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 Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago

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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago - Page 2 EmptyLun 28 Nov - 3:39



Feliz cumpleaños, mi amor.

...
@Rafael Ortega   &  @Santiago Madrigal

◊ ◊ ◊

Santiago hausse un de ses sourcils, l’air suspicieux, lorsque Rafael lui dit que si Diego suit son parcours, il sera pire que les deux filles. D’où c’était lui qui avait été le pire dans cette histoire ? Bon, c’est vrai qu’il avait le cerveau lui et Angie la force de frappe, mais ce n’était pas systématiquement lui qui créait les plans à la con non plus. « Il n’a pas mon caractère. Et puis, ils n’ont surtout aucun des deux le même problème que moi. » Dit-il en pointant son crâne. « Peu de chance, donc. Lui, il donnera plutôt les coups, que de les encaisser dans un coin de la cour de récréation. Et de toute façon, avec sa sœur, ses cousins, je souhaite bien du plaisir aux autres enfants... » Les quatre dans la même école, à des degrés différents certes, mais je vous laisse deviner les dégâts. « Faut qu’on se prépare à être convoquer plus d’une fois chez le proviseur, moi je te le dis. » Non, l’adolescence n’avait pas été tendre avec eux. Et on ne peut pas dire que la phase jeune adulte non plus d’ailleurs. Espérons que ce sera le cas pour les quatre monstres qui peuplent leurs vies. Fort à parier qu’ils ne les laisseront pas se noyer comme ils l’ont fait, si d’aventures il arrivait la même chose à l’un d’eux. Tiago lève alors les yeux au ciel et soupire. « Eh ben je mettrais des boules Qies et puis c’est tout. » Mais c’est qu’il prendrait la mouche l’enfant... Faut pas le menacé de lui piquer son nouveau doudou, que voulez-vous. Surtout pour une chose aussi futile que des ronflements.

Bien sûr, que c’était plus constructif et en cela, Rafael n’est pas le seul à blâmer. Le Guatémaltèque aurait pu l’ouvrir aussi après tout. Ou tenter de se faire comprendre. Mais comme on l’a déjà dit, la radio n’avait pas capter la bonne fréquence à l’époque. Certes, y’en a un qui a préféré fuir à des centaines de milliers de kilomètres. Pas la plus brillante des idées. Mais l’autre aurait pu profiter des appels de sa meilleure amie à son frère, pour lui voler le téléphone et cracher sa valda. Ce qu’il n’a définitivement pas fait. Après, faut admettre que ce n’était pas vraiment dans le caractère de Tiago de faire ça. Encore une fois, il préfère tout intérioriser et ça en particulier, il avait bien fait l’autruche. « Je ne trouve pas ça ridicule. Contradictoire oui, mais pas ridicule. » Encore une fois, c’est juste atrocement triste et un peu sinistre de voir à quel point ça aurait pu se régler autrement. Après, de nouveau, avec de ‘si’ et des ‘peut-être’, il y avait d’autres paramètres que simplement les non-dits, qui ont fait qu’ils n’ont jamais rien dit avant aujourd’hui. Dont la principale : Sus queridas madrecitas. Le regard des autres, la déception de l’entourage... On ne va pas dresser la liste, ça deviendrait long comme le bras. « Oui, je vois très bien. Pour autant, tu n’es pas cinglé et je ne te vois pas comme étant cinglé. »

Pour ce qu’ils n’avaient jamais été fichu de communiquer de façon performante avant, là pour le coup, le problème était réglé. Oh, il est bien conscient qu’il a lâché une sacré bon ; lancer un putain de pavé dans la mare. Ça fait mal, autant que ça fait du bien. De n’être plus seul à savoir ça, de déposer une partie du fardeau et surtout, d’avoir quelqu’un qui le reprendra de voler, si jamais il sombre à nouveau. Oui, le départ du Chilien a été l’élément déclencheur, mais ce n’est pas le seul. On ne tombe pas dans ce genre de démon, juste parce qu’on a été déçu du comportement de quelqu’un ou sentimentalement. Oh, il ne retire aucune fierté à avoir réussi à clouer le bec à son homme, surtout de cette façon-là. Mais, il lui avait déjà bien dit quelque fois, que s’il repartait ce serait la fin. Non seulement, il se fermerait hermétiquement à son retour, mais il plongerait de nouveau et cette fois, pas sûr qu’il remontrait. Mais la confession achevée, il regretterait presque aussi tôt. Par honte déjà, parce qu’il était loin d’être fier de ça. D’avoir mentit sur ça à tout le monde, même si c’était pour le bien de tout le monde. D’avoir déçu sa mère, sans qu’elle ne le sache. De se sentir absolument misérable dans le fond. Et pire encore, cette fois encore, de se dire qu’il est loin de mérité l’autre après pareille confession. Il est beau l’adulte responsable hein...

Alors oui, c’est un peu la force du désespoir qui le pousse à s’accrocher à son amant, et surtout d’espérer qu’il ne va pas le repousser pour de bon après ça. Ça lui tord les entrailles, ça lui ronge le cerveau et ça lui défonce méchamment le palpitant. Ce qui le rassure un peu, c’est de sentir le Chilien le serrer à son tour et ça l’apaise une fraction de seconde. Là, il l’a bien plombée la soirée, et comme il faut. Soulevez, il se laisse poser sur la table, et obéi à l’ordre silencieux de l’autre. De toute façon, il n’a pas la force de protester après ça. Sur le temps que Rafael fait ce qu’il doit, il se frictionne les bras en observant le décor. Puis, il revient à son homme en se demandant ce qu’il avait encore inventé. Et là... Quand je vous dis qu’il a la sensation qu’il ne le mérite pas du tout. Mais pas du tout genre pas du tout. Les larmes coulent toutes seules sur ses joues, c’est incontrôlable. Il emprisonne l’autre entre ses jambes et le prend lui reprend sa main pour le serrer à nouveau dans ses bras. Il lui faudra encore une minute ou deux pour se calmer et relâcher Rafael. « Lo siento. Creo que he estropeado la noche. » Il repasse sa main sur ses yeux, avant de prendre une serviette, parce que c’est quand même vachement plus utile. Il repose ses yeux chocolat sur le bracelet à son poignet. « Es hermoso. Gracias, mi amor. »

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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago - Page 2 EmptyLun 28 Nov - 7:07


Feliz cumpleaños, mi amor.
un anniversaire, ça se fête et comme il se doit bien entendu...

C'est vrai que pour le coup, il poussait peut-être le bouchon un peu loin là avec sa théorie au sujet de Diego. Mais c'était de bonne guerre et puis clairement vu le gang qui allait l'entourer en grandissant, les gamins devraient sérieusement y penser à deux fois avant de s'en prendre à lui. « Si y en a assez cons pour tenter le coup, ça leur fera une bonne leçon. » qu'il dit dans un premier temps avant d'acquiescer à ce que souligne son homme sur les futurs détours réguliers qu'ils auront à faire si d'aventure de tels accrochages se produisaient. « Ah mais ça c'est déjà un fait intégré. Sans compter si un jour on devra y aller pour expliquer pourquoi soudainement tes gamins ont deux pères... » Ouais, il anticipe large le Chilien, parce qu'il se doute que le sujet finira par être lâché à un moment ou un autre par les gamins quand et enfin, ils auront pu quitter leur placard pour de bon. « T'es mignon quand tu ronchonnes. » qu'il argue, sourire au coin des lèvres,  quand le Guatémaltèque prend la mouche avec sa pique des ronflements. Sale tête à claque qu'il est.

Enfin le sourire est bien vite oublié quand la conversation se transforme en bureau des sentiments sans que ça soit prévu. Pas du tout censé être au programme de la soirée tout ça, mais c'est peut-être pas plus mal en effet, que ça sorte maintenant et après déjà un laps de temps trop long à macérer, chez l'un comme chez l'autre. Ouais, les deux méritaient qu'on les collent dans une couverture dans un coin et qu'on les laisse tranquilles un bon moment pour qu'ils compensent toute cette tristesse accumulée pour des conneries -petites comme les plus énormes, y a les deux on va pas se mentir-. C'est vrai que pour rendre muet le Chilien, c'est un tour de force et qu'ils se seraient bien passés de celui-ci mais s'il reste silencieux c'est plus parce qu'il s'en veut lui-même. D'avoir engendré ça même involontairement pour Tiago et de ne pas savoir quoi dire ou faire pour s'en excuser. Enfin si, il a une illumination qui lui vient alors qu'ils jouent les boas constrictors l'un avec l'autre. Il voulait lui donner le second cadeau bien plus tard mais le timing et eux, ça faisait douze à ce stade, alors il va récupérer la boite et la lui tend. Des idées à la con, il en a à la pelle c'est un fait établi, mais oui, parfois il lui arrivait aussi d'en avoir de cet acabit là.

Il avait pensé à tout dans les moindres détails cet idiot. Fallait que ça soit quelque chose de discret, qui n'éveillerait pas les soupçons directement, surtout pour leurs proches, les plus à même à remarquer la présence soudaine du bijou au poignet du Guatémaltèque. En parlant de ça, le clin d’œil à ses origines évidemment avec le motif et bien sûr celui du domaine de prédilection de son homme avec l'inscription en hiéroglyphes. Ouais parce que bon, lui offrir une bague ça aurait été carrément trop évident et lourd de sens, surtout à ce stade encore tout frais de leur relation -mais rassurez-vous, l'idée lui a traversé l'esprit et à d'ores et déjà pris racines-. Si seulement il avait réussi à mettre autant d'inspiration à l'époque pour lui faire comprendre ce qu'il ressentait, on se serait évité bien des emmerdements ouais. Mais le passé c'est le passé, on en revient toujours au même constat alors attardons nous sur le présent et sur cette magnifique nouvelle déclaration qu'il venait de lui faire. Quand je vous dis que celui-là est un beau parleur né...

Bon, il aurait préféré que ça n'ouvre pas les vannes pour son amant, faut bien le dire mais il sait aussi que là encore, ça doit sortir pour qu'ils puissent laisser ça derrière eux. Il se laisse prendre en otage et caresse son dos doucement durant le temps nécessaire qu'il lui faut pour se calmer, embrassant le haut de son crâne après quelques secondes. « Yo lo empecé, y no importa. La noche sigue siendo lo que haremos de ella. » qu'il le rassure en essuyant du pouce gauche sa pommette et l'observe avec tendresse pendant qu'il fixe son cadeau du regard. « No tan hermosa como tú para mí. » Oui je sais, c'est niais comme phrase, ça dégouline d'amour mais il le pense, et il le montre à l'autre quand leurs yeux se croisent à nouveau. Mais juste pour bonne mesure et qu'une fois encore, le message passe 'loud & clear' pour l'autre latin, il y met les formes. La main qui était restée sur sa joue se fait point d'ancrage alors qu'il se penche vers lui pour trouver le chemin de ses lèvres. Et si les dernières fois il lui avait fait comprendre de cette façon combien il pouvait le désirer, là le message était plus important encore. Il voulait qu'il sente toute l'importance qu'il avait pour lui, combien il lui était précieux, qu'il était le seul être au monde dont il ne pourrait jamais plus se passer. C'est donc moins caliente comme étreinte pour cette fois, mais tout aussi lourd de sens. Et surtout que cette-fois, rien ne l'empêche ou ne le contraint à y mettre fin prématurément alors il se fait plaisir le bougre.
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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago - Page 2 EmptyMar 29 Nov - 11:38



Feliz cumpleaños, mi amor.

...
@Rafael Ortega   &  @Santiago Madrigal

◊ ◊ ◊

Oh oui, les autres enfants devaient s’accrocher pour embêter que ce soient les enfants Madrigal ou Ortega. Qui aurait pu croire, qu’Angie se déclarant comme étant sa meilleure amie trente trois ans plutôt, aurait autant de conséquence dans leurs vies à tous ? Personne. Même pas lui. Victime de la Chilienne, jusqu’au bout ! Tout est sa faute, il en est convaincu. Vous savez, il y a des moments comme ça, absolument attendrissant, qui sorte de nulle part ? Ben clairement, pour Santiago, c’était un de ceux-là. Entendre cette simple phrase de la bouche de l’autre, ça lui retourne les entrailles, à lui donner envie de pousser un petit ‘haaan’ tout chou. Papa Rafa’… après tout ça ne lui va pas si mal. « Faudra prendre les devants, ouais… » Qu’il dit en le regardant comme s’il était la huitième merveille du monde, un sourire attendrit sur le visage. Pour autant, il ne peut pas s’empêcher de lui tirer la langue quand il lui dit qu’il est mignon quand il râle. « Dommage que tu le sois aussi quand tu dis des conneries. »

Le timing était devenu un concept avec eux, parce qu’il était rarement le bon, disons-le franchement. Puis à quoi bon chercher un moment propice, quand on sait qu’ils n’ont jamais été foutu de profiter des bons timings dans l’adolescence pour se dire les choses ? Ô douce utopie. Eh puis, ça fait aussi le charme de leur relation. Pour autant, si on pouvait éviter les autres révélations du genre, douloureuse à souhait, ça arrangerait probablement les deux. Parce que oui, à force, ils vont aller se mettre en PLS chacun dans un coin et ce ne sera pas très productif non plus. Pour autant, Tiago est capable de fortement se fustiger pour ses conneries, en arriver à croire qu’il ne vaut pas grand-chose, mais il sait aussi que l’autre est en train de penser que c’est sa faute. Et ça le met mal aussi. Pourquoi il n’a pas fermé sa grande gueule hein ? Enfin, grande. Surtout sans filtre. Mais bon c’est fait et le passé est le passé, on ne le changera pas, on peut juste avancer avec, sans le laisser nous hanter.

Clairement, Rafael sait s’y prendre pour choisir ses cadeaux. Ce qui va rajouter une certaine pression à Santiago pour les prochains mois, mais chut. On ne dira rien. Puis il faut admettre, que le Guatémaltèque n’a pas l’habitude d’être le centre de l’attention, alors mêler tout ça ensemble et c’est clair qu’il devient une espèce de bombe émotionnelle, qui fini par craquer. Que voulez-vous… Too much feels, comme on dit. Puis bon, ce n’est pas sa faute, si son homme lui sort déclaration, sur déclaration, que son cœur peut plus suivre à force. Faut vraiment être divorcé pour de bon avant de l’épouser ? Oui ? Bon, ben ça attendra.

Vrai, la soirée n’est pas encore finie et ils ont tous le temps de la rendre plus joyeuse ou tout du moins différente, mais il n’en demeure pas moins qu’il a quand même la sensation d’avoir bien merdé. Et pour l’empêcher de penser ça, vous n’êtes pas encore prêt. « Yo también podría haberme callado. » Il passe alors sa main sur celle de Rafael. Mais il veut vraiment le refaire pleurer ou ça se passe comment ? Il ne faut pas lui dire des choses pareils, alors qu’il vient seulement de ravaler ses larmes. « Y tú para mí. » Réponse aussi niaise et mielleuse, certes, mais non moins parfaitement sincère et ressentie. Ses doigts se crispent de façon possessive sur la main de l’autre ancré sur sa joue et il se laisse aller à ce baiser. Il se laisse aller, autant qu’il y répond et qu’il le charge du même message, en accrochant son autre main à la taille du Chilien, comme s’il craignait qu’il s’en aille ; qu’il recule alors que c’est encore trop tôt à son goût. Est-ce qu’on peut aimer quelqu’un, comme il aime cet homme dans sa parfaite imperfection, sans risquer de devenir fou ? Parce que ça lui dévore le cœur, autant que la fois précédente ça lui brûlait le corps.  Il en profite, jusqu’à ce qu’il soit en manque d’oxygène, car jusqu’ici il était resté sur sa faim, depuis qu’il avait passé la porte de l’appartement. Après tout, ils n’ont que ce genre d’instant pour profiter, pour l’instant. Mais puisqu’il est de bon ton de rester en vie, il se recule, juste pour détacher ses lèvres des siennes et inspirer, sans le lâcher pour autant. « Et si… on oubliait le dessert ? On ramasse et on profite juste de la soirée ? »

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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago - Page 2 EmptyMar 29 Nov - 13:23


Feliz cumpleaños, mi amor.
un anniversaire, ça se fête et comme il se doit bien entendu...

En effet, qui aurait pu croire que ce petit chien battu, pris sous l'aile par sa soeur était en fait l'homme de sa vie ? Pas lui, puis on peut pas lui reprocher, vu comment s'est passée leur première interaction, rappelons-le. On a vu plus glamour comme origin story que de tomber direct dans les pommes parce qu'on ne supporte pas la vue du sang. Comme quoi hein, on pouvait jamais savoir ce que la vie vous réservait. Ce qui se vérifie encore quand il sort une telle phrase sans même y penser et qui a pourtant le don d'être tout à fait adorable, lui qui se pense pourtant sûrement le dernier type à être un père potable. Il hoche la tête pour confirmer qu'ils vont aussi devoir penser à ça par la suite -rajoutons ça sur la liste déjà longue comme un bras, merci- et le voit bien le dévisager un peu différemment mais sans se douter ce qui motive ce sourire. Qui de toute façon s'estompe bien vite après sa nouvelle petite pique. « C'est mon super pouvoir. » affirme-t-il fièrement, arborant ce sourire si agaçant mais terriblement charmant qu'il fait dans de tels moments.

Au même titre que les chemises et leurs différents états de conservation, ça devenait clairement un thème récurent avec ces deux là mais oui, ça faisait aussi partie de ce qui rendrait leur histoire ce qu'elle était. 'Fin si à l'avenir on pouvait un peu leur lâcher la grappe avec les obstacles et les laisser profiter un peu, histoire de rattraper le temps perdu ces dernières vingt années, ça serait gentil. Mais forcément, entre une grande gueule et l'autre sans filtre, bah oui, ça donnait des moments comme celui-ci. Pas vraiment ce qu'on attend pour une soirée d'anniversaire, en théorie un moment de célébration et de légèreté -même si on le sait, l'autre latin n'appréciait pas le sien-. Alors oui, ça fait mal, c'est pas facile de se livrer comme ça, surtout pour dire ces choses là mais c'est pourtant nécessaire. Pour qu'à l'avenir ils soient en mesure justement, d'affronter tout ça ensemble et plus chacun de leur côté en se ruinant le cerveau à tout intérioriser comme ils ont pu le faire jusqu'à présent.

Bon à marier, sa mère le disait toujours et c'est peut-être bien pour ça qu'elle tenait tant à le caser son fiston. Parce qu'elle savait qu'il avait cette capacité là en lui, à être ce type là, celui qui se cache derrière le masque du crétin qui ne prend rien au sérieux. Et précisément, parce que c'était une aberration pour lui qu'on ai jamais pu lui donner de telles preuves d'affection et d'attention auparavant, il tenait à lui montrer qu'il y avait droit et que surtout, s'il le laissait faire, il s'emploierait jusqu'à la fin de leurs jours à en faire autant. Bon, il aurait peut-être du y aller un peu plus mollo c'est vrai, ça faisait beaucoup en une fois et ça allait sûrement filer une pression inutile à son homme mais lui se fichait bien qu'il lui rende l'appareil au même niveau. Il serait extatique s'il lui offrait un simple pull ou une nouvelle chemise -faut bien étoffer sa garde de robe pour rappel-. Parce que ça viendrait de lui, c'était ça la partie la plus importante à ses yeux. Ça l'avait toujours été en vérité.

Qui qui devient la voix de la raison pour une fois ? Oui, l'ambiance a été considérablement plombée par l'échange qu'ils venaient d'avoir mais ils avaient encore le reste de la soirée et toute la nuit pour faire en sorte que ça soit oublier de façon plus agréable et plus constructives. « Ya no importa. » Non, clairement plus, parce qu'il se concentre sur tout autre chose à présent. Sur comment lui faire comprendre qu'il n'a pas à s'en vouloir pour ça, que dorénavant il sera celui qui prendra soin de lui comme il le mérite et que oui, même s'il est loin d'être l'homme parfait, il tentera de l'être pour lui. Ca en fait des choses à dire en un seul baiser, alors il prend tout son temps pour le faire. Si en général, il peut être impatient, croyez bien que là, il comptait prendre tout son temps. Surtout qu'il sait que sous peu, ils devront à nouveau attendre la prochaine occasion pour qu'ils puissent en faire autant. Raison supplémentaire pour jouer les sangsues avec son amant, surtout qu'il s'était retenu jusque là. Alors qu'il sent qu'il commence à se détacher, il retient -enfin il essaie- un grognement dans le fond de sa gorge et passe sa langue sur ses lèvres comme on le fait pour s'assurer qu'on ne perde pas une miette d'un délicieux met qu'on vient de savourer. « Tu t'occupes de mettre Grogu dans le bureau, je me charge des restes. » Pas besoin d'argumenter avec lui avec une telle proposition. Il recule un peu plus et se redresse, toussant un peu quand il réalise soudain qu'il est à nouveau un brin à l'étroit dans son jean. Alors avant de laisser à l'autre le temps d'en faire de même, il tourne les talons et va vers la cuisine pour chercher de quoi mettre les restes de côté.
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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago - Page 2 EmptyJeu 1 Déc - 2:05



Feliz cumpleaños, mi amor.

...
@Rafael Ortega   &  @Santiago Madrigal

◊ ◊ ◊

Oh ça oui, Santiago ne serait pas contre l’idée que le destin lui lâche la grappe et surtout, joue un peu en saveur, qu’ils puissent quitter ce fichu placard. Ce ne serait jamais que pour avoir des emmerdes différentes, mais au moins, il pourrait se coucher tous les soirs – ou presque – dans le même lit que l’autre, et se confier sur tout, rire aux éclats aussi, bref avoir une vie de couple quasiment normale. J’ai bien dit quasiment. Parce que rien n’est normal, parce que la norme c’est quelque chose qui est utopique, mais ça le sociologue est mieux placer que lui pour en parler. Or, ils sont en repos ce soir, on ne va donc pas faire de cours magistral sur le sujet. Et puis, avant de ruer dans le brancard de leurs douces mamans, il faudra d’abord prendre la température chez les enfants, et ça, comme on le sait, c’est la partie ‘délicate’. Enfin, ce n’est pas non plus comme s’il ramenait un parfait inconnu non plus dans leur vie. C’est déjà un bon point pour Rafael.

Après oui, ça aurait été sympa de ne pas tout envoyer d’un coup à la tête de notre HPI préféré, qui a déjà du mal avec l’analyse des sentiments/émotions en temps normal, alors quand il est dépassé par elles, c’est peine perdue. Les connexions de neurones ne se font plus dans le bon sens, et sont surtout raccordé directement à ses glandes lacrymales en ce moment. On lui pardonne quand même. Et pour ce qui est d’étoffer la garde-robe du Chilien, croyez-moi, le Guatémaltèque ne fait pas qu’y penser. Il fait déjà rarement du shopping, mais maintenant quand il en fait, il ne peut pas s’empêcher de penser que ça ou ça irait si bien à son homme. Et comme il a le compas dans l’œil. Mais bon, chaque chose en son temps. Et puis vous allez me dire, qui lui a offert une magnifique tasse dernièrement, qu’il ne faut absolument pas lui piquer… Sous peine de mort prématurée.

Est-ce qu’il aimait bien un peu frustrer l’autre ? Peut-être oui. En attendant, il se frustrait aussi tout seul, vous me direz. Et il ne peut pas s’empêcher de rire légèrement, lorsque Rafael manifeste ça de façon sonore. Mais qu’est-ce qu’il en peut lui, si ce sont de faibles humains qui ont besoin d’oxygène pour survivre. Il le laisse s’occuper des restes donc, non sans se douter du désagrément qu’il subit. Un parce qu’il se barre beaucoup trop vite et deux, il n’est pas tout seul. Bref. « Pauvre chien, va. » Qu’il dit finalement avec humour, avant de descendre de la table. « Allez viens, bébé chien, papa a dit que tu allais au lit. Ne me regarde pas comme ça, c'est pas moi qui décide. » Et sur cette entrefaite, il s’occupe donc de mettre le chien au bureau. C’est un chien qui va devenir professeur, je vous le dis. Pour une fois, le timing est le bon parce que c’est à ce moment-là, que son téléphone sonne. Appel de la mamà et des enfants, bonsoir. Alors, il s’exile dans la chambre, histoire qu’on n’entende pas les casseroles et un Rafael en pleine frustration. Je vous épargne la conversation à la fois mielleuse et gaga du père de famille, qui salue ses enfants qui vont dormir. C’est mignon, c’est tout doux, c’est tout chou. Et pendant qu’il parle, il retire enfin ses foutues chaussures, chaussettes, il déboutonne sa chemise et il se laisse tomber et allonger sur le lit en écoutant Diego se plaindre que papa n’est pas là. Eh ben pour une fois, papa est content d’avoir la paix. Mauvais père ? Ne lui dites pas ça, il va faire une crise après. Et finalement, il raccroche après s’être fait sermonner par sa mère sur le fait d’être : sage et prudent ce soir en soirée avec Rafael. Ah Carmen, si vous saviez.

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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago - Page 2 EmptyJeu 1 Déc - 6:08


Feliz cumpleaños, mi amor.
un anniversaire, ça se fête et comme il se doit bien entendu...

Ce moment viendrait bien pour eux un jour, fallait juste espérer qu'il ne tarde plus trop parce que là, ça commençait à vraiment devenir compliqué et lourd de gérer tout de front pour tous les deux. Ils pourraient alors au moins cesser d'avoir à se cacher pour être ensemble et donc profiter de la présence de l'autre de façon plus durable que comme ici, par intermittence. Pour avoir ce semblant de vie normale, qui oui, est un concept en soi parce que la normalité va dépendre de trop de facteurs pour chaque personne pour que ça puisse se définir réellement et simplement. Non, on va s'éviter le cours magistral pour cette fois, c'est pas le moment. Mais ça sera une bonne consolation d'enfin avoir ça pour eux vu ce qui les attendaient une fois que leur relation serait révélée au grand jour. Sans compter oui, qu'avant ça encore, faudra déjà voir comment ça allait se passer avec les petits.

Il saurait se faire pardonner de lui avoir mis le cerveau en vrac avec toutes ces déclarations, d'affection ou pas d'ailleurs. Mais encore une fois, c'était mieux que ça sorte maintenant pour qu'ils puissent avancer plus sereinement à l'avenir. Oh pas qu'il s'attende à ce que tout soit un long fleuve tranquille -si on sait une chose avec eux, c'est que ça n'est quasi jamais le cas- mais se ferait un peu de façon plus légère si dorénavant ils affrontaient l'adversité ensemble. Comme lui affrontait ses cours en matinée, armé de sa belle tasse qui ne le quittait plus et qui s'était faite remarquée par les élèves -ce qui avait entrainé une digression de près de 20 bonnes minutes sur Star Wars et il s'était étonné lui-même de parvenir à reprendre son sujet au lieu de carrément utilisé l'occasion pour évoquer d'autres points de cours-. Sa façon à lui de frimer un peu d'avoir avec lui un petit bout du Guatémaltèque sans que personne ne le sache. Y en a un d'ailleurs qui trouverait le mug tout de suite moins mignon s'il savait qui le lui avait offert...

Rafa c'est un livre ouvert la plupart du temps, comme il le prouve avec sa réaction tout à fait compréhensible quand il doit arrêter de bécoter son homme parce qu'ils doivent quand même continuer à remplir leurs poumons s'ils veulent pas y passer. Et le petit rire, tout aussi adorable qu'il est, contribue aussi au fait qu'il préfère s'éclipser rapidement vers la cuisine, outre tout le reste. Le laissant se charger de son fils à fourrure, lui s'occupe de tout débarrasser de la table et de conditionner pour mettre au frais. Ce qui est une bonne distraction pour que la pression redescende un peu, faut l'admettre. Puis ça lui laisse surtout le champ libre pour pester dans sa moustache quelques secondes. Mauvais père d'avoir parfois envie d'un break ? Non, clairement pas, on a beau aimer ses enfants plus que tout, y a des moments où la coupure était nécessaire et salutaire. Demandez à sa mère si elle n'avait pas elle aussi eu de tels moments en élevant Angie et lui. Et en parlant de mère, ouais, mieux valait très clairement laisser Carmen dans l'ignorance parce que ces deux là ne resteraient pas sage ce soir. Ils l'étaient assez le reste du temps, par la force des choses, alors ils avaient le droit de profiter pleinement de cette parenthèse.

Une fois qu'il a tout rangé, le Chilien prend le chemin de sa chambre et y trouve son homme allongé sur le lit, chemise ouverte et il s'appuie contre le chambranle, croisant les bras et se permettant de s'en mettre plein la vue. Pourquoi s'en priverait-il, après tout. Il remarque le téléphone, posé juste à côté et se doute de qui venait donc de l'appeler. « Les enfants vont bien ? Pas trop vexés que je leur pique leur père pour la soirée ? » finit-il par lancer alors, révélant sa présence à l'autre homme, avant de se remettre en mouvement pour venir le rejoindre sur le lit, prenant place au bord tout en l'observant avec attention. Si de le voir ainsi lui collait des images comme on s'en doute, il ne pouvait pas s'empêcher aussi de se dire qu'il aurait peut-être plus besoin d'une bonne nuit de sommeil, à le voir allongé comme ça, sachant qu'il ne devait quasiment pas dormir depuis des semaines. Comme quoi, il est tout à fait capable de faire passer ses envies au second plan si c'est pour s'assurer que l'autre aille bien. « Tu veux quelque chose pour te changer ? » demande-t-il alors, comme si y a pas quelques minutes de ça, ils n'étaient pas à deux doigts de se sauter dessus sur la table.
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Dernière édition par Rafael Ortega le Jeu 15 Déc - 5:29, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago - Page 2 EmptyMer 14 Déc - 12:53



Feliz cumpleaños, mi amor.

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@Rafael Ortega   &  @Santiago Madrigal

◊ ◊ ◊

Qu’est ce qu’il donnerait pour être là, le jour où le petit con de Bentley comprendrait que Rafael n’était plus sur le marché de l’homme célibataire, ou encore qu’il apprendrait avec qui il était et par conséquent, d’où provenait le mug. Pour rien au monde, il ne voudrait rater la tête que ce petit prétentieux tirerait. Le pire, c’est quand-même la fixette qu’il fait sur ce gamin, mais bon que voulez-vous, faut bien quelqu’un sur qui évacuer sa frustration par moment. Puis, ce n’est pas sa faute, si c’est lui qui a relancé la jalousie maladive de Santiago, du coup, qu’il soit devenu un peu son ‘bouc émissaire’ semble tout à fait logique. Même si pas productif pour deux sous. Et ce n’est pas vraiment son bouc émissaire non plus, il ne lui a encore jamais volé dans les plumes ou fait de sale coup. Quand-même, c’est un adulte responsable et raisonnable. Mais il n’empêche, qu’il aurait grande satisfaction à sa mine déconfite.

Bien sûr, qu’il n’est pas un mauvais père parce qu’il s’octroie un break. D’ailleurs, ce n’est pas un mauvais père tout court, bien loin de là. Peut-être même un peu trop impliqué, le garçon. En attendant, quand vous entendez votre fils de cinq ans, qui pleure au téléphone, ça vous fout un coup de culpabilité quand-même. Mais il sait aussi, que Diego sait parfaitement comment le manipuler et donc, ça l’empêche de céder au caprice et surtout, de commencer à se fustiger tout seul d’avoir laisser les enfants à sa mère. Puis, il a sa fille aussi, qui assure que tout va bien, qu’ils s’amusent bien avec abuelita et tío Benjamin. Alors, ça le rassure et ça le conforte dans ses positions. Et puis oui, tout parent à besoin à un moment de pouvoir lâcher du lest, surtout quand le dit parent est au bord de la dépression et du burn-out professionnel comme parental.

Et finalement, échoué sur le lit à moitié débrailler, à fixer le plafond, il soupire en relâchant vachement la pression et en éteignant son téléphone pour de bon. Parce que le prochain coup de fil, il ne veut même pas le voir. Tiago passe ses deux mains sur son visage fatigué avant de bailler à s’en décrocher la mâchoire derrière celle-ci. C’est même plus de la fatigue, c’est la limite de l’épuisement, mais il ne se plaint pas et il s’accroche, encore et toujours. Il sursauterait presque lorsqu’il entend la voix du Chilien et tourne alors la tête vers lui, sans pour autant se redresser. « Diego tient à te dire à quel point tu es un monstre de lui avoir voler son père. Je déconne. C’est moi le monstre. Enfin, selon ses dires. Mais est-ce qu’on peut prêter foi aux accusations d’un gamin de cinq ans, qui aura tôt fait de me sauter dessus, dès que j’aurais mis un pied chez ma mère ? » Dit-il avec une once d’humour et d’ironie dans la voix. C’est qu’il n’est pas rancunier le petit, pas du tout même, juste excessif, mais ça il le tient de sa mère. « Ils vont bien. Diego est crevé, Benny a joué avec lui tout l’après-midi. Sagira a passé son temps en cuisine avec ma mère, puis à jouer aux cartes avec James. Ils vont bien dormir, enfin je pense. Mais bon, la crise du petit était inévitable. »

Le Guatémaltèque s’étire alors, comme un chat qui sort d’une sieste et fixe le plafond de ses yeux foncés. « Faudrait peut-être que je songe à aller à la douche à un moment... » Et alors que l’autre lui propose de quoi se changer, ça fait tilte dans son crâne et il se lève d’un bon. « Nan mais quel con ! » Le retour du cerveau en état de marche. C’est qu’il devait être partit aux Galapagos à force de se prendre des décharges émotionnelles depuis le début du repas. Et il sort de la chambre, toujours aussi bien habillé, pour retrouver son sac. Du coup, un fois que c’est fait, il revient dans la chambre avec. Je vous ai déjà dit que sa mère lui avait appris qu’on ne venait jamais les mains vides ? Okay, ce n’était pas prévu qu’il vienne, mais comme il espérait bien le croiser quand même, il avait un truc à lui donner. « Tiens. J’ai dû aller faire des courses parce que les pantalons du petit c’est une catastrophe… enfin bref. J’ai trouvé ça, et je me suis dit que tu allais adorer et bien rire aussi. » Et vu le sourire absolument fier de sa connerie qu’il arbore, il a hâte de voir la tête de l’autre en découvrant… Eh ben un set de boxer et de chaussette Grogu. Oui, il est con, mais ça le fait bien rire. « Les laisse pas à ton fils, en revanche. » Et si jamais Bentley le découvre, là par contre, il se posera des questions.

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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago - Page 2 EmptyJeu 15 Déc - 6:48


Feliz cumpleaños, mi amor.
un anniversaire, ça se fête et comme il se doit bien entendu...

Devaient-ils leur relation à ce cher Bentley ? Parce que qui sait s'ils en seraient là où ils en sont si ce dernier l'avait fermé lors de son premier cours, laissant en théorie donc, en sommeil la jalousie de Santiago envers Rafael. Bon, ok, vu les deux énergumènes, ça aurait bien fini par craquer à un moment ou un autre, on le sait bien, mais l'intervention de l'étudiant avant sans doute mis les choses sur les rails pour ce qui c'était passé ensuite. Lui ça l'amuse cette fixette, faut bien l'admettre. Parce qu'il sait que ça n'aurait jamais pu se faire avec ce gamin. Pas que ça ne lui était pas arrivé de taper dans la catégorie d'âge, mais c'était dans une autre vie ça. Puis comme dit et redit, jamais personne n'arriverait jamais à la cheville du Guatémaltèque à ses yeux. Mais j'admets que la perspective de voir la tête que Bentley fera le jour où il va comprendre que son cher prof est maqué est très alléchante, on peut lui concéder ça au prof d'Histoire Antique. Ça serait même à prendre en photo et à encadrer...

Mais trêve de plaisanterie. Clairement, son homme est un père de famille parfait, ou ça s'en rapproche quand même vachement près. Surtout quand on prend en compte comment le sien avait été avec lui par le passé. C'est peut-être même de là que vient le fait qu'il en faisait autant avec les siens, d'enfants ? Pour ne pas leur donner cette impression de ne pas être aimé, de ne pas compter à ses yeux comme ça avait du être son cas quand l'enfoiré s'était tiré sans préavis. Enfin, laissons tout ça de côté, ça n'est pas le moment de faire une petite session d'analyse. Même si ça pourrait faire du bien, enfin si tant est que le psy qui devrait écouter tout ça ne finissait pas par rendre sa licence avant même de commencer à faire son boulot. On pourrait pas le lui reprocher, soyons honnêtes. Toujours est-il qu'ils se retrouvent chacun de leur côté un petit moment, le temps pour lui de ranger la nourriture de façon correcte -et d'éviter que le chien ne vienne y fourrer sa truffe surtout- pendant que son amant en profite pour avoir son coup de fil en privé dans la chambre.

C'est là qu'il le retrouve quelques minutes plus tard, la cuisine en ordre et le chien mis en lieu sûr. Il prend son petit moment de profitance à lui, en l'observant quelques secondes en silence avant de signaler sa présence, demandant comment vont les enfants vu qu'il suppose que l'appel venait d'eux. Il sourit doucement à la réponse qu'il lui donne et hausse un sourcil en penchant la tête légèrement sur le côté, bras toujours croisés alors qu'il reste encore contre la porte. « Encore une fois, pour prendre sa défense, je peux me mettre à sa place de ce point de vue là. » Puis les enfants, c'est versatile on le sait bien. Un moment vous êtes le pire méchant au monde et cinq minutes après, pour peu qu'ils aient besoin d'un câlin, vous redevenez l'être le plus important au monde pour eux. Il hoche la tête à nouveau avec ce qu'il ajoute, soulagé d'apprendre que tout se passe quand même relativement bien malgré son absence. « Ca finira bien par lui passer un jour ou l'autre. Il est encore petit. » concède-t-il avant de venir prendre place sur son lit à ses côtés.

Il propose en effet qu'il se change pour qu'ils aillent se coucher, vu son état, une nuit de sommeil sera plus raisonnable et nécessaire pour ce soir, mais avant de pouvoir caser quoi que ce soit au sujet de la douche, il le voit jouer le diable bondissant hors de sa boîte et quitter la pièce dans la même foulée, le laissant là à se demander quelle mouche avait bien pu le piquer. Tiago revient donc et doit bien voir la tête qu'il tire, sourcils froncés après ce qui venait de se passer. Sourcils qui se froncent encore plus avec le paquet qu'il lui tend alors. « Tu me rassures pas là... » admet-il avec tout ce qu'il vient de lui dire, même s'il sourit lui aussi. Si ça met son homme dans un tel état, il sait que ça ne peut pas être quelque chose de mauvais. Alors il ouvre le paquet et il explose de rire. Au point qu'on entend ledit fils japper depuis la salle de bain pour le coup. Il lui vole un baiser, large sourire encore aux lèvres et recule, regardant le boxer. « Tu vas rire, mais j'ai vu l'autre jour qu'il existait des préservatifs sabre laser... » Comment il en est arrivé à cette découverte là, croyez-moi, vous voulez pas savoir. « Merci pour ce très beau cadeau. Mais file dans la salle de bains ou tu vas t'endormir avant d'avoir pu prendre ta douche. Sans ça tu vas encore dire que je suis une mauvaise influence sur toi. » dit-il pour le taquiner, se levant du lit pour aller déposer le coffret sur sa commode, commençant alors à déboutonner sa chemise pour se changer, histoire qu'ils puissent directement s'endormir dans les bras l'un de l'autre une fois qu'il serait de retour de sa douche.
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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago - Page 2 EmptyJeu 22 Déc - 11:00



Feliz cumpleaños, mi amor.

...
@Rafael Ortega   &  @Santiago Madrigal

◊ ◊ ◊

Oh mais croyez-le, un psy s’est déjà penché sur son cas. Il avait bien fallu, parce que sinon Angelica l’aurait tué. Surtout après ses déboires avec la consommation excessive d’alcool. Et puis, de toutes façons, il était bien obligé d’en revoir un actuellement, au même titre que les petits devaient voir un pédopsychiatre dans le cadre du divorce. Pour autant, ce n’était pas franchement ce qui allait sortir la tête de Tiago de l’eau, puisqu’au psy aussi, il est bien obligé de cacher qu’il est en couple avec un homme depuis… Depuis l’instant où il a demandé le divorce soyons clair. Comme dirait l’autre, il n’a pas pris la peine de passé par la case ‘célibat’ entre le moment où il a flanqué madame dehors et l’instant où il officialisera sa relation avec le Chilien. Notez, peut-être que ça ne lui aurait pas fait de mal, mais en même temps, il veut déjà plus décrocher de son homme maintenant, alors. Nous sommes face à une impossibilité scientifique.

Le Guatémaltèque secoue alors sa tête. Si Rafael commence à prendre la défense de Diego, ils ne sont pas sortis des ronces. Bon en même temps, même lui n’en veut pas à son fils. Oui, il comprend la crise, il sait aussi que ça lui passera, autant qu’il sait que le petit est aussi perdu que lui dans toute cette histoire. Car même si sa mère n’en avait jamais fait grand cas, c’était précisément sa mère. « Pourvu que vous ne décidiez pas de concert de tous me coller, sinon je ne pourrais plus respirer. » Ironise-t-il en imaginant tout de même la scène avec une pointe d’émotion. C’est que ça fait un joli tableau quand même ; une belle photo de famille. Mais, mieux vaut qu’il n’y pense pas trop, sinon il va rouvrir les vannes et en plus, ce n’est définitivement pas pour de suite. « Je sais. Quand il sera adolescent, je serais un vieil emmerdeur qui lui pourrit la vie. Pas franchement hâte d’en arriver là. » Même si les mots seront sans aucun doute creux, ils feront mal quand même. C’est le revers de tous les parents investit finalement.

Et puis, le petit cadeau idiot envoyé, il est toujours fier comme un paon de sa connerie, qu’il en rit avec son homme, avant de rester quelque peu étonné de l’autre confidence. Des préservatifs ‘sabre laser’… mais qu’est-ce qu’on ne fait pas, sérieusement. « Je dois m’attendre à les voir débarqué sur ta table de nuit ? Non, définitivement, je ne veux pas savoir où tu es allé trouver ça. » Très beau cadeau… Ce ne sont jamais que des sous-vêtements. Bon, ils ont une classe bien à eux, c’est sûr, mais il aurait presque hâte de voir Rafael dedans. « Mais tu as une mauvaise influence sur moi. » Déclare-t-il alors, en glissant dans le dos de son homme, l’embrassant dans le cou, lui coller la main aux fesses aussi pour faire bonne mesure, avant de filer comme un voleur à la salle de bain. L’histoire de la douche réglée, l’égyptologue réapparait finalement dans la chambre en boxer. « La prochaine fois prévient moi plutôt, que je ramène ma brosse à dent. Ou alors, je vais devoir en trouver une de voyage à laisser dans mon sac de cours. » Il dépose alors ses lunettes et sa montre sur la table de nuit, avant de se mettre au lit, gardant farouchement son nouveau bracelet, avec lequel il joue distraitement en regardant Rafael.

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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago - Page 2 EmptyVen 23 Déc - 17:50


Feliz cumpleaños, mi amor.
un anniversaire, ça se fête et comme il se doit bien entendu...

Si vous l'interrogiez sur la question du non-passage par la case célibat pour Tiago, lui vous répondrait que c'était logique et surtout, que vu le temps qu'ils avaient déjà perdu jusque là, ils n'allaient pas encore en plus attendre de pouvoir s'afficher aux yeux de tous pour être ensemble. Puis qui a dit qu'il fallait forcément avoir ce genre de période là entre deux relations ? Bon, je sais la comparaison n'est pas la plus sympa vu de quoi on parle ici, mais c'est un peu comme un deuil. Chacun gère ça à sa façon et avec son propre timing. De plus, Naeemah méritait-elle qu'il ait le moindre égard pour elle après ce qu'elle lui avait fait ? Pour le sociologue, clairement la réponse est un non catégorique. Et pour en revenir au psy, s'il devait s'y rendre un jour pour que les enfants puissent aussi mieux appréhender leur relation et les changements que celle-ci provoqueraient pour tout le monde, ma foi, il s'y plierait sans la moindre protestation.

En parlant de protestation, il est obligé d'admettre que s'il se met à la place du petit, il y a de quoi ne pas être très content de se retrouver abandonné lâchement et surtout, il sait combien jouer les koalas avec l'autre latin est addictif. Manifestement pour des raisons bien différentes. Rafael rit de bon cœur en s'imaginant la scène. Le Guatémaltèque, debout, immobile car incapable de faire le moindre geste, un gamin dans chaque bras et le Chilien jouant les bouées autour de sa taille. « On va faire en sorte qu'on en arrive pas là, je te l'ai dit, tu te débarrasseras pas de moi si facilement. » C'est vrai que l'image est belle et et qu'elle a le potentiel de tirer quelques larmes d'un côté comme de l'autre. Mais hélas oui, on est encore loin du jour où ça passera du stade de l'imaginaire à celui de la réalité. « Je sais que ça passe toujours plus vite qu'on ne l'aimerait alors profite tant qu'il ne s'aperçoit pas encore que tu l'es déjà. » balance-t-il évidemment pour l'emmerder, s'attendant à avoir une réponse constituée d'un seul doigt savamment levé dans sa direction.

Il devait clairement lui tirer son chapeau pour ce coup là. Il ne s'y était pas du tout attendu et c'était vraiment bien trouvé, complétant la série des petits running gags entre eux. Il avait donc bien raison d'être fière de sa trouvaille. Quant à comment le Chilien avait découvert l'existence de tels préservatifs, c'était simplement la faute aux algorithmes de recherche. Il voulait commander un nouveau sabre pour sa collection et forcément, taper sabre laser pour adultes avait donner des résultats pas vraiment en adéquation à ce qu'il cherchait à la base. « Tu la connais déjà la réponse à cette question mon amour. Et tu serais surpris de savoir parce que c'est définitivement pas ce que tu peux croire.» se défend-t-il alors qu'il est en train de se changer. Oui, pour une fois, il est raisonnable et sage, suggérant à sa moitié d'aller se doucher pour qu'ils puissent aller se coucher ensuite puisqu'il a clairement besoin de dormir. Il sourit quand il lui rétorque qu'il est déjà une mauvaise influence pour lui tout en glissant un baiser dans son cou et surtout qu'il en profite pour lui coller la main aux fesses. Sourire qui s'attarde sur son visage quelques secondes encore alors qu'il se retrouve seul dans la pièce, l'autre étant enfin aller prendre sa douche.

Son regard se repose alors sur le boxer. Un sourcil se hausse et une moue reconnaissable apparaît sur son visage. Celle qu'il a toujours quand il a une idée à la con qui vient de germer. Il était en train de se changer après tout, et même si auparavant, il avait pris l'habitude de rester dans le plus simple appareil pour dormir, dorénavant, il avait au moins un sous-vêtement. Alors pourquoi ne pas enfiler son beau cadeau ? Il le sort de la boite et le passe dans la foulée une fois sorti de son jean et de l'autre, prêt donc à rejoindre le lit ensuite. Mais avant de se glisser sous les draps, il retourne à la cuisine pour se chercher un verre d'eau. Vieille habitude qu'il a pris sans trop savoir comment ou pourquoi. Il coupe le robinet, verre rempli quand il entend résonner la voix de Santiago depuis la chambre. Il fait chemin inverse, verre à la main et refait son entrée dans la chambre, air sérieux sur le visage. « Ou tu pourrais tout simplement en laisser une à toi ici... » Bah oui, ça serait plus simple et plus logique. Sauf que bien sûr, dit comme ça, ça avait une implication bien plus sérieuse et il s'en rendait bien compte et se demandait quelle réaction il allait avoir. Venait-il de gaffer une fois de plus sans le vouloir ? Il espère bien que non et il scrute aussitôt l'autre homme et sa réaction, pour en avoir la confirmation.
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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago - Page 2 EmptyDim 25 Déc - 13:14



Feliz cumpleaños, mi amor.

...
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◊ ◊ ◊

Cela étant, il dit qu’il ne voudrait pas qu’ils le collent tous en même temps, mais vous imaginez bien que c’est faux. Y’a de l’ADN de koala dans ses veines, alors fatalement, l’idée d’avoir tout le monde dans les bras, dans une étreinte bien clichée, dégoulinante de tendresse et de bonnes intentions, lui il ne demande pas mieux ! Tous les jours si vous voulez. Cependant, pour des raisons techniques ça risque de le faire passer de vie à trépas et surtout, il n’aura peut-être pas les bras assez grands. « Qui a dit que je voulais me débarrasser de toi ? » Dit-il un sourcil relever. No way ! Il l’a maintenant, il le garde et il s’y accroche comme… Ben un koala à son eucalyptus. Rappelons d’ailleurs, que ce petit marsupial est certes très mignon, mais que c’est également un animal très dangereux en colère. Donc… « Le vieil emmerdeur t’emmerde, voilà. » Répond-t-il du tac au tac en lui envoyant effectivement son majeur comme accentuation à sa réponse verbale. Celui-là… Vraiment, il a de la chance qu’il soit amoureux sinon, il lui tordrait le cou.

Ah des petites illuminations comme ça, il risque encore d’y en avoir. D’abord la tasse, maintenant le boxer et les chaussettes… Prochaine fois, s’il trouve un pyjama, il va l’avoir le Chilien. Grogu sera partout dans sa vie, il fera même une surdose. Ah ça, les algorithmes de recherches, ils sont toujours épatants. Un coup vous avez ce que vous chercher du premier coup, un autre c’est un truc absolument inverse. Pourquoi il l’a posé cette question… Franchement. « Je ne sais pas si je dois avoir hâte ou redouter le moment où ils vont arriver. » Non parce qu’autant ça annonce de bons moments enflammés, mais est-ce qu’ils vont savoir rester sérieux avec des trucs pareils ? Cocasse avez-vous dit ? Y’en a qui clairement ne préférerons pas savoir. Tout comme Tiago préfère ne pas savoir comment il est tombé dessus. « Non, mais je te laisse ton jardin secret. » Pour l’instant. Peut-être qu’un jour sa jalousie maladive prendra le dessus et qu’il exigera l’historique de recherche, mais on n’en est pas encore là.

Là, on en est à aller se coucher, après une douche bien mérité et surtout, une soirée vachement pleine d’émotions. Et qui pourrait encore augmenter à ce niveau. Non, mais faut arrêter de lui faire prendre l’ascenseur émotionnel là. Déjà qu’il ne les gère pas bien en règle générale, mais là. Entre l’invitation à laisser sa brosse à dent, et ce que ça implique de façon tacite, qu’ils n’ont jamais vraiment formuler à haute voix. Et son homme absolument sexy en diable dans son nouveau boxer Grogu. Reboot system. Ses doigts jouent avec son bracelet, alors que ses yeux fixent inlassablement Rafaël, ses neurones ne se décidant pas sur ce qu’ils doivent commenter en premier. « Hmm… » Au moins, il n’a pas fait d’infar entre les informations, il y a encore de la vie en lui. « J’irais en acheter une en faisant les courses. » Et il cligne plusieurs fois des paupières avant de reconnecter tous ses neurones enfin. « J’ai définitivement l’œil pour tes mensurations… Prochaine fois, je vais chercher de la dentelle. Pourquoi tu es sexy même en boxer grogu ? » Oui, il est parfaitement faussement offusqué, mais que voulez-vous... Du type qui avait sommeil, on passe à celui qui sent la fournaise qui s'éveille en lui.

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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago - Page 2 EmptyDim 25 Déc - 17:19


Feliz cumpleaños, mi amor.
un anniversaire, ça se fête et comme il se doit bien entendu...

Bien sûr qu'il se doute que dans le fond, se retrouver à jouer les koalas avec tout le monde, il aimait ça, plus qu'il ne l'admettait. Il le connait son homme après tout. Mais oui, hélas pour le moment, ça ne serait qu'en imagination que cela pourrait se faire. « C'était une façon de parler. Je le redis, j'y suis j'y reste. » reconfirme-t-il avec insistance. Hors de question qu'il renonce à l'homme de sa vie, ni maintenant ni plus jamais. Déjà que si ça tenait qu'à lui, il se baladerait avec un bel anneau à l'annulaire pour que le message soit clair et limpide pour tout le monde. Ça viendra un jour, ça vous pouvez en être certains, l'idée lui trotte dans la tête depuis un moment déjà. Si c'est pas pour dire depuis toujours en fait. Et il sourit amusé quand face à sa pique, la réponse attendue est offerte sur un plateau. « J'ai juste dit que tu étais un emmerdeur, c'est toi qui a rajouté le vieux. » souligne-t-il, toujours affichant ce sourire idiot dont il a le secret, sachant pertinemment qu'il peut se sortir d'une telle provocation précisément parce qu'il l'aime.

Qu'il lui trouve tout ce qu'il voudra à l'effigie de ce petit Grogu, c'est clairement pas le Chilien qui irait s'en plaindre. Ce petit gars est juste trop adorable, comment en faire une overdose du coup ? Et pour le pyjama, croyez bien qu'il le porterait avec fierté et avec panache même -et y avait même à parier que ça lui irait bien-. Il rit de bon cœur quand sa moitié lui dit qu'il ne sait pas trop s'il doit être excité à l'idée de voir surgir ces préservatifs là dans la table de nuit de Rafael dans un avenir proche ou s'il doit le redouter. « Je constate seulement que tu ne dis pas carrément non d'emblée, donc tout ce que je peux te dire, c'est que je mettrais la main dessus. » Qui ne dit mot consent non ? Mais clairement, ça serait un défi de ne pas finir par ne rien pouvoir faire parce qu'ils passeraient leur temps à rire plutôt qu'autre chose. « C'est noté mais vraiment, rien de sexuel à la base. » Il pouvait aller le vérifier son historique, il n'avait strictement rien à cacher. Hum sauf peut-être un petit projet de vacances à deux qu'il préparait pour eux.

Tandis que l'autre prenait sa douche, lui avait terminé de se changer et il en profitait pour inaugurer son beau cadeau. En effet, la soirée avait été riche en émotions à plus d'un niveau, entre les déclarations et les confidences à cœur ouvert, y avait de quoi vous vider et vu l'état dans lequel était déjà Santiago, pour lui clairement, c'était direction le lit pour la nuit. Mais la remarque balancée par son homme lui décoche la réponse du tac au tac, même s'il aurait peut-être du s'en abstenir, vu ce qu'elle sous-entend. Non, ils n'ont pas encore parlé de cette vie à deux qui se profile pourtant pour eux mais c'était peut-être là une bonne façon d'introduire le sujet ? Enfin, il n'en est pas trop sûr vu que le Guatémaltèque garde le silence de longues secondes, ce qui n'est pas fait pour le rassurer. Il reste donc planté là sans bouger, verre à la main et il relâche sa respiration, qu'il n'avait pas conscience d'avoir retenu jusque là quand il l'entend reprendre la parole, même si ça n'est d'abord qu'une onomatopée. Au moins c'est pas des cris ou une crise de panique.

Déjà une première victoire pour lui mais lorsqu'il l'entend dire qu'il ira en acheter une quand il fera des courses, un sourire large et rempli de joie lui fend le visage et fait battre son petit cœur plus fort. C'est quand même qu'il vient implicitement d'accepter de partager sa vie avec lui ici aussi. Le tout sans que ça lui file de réaction épidermique, c'était plus que bon signe. Il dépose enfin le verre sur la table de nuit pour le coup, tandis que l'autre semble toujours incapable de bouger de là où il se tient et il rit doucement en le voyant cligner ainsi des yeux. Bon de voir qu'il n'était pas le seul à avoir de tels moments où le système central ne répondait plus à cause de l'autre en face. Il fronce cependant les sourcils après avoir sourit pour l'évocation des mensurations. « De la dentelle ? Ça se fait pour homme ? » demande-t-il un peu surpris, parce qu'il a du mal à voir ce tissu là être aussi affriolant sur un mec que sur une femme. Mais pourquoi pas hein, si ça pouvait lui faire plaisir. Et un nouveau rire s'échappe de ses lèvres avec ce qu'il dit ensuite alors qu'il vient le rejoindre, déposant ses mains de part et d'autre de sa taille. « Parce tu n'es pas objectif sur la question pour commencer et parce que la beauté est dans les yeux de celui qui regarde. » Pour le coup, lui le détaille aussi du regard maintenant, avec amour bien sûr, mais surtout avec une lueur aux fond des yeux qui dit une seule chose : j'ai faim.
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MessageSujet: Re: Feliz cumpleaños, mi amor. 》pv Tiago   Feliz cumpleaños, mi amor.  》pv Tiago - Page 2 EmptyMer 28 Déc - 13:13



Feliz cumpleaños, mi amor.

...
@Rafael Ortega   &  @Santiago Madrigal

◊ ◊ ◊

En même temps, vu comme le Chilien lui dépeignait dessus, il n’allait pas dire non d’emblée à ce genre de connerie. Au pire, l’autre le mettrait dans sa collection de truc Star Wars, planqué dans un tiroir après qu’ils se soient payer une tranche de rire. Ou pas. L’avenir seul le dira et le jour où ces choses arriveront vu que là, c’est fini, c’est acté, il le sait, ce ne sera qu’une question de jours ou de semaine, selon la disponibilité des stocks. Et en même temps, qui achète ça ? À part eux et leur connerie s’entend… Rien de sexuel à la base… Retenons surtout le : à la base. Bon après, soyons honnête, ils savent plutôt bien se tenir les deux. Jusqu’ici. Eh puis, personne ne doute que ce ne sera ni la première, ni la dernière connerie qu’ils trouveront à faire, jusqu’à ce que la sénilité ne vienne ou que la mort les sépare hein. Pour le coup, ils avaient quand même encore du temps devant eux. Du temps à ne plus gâcher, ça c’est certains.

Du coup, Santiago n’en perd plus vraiment à regarder son homme, ni encore moins à se dire que finalement, oui, la brosse à dent chez l’autre ce serait quand même bien plus facile. D’ailleurs, il va s’en trouver une Star Wars, ça ne détonnera pas trop dans l’intérieur de Rafaël et ça n’attirera peut-être pas trop l’attention de certaines personnes. Comme quoi, quand vous êtes avec la bonne personne, ce genre de pas en avant se font presque naturellement sans vraiment réfléchir. Un petit pas en avant, avant le saut géant quand la situation le permettra. Puis de toute façon, toutes les grandes choses commencent petit. Même les pyramides. J’étais obligé du placé celle-là, oui.

« Bien sûr que ça existe. Tu n’imagine pas tout ce qui se fait. » Comment est-ce qu’il le sait ? Ça aussi, vous ne voulez pas le savoir. Mais je vous rassure, rien de sexuel à la base non plus. « De toute façon, toi un rien t’habille alors. » Dit-il en haussa les épaules, reprenant vie au contact des mains de Rafaël contre ses hanches. Il glisse alors son index sur la joue du Chilien, avec un sourire à la fois tendre et enjôleur. « Alors dans les miens, tu dois être la huitième merveille du monde… » Comme quoi parfois, le côté sans filtre, ça n’a pas que des désavantages. Pour le reste, le message passe très clairement et il fini par saisir les lèvres de l’autre avec les siennes. Autant pour l’empêcher de répondre, que parce qu’il en a envie. Glissant ses bras autour de sa nuque et rapprochant leurs corps au maximum. Il se détache deux secondes pour souffler. « Tu me dirais bien pourquoi on s’acharne à garder des vêtements ? » Il ne prend le temps de rire à cela qu’une seconde, avant de repartir à l’assaut des lèvres de l’autre. Il y a des desserts sur lesquels, il pouvait faire l’impasse, mais pas celui-là. Sans parler du fait qu’il dormira sans doute mieux après. Quant à savoir s’ils seront capable de sortir du lit le lendemain, je vous laisse décider.

- THE END -

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