débile. Non, il l'a et il le garde -quitte à devoir le marquer aussi, pour bonne mesure-.

S'il y a bien une personne avec qui on ne doit jamais dire ce genre de choses, c'est lui et en théorie, Santiago le savait ça. Alors un sourire malicieux se fixe sur son visage avec ce qu'il dit quand aux leçons de cuisine, et encore plus si ça pouvait faire enrager sa cadette après tout ce qu'elle a pu leur faire. « Oh je sais être un élève très studieux s'il le faut et tu as dis les mots magiques. Juste pour l'emmerder ma chère sœur, on y arrivera. » Ça lui ferait les pieds et cette simple perspective lui fournirait assez de self-control pour qu'ils y parviennent. Par contre, il ne dit pas que ça ne dégénèrerait pas après. Il reste ce qu'il est et c'est pas sa faute si regarder cuisiner son homme ça lui colle la fièvre au corps. Mais il tiendrait bon. Ok, ça serait pas évident, il devrait serrer les dents mais c'était faisable.

Clairement, lui ça ne le dérange mais pas une seule seconde de servir de peluche. Il pourrait passer sa vie à ça même. Mais tant qu'ils devront faire comme si de rien n'était, tout ce qu'ils peuvent s'offrir ce sont des moments pareils alors il en profite au max avant de devoir à nouveau garder ses mains pour lui et rester discret alors qu'il voudrait le reluquer non-stop sans avoir à s'en cacher. Enfin, ça c'est ce qu'il veut. Seulement, ils ne sont pas tout seuls dans cette affaire et voilà pourquoi il inverse les rôles pour une fois et qu'en effet, il est la voix de la raison, comme le souligne si bien le Guatémaltèque. « Qué puedo decir, el amor realmente puede hacer que los milagros sucedan a veces. » C'était ça aussi non, le grand amour. La complémentarité, l'équilibre dans le couple puis encore une fois, oui, il agissait comme un gamin en apparence, mais ça restait un mec sérieux et pas du genre à prendre de telles choses à la légère. Et lui aussi pense aux petits, peut-être pas de la même façon parce qu'il est pas en droit d'avoir le moindre rôle dans leur vie, mais il sait qu'ils sont ce que sa moitié a de plus chers en ce monde et il ne sera pas celui qui l'en privera par son comportement ou quoi que ce soit d'autre qui pourrait le faire.

Nouveau changement de ton, plus léger à nouveau et il secoue la tête en souriant en l'observant rouler des hanches en s'éloignant après qu'il lui ai dit d'aller s'asseoir à table. « Et encore, je ne lui rends pas justice en disant ça. » Oh ça clairement pas. Puis là, il lui avait tendu la perche, il s'y attendait à une taquinerie pareille. Une fois que tout est paré, il le rejoint et le sert, non pas parce qu'il pense qu'il n'en est pas capable mais parce que tout simplement, ce soir, c'est lui l'invité. « C'est ton anniversaire, tu vas pas aussi faire le service non ? Laisse moi un peu te dorloter quand même. » qu'il rétorque en se servant derrière, tout en lui souhaitant un bon appétit. Il retient un sourire en le voyant manger avec les doigts et boit un peu de son verre pour se contenir. « Ce sont des immigrants, ça doit aider pour l'authenticité. » précise-t-il tout en reposant son verre et attaquant son plat à son tour. « C'est pas moi qui va m'offusquer pour ça, t'en fais pas. » Oh ça non, mais ça lui colle de nouvelles images en tête par contre. « Essaie quand même de garder un peu de place pour le dessert. » qu'il lance en souriant. Ça fait plaisir de le voir avoir autant d'appétit en plus. Mais il a fait des calzones rotos, recette de sa mère en plus, et il comptait bien avoir son avis sur sa première tentative en solo. « Le cadeau t'as plu au fait ? » finit-il par demander après quelques secondes de silence. Bah oui, il voulait quand même savoir si ses efforts avaient atteint leur but, logique.
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Dernière édition par Rafael Ortega le Mar 22 Nov - 2:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago EmptyMar 22 Nov - 2:13



Feliz cumpleaños, mi amor.

...
@Rafael Ortega   &  @Santiago Madrigal

◊ ◊ ◊

Que le Chilien s’imagine désormais ce qu’il veut, Il vaut mieux qu’il ne sache pas, puis c’est tout. Alors Santiago se tait et se contente simplement de son énigmatique sourire, qui veut dire ‘désolé, mais pas tant que ça’. Pour autant, il n’irait pas abuser en alcool pour lui donner satisfaction. Il a promis qu’il ne le ferait plus. Bon, il avait aussi promis pour la cigarette, et il en était à fumer un demi-paquet par jour. En soi, c’était moins qu’avant, il diminuait gentiment, mais ce n’est pas tout de suite qu’il allait arrêter de nouveau. Puis tant que l’autre ne lui dit pas que ça le dérange aussi... ça aussi, il avait arrêté parce que Naeemah détestait ça. Il avait tenu bon pour les enfants aussi, pour ne pas leur imposer l’odeur de la cigarette. Il faisait gaffe quand il était avec eux, et ne fumait qu’à l’extérieur de la maison et jamais devant eux. Peur de quoi ? Pas que de l’aspect physique entendons-nous bien. Le Guatémaltèque n’est pas facile à vivre avec son cerveau qui va trop vite, son stress omniprésent, sa fâcheuse tendance à tout intériorisé jusqu’au point de non-retour et on ne parle pas de sa sacro-sainte rancune. De plus, eh ben il a des enfants. Et là où l’autre à peur que son passé ne joue pas en sa faveur, lui c’est pareil. Imposer à son homme de vivre avec deux enfants – dont un qui n’est vraiment pas évident pour le moment -, on a connu mieux comme ‘cadeau’ supplémentaire. Pour autant, il ne dit rien et se contente de répondre : « Lo siento, cariño. No quise ofenderte. » Parce que définitivement, il ne voulait pas le vexé. Surtout pas pour ses craintes à la con.

Oh oui, Tiago savait qu’il allait le prendre au pied de la lettre et décidé de relever le défi, juste pour faire chier Angelica. Et ce serait mentir, de dire qu’il ne l’a pas un peu fait exprès aussi. Même si c’était du coup, une très mauvaise idée, mais la vengeance est un plat qui se mange froid et depuis le dernier repas de famille, le plat avait eu le temps de refroidir. « Tu sais ce que ça implique ? Le retour de la ligue anti-célibat ici ou chez moi. Tu es vraiment sûr que tu veux te lancer là-dedans ? » Sans le moindre doute, ce serait encore un grand moment, même si passablement compliqué et qui risquait de mal finir. Autant que très bien pour eux, car fort à parier oui, que ça dégénèrerait – dans le bon sens – après. Mais comme dirait l’autre : « Ma foi, ça se tente. » Qui êtes-vous et qu’avez-vous fait de Santiago Madrigal ?

Encore un bel exemple de ce que l’amour peut vous faire faire, de façon consciente ou même inconsciente. Vous changez inexorablement, sans pour autant que ça ne soit perçu comme une difficulté ou une obligation, ça vient naturellement. On s’adapte à l’autre, à la situation et on se réveil un matin – ou en soirée ici – en découvrant que l’autre sait être raisonnable et vous déraisonnable. Enfin, dans le discours pour l’égyptologue, parce qu’il est loin d’être stupide à risquer gros. Surtout pas la garde de ses enfants, qui risqueraient de finir à Dubaï s’il ne parvenait pas à les garder avec lui. Enfin nous, ils ne risqueraient pas... Ils iraient à Dubaï s’il ne parvient pas à en avoir la garde et ça, il ne l’a pas encore dit à l’autre. Ce n’est d’ailleurs pas le moment de le faire ou peut-être que si. Y’a un moment pour balancer ce genre de bombe en fait ? Non.

Heureusement, le début du plat principal lui permet de chasser l’idée dans un coin, de s’amuser avec l’autre lorsqu’il parle de son séant et de lui chercher des noises en jouant sur la citation. « De toute façon, tu préfères lui rendre justice autrement, ne nous leurrons pas. » Pas qu’il s’en plaigne de nouveau, loin très loin de là. Santiago lève alors les yeux au ciel, lorsque l’autre évoque le fait que c’est son anniversaire et que par conséquent, il doit se taire et se laisser ‘dorloter’. Alors là... « Je n’ai pas l’habitude, qu'on me dorlote. Je suis un homme fort et indépendant... Même si je suis la parfaite femme au foyer. » Lance-t-il en haussa un sourcil, afin d’appuyer sur cette magnifique réplique sortie par Rafael, le jour où ça aurait pu basculer sur les escaliers de sa mère. Il acquiesce simplement à sa remarque sur l’origine du traiteur et continue de manger, étonnamment proprement pour quelqu’un qui mange avec ses doigts. « Le dessert ça passe toujours. Comme dirait Sagira, ça glisse sur les côtés. » Et il rit en revoyant sa fille à six ans lâcher cette connerie, mais elle était tellement chou. Il se lèche méthodiquement les doigts avant de s’essuyer les mains avec sa serviette, pour prendre son verre. « Si je te dis que j’ai déjà commencé à le lire, ça te situe ? » Et il prend une gorgée de son verre. « Tu sais que je n’ai jamais douté du fait que tu écoutais ce que je disais, même si je peux être assommant. »

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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago EmptyMar 22 Nov - 4:52


Feliz cumpleaños, mi amor.
un anniversaire, ça se fête et comme il se doit bien entendu...

Oh ce sourire, il le hait autant qu'il l'aime sur le visage de son amant. Clairement, cette image allait le travailler pendant un moment mais il n'avait pas besoin de ça pour que son esprit divague sur des terrains dangereux. Quant à la cigarette, il est mal placé pour lui dire d'arrêter. Il fume moins lui, voir quasiment plus mais il sait que vu que l'autre intériorise tout et que c'est comme ça qu'il évacuait une partie de son stress alors il préfère ça à l'alternative qui est l'explosion en plein vol. Mais pour le moment, il sait que le sevrage ne se fera pas avec tout ce qui les attend encore. Quant au reste, oui il est un peu blessé de l'entendre dire ça. Il n'est pas con au point de ne pas savoir où il s'engageait en étant avec lui. Les enfants, il adore ça -quand on en est encore un soi-même ça aide- et il a certes ses réserves sur ses capacités à être un bon père un jour mais comme pour tout le reste, il fera de son mieux. Puis si pour être avec l'homme de sa vie il doit devenir un adulte responsable et raisonnable, le prix est largement acceptable à ses yeux. « Lo sé. Pero créeme, no tienes absolutamente nada que temer. Tendrás que aguantar conmigo hasta que ambos seamos grises y viejos. » Lapsus révélateur de l'idée qui sommeille déjà en lui depuis quelques jours ? Peut être...

Pouvoir faire enrager sa sœur après les coups fourrés qu'elle leur avait fait, évidemment qu'il allait mordre à l'hameçon. Mais on va pas se mentir non plus, ça serait véritablement un défi de tenir bon. Il peut se contenir mais il reste faillible le bougre, surtout quand l'autre latin est dans les parages. « Oh crois moi j'en suis conscient mais juste pour voir sa tête quand elle entendra la nouvelle, je suis prêt à me faire violence. » Et on entend dans sa voix qu'en effet, il est déterminé à lui clouer le bec, quitte à devoir supporter les nouvelles tentatives des deux madre de caser leurs fils sans leur demander leur avis. C'est là qu'il avait bien envie de faire une connerie et de les mettre devant le fait accompli en l'embrassant devant tout le monde comme il l'avait fait dans la cour de la fac mais il passerait plutôt ses nerfs avec un verre quand l'envie lui viendrait ce jour là. Ok, ptet même plusieurs pour le coup, ça sera plus réaliste. Il hoche donc simplement la tête quand Tiago confirme que ça se tentait.

Voilà pourquoi avant il n'a jamais réussi à se poser. Parce que ce changement là n'aurait pas pu s'opérer avec quelqu'un d'autre que le Guatémaltèque. C'était sans doute niais et dégoulinant de bons sentiments j'en conviens de dire ça, mais c'est bien plus facile d'accepter un tas de choses quand on sait que le jeu en vaut largement la chandelle. Quand on sait qu'on est enfin avec la seule personne qui peut faire battre votre cœur de cette façon là. Et non, pour annoncer une telle nouvelle, il n'y aura jamais de bon moment mais c'est un peu leur leitmotiv à tous les deux et leur histoire, non? Le mauvais timing. Alors seront plus à ça près et s'ils faut qu'ils déménagent à Dubaï pour qu'il continue de voir ses gamins, il s'adaptera. Puis c'est pas comme s'il n'avait pas l'habitude des changements de destination avec son ancienne vie. C'est pas ça qui l'emmerderait le plus en fait, c'était plus de savoir qu'en quelque sorte, Tiago perdrait une autre partie majeure de sa vie si ça devait se faire. Ses amis, son boulot et surtout sa mère et sa famille, enfin l'autre partie. Ouais, pas franchement le plus réjouissant des tableaux parce que ça les faisaient perdre quelque chose quoi qu'il arrive. Prions donc tous ensemble et de toutes nos forces pour que les enfants restent avec leur père.

Non, fallait pas se leurrer, il avait sa façon bien à lui d'honorer à son juste titre son sublime postérieur. « Parfois les gestes parlent bien plus les paroles. Je ne t'apprendrais rien là-dessus. » qu'il argue, sourcil levé pour emphase. Il sourit quand il lui ressort sa pique des escaliers. « Touché, mi amor, et je ne remets pas ça en doute une seconde, mais tu vas devoir t'y faire. Si j'ai envie de dorloter ma petite femme, je le ferais. » Ah ça, il tiendrait parole, croyez-le bien. C'est ptet un séducteur, mais c'est aussi un sacré cajoleur et Santiago va vite le découvrir à ses dépends très certainement. « On croirait entendre Inès. » dit-il en souriant, sa nièce étant en effet tout aussi douée pour vous sortir de telles phrases. Il a un léger moment de bug ensuite, vous vous doutez bien pourquoi, qui s'en va rapidement quand sa moitié lui confirme qu'il a apprécié son cadeau. « Ça donne une idée oui. » rétorque-t-il en souriant, soulagé d'avoir la confirmation malgré tout. Il espère simplement avoir fait mouche de la même façon avec le second qui l'attendait encore. Il relève ses yeux vers lui quand il rajoute ensuite qu'il ne doutait pas du fait qu'il l'écoute et ce même quand il partait dans ses monologues. « Tu ne l'es pas. Tu me connais, j'ai le visage trop expressif en temps normal. Si ça m'ennuyait, tu le verrais. Et puis c'est pas ma faute mais j'aime écouter le son de ta voix. Tu pourrais me réciter le bottin que je trouverais ça fascinant. » Et c'est vrai. Combien de fois il avait écouté ce message vocal laissé par sa sœur après son départ où on entendait le Guatémaltèque parler dans le fond comme on écoute une berceuse pour s'endormir ? Ça non plus l'autre n'en saura jamais rien. « Encore un peu de vin ? » demande-t-il pour changer de sujet à nouveau, préférant éviter de ramener ses insécurités sur le devant de la scène.
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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago EmptyJeu 24 Nov - 1:41



Feliz cumpleaños, mi amor.

...
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◊ ◊ ◊

En soi, n’est-il pas humain de douter ? N’est-ce pas une bonne chose de ne jamais rien tenir pour acquis ? Cela pousse à toujours entrevoir la perte possible, s’y préparer et surtout, à tout faire pour que cela n’arrive pas. Et puis, pardonnez-lui, mais qui vient de se manger dans la tête que sa femme le trompait depuis plus de deux ans ? Du coup, des doutes, il en a pas mal, mais systématiquement vis-à-vis de lui-même, s’interrogeant sur ce qu’il n’avait pas assez bien fait et ce qu’il n’avait pas vu venir. Surtout ce qu’il n’avait pas vu venir... Il avait été aveugle comme il faut sur ce point-là. De quoi rendre n’importe qui paranoïaque, vous en conviendrez. Mais il ne l’était pas devenu. Pour autant, est-ce que cela ne laisserait pas des traces dans son esprit ? Bien sûr que si. Et en plus, il est jaloux au possible quand ça touche à Rafael... Il sourit simplement à sa remarque, avant de tirer sur une de ses boucles originairement noires, mais qui depuis un temps maintenant, tirait méchamment sur le gris. « Para el gris, ya estoy allí. » Ironise-t-il pour détendre un rien l’atmosphère. Et vieux, d’un certain point de vue, ils devaient déjà l’être pour les enfants, par exemple. Mais oui, il a bien compris, que l’autre ne le lâcherait pas de sitôt.

C’était donc quasiment acté, ils tenteraient l’impossible, afin de se venger d’Angelica. Que les dieux leurs viennent en aide, sincèrement. Que ce soit pour l’épreuve de la cuisine ou celle du feu de leurs mères. Restait évidemment à savoir où et quand, mais cette question attendrait bien encore un peu. Devait-on remercier Angie d’avoir tendu le bâton pour se faire battre ou la maudire de les pousser ainsi à tenter ce tour de force, sans se faire choper ? Allez donc savoir. D’ailleurs, quand il y repensait, est-ce qu’elle était parfaitement innocente en balançant ce truc, ou est-ce qu’elle se doutait de quelque chose en le faisant ? Le doute, une fois de plus, était permis.

Pour une fois, Santiago laisse le timing derrière lui et attendra encore un peu avant de se confier sur ce nouveau tracas dans sa vie. Oh non, il ne lui apprendrait rien là-dessus et surtout pas les idées graveleuses qui vont avec. Lorsqu’il le nomme ‘ma petite femme’, le Guatémaltèque ne peut s’en empêcher, il lui balance un beau fuck de sa main droite. Non mais ! D’un, ils ne sont pas mariés et de deux, il n’est définitivement pas une femme. « Continue à me dire que je suis une femme au foyer, ma douce petite amie, et tu feras ceinture un long moment. » Oh il ne tiendrait pas longtemps, mais la menace est réelle. « Elles ne sont pas ‘cousines’ pour rien, tu sais. » D’ailleurs, cousines... elles allaient fatalement le devenir d’une certaine façon. Qu’est-ce que ça allait être comme bordel à expliquer ça. Pour ce qui était de son cadeau d’anniversaire, bien sûr que ça lui plaisait. Au point qu’il n’avait pas attendu d’être chez lui pour commencer à le lire. Difficile pour Tiago de résister à ce genre de chose, quand ça parle de sa passion première. Pour le reste, il acquiesce avec un sourire à moitié attendrit, à moitié gêné de la confession concernant sa voix. Mais oui, il a justement le visage trop expressif... Ce pourquoi, Santiago vient chercher la main de l’autre pour la serrer dans la sienne, application une caresse circulaire et douce sur le dos de sa main. « ¿Cómo te las arreglaste entonces, durante veinte años sin escucharme? » Il cesse finalement de caresser sa main, pour glisser ses doigts entre les siennes et répondre. « Non merci, j’en ai bu assez. » Surtout qu’il n’a pas envie non plus, de faire ressortir ce démon-là.

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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago EmptyJeu 24 Nov - 4:40


Feliz cumpleaños, mi amor.
un anniversaire, ça se fête et comme il se doit bien entendu...

Bien sûr qu'on doute tous, en tant qu'êtres humains, c'est pour ainsi dire même dans notre ADN. Et là encore, c'est de son domaine, de vous dire que les attentes sociétales qui se sont créées au fil des dernières décennies -si ce n'est bien longtemps avant même- ne font qu'exacerber ces doutes là. Tout ou presque pouvaient vous amener à douter de nos jours. Mais il y a une chose dont lui ne doutait plus à présent, c'était qu'il finirait ses jours avec l'autre latin, quoi qu'il en coûte. « Te conviene. Te da ese aspecto de alma vieja, que eres tú, siendo la razonable. » réplique-t-il, à la fois le complimentant tout en le taquinant aussi.

Ne jamais sous-estimer la force que peut inspirer la vengeance, surtout quand on parle de ces deux là. Oui, il aimait sa sœur, tout autant si ce n'est peut-être même plus que sa mère -ne lui dites jamais qu'il pense ça, merci, il veut rester en vie- mais pour autant, il devait lui faire payer pour ce qu'elle avait fait. L'amour vache, clairement. Ça ne serait pas peu dire qu'il allait se faire violence, sur plusieurs fronts en simultané en plus, mais si c'était ce qu'il fallait pour lui rendre la monnaie de sa pièce... On l'a déjà dit, que s'il y avait bien une personne qui devait avoir flairé la piste c'était Angelica. Les deux hommes qu'elle connaissait le mieux au monde, qui soudainement agissent bizarrement tous les deux. Suspect déjà en temps normal, alors pour elle, ça devait carrément être louche c'est sûr. y avait donc oui bonne probabilité qu'en effet, cette perche tendue la dernière fois était bel et bien un appel du pied de sa part pour débusquer la vérité.

Il s'attendait à une telle réaction de sa part à la pique lancée et il sourit comme un idiot au beau doigt qu'il lui adresse en retour. Mais c'était trop tentant pour qu'il laisse passer la chose. Et non, définitivement pas une femme mais pour la première partie, ça, il pouvait encore y faire quelque chose. « Ok, celle-là c'est mérité, mais tu sais ce que je voulais dire. » Le sobriquet était lancé pour taquiner mais oui, le message sous-jacent restait tout à fait valide. De toute façon, il ne saurait pas s'en empêcher. Parce que c'était sa façon à lui de démontrer qu'il tenait à lui et aussi peut-être parce que la frustration des vingt dernières années avait engendré ce besoin de contact supplémentaire. « Non, c'est sûr et je sens que ces deux là seront les futurs jumeaux diaboliques à l'image de leurs parents. » qu'il prédit sans se dire qu'il se montrait trop présomptueux de le faire, vu comment les deux gamines étaient déjà à leurs âges. Et si d'aventure, il avait visé juste, ça leur promettrait de belles emmerdes lorsque les deux entreraient dans l'adolescence...

Rassuré de savoir que le bouquin lui a plu, il lui redit que pour lui, il n'est jamais assommant quand il discourt comme il peut le faire pendant ses cours et que de toute façon, il verrait bien à sa tête si c'était le cas. Lâchant aussi au passage un petit détail qu'il aurait peut-être mieux fait de garder pour lui vu ce qu'il lui demande quelques secondes plus tard. Non mais lui aussi commence à avoir un détecteur de mensonge ou quoi ? Il repose la bouteille après s'être servi et même s'il apprécie fortement ce que fait l'autre avec sa main, il n'en reste pas moins gêné. Est-ce qu'il peut lui dire la vérité sans passer pour un cinglé ? Évidemment que non, alors il boit un coup, pour se donner le temps de trouver une réponse correcte qui ne va pas filer au Guatémaltèque l'impression de sortir avec un psychopathe. « Al principio, de memoria, sobre todo. » confie-t-il dans un premier temps, reposant son verre devant lui, regard baissé avant de reprendre. « Es curioso cómo las cosas que intentas olvidar son las que más tiempo tardan en desaparecer. » Ou ne peuvent s'oublier du tout, mais là c'était plus de Santiago en lui-même qu'on parlait alors.
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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago EmptyVen 25 Nov - 12:03



Feliz cumpleaños, mi amor.

...
@Rafael Ortega   &  @Santiago Madrigal

◊ ◊ ◊

Santiago lève à nouveau les yeux au ciel à la taquinerie de Rafael. Bien sûr qu’il est raisonnable, il l’a sans doute toujours été plus que les autres. C’est le deal quand on a un cerveau plus cartésien et logique que les mathématiques eux-mêmes. Pour autant, fallait-il vraiment en passé par un changement de couleur capillaire pour autant ? Toutefois, c’était ainsi et il n’allait pas considérer l’idée de les teindre. Bref, il ne répondra pas à cette pique-ci, parce que l’âge, le physique et surtout une couleur de cheveux n'ont rien avoir avec la raison. Notamment quand il sait que ses cheveux vont encore blanchir à vue d’œil avec ce qui les attend. Oui, car du coup, avec la vengeance contre Angelica qui se prépare, on pourrait douter de sa raison. Il serait plus sage, plus logique et raisonnable donc, de laisser couler cette idée au fin fond de l’océan des mauvaises idées. Pour autant, ils allaient le faire. Et ils se feraient choper sans aucun doute, au moins par Angie. Mais au bout d’un moment, j’ai envie de vous dire, le secret, ils ne peuvent pas le conserver indéfiniment.

Au moins, il avait un bon moyen de pression sur l’autre, même si, la ceinture serait difficile à conserver dans son cas, mais une fois de plus, on pourrait être surpris. Toutefois, oui, il sait qu’il fait ça pour l’emmerder, mais justement ça l’emmerde. Ça l’emmerde clairement de s’être rendu compte à quel point il s’était laissé enfermer dans le rôle du père au foyer, qui donnait tout pour sa famille et qui se faisait poignarder dans le dos pendant ce temps-là. Pas top quoi. Et puis, ce n’est pas non plus la parfaite femme au foyer, il y a des choses qu’il ne sait définitivement pas faire. « Amplement mérité, oui. Un jour, à force de me lâcher des conneries pareilles, il va t’arriver des bricoles. Parce que là, on va se venger d’Angie, mais n’oublie pas ce qu’on t’en a fait voir à l’époque et ça peut très bien recommencer. » Et le sourire diabolique qu’il sort après n’est pas là pour rassurer. Que les deux gamines deviennent le portrait craché d’Angie et lui ? Oh, il en était persuadé depuis leur naissance. « Je te jure qu’on n’a pas fait exprès qu’elles soient nées la même année. Mais quelque part, je trouve ça beau. La relève est assurée. Belle symbolique, les jumelles diaboliques des jumeaux diaboliques. Puis de nouveau, on n’y peut rien si Inès a pris le caractère de sa mère et Sagira le mien. » Tout était parfaitement réuni pour que le flambeau soit passé. Eh oui, ils allaient en chier, tous autant qu’ils sont.

Oui, les choses qu’on aimerait oublier sont celles qui ont la peau dure et les personnes encore plus. Preuve en est toujours un peu plus avec ces deux splendides crétins, les vingt ans de séparation et les non-dits… Tout ça n’a pas réussi à faire en sorte qu’ils s’oublient suffisamment pour ne pas en arriver au stade où ils sont. C’est aussi beau que dramatique. Mais Tiago n’est pas dupe et surtout Rafa’ à vraiment un visage expressif, surtout les yeux. Si sa voix avait manqué à l’autre, lui, c'était plutôt son regard et ses mille et une expressions. De la plus conne à la plus tendre. Puis, rien que de le voir se venger sur la boisson aussi, est un bon indicateur du malaise ambiant. Alors, le Guatémaltèque lui lâche la main, se lève, en faisant le tour de la table. Après avoir tiré la chaise où Rafael est posé, il s’assied sur ses genoux, tout en glissant un bras autour de ses épaules. « No tienes que hablar de ello si no quieres. Pero me duele saber que este recuerdo te duele tanto. Quizá algún día me lo cuentes.» Ou pas, ce n’était de toute façon pas à lui d’en décider. Il lui offre alors un sourire doux et compatissant, avant de glisser un son index droit le long de sa joue. « Mi amor... » Il pose alors délicatement ses lèvres sur les siennes. « Gracias por todo. »

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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago EmptyVen 25 Nov - 17:22


Feliz cumpleaños, mi amor.
un anniversaire, ça se fête et comme il se doit bien entendu...

Il l'a toujours connu comme ça, plus sage que lui alors que c'était lui le plus vieux. Déjà gamins, le Guatémaltèque était plus raisonnable et plus sage que le Chilien et ça n'avait jamais réellement changé depuis. Était-ce pour ça que lui avait encore relativement peu de traces de blanc dans ses cheveux ? Pas forcément mais il commençait aussi un peu, ça se voyait juste moins que chez Santiago. Ah ça non, s'il lui venait l'idée de se les teindre, il lui ferait la gueule direct. Lui il l'aime en poivre et sel. Ça donnait plus de saveur on va dire -oui jeux de mots encore, je sais-. Puis restons dans le domaine culinaire en disant que la vengeance était un plat qui se mange froid mais que clairement, de se lancer un tel défi juste pour prouver à sa sœur qu'elle s'était mis le doigt dans l’œil tout en s'exposant potentiellement à la fuite de la vérité face à elle, c'était pas l'idée la plus brillante qu'ils pouvaient avoir. Comme quoi hein, pas si raisonnables que ça et peut-être et surtout, lassés de devoir mentir en permanence aux personnes qui leur sont les plus proches.

Bien sûr qu'une telle menace fonctionne avec lui, mais il n'irait pas jusqu'à le forcer à le faire. Il ne pense pas à mal en disant ça, c'est de Rafael dont on parle après tout, mais clairement, l'autre avait intérêt à apprendre à se laisser dorloter et à déléguer aussi par la suite. Parce que pas question qu'il continue de tout se farcir seul indéfiniment. Puis si lui ne sait pas faire le lingue, bah il le fera et on répartira les tâches, comme ça devrait être fait partout en théorie. « Tu peux pas vraiment être surpris, tu sais comment je suis. Et pour le reste, je m'en passerais bien merci. » Oh il s'en souvenait très bien, de ce que l'alliance sacrée pouvait donner comme emmerdements pour lui, donc oui, s'il pouvait éviter de remettre ça maintenant, ça serait pas mal. « Non mais jumeaux jusqu'au bout vous deux de toute façon. Je devrais même pas être surpris que vos filles suivent le même chemin. » Ça non, surtout que comme les parents, les petites passaient leur temps ensemble en famille, fréquentaient la même école et vivaient pas loin l'une de l'autre. Le terreau était donc plus que propice à faire des mini-clones de leurs parents.

En parlant de ça, s'il avait pu en avoir un avec lui pendant ses années d'absence, ça aurait été bien plus facile à supporter. Mais c'était contradictoire avec le but recherché, puisqu'il était hors de question qu'il lui écrive ou lui parle puisque, rappelons-le, à la base il tentait de l'oublier. Ça marche quand même mieux ces choses là quand on évite de communiquer avec l'autre personne, non ? Seulement, comme il l'a ironiquement dit quelques secondes plus tôt, son visage est trop expressif et même s'il fait tout pour le cacher, l'autre sent son malaise rapport à cette confession involontaire de sa part. Il le regarde se lever, sourcils froncés, prêt à devoir s'excuser de l'avoir mis en rogne mais non, pas de dispute en vue. Il se laisse faire, sachant que de toute façon, protester ne servirait à rien et il l'observe alors qu'il reprend la parole tout en le dévisageant, à présent à califourchon sur lui. C'était pas tellement que ça le blessait comme souvenir mais c'était plutôt le constat qu'il aurait pu s'éviter tout ça si simplement, pour une fois, il avait utiliser sa grande gueule autrement que pour balancer des conneries. Il ferme les yeux lorsque l'index de son amant vient se glisser sur sa joue et il inspire profondément avec ce qui suit.

Sa raison lui disait de ne rien dire -comme quoi vous voyez, il en a une- pour ne pas prendre le risque de le faire fuir pour une connerie pareille mais il n'a pas envie de lui mentir, il ne veut pas qu'avec le temps, tous ces non-dits déjà pesants sur leur passé, viennent aussi gâcher leur avenir. Alors il reste quelques secondes le front collé contre le sien avant de reculer doucement et d'à nouveau enfin ouvrir les yeux. Et ces deux billes marrons se fixent dans celles du Guatémaltèque, mêlant adoration et appréhension. « Te lo mereces, así que no hace falta que me lo agradezcas. » répond-il dans un premier temps avant de venit poser une main sur sa taille tandis que l'autre trouve sa place à la base de sa nuque, ses doigts s'enfonçant dans ses cheveux avec délicatesse. « Puedo decírtelo, no quiero que haya más secretos entre nosotros, pero tengo miedo de que si lo hago, te des cuenta de que soy un bicho raro y que prefieras estar con otra persona. » qu'il confesse donc, faisant taire sa raison pour laisser s'exprimer son coeur.
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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago EmptySam 26 Nov - 5:39



Feliz cumpleaños, mi amor.

...
@Rafael Ortega   &  @Santiago Madrigal

◊ ◊ ◊

Santiago n’avait jamais vraiment appris à déléguer pour plusieurs raisons. D’abord, il avait été le seul enfant pendant longtemps, avec une mère surchargée de boulot, alors il avait pris sur lui de l’aidé de son mieux depuis l’âge de sept ans. D’ailleurs pourquoi vous croyez qu’il cuisine si bien, il a quasiment appris au berceau. Ensuite, il était devenu grand frère et il avait pris la chose à cœur, du coup, on reprend des responsabilités et on recommence. Même lorsqu’il ‘créchait’ chez les Ortega, il aidait Dolores quand il le pouvait. Combien de fois, elle lui a dit qu’il n’était pas là pour laver la vaisselle ? Sans jamais réussir à l’en empêcher. Donc fatalement, une fois en ménage, marié et père de famille, il avait continué. Surtout que lui, en tant que professeur, avait des horaires vachement plus simples que son ex-femme. Ou en tout cas, qui collait mieux avec les horaires des enfants. Parce que oui, tout est une question d’organisation. Elle avait bien profité de sa bonté naturelle, maintenant qu’il faisait le bilan.

« Je ne le suis pas, mais j’aime te rappeler que je ne suis pas sans ressource et que j’ai la meilleure coéquipière de conneries au monde. Mon Dieu, tu te souviens quand on t’a balancé dans le lac plein de vase en vacances ? J’ai cru que tu allais nous tuer. » Le Guatémaltèque rit quand même à ce souvenir. Ah, il en avait des bons tout de même. Et celui-là n’était pas le pire du lot. Il hausse les épaules à sa réflexion sur l’aspect gémellaire de sa relation avec sa sœur. « Au grand damne de toute la famille Ortega et Madrigal, oui. Non, mais il y a une chose qu’elles n’auront jamais et qu’on avait. Un monde moins connecté et plus ‘libre’. Et pas de Rafael a embêté » Il rit de nouveau. « Et puis, elles pourront dormir ensemble tout le temps, alors que moi, je ne pouvais plus à partir de quinze ans. » Ce qui a posé quelques soucis techniques… enfin surtout pour son pauvre cerveau adolescent qui s’éveillait à l’idée que le frère de sa meilleure amie pouvait être plus.

Mais le moment un peu léger, bon délire, redescend assez vite, surtout vu la tête que le Chilien tire à ce moment-là. Alors oui, il fait ce qu’il peut pour le rassurer, dont notamment venir le coller à sa façon, vu qu’en général ça suffit à lui remonter le moral. Mais oui, s’il l’avait ouvert pour autre chose que des conneries, ça ferait longtemps qu’ils seraient ensemble. Si, Tiago n’avait pas foulé au pied sa bisexualité, ce ne serait pas arrivé non plus. Avec des ‘si’, on referait le monde, alors à quoi bon. Mais la situation est toujours bien trop compliquée pour chacun et ça crève les yeux. Il en faut beaucoup à l’égyptologue pour se mettre en colère en général, et là, il n’a pas motif à l’être. Mais clairement, le malaise n’est plus palpable, il le sent comme si c’était le sien à ce stade. Et on ne peut pas dire que ça fait du bien.

Certes, les mensonges, les non-dits, ça peut vous pourrir une relation, surtout si ça fini par ressortir d’une façon ou d’une autre. Ce pourquoi ils ont peut-être intérêt à crever l’abcès sur ce que l’absence de l’autre les a chacun poussé à faire de leurs côtés. Pour autant, Santiago n’a pas franchement envie que ça mette son homme aussi mal. « No dirías eso si lo supieras todo. » Tant qu’ils en sont au stade des révélations, autant lancer la machine une bonne fois. Ses yeux plongés dans les siens, Tiago passe son index sur les lèvres de Rafael. « Yo podría decirte lo mismo. Cada uno ha hecho su propio daño. Pero podemos repararnos juntos. No sé qué has podido hacer para ser un monstruo. Además, ¿quién soy yo para juzgarte? » Que celui qui n’a jamais fait de connerie leur jette seulement la première pierre pour voir.

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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago EmptySam 26 Nov - 18:03


Feliz cumpleaños, mi amor.
un anniversaire, ça se fête et comme il se doit bien entendu...

Déjà à l'époque, il lui avait dit qu'il était trop serviable pour son propre bien. Qu'il avait aussi le droit d'être un gamin, que le monde entier ne reposait pas sur ses épaules et ce même s'il ne pouvait pas lui reprocher de vouloir aider sa mère. Mais chassez le naturel... et puis bien sûr vous connaissez la suite. Simplement, il aimerait pouvoir le voir faire cet effort là pour leur bien à tous les deux, parce que sur le long terme, ça finirait par le bousiller pour de bon de toujours tout prendre avec tant de sérieux et de persister à s'épuiser à la tâche. Ils avaient déjà pris deux décennies à enfin en arriver où ils en sont, c'était pas pour que d'ici une de plus, le Guatémaltèque finisse par passer l'arme à gauche prématurément. Puis c'était censé être ça non l'amour, le vrai, partager tout à deux, y compris la charge émotionnelle et les corvées. Enfin c'était comme ça que lui voyait la chose.

Comment oublier cette sensation affreuse de viscosité suite à ce coup fourré des deux autres ? Il avait du se doucher trois fois après ça pour s'en débarrasser. Et on voit à sa tête qu'en effet, il s'en souvient très bien. « Parce que j'en étais pas loin. » confirme-t-il en haussant les sourcils. Oh ça oui, c'était pas passé loin. Comme quoi oui, mine de, ils avaient de bons souvenirs ensemble aussi de cette époque là au final. « Je t'accorde les deux premiers points, plus que largement mais pour le second, espère simplement que ton fils ne devienne pas leur Rafael. » Bah ouais, le pauvre petit pourrait bien se voir devenir leur cible préférée lui aussi, seul contre deux esprits retors, c'était une possibilité. Avec ce que son amant ajoute sur le fait de pouvoir dormir ensemble indéfiniment pour les gamines, l'évocation de ce détail là le fait forcément tiquer avec ce que ces paroles impliquent, même si c'est implicite. « Y avait pas que pour toi que c'était compliqué, si ça peut te rassurer. » Combien de nuits il avait passée à ne dormir que d'un œil parce qu'il savait que l'autre était juste à côté, à portée de main et qu'il ne pourrait jamais rien se passer entre eux. Sans oublier bien sûr les images très vivaces qui s'étaient formées dans son cerveau. Il avait perdu le compte après la première douzaine...

Et voilà, ils en arrivaient précisément où il ne voulait pas venir un tel soir. A perdre le ton léger qu'il voulait pourtant garder à tout prix parce qu'ils trempaient déjà suffisamment dans la grisaille le reste du temps. Et si c'est vrai qu'en général, d'avoir l'autre contre lui ça fonctionne bien pour lui redonner le sourire et le moral mais là, va en falloir un peu plus. Parce que Tiago n'a pas le monopole quand il s'agit de ressasser au point de s'en vriller la cervelle. Non, il ne sait pas tout, mais c'est vrai des deux côtés. Parce que le message, ça n'est qu'un détail, la partie émergée de l'iceberg et il n'avait pas envie que ça soit ce qui ferait couler leur relation. Il baisse son regard vers l'index avant de le relever pour le fixer à nouveau, écoutant sa réponse avec attention. « Sólo la única persona que podría romper mi corazón para siempre si lo que he hecho puede hacer que te pierda de nuevo. » Je sais, je sais. On peut faire plus positif comme déclaration d'amour mais il ne fait que dire la vérité. Il a toujours vécu sa vie sans se soucier réellement de ce que les autres pouvaient penser de lui, pas même sa famille. Il était qui il était, on l'acceptait comme ça ou non, il n'irait pas en faire des cheveux blancs pour autant. Mais si être lui-même lui faisait perdre l'amour de sa vie, clairement, il l'aurait plus que mauvaise.

Alors pour ne pas définitivement gâché la soirée, il se reprend et saisit sa main et déplie ses doigts pour qu'il puisse embrasser sa paume avant de le dévisager à nouveau. « Perdón por la tristeza de la historia. Lo último que quería era estropear el ambiente, especialmente hoy. » s'excuse-t-il auprès de son homme, son autre main repoussant une boucle de ses cheveux en arrière. « J'ai gardé un message d'Angie sur mon répondeur pour pouvoir l'écouter en boucle parce qu'on entendait ta voix dans le fond. C'est absolument débile et tu peux te foutre de moi, ça serait mérité. Mais même si je me répétais que je devais t'oublier parce que je ne pourrais jamais t'avoir, que c'était ce qu'il y avait de mieux pour moi, pour toi et pour tout le monde, je n'arrivais pas à me résoudre à le supprimer parce que si je faisais ça, j'aurais eu l'impression de perdre le maigre fil qui me reliait encore à toi. » Ouais, il en tenait déjà une couche à l'époque parce que c'était quand même bien contradictoire comme raisonnement vous l'admettrez, mais encore une fois, l'amour, ça vous rend parfois bien con.
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Dernière édition par Rafael Ortega le Dim 27 Nov - 15:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago EmptyDim 27 Nov - 9:04



Feliz cumpleaños, mi amor.

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@Rafael Ortega   &  @Santiago Madrigal

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Oui, le naturel revient systématiquement au galop, mais il pourrait fournir un effort. Surtout maintenant qu’il a quelqu’un de bonne volonté dans sa vie, prêt à l’aider et ne pas se complaire dans l’idée qu’il fait tout. Puis, oui, il se rend bien compte, présentement qu’il gère vraiment absolument tout seul – sauf le linge – que c’est difficile, voir impossible. Son rythme de sommeil a radicalement diminué à cause de ça notamment. Mais vu qu’il persiste à ne pas vouloir qu’on l’aide ou du moins pas tous les jours. Non, parce qu’il n’est clairement pas prêt à voir sa mère squatter chez lui, parce qu’elle en serait capable. Angelica en serait capable. Même peut-être Dolores. Pour être sûr qu’il mange, qu’il se repose... Bref, non, il est bien ‘seul’ avec les enfants pour l’instant. Un coup de main par-ci, par-là et ça tiendra le temps que ça tiendra. Mais que Rafael se rassure, il a la peau dure Santiago.

Un sourire franchement amusé lui fend le visage et il lève les épaules, dans un mouvement qui veut dire ‘oups, mais je ne suis pas désolé’. Cela étant, ils avaient aussi fait des conneries à trois, ne faut pas croire que le Chilien avait toujours été la victime. Il avait rendu les coups aussi et heureusement. « Oh, y’a pas de risque. D’abord, parce que Sagira l’aime beaucoup trop. Et puis, lui aussi a quelque chose que tu n’avais pas... Un cousin plus âgé pour le défendre. » Peu de chance que Diego devienne la victime de sa sœur et d’Inès donc. Puis vu le passé du gamin, même lui ne laisserait pas faire. « Je me doute... Enfin, à l’époque j’étais persuadé que j’étais le seul à être gêné par la situation. Je me sentais puni... C’est con, maintenant je donnerais tout pour qu’on ne dorme plus jamais séparément. » Niveau de connerie ultime même. Et c’est justement ça le plus triste dans l’histoire, ils n’avaient eu qu’à tendre la main, une fois ! Et ils n’ont pas été foutu de le faire.

Qu’est-ce que le désespoir d’une situation – qu’il aurait pourtant été aisé de clarifier – peut engendrer comme comportement dit ‘nocif’ ? Nous avons ici deux beaux exemples dans la fleur de l’âge. Installé sur les jambes de Rafael, Santiago se tait et le laisse faire, parler en respectant un religieux silence. Ce n’est pas le moment, après tout, de vouloir le contredire ou de contre-argumenter. Alors, même si la déclaration est belle malgré la tristesse qui s’en dégage et qu’il aimerait bien le secouer, il ne le fait pas. Il le fixe avec une intensité bienveillante, lui offre un sourire encourageant, tout en caressant sa nuque de la main qui lui reste de libre, et dont l’avant-bras et toujours sur son épaule. Est-ce que la soirée est gâchée ? Il ne dirait pas ça. Juste qu’elle prend un tournant qu’ils n’avaient prévu ni l’un, ni l’autre. Pas le plus heureux, pas le plus joyeux, mais peut-être le plus nécessaire. Ce serait bien sortit un moment où à un autre, non ? « Pourquoi tu voudrais que je me moque de toi ? » Qu’il finit par dire, alors qu’il continue inlassablement ses mouvements circulaires contre la peau de sa nuque. Oh, il pourrait lui demander pourquoi diable alors, il n’a pas décidé de revenir plus vite. Vu qu’il voulait l’oublier, sans vraiment le vouloir, autant arrêter les conneries ? Mais il ne juge simplement pas. C’est juste extrêmement triste comme confession. Parce qu’une fois de plus, ça n’avait fait que leur faire perde du temps. « Tu crois que je pense que tu es cinglé, c’est ça ? » Il n’y a pas de jugement dans sa voix, pas du tout, juste de la tendresse. « On se raccroche à ce qu’on peut, quand on souffre. Alors, une voix au téléphone, ce n’est peut-être pas la pire, tu ne crois pas ? » Il lui sourit avec la même tendresse, avant de perdre petit à petit son sourire et de soupirer.

Ses yeux chocolat se posent sur la bouteille de vin, puis sur son homme et il déglutit difficilement. Donnant, donnant, non ? Comment on annonce ça à quelqu’un ? Il n’en sait rien. Alors, autant y aller franchement. « Quand tu es parti, j’ai fait des conneries aussi. Et pas des petites... Oh, je sais, personne n’est parfait. Mais... je... » Il reprend ses mains pour lui et commence à gratter le coin de son pouce gauche avec les doigts de la droite. « J’ai commencé à boire à l’université. Et quand je dis boire, ce n’est pas uniquement pour faire la fête. Au départ, Angelica était convaincue que c’était à cause du stress, et je me suis convaincu de ça aussi. Avec son aide, j’avais réussi à me calmer, jusqu’au nouvel an où, ta mère t’a appelé et qu’on était tous là... J’ai fini à l’hôpital. Ivre mort. Personne ne le sait, à part Angelica et toi, maintenant. On a fait croire à ma mère que j’avais fait une réaction aux fruits de mer. » Il ironise la chose, mais ça ne dure qu’une seconde. Et il porte son pouce à sa bouche, l’attaquant comme il sait si bien le faire, sans plus jamais osé regarder l’autre. « J’ai accepté le poste en Égypte pour ça entre autres. Ne plus participer au nouvel an, ne pas risquer de t’entendre de nouveau, ne pas avoir envie de boire plus que de raison... N’a pas fonctionner. Angelica m’a menacé de... ne plus me parler, de tout dire à ma mère et j’ai accepté d’aller aux alcooliques anonymes. J’y vais toujours d’ailleurs... Je suis devenu sobre quand je me suis marié. Puis j’ai arrêté de fumé avant la naissance de Sagira. Je bois en société, pour qu’on ne sache pas ce que j’ai fait, mais je dépasse rarement deux verres. Bref... c’est un démon qui me poursuit. La première chose que j’ai fait quand on est rentré le jour où mon mariage a éclaté, c’est vidé les bouteilles d’alcool dans l’évier, pour ne pas replonger. Alors... » Il soupire, avant de renifler et de s’essuyer les yeux du plat de la main. « ¿Aún crees que eres el único monstruo en esta historia? ¿O el único alcohólico? »

La honte est un sentiment terrible, surtout quand il faut vivre avec. C’est fou de voir à quel point quelque chose qui aurait pu être régler des années plutôt, avait pourri l’existence de l’un et de l’autre. « No quiero saber el resto, Rafael. Te acepto como eres. Te quiero tal y como eres. Con sus defectos, pero sobre todo con sus cualidades. » Tiago retire ses lunettes pour de bon, parce que les vannes vont finir par lâcher. « Sí, los dos estamos heridos. Los dos salimos heridos, pero no quiero vivir más sin ti. Así que no me importa lo que hayas hecho sin mí. » Et les larmes coulent, il jette ses bras autour du cou de l’autre, le serre comme si sa vie en dépendait. « Je ne veux plus te quitter. Jamais. »

(c) oxymort

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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago EmptyDim 27 Nov - 17:10


Feliz cumpleaños, mi amor.
un anniversaire, ça se fête et comme il se doit bien entendu...

Il le sait que Santiago a la peau dure mais même s’il veut lui laisser gérer tout ça en ses termes, il n’est pas stupide non plus et il sait qu’à trop tirer sur la corde, celle-ci finira par lâcher tôt ou tard et il veut simplement éviter qu’il n’en arrive là. Parce qu’il sait que s’il craquait malgré tout, ça ferait des dégâts. Oh il serait là pour l’aider à réparer ces derniers de son mieux mais s’il pouvait plutôt le persuader, petit à petit, à force de lui prouver qu’il pouvait déléguer parce qu’il était là pour lui, il préférait largement qu’ils empruntent cette voie-là. Sans compter que si les trois autres latines commençaient à faire le sitting chez lui, ils auraient encore moins d'occasion de pouvoir être réellement seuls ailleurs que chez lui ou à la fac. Donc ouais, il allait réellement falloir qu'à un moment ou à un autre il le laisse l'aider. Parce que lui aussi pouvait faire appel au chantage, d'un tout autre genre on s'en doute, s'il voyait que l'autre restait un âne buté encore trop longtemps.

Il a de la chance qu'il l'aime parce que oui, là, sinon, il lui aurait bien dit d'aller se faire foutre avec son 'sorry not sorry' exprimé tacitement. Vous connaissez la bête à présent, vous vous doutez bien qu'il avait répliqué à leurs coups fourrés et vu le cerveau qu'il a, prédestiné à imaginer des conneries plus énormes que lui, le fait qu'il soit deux contre un ne lui avait jamais fait peur. Alors imaginez oui, quand ces trois là s'alliaient pour faire des bêtises... Ouais, y a pas à dire, leurs mères étaient des saintes. « C'est vrai... Et qui sait, s'il prend réellement le même chemin que toi, ça sera ptet même lui le pire au final. » Eh, qui sait oui, si d'avoir les deux autres comme influence en grandissant ne finirait pas par créer un autre petit diable en devenir. Tout le monde vous dit que les meilleures années de votre vie sont celles de l'adolescence, parce qu'on est toujours jeune mais assez mature pour savoir profiter de la vie avant que celle-ci ne se complique. Ouais bah pour eux, ça pas réellement été le cas puisque justement, avec les doutes et autres agitations hormonales qu'ils subissaient à l'époque, ils étaient passés à côté de leur chance. La vie pouvait réellement être cruelle quand on y pense, d'imposer ça à deux personnes pourtant destinées l'une à l'autre. « Ça viendra, puis tu diras ptet plus ça quand je commencerais à ronfler. » essaie-t-il de plaisanter -il ne ronfle pas de toute façon- et pour se convaincre lui aussi que ça sera bel et bien le cas un jour prochain, mais on sent bien que si ça ne tenait qu'à lui, le vœu du Guatémaltèque serait exaucé depuis longtemps.

Vous vouliez une ironie de plus ? Allez, on est plus à ça près. Dans ses recherches, il avait conclu à cette conviction que c'était souvent plus sain et productif de se lancer et de prendre une veste que de ne jamais tenter sa chance. Il avait interrogé près de deux cents personnes sur le sujet, pour une étude sur comment les sites de rencontres en ligne changeaient les comportements amoureux. Et ouais, cette thèse là revenait souvent. Les interrogés étaient quasi unanimes face à la question. Pourtant il n'a jamais été fichu de faire ça lui même avec son amant à l'époque. Ça rajoute une couche de tristesse à leur histoire ouais, surtout quand on sait qu'il aurait suffit de si peu pour que ça arrive. Alors oui, maintenant il fallait que certaines choses sortent et s'il a la langue bien pendue habituellement, là on sent qu'il n'en menait pas large et que de laisser ça sortir enfin est douloureux. « Parce que c'est ridicule et contradictoire au possible. » Pourquoi il n'était pas revenu alors ? Parce qu'il savait très bien qu'il ne supporterait pas de le voir avec quelqu'un d'autre, parce que ça arriverait un jour ou l'autre. Impensable à son sens que quelqu'un ne finisse pas à lui mettre le grappin dessus et là il serait parti quoi qu'il arrive. Son départ était une mesure préventive, voilà tout. Bien trop radicale, ça on va pas le nier, mais il avait déjà trop souffert de l'avoir si près de lui en sachant que ça en resterait toujours au stade de l'amitié entre eux. Il hoche la tête pour répondre à sa question, vu que c'est précisément ce qu'il a l'esprit  s'il analysait son propre aveu de façon objective. « Non, je sais mais au final j'ai continué d'entretenir la plaie. Comme un gamin incapable de s'arrêter de gratter sa croute après une blessure. Tu sais que c'est la dernière chose à faire mais tu ne peux pas t'en empêcher. » Et même si ça fait mal de l'admettre, ça fait du bien que ça sorte et il apprécie qu'il le laisse faire et l'y encourage comme il le fait avec ses caresses.

La communication et le partage, pierres angulaires de n'importe quelle relation, là aussi, il pouvait vous faire un cours dessus. Et eux ont, comme on l'a dit, accumulés les non-dits pendant ces deux décennies. Mais celui qui se dévoile à lui dans le récit que lui fait Santiago à présent, c'est du lourd. Il est silencieux, parce qu'il sait qu'il ne faut surtout pas le couper mais c'est surtout parce qu'il est sans voix. Si c'était pas dans des circonstances aussi tristes, ça pourrait presque se marquer à la pierre blanche, vu la rareté de la chose. Puis, qu'est-ce qu'il aurait pu lui répondre face à un tel aveu ? Pardon ? Ça ne pourrait jamais être assez comme excuse pour avoir été la cause de sa descente aux enfers. D'ailleurs, qu'est-ce qui pourrait l'être ? Et il se maudit, mais sévère je vous le dis, d'être parti sans avoir au moins tenté sa chance, quitte à prendre la tangente par la suite tout de même, mais cette fois-ci pour soigner son amour propre blessé plutôt que de se voiler la face sur ce qui était pourtant une évidence à présent quand on les voit ensemble. Mais quel crétin il avait été, et il se demande s'il pourra un jour réussir à oublier tout ça, pour ne pas que ça se transforme en une autre petite voix dans sa tête qui lui dit qu'il méritait mieux.

Y a pas à dire ouais, c'est dingue de voir le mal qu'ils se sont infligés involontairement durant toutes ces années alors que ça aurait pu être évité si facilement. Il l'aurait empêché de se ronger son pouce s'il n'était pas encore en train d’assimiler ce qu'il venait de lui dire et le côte anesthésiant de la claque que ça représente. C'est seulement lorsqu'il s'empare de lui avec la force du désespoir qu'il revient complétement à lui et qu'il dépose sa main droite sur son crâne et qu'il le serre avec la même force. Et il s'écoule peut-être une ou deux minutes sans que l'un des deux ne bougent ou ne relâche l'autre. Puis soudain, il l'agrippe par les cuisses et se lève en le portant contre lui, vu qu'il est toujours accroché à son cou. Il le pose sur la table, s'assurant qu'il est assis de façon stable avant de reculer et de lui faire comprendre d'un regard qu'il doit rester là. Il fait quelques pas vers le salon et tire une boite d'un tiroir, avant de revenir vers lui et de la lui tendre. « Ouvre la. » qu'il dit simplement, restant debout face à lui, s'ancrant entre ses jambes, ses mains reposant sur ses cuisses tandis qu'il attend qu'il s'exécute. Ce qui se trouve dedans ? Un bracelet de jonc en argent, travaillé avec des motifs guatémaltèques sur le dessus, soulignés par un émail noir et un texte gravé sur la face portée contre la peau. "Yours. Now & forever", mais subtilité, le message est inscrit en hiéroglyphes. Il le laisse lire et il lui prend des mains ensuite pour lui passer au poignet et replier son bras sur sa poitrine, sa main reposant sur la sienne, le bracelet se retrouvant alors pile au-dessus de son cœur. Ouais, pour un crétin, il sait aussi être particulièrement attentionné quand il veut. « Un recordatorio. Que siempre estaré contigo aunque no lo esté. Y por ahora, cuando no puedas dormir por la noche, hasta que podamos compartir la misma cama, pon esto aquí y piensa en mí. »
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Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago
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