(-18 ans) Début d'une nouvelle vie (Pv Jared) - 12 février 2022

Gabriel allait vite se rendre compte de quelque chose avec moi, j’étais rarement la personne qu’il avait vu juste à présent. Avec lui je m’étais montré à l’écoute, un peu timide, communiquant aussi, alors qu’en réalité on voyait plutôt mon côté brute virile, du moins ce côté que j’essayais de montrer de moi. Je n’y arrivais pas réellement c’était certain, mais c’est en tout cas ce que j’essayais de faire. Gabriel avait réussi quelque chose d’incroyable déjà en arrivant à voir au-delà de cette carapace que je m’étais forgé avec le temps, il l’avait sans doute fait sans même s’en rendre compte mais ça ne minimisait pas l’exploit. Mais là, il voyait le vrai Jared, celui qui ne s’abaissait pas à avoir peur de … piment ? Et puis quoi encore ! Mais comme souvent, j’étais aussi rattrapé par ma propre prétention. J’y avais été franchement pour croquer dans le sandwich de mon partenaire du jour, et j’étais même prêt à rigoler en disant qu’il exagérait vraiment, mais la sensation était venue après et je m’étais mis à tousser pour essayer d’évacuer cette chaleur qui me brûlait la gorge. Putain, j’avais l’impression que j’étais prêt à cracher du feu là ! Lui semblait bien rire et il était même en train de me faire un exposé sur son goût pour le piment alors que moi j’avais juste envie de me vider dix litres d’eau dans la gorge. Il me proposait un bout de pain ou du lait mais à nouveau, j’essayais de jouer les gros durs. « Non non ça ira ! Ça va passer, ça va ... » ça mettrait juste un peu plus de temps mais ça allait bien passer ! Et puis déjà je croquais dans mon propre sandwich pour passer le goût. Le miens était nettement plus doux à côté !

Il ajoute alors des mots qui me provoquent une nouvelle décharge électrique. Il veut se faire pardonner sous la douche. Ce n’est pas la première fois qu’il en parle, mais bordel … ça m’excite au plus au point rien que d’imaginer nos corps nus sous l’eau, et surtout d’imaginer ce qu’on pourrait faire de nos corps. « Je suis toujours prêt moi ... » Lui soufflais-je alors en réponse tout en continuant de manger. Une petit manière discrète de lui dire que quand il serait prêt lui, alors je le serai aussi. Car il y avait chez lui quelque chose d’absolument irrésistible, comme si j’étais incapable de lui dire non, que je n’en avais pas la moindre envie. Nous n’avions qu’une seule nuit pour profiter tous les deux, à partir de demain ce serait terminé, et je crois que l’un comme l’autre ne voulions pas passer à côté de ce moment. Alors je continuais d’avaler ce sandwich, assez rapidement, parce que j’étais un estomac sur patte mais aussi et surtout je crois car j’avais hâte d’autre chose, terriblement hâte ...

Jouer le gros dur, c’était sans doute l’histoire de ma vie. L’étais-je réellement ? Sans doute un peu, mais clairement pas autant que je voulais laisser paraître. C’était plus un rôle, un costume souvent un peu trop grand pour moi que j’enfilais avec ce désir d’en imposer. Peut-être que grandir dans une grande famille comme la notre n’avait pas vraiment aidé. On est presque obligé de s’imposer si on veut exister et moi, j’avais fait ça à ma manière. Je m’étais fais remarquer en étant un cancre en cours, en faisant connerie sur connerie m’envoyant au poste, et maintenant j’étais le premier à montrer les muscles si on venait me faire chier à propos de ma came. Ou d’une fille que j’essayais de draguer aussi. Mais avec Gabriel, je ne sais pas pourquoi tout était différent et lorsque j’essayais de jouer au dur avec ce piment, c’est sans doute le moment où je jouais le plus ce rôle depuis que nous nous étions rencontrés, c’est dire. Je mangeais donc mon sandwich, assez rapidement car je sentais mon corps remonter en température à ses mots. Il comptait se faire pardonner sous la douche … bordel ce n’était pas la première fois qu’il en parlait de cette douche et je ne pouvais m’empêcher de nous imaginer dessous, l’eau glissant sur nos corps nus, musclés et en train de prendre du plaisir … Il avait déjà plusieurs fois lâché des infos sur ce qu’il voulait me faire dans ces douche, il avait planté des graines et celle-ci germaient vite dans mon esprit. J’essayais de ne pas trop y penser en avalant mon sandwich à une vitesse folle mais je me stop net en entendant cette voix rauque. Ce assez qui me provoque une décharge électrique. Il veut que je le suive. Déjà il se lève et me pousse à faire de même alors je pose à la hâte le reste de mon sandwich sur le plateau pour me relever.

Il m’entraîne dans la petite salle de bain et je comprends qu’il a réellement envie d’y retourner, maintenant. Il est comme moi, il n’en peut plus d’attendre, il a envie de remettre ça tout de suite. Il me pousse alors sous la douche avant d’allumer et je peux sentir la fraîcheur de l’eau sur ma peau. « Eh ! » Lâchais-je alors pour protester mais heureusement, l’eau se réchauffa rapidement. Il se place alors derrière moi et je le sens m’enlacer, me caresser le torse. Mes mains ses posent sur les siennes pour l’accompagner alors que mes sens sont en train de se mettre en éveil. Ce murmure à mon oreille me fait frissonner de désir. Il va être moins tendre. Il a envie de mon cul, de m’entendre crier de plaisir … Doucement je tourne alors la tête et nos visages se retrouvent tout proches l’un de l’autre. J’ai envie de l’embrasser mais … non on ne peut pas, c’est trop d’attachement ça pour une seule et unique fois. Alors à la place, en le regardant dans les yeux je lui glisse ceci. « Soit toi Gabriel. Je veux découvrir le vrai toi, sans qu’il ne soit question que je sois novice à propos de … tout ça. Soit toi-même ... » Lui aussi avait bien le droit de se lâcher et ça faisait parti de ma découverte de sa personne, de ma découverte à moi aussi même. Je me mordille la lèvre lorsqu’il mord le lobe de mon oreille mais surtout, je soupire en lâchant sa main lorsqu’il vient attraper mon membre. Il le caresse mais surtout, il me force à avancer avec lui et je me retrouve plaqué contre le carrelage froid de la douche. Ma main libre vient alors se glisser derrière moi pour trouver ses fesses. Moi aussi je veux sentir sa peau sous mes doigts ...

Je ne comprends toujours pas comment je peux agir comme ça avec lui. Pourtant je suis Jared Parker, normalement je suis toujours le premier à mettre mon égo sur la table, je suis orgueilleux, je décide, je ne me laisse pas faire … mais Gabriel à un pouvoir sur moi, comme s’il m’envoûtait totalement. Avec lui, j’ai envie de me laisser faire, de le laisser mener la danse, comme lui l’entendra. J’ai envie de lui faire plaisir et de ma faire plaisir ainsi en même temps. Nos visages se retrouve si proches, et je sens son souffle chaud contre le mien alors que l’eau continue de nous couler dessus. J’ai tellement envie de ses lèvres mais … il ne faut pas. C’est un point de non retour ça. Avec d’autres conquêtes je n’aurais pas hésité sauf que là, Gabriel … il y a quelque chose de spécial. Et que je vais devoir vite me sortir de la tête si je ne veux pas que notre première journée de travail demain soit … bizarre. Elle le sera pourtant très certainement. Ce qu’on est en train de vivre depuis tout à l’heure, c’est fort, intense. Il ne faut pas y penser pour le moment, je ne suis pas le genre à me soucier des conséquences ! Pour l’instant, je lui confie ce que je veux qu’il fasse et lui il … explose de rire. Je n’ai pas réussi à verbaliser ce que je voulais dire, sans doute parce que c’est trop tôt. J’ai toujours eu du mal à mettre des mots sur les choses que j’ai du mal à accepter, qui me gênent, qui sont nouvelles ou inconfortables. Là, on parle de quelque chose que je n’ai jamais même imaginé avant. Oh j’aime ça, ce n’est pas le problème mais … jamais rien qu’en début de journée je n’aurais pu imaginer ça ! « Un peu tout ça oui. Je ne veux pas que tu te retiennes, je veux être tiens Gabriel ... » J’avais dis ça avec un petit sourire timide et un peu gêné. Il me faudrait sans doute un peu de temps pour assumer totalement ce que j’étais de ce côté-là, mais ça ne se ferait de toute façon pas avec lui puisque une fois sa porte franchie, tout serait terminé.

Mais les choses s’étaient déjà bien accélérées et je me retrouvais désormais plaqué contre le carrelage froid de la salle de bain, sa main caressant mon membre ce qui me faisait soupirer de plaisir. Je l’entends grogner à mon oreille, signe que ma caresse sur ses fesses lui fait aussi de l’effet et je me pince légèrement la lèvre quand il continue à me caresser devant lui. C’est alors que … Je lâche un cri puissant dans cette douche ou nous nous trouvons, qui se répercute sur les murs de la salle de bain. Il vient de s’enfoncer d’un coup, à sec, au plus profond de moi. Ma rondelle ayant eu le temps de se refermer depuis tout à l’heure, je cri à la fois de douleur et de plaisir … Mon rythme cardiaque s’emballe d’un coup, c’est brutal, et mes mains le quitte pour s’appuyer contre le carrelage. J’ai besoin de me retenir à quelque chose. Je le sens contre moi, son bassin collé à mes fesses. Je sers les dents lorsqu’il me mort l’épaule, putain ce que j’aime ce côté bestial en lui … Il commence alors un vas et viens et je cris à chaque fois qu’il retourne se loger au fond de mes fesses. C’est si bon. Et mon petit trou se détend déjà sous ses assauts … Il continue de me caresser devant et moi je sens que je perd totalement la tête. Il me ramène légèrement à moi en me mordant le coup et je n’arrive même pas à crier tellement je suis à cours d’haleine alors je me contente de profiter et d’essayer de chercher mon souffle, mon cerveau ayant de plus en plus de mal à réfléchir … « Gaby … putain Gaby ... » Lâchais-je quand même entre deux gémissements de bonheur. Mon dieu c’est tellement bon, comment ais-je pu passer à côté de ça pendant si longtemps … Alors doucement je penche la tête légèrement en arrière, fermant les yeux pour ne penser plus qu’à ce plaisir immense qui m’envahit à chaque seconde un peu plus.

Je ne prend pas réellement le dessus en réalité. Que ce soit dans l’importe quelle situation, j’essaye de le faire, j’essaye de me montre fort, viril, un homme un vrai comme dirait certains bien que ce soit complètement con. C’était la différence avec lui, moi je jouais un rôle quasiment en permanence, me faisant passer pour plus dur et ferme que je ne l’étais réellement alors que lui … lui c’était vrai, naturel, il n’y avait rien de surjouer et ça se sentait … et ça me faisait craquer aussi je devais bien l’admettre. Pourtant, ce n’était qu’une seule et unique fois. Sans lendemain. Il le fallait pour nous deux, pour notre relation professionnelle qui allait débuter, et qui serait pourtant évidemment marquée par nos ébats de ce soir. Après tout je pourrais sans doute retrouver ça chez d’autres hommes non ? Dans des clubs, comme lui ? Non c’était différent avec lui … Mais putain non je n’ai pas le droit de penser ça. Il faut absolument que je sorte ça de ma tête. C’est un plan, un soir, un excellent plan oui, mais ça doit en rester là. Mais comment ne pas craquer à ses mots. Il me trouvait … mignon. Parce que je n’arrivais pas à verbaliser ce que je voulais, alors que pour lui c’était si simple. Le rouge me montait légèrement aux joues mais je ne disais rien, le laissant me plaquer contre le carrelage avant qu’il ne vienne bien vite s’insérer en moi me faisant hurler de plaisir. Il y allait avec force, je pouvais le sentir à chaque fois au plus profond, son bassin et ses bourses claquant contre mes fesses. Oh oui que c’était bon, tellement bon qu’il m’en faisait gueuler son prénom de plaisir. J’avais alors légèrement penché la tête en arrière en fermant les yeux, profitant de ce moment intense et cherchant la respiration qui commençait à me manquer. C’est le moment qu’il choisit alors pour agripper mes cheveux et tirer dessus, m’obligeant à baisser encore plus la tête en arrière. Je suis alors obligé de me cambrer beaucoup plus et j’imagine sans mal à quel point il peut encore plus s’insérer en moi de cette manière. Il embrasse mon cou, le lèche, putain sa langue contre ma peau c’est exquis. Il tire encore un peu plus sur mes cheveux et je lâche un léger gémissement bien masqué par mes cris de plaisir bien plus fort et intenses. Quand ils veulent bien sortir évidemment tant l’air me manque. Et puis il n’en oublie pas ma queue. Les deux ensembles, je me sens véritablement comblé là ! Il veut que je cris encore … putain je ne fais pourtant que ça !

Mais d’un coup, il ralentit. Pourquoi il ralentit ? Je ne comprend pas. Il me relâche et je tourne légèrement la tête vers lui maintenant qu’il a lâché mes cheveux … « Gabriel ? » Lâchais-je haletant. Je ne voulais pas qu’il arrête moi, je voulais atteindre le septième ciel avec lui dans cette douche. Seulement voilà, déjà il m’attrape les bras pour me les tirer en arrière. Il me les tiens avec poigne et en arrière, je n’ai d’autre choix que de me pencher légèrement en avant pour ne pas me déboîter les épaules et déjà il s’y remet. Ma rondelle accepte cette fois bien plus facilement son membre et je ne cache pas mon plaisir d’être à nouveau rempli. « Huuum Gaby … Encore ... » ça sortait au milieu de mes cris comme ça pouvait, mais je ne pouvais m’empêcher de hurler son prénom. Il me rendait complètement fou cet homme, complètement fou comme jamais personne avant lui. Jamais je n’aurais cru prendre du plaisir dans cette position et pourtant, qu’est-ce que j’aimais qu’il me tienne ainsi, sentir ses coup de butoir dans mon postérieur bien offert à lui de cette manière … J’en voulais plus … ici et après … j’en voulais toujours plus alors que je me rapprochais à chaque seconde du point de non-retour.

Je crois que l’être humain est doué pour se mettre des barrières. Ce que nous étions en train de vivre était absolument exquis et pourtant l’un et l’autre à quoi pensions-nous ? Au fait qu’après, ce serait terminé. Que nous ne pourrions plus recommencer et que nous devrions être professionnels. Pas parce que nous devions partir l’un de l’autre, ou une quelconque raison de ce type non. Juste parce que je serais son patron. Officiellement. Car officieusement, je n’avais rien d’un patron, moi je voulais juste réparer mes voitures et rien de plus. Je n’avais jamais cherché à posséder ma propre affaire, à faire un maximum de bénéfice, je réparais juste des voitures et en ce moment j’avais besoin d’aide. Avec quelqu’un qui serait au même niveau que moi, pas quelqu’un qui attendrai mes ordres, que je devrais modeler ou ce genre de choses. En réalité je cherchais plus un associé sauf que dans les faits, ce garage m’appartenait alors j’étais son boss. Nous avions cette position hiérarchique pour un simple bout de papier au final. Ouais l’être humain est un peu con quand même, à s’empêcher les plaisirs les plus intenses pour un foutu bout de papier. Car c’est ce que nous prenions ensemble là, un plaisir des plus intenses. Plaqué contre le carrelage de cette salle de bain, il s’occupait de moi comme jamais personne avant ne l’avait jamais fait et j’étais en train de prendre un pied d’enfer. Je sentais mon petit trou tenter de se fermer, d’expulser ce corps étranger qui allait et venait avec une brutalité qui me faisait perdre la tête. Il semble aimer me maintenir, d’abord par les cheveux, et cette emprise qu’il a sur moi décuple encore plus mon plaisir. J’aime réellement le fait qu’il me tienne, qu’il contrôle tout, et jusque dans les détails. C’est si bon ! Et puis il ralenti un peu et je proteste entre mes prises de souffle mais il réplique tout de suite, me disant de me préparer.

Il change alors de position et je sens mes bras tirés en arrière, Je n’ai d’autres choix que de me pencher légèrement en avant mais je suis coincé par le carrelage de la salle de bain alors je ne peux vraiment plus bouger. Il continue ses coups de butoir, j’ai même l’impression qu’il va plus profondément de la sorte et le plaisir ne cesse de grimper encore et encore en moi. Il regroupe alors mes mains entre elles pour me tenir d’une main par les poignet et je lâche un cri quand il me claque le cul. Bordel, je ne comprends pas pourquoi mais ça aussi ça m’excite, tellement ! Son torse est collé à mon dos et je sens sa main glisser contre mon cou alors que j’ai déjà bien du mal à respirer comme ça. Il grogne contre mon oreille, je peux ressentir moi aussi tout le plaisir qu’il prend et c’est vraiment merveilleux. Et puis finalement, je sens sa main serrer un peu mon cou, me faisant manquer encore plus d’air qu’avant. Je suis déjà à cours d’haleine mais là c’est encore autre chose. Comme s’il n’y avait plus qu’une seule chose qui entrait dans mon corps à savoir son membre dans mes fesses. Je ne sentais plus que ça et c’était divin … tellement divin qu’un spasme vint me traverser de toute part et je hurle mon plaisir dans cette salle de bain, lâchant ce qu’il me reste d’air dans mes poumons à l’occasion. Je n’arrivais même plus à parler, même plus à hurler son prénom tellement c’était fort. Il fallait vraiment qu’il continue de me maintenir car j’allais m’écrouler sinon tellement mon corps était en train de tout donner dans la bataille. Ma rondelle essayait toujours de se contracter sur sa queue et moi je perdais totalement la tête, perdu dans ce plaisir intense, comme si j’étais totalement shooter et que je ne pouvais plus penser à rien d’autre qu’à ce magnifique instant présent.

Cet orgasme est absolument incroyable ! Et il dure … Il vient de me faire grimper au septième ciel et je n’ai pas envie de redescendre, je veux l’attendre tout là-haut et qu’on y reste un moment tous les deux. Je suis déjà comblé mais il accélère encore ses mouvements, sûrement pour pouvoir venir lui aussi. C’est bon, oui putain que c’est bon ! Ma rondelle se contracte contre son membre imposant dans mes fesses et finalement il gueule ce surnom qu’il a décidé de me donner tout en se vidant dans mes fesses. On est tellement excité l’un et l’autre, le désir est tel qu’on n’a même pas pensé à se protéger. Mais ce n’est pas vraiment le moment d’y penser, seule notre plaisir compte pour le moment et de toute façon les conséquences, c’est quelque chose que je ne connais pas. Je l’entends soupirer à mon oreille après ça, il prend clairement son pied lui aussi et j’en suis ravi. Que je prenne du plaisir est une chose, mais le prendre à deux c’est le plus important après tout. Finalement il me relâche alors que je suis toujours haletant avant de m’enlacer, posant sa tête sur mon épaule. Il est toujours en moi mais je me laisse surtout aller dans ses bras essayant de me reprendre. J’ai l’impression qu’il m’a complètement vidé de mon énergie et mon cœur tambourine toujours aussi fort dans ma poitrine. Finalement il se retire avant de me faire me retourner et je le regarde moi aussi dans les yeux. Je fais un petit sourire en coin, mi fier mi gêné quand il parle de mon cul. « J’ai pas trop à me plaindre de ta queue non plus. » Lui dis-je toujours aussi timidement. Au moins j’ai verbalisé là il me pourra pas me dire que je ne dis pas les choses. C’est timide certes, mais c’est dit !

Déjà il embrasse ma joue, mord ma mâchoire … Il ne s’arrête jamais mais moi je ferme un instant les yeux pour en profiter. J’aimerais que ça ne s’arrête jamais moi non plus, passer toute la soirée et même bien plus si nous l’avions pu ensemble. Je sens sa langue lécher l’eau sur mon torse mais moi je ne sens que ces douces caresses sur ma peau. Alors doucement, l’une de mes mains vient se perdre dans ses cours cheveux alors qu’il descend toujours plus, mordant même la peau de mon bas ventre ce qui me fait me mordre la lèvre tout en penchant la tête en arrière qui vient se caler contre le carrelage. Mais déjà, il vient lécher mon gland et le prendre en bouche, faisant quelques vas et viens alors que ma queue est déjà bien sensible avec ses précédentes caresses. Mais il s’arrête déjà. Pourquoi ? Il se relève et je rouvre les yeux sur lui, le voyant passer son doigt sur ses lèvres, le léchant. Il veut que je le baise. En ai-je seulement encore l’énergie ? Putain oui il le faut, j’ai trop envie de lui. Mais il se colle déjà  à moi et me mord le coup me faisant gémir légèrement. Et puis, sa main glisse entre nous et il se remet à me branler. Il veut m’exciter pour que je prenne le dessus, je ne vois que ça. Il essaye de me bloquer, il ne veut pas me faciliter la tâche, mais il oublie que malgré sa carrure d’athlète je reste plus grand et imposant malgré tout. Alors dans un geste brusque, je tourne en l’emmenant avec moi pour inverser les positions. « J’vais te baiser Gaby … comme jamais avant ... » Lui soufflais-je avant de le faire se retourner, tirant son postérieur à moi et le laissant se retenir s’il le souhait contre le carrelage de la salle de bain. Je suis tellement chaud, tellement excité que cette fois je ne me pose pas de question. Mes mains s’agrippent fort à ses hanches et je viens insérer ma queue, donnant un bon coup de rein pour me loger directement tout au fond en lâchant un râle puissant de bonheur. « C’est ça que tu veux Gaby ? » Lui demandais-je alors, prêt à commencer des vas et viens puissants, profonds et rapides tant il m’a chauffé jusqu’alors.

Sa réaction me fait légèrement rougir. Est-ce que je l’ai blessé dans son égo en disant que je n’avais pas trop à me plaindre de sa queue? Pourtant ce n’était pas le but, c’était même plutôt une bonne chose j’avais l’impression de dire ça. C’est vrai que je n’avais pas été tout à fait explicite mais … Est-ce que j’avais vraiment besoin de l’être ? Il avait compris non ? Mais bon, je crois que ma maladresse légendaire n’était plus à prouver. « Oui bon ok, c’est un peu beaucoup plus que ça … t’étais parfait ... » Ajoutais-je en ne le regardant que du coin de l’œil. C’était plus fort que moi. Je ne sais pas trop ce qu’il se passait pour moi aujourd’hui avec Gabriel. Je n’étais pas ce genre d’homme habituellement mais au final, peut-être que j’avais besoin de relâcher pour une fois, de totalement m’abandonner aux mains d’un autre et de quitter ce costume de monsieur fort et imposant et viril et toutes ces choses que je voulais être. Peut-être que je le regretterai demain en me souvenant de cette soirée lorsque je le verrai arriver au garage mais tant pis, il faudrait assumer les conséquences. Comme toujours. Lui en tout cas continue de me chauffer et putain que c’est bon. Je ne suis même pas encore remis de l’orgasme que je viens d’avoir par le cul que j’ai déjà envie de recommencer. Le traitement qu’il m’inflige est trop bon, il continue de faire grimper la température à un niveau que je ne soupçonnais même pas possible. Alors oui, la situation se renverse et j’arque furtivement un sourcil quand il éclate de rire. Suis-je si peu convainquant comme dominant ? Il va finir par me faire remettre en question une bonne partie de mon existence à ce rythme ! Il grogne, m’encourage à continuer et … putain ça me chauffe encore un peu plus.

Il se laisse alors faire et je le retourne, le laissant prendre appuis sur le carrelage pendant que j’attrape ses hanches. Je ne suis pas comme lui moi, je ne suis pas du genre à réfléchir, à attraper ses cheveux ou ces bras ou ce genre de choses, j’y vais comme ça franchement et sans me poser de question. Je veux juste sentir mon sexe en lui et c’est ce que je fais en râlant de plaisir alors que lui cri en même temps. Je me tente même à lui demander si c’est ça qu’il veut et sa réponse me plaît alors que moi je suis déjà bien excité, dur et tendu. Alors je commence à faire un vas et viens en lui, rapide, puissant, profond. Je n’ai clairement pas le temps, il m’a beaucoup trop chauffé avant et j’ai envie de jouir dans ses fesses. « Allez Gaby … Cri, donne tout ce que tu as ! » Je lui disais ça entre deux respirations, entre deux râles alors que je n’avais toujours pas repris mon souffle et que mon cœur tambourinait de plus belle dans ma poitrine. Mes mains étaient fermement ancrées sur ses hanches et j’y allais de bon cœur, mon bassin claquant contre lui à chaque fois et mes bourses accompagnant le mouvement. Oh c’était bon oui tellement bon, j’avais déjà envie de me laisser aller mais c’était trop tôt, lui d’abord.

Peut-être que dire qu’il était parfait était précipité en effet, mais je prenais un tel pied avec lui. Nous étions loin de mes simples coups d’un soir, où je tirais mon coup avant de me barrer où que l’autre ne se barre, dans le pire des cas au petit matin. Oh j’en avais passé de bonnes soirées mais il n’y avait jamais eu aucune attache et cela m’allait très bien comme ça. C’était parfait, de la nouveauté tous les soirs, pas de sentiments à gérer et tout ce que ça pouvait impliquer, juste de la bonne baise avant de retourner à la vie normale. Seulement avec Gabriel, il y avait quelque chose de différent. Il ne fallait pas pourtant mais … il y avait quelque chose chez lui qui m’attirait. En réalité, tout ce qu’il était m’attirait … alors même que nous nous connaissions à peine, comment est-ce que c’était possible ? Ne pas y penser, ne pas y penser, ne pas y penser. Penser à ce que nous étions en train de faire oui, c’est sur ça que je devais me concentrer. Alors puisqu’il me provoque pour que je le fasse, je prend les choses en main. L’espace d’un instant je prend le dessus, je deviens dominant et je me lâche. Je le fais se retourner pour être le plus à l’aise. Il veut que je le baise ? Je vais le baiser moi. Et avec l’eau chaude de la douche qui nous coule dessus, c’est encore plus agréable, ça fait monter encore d’un cran la température Alors oui je l’ai pénétré brutalement et mes vas et viens sont rapides et puissants. J’ai envie de le faire crier, j’ai envie qu’il prenne son pied comme il me l’a fait prendre avant, et j’ai envie de me faire plaisir moi aussi évidemment, comme je le fais habituellement, sauf qu’avec Gabriel il y a ce truc en plus que je ne sais définir. Alors j’y vais de bon cœur, je continue mes vas et viens et je me retiens même en sentant le point de rupture approcher. Lui d’abord, hors de question de le frustrer en venant avec. Alors je serre les dents et continue mon effort tellement agréable dans ses fesses en le maintenant toujours aussi fermement à la taille. Et puis finalement c’est le signal. Je sens entre mes mains son corps pris d’un violent spasme, il tremble et son cul … oh son cul il se contracte avec force sur mon sexe pendant qu’il gueule mon prénom. Et ça, qu’est-ce que c’est agréable à entendre !

Je peux alors finalement me laisser aller et il ne me faut pas plus que quelques coups de bassin pour avoir un nouvel orgasme. Je lâche un râle puissant de bonheur sans le lâcher, mes ongles s’enfonçant même légèrement dans sa chair, et finalement je m’arrête au fond de lui pour me déverser. « Gabriel … il est tellement bon ton cul putain ! » Lui lâchais-je entre mes respirations saccadées de plaisir. Mes mains montèrent finalement contre son torse et tout en restant en lui, je venais coller mon torse à son dos, mes bras continuant de glisser pour l’enlacer. Je n’avais plus beaucoup d’énergie moi non plus, mais j’utilisais sans problème ce qu’il me restait pour le soutenir après ce que je venais de lui faire vivre. Ma tête se posa sur son épaule tout en le gardant ainsi contre moi et je ne sais pourquoi, je ressentais le besoin de souffler à voix basse cette foutue phrase. « Une seule et unique fois, pour le plaisir, sans conséquences ... » C’était sans doute ma manière de lui dire que ça me faisait royalement chier, que je n’en avais pas envie mais que nous n’avions pas le choix … Mais putain ce que ça allait être dur de résister quand je le verrais au garage, son corps d’apollon travaillant mon atelier … terriblement dur oui.

Profiter. Il nous faut vraiment profiter de cet instant de rare mais pure plaisir. Ce que nous venions de vivre avec Gabriel n’avait rien d’anodin malgré ce que nous voulions nous faire croire à l’un et l’autre. Ça avait été fort et puissant, pas que physiquement parlant mais dans tout ce que nous avions ressenti et ressentions encore. Il fallait vraiment être sacrément aveugle pour penser que nous pourrions dès demain laisser tout ça derrière nous et ne plus jamais y repenser. Comment devenir de simples collègues de travail alors que nous venions de nous faire perdre la tête. J’avais envie de recommencer encore et encore mais … Putain je devais vraiment me sortir ça de la tête. Profiter de l’instant présent, c’était déjà pas mal, et ne pas penser au futur, comme d’habitude. Alors je reste collé à lui, mon sexe bien au chaud dans son petit cul, ma tête sur son épaule. Nous sommes tous les deux en train d’essayer de nous remettre de cet intense moment et ça ne me dérange pas de faire durer l’instant. Il reprend mes mots et au fond je sens à son intonation qui pense la même chose que moi. C’est vraiment con l’être humain, on aime ça se mettre des barrières. Finalement, c’est lui qui fait la démarche de se décaler de moi et je le relâche alors que mon membre se retrouve subitement à l’air. Il se retourne pour me faire face et mon regard se pose sur son beau visage où l’eau coule toujours. Déjà il attrape le gel douche et comme à … me laver. C’est si improbable de finir dans cette douche avec mon nouvel employé. Et puis je n’ai pas tellement l’habitude de moment si doux et sensuels moi. D’habitude je baise et basta, je prend ma douche tout seul après. Mais je le laisse faire sans rien dire. Il se colle à moi pour me laver le dos et je peux alors sentir sa peau contre ma peau. « Si bon oui Gaby ... » Répondais-je alors simplement en réponse à ses mots, reprenant les siens. Je soupire un instant quand il passe ses mains sur mon cul, puis sur mon sexe qu’il ne peut s’empêcher de caresser en même temps. Il remonte alors finalement pour finir le travaille sur mes bras et moi, je ne l’ai pas lâcher un seul instant du regard, suivant son visage.

J’attrape alors à mon tour le gel douche et je viens en verser sur son torse et dans le creux de ma main. Comme lui, je commence par son dos tout en me collant, étalant ce que je viens de verser sur son torse du miens. J’ai ce besoin absolu d’être sensuel moi aussi alors mes gestes sont lents et doux. Je veux qui profite de chaque seconde de ma peau sur la sienne. Je descends jusqu’à ses fesses et là, je me baisse, posant un genou au sol pour venir parcourir ses jambes. Mon visage se retrouve au niveau de son membre et un instant, je pense à faire quelque chose mais non, nous sommes vidés de notre énergie ce ne serait pas sérieux. Alors je remonte, me contentant d’une petite caresse sur son sexe pour le nettoyer et mes mains glissent sur son torse pour finir d’étaler le gel un peu partout. Une fois terminé, je glisse mes mains sur ses fesses pour l’attirer avec moi bien sous la douche et pouvoir nous rincer. Je ne le lâche pas du regard et … j’ai envie de me blottir dans ses bras. Mais non je ne peux pas faire ça. Ce serait dépasser une limite, un point de non-retour là aussi.  Alors à la place, je me contente de baisser la tête quittant enfin son regard. « Il va falloir que je parte ... » Ma bouche laissait échapper des mots alors que mon corps disait tout le contraire. Je ne voulais pas partir. J’avais envie de passer la nuit dans ses bras et de ne jamais le quitter. Mais je ne pouvais pas.

Nous savions. L’un et l’autre à cet instant dans cette douche, nous savions déjà qu’il y avait plus qu’un coup d’un soir entre nous. Mais aucun de nous ne voulais l’admettre car c’était une situation bien trop dangereuse et périlleuse. Pourtant le cœur a ses raisons que seule la raison ignore. Cette situation n’était pas tenable à terme. Nous pourrions bien tenter tout ce que nous voulions à partir de demain, comment ne pas repenser en le voyant à cette folle soirée que nous venions de partager ? C’est pour ça que nous ne devions pas faire ça, car cela allait forcément impacter notre relation professionnelle, mais comment dire non face à une telle situation, c’était juste impossible. Nous avions craqué tous les deux et nous étions embarqués dans quelque chose d’impossible alors que nous pensions toujours à cet instant pouvoir faire la part des choses le lendemain. Nous étions là tous les deux sous cette douche, laissant l’eau couler pour retirer les dernières traces de savon sur nos corps, collé l’un à l’autre. Je lui avais dis, à contre-coeur qu’il allait falloir que je parte mais il ne répondit pas tout de suite. Parce que je crois qu’il était comme moi, il n’avait pas envie lui non plus que tout ça s’arrête. Je n’imagine même pas l’effort que ça doit lui coûter de couper l’eau et nous attirer hors de cette douche. Moi je le suis, je le laisse faire, mais lui prend la décision que moi je n’arrivais pas à prendre. Je repoussais à chaque seconde mais à un moment il fallait y aller. Il me donne alors une serviette et moi aussi je commence à me sécher alors qu’il me répond enfin.

Le ton a changé, sûrement contre sa volonté. Nous redevenons professionnels même si cela nous coûte. C’est marrant que cela arrive d’ailleurs alors que nous sommes encore à poil dans sa salle de bain. « J’arrive souvent avant huit heure, tu peux me rejoindre à cette heure si tu veux. Après moi tant que le travail est fait à la fin de la journée, tu fais comme tu le souhaites. Mais oui pour demain, pour le premier jour on peut se dire huit heure. » Je n’étais vraiment pas un patron, je n’en avais que le titre sur le papier disant que le garage m’appartenait. Pour moi nous étions avant tout collègues et je n’avais pas prévu d’être sur son dos, j’avais justement besoin de quelqu’un a qui je pouvais faire confiance et qui serai autonome. Mais demain nous avions du travail, pour prendre nos marques, pour commencer à faire de la taille dans le bureau, il y avait beaucoup à dégrossir donc le plus tôt serait le mieux. Une fois sec, je lui rendais la serviette en le regardant dans les yeux, avec un petit pincement au coeur, et finalement je sortais de la salle de bain. J’allais attraper mes vêtements, les renfilant. Tout me renvoyait à ce que nous avions vécu. Le reste de sandwich était toujours là, posé sur le plateau et je m’asseyais sur le lit pour lasser mes chaussures, ce lit où nous avions fait des folies. Je glissais ma veste sur mes épaules avant d’y glisser mes mains dans les poches et finalement je le regardais. « Bon … Je te dis à demain du coup Gabriel. » Pfiou que c’était dur. Je ne voulais pas. J’avais tellement envie de continuer cette soirée avec lui, de passer la nuit avec lui … mais finalement je reculais alors, sans le lâcher du regard et une fois arrivé contre la porte, je me tournais enfin pour l’ouvrir et la franchir. Un dernier sourire sur les lèvres, et je disparaissais pour notre plus grand malheur, à tous les deux ...